Depuis qu’ils se sont arrogés le pouvoir en août 2021, les talibans mènent une véritable guerre contre les femmes et les filles afghanes. Cette campagne de persécutions fondées sur le genre est organisée, généralisée et systématique. Elle pourrait constituer un crime contre l’humanité. Nous demandons que les talibans soient poursuivis pour ce crime. Et que les femmes et les filles fuyant les persécutions en Afghanistan soient automatiquement considérées comme des réfugiées.
Droits des femmes
Le Planning familial attend « une réponse politique forte » après la campagne anti-avortement découverte sur des Vélib’ à Paris
À Paris, plus d’une centaine de Vélib’ ont été découverts ce jeudi avec des stickers anti-avortement. Cette campagne menée par le mouvement « Les survivants » n’a, en aucun cas, été autorisée, s’insurge sur Twitter la société responsable du service qui annonce porter plainte.
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Violences intrafamiliales : un rapport parlementaire remis au garde des Sceaux prône la création de pôles spécialisés dans les tribunaux
Dans un peu plus de 160 pages, les autrices, une députée et une sénatrice, insistent notamment sur l’importance de la communication entre les différents acteurs des juridictions afin d’améliorer la prise en charge des victimes.
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Stérilisation des mères à Mayotte : « Un contrôle du corps des femmes à géométrie variable », condamne la Ligue des droits de l’homme
L’Agence régionale de Santé de Mayotte a annoncé fin mars que des stérilisations seraient proposées aux jeunes mères.
Si le directeur de l’ARS justifie cela par une croissance démographique inédite, pour Marie-Christine Vergiat, vice-présidente de la Ligue des droits de l’homme, il ne s’agit de rien d’autre que d’une proposition sexiste visant à exercer un contrôle sur les femmes vulnérables. Proposer une stérilisation aux femmes est une « honte ».
« Si l’annonce avait été faite par le directeur de l’ARS d’Île-de-France, il y aurait eu immédiatement une levée de bouclier. »
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Femmes afghanes
Face au cauchemar vécu par les femmes afghanes, France terre d’asile et Margaux Benn, Solène Chalvon-Fioriti, Sonia Ghezali et Nassim Majidi, Grands-Reporters et chercheuse spécialistes de l’Afghanistan, ont lancé un appel signé par 350 personnalités de la société civile. Nous demandons aux autorités françaises de mettre en place un programme d’urgence pour accueillir les femmes afghanes. L’Afghanistan est le seul pays au monde où les fillettes ne peuvent plus aller à l’école au-delà de l’âge de 12 ans et où les femmes n’ont plus le droit d’accès à l’université. La majorité des femmes n’a plus le droit de travailler, plongeant d’innombrables familles dans la pauvreté. Retrouvez notre appel à garantir leur accueil ainsi que des ressources pour mieux comprendre la situation sur notre site accueillirlesafghanes.org. Mobilisez-vous sur les réseaux sociaux avec le hashtag #AccueillirLesAfghanes ! |
L’histoire mouvementée de la Ligue des droits de l’Homme
Suggestions de lecture
Afghanistan : 350 personnalités lancent un appel pour repenser le système d’accueil des Afghanes en France
Les signataires demandent « aux autorités françaises de mettre en place un programme d’accueil humanitaire d’urgence » pour les femmes afghanes.
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« Nous ne voulons pas vivre comme des esclaves » : l’appel à l’aide de femmes afghanes réfugiées au Pakistan et empêchées de travailler
« Lentement mais surement, on assiste au retour du régime Taliban des années 90 »
Commerces fermés, caméras de surveillance : l’Iran durcit la répression contre les femmes non voilées
Les autorités iraniennes poursuivent leur politique de répression pour imposer aux femmes le port du voile dans les lieux publics. Depuis quelques semaines, les commerces sont obligés de refuser l’entrée aux femmes non voilées, sous peine d’une sanction pouvant aller jusqu’à la fermeture administrative. Une stratégie qui vise à monter les citoyens iraniens les uns contre les autres, dénoncent nos Observatrices.
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Conservatisme aux États-Unis: la Floride interdit l’avortement après six semaines de grossesse
La Floride rejoint la liste des États qui interdisent totalement ou presque l’avortement après l’annulation de l’arrêt Ron v. Wade aux États-Unis sur l’avortement : les élus de Tallahassee ont voté l’interdiction des IVG après 6 semaines de grossesse, c’est-à-dire au moment où la plupart des femmes ne savent pas encore qu’elles sont enceintes. La loi se dirige maintenant sur le bureau du gouverneur Ron DeSantis.
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États-Unis : pourquoi les conservateurs se sont mués en censeurs de livres pour enfants
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Chine : Annuler les condamnations de deux avocats défenseurs des droits humains
Pourquoi les Comores veulent empêcher des expulsions à Mayotte ?
« Pas d’enfant pour la vie » : le choix des Japonaises
Séparées ou divorcées, les Afghanes vivent dans la peur
Est de la RDC: après le départ des rebelles du M23 de Kishishe, des témoignages sur un massacre
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Birmanie: des dizaines de morts dans une attaque aérienne attribuée à la junte
Un graphiste turc arrêté puis relâché, symbole des inquiétudes du pouvoir avant les élections
Tunisie : L’ancien Premier ministre arbitrairement emprisonné doit être libéré
Le gouvernement américain fait appel pour bloquer la suspension de la pilule abortive
Aux Etats-Unis, deux juges fédéraux ouvrent un nouveau front dans la guerre autour de l’avortement
Un juge du Texas a ordonné à l’agence du médicament américaine de retirer l’autorisation de mise sur le marché de la mifépristone, une pilule abortive. Au contraire, un juge de l’Etat de Washington a, lui, protégé le droit de recourir à ce médicament dans douze Etats pro-avortement.
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Journées citoyennes au CFA AFTRAL avec la LDH
Le CFA AFTRAL forme sur le site de la zone industrielle de Torvilliers des conducteurs de marchandises (CAP de chauffeurs routiers), des gestionnaires en logistique (TSMEL) et des ambulanciers (diplôme d’Etat).
A l’occasion des journées citoyennes organisées au CFA AFTRAL, la section de la Ligue des droits de l’homme est intervenue les 4, 5 et 6 avril 2023 pour animer des sessions sur l’égalité femmes/hommes et la diversité.
Au cours de ces sessions, 3 bénévoles de la LDH ont informé et sensibilisé les apprenants, leurs tuteurs et les formateurs, soit 41 personnes, sur l’égalité des chances à la lumière de l’égalité femmes/hommes d’une part et sur la détection, la prévention et la lutte contre des discriminations d’autre part.
A travers des mises en situation et des cas pratiques, les participants ont pu identifier les principaux critères de discriminations qui portent atteinte à la dignité des personnes dont les origines, le sexe, la couleur de peau, le handicap, le genre, l’âge, le lieu de résidence, la situation de famille, l’apparence physique… et échangé sur la législation qui protège les personnes et vise à assurer l’égalité de traitement entre elles.
Ils ont abordé les situations de harcèlement, constitutives d’agissements discriminatoires qui portent ou sont susceptibles de porter atteinte à la santé physique et mentale et qui peuvent résulter d’humiliations et de critiques, d’une mise à l’écart et d’un isolement, de sanctions injustifiées, du discrédit ou de conditions de travail dégradantes, qu’ils soient du fait de la hiérarchie ou de collègues. Ils ont évoqué les mesures pour prévenir et éviter les discriminations au titre de la prévention des risques professionnels dans l’entreprise que doit prendre l’employeur en lien avec les représentants du personnel et les salariés, sachant que l’employeur est responsable de la santé physique et mentale des salariés de son entreprise.
Ils ont aussi traité des droits et obligations des salariés et des employeurs en ce domaine, des conduites à tenir en cas de discrimination ou de situation d’harcèlement (pour un témoin et pour une victime), des bonnes pratiques et des comportements à adopter pour promouvoir le bien-travailler et le bien-vivre ensemble dans l’entreprise.
Hubert Bruneel
Iran : mandat d’arrêt contre deux femmes non voilées agressées par un homme
Les autorités ont annoncé l’arrestation de deux femmes après la diffusion d’une vidéo devenue virale montrant un homme les agresser parce qu’elles ne portaient pas de voile. Un mandat d’arrêt a également été émis à l’encontre de l’homme « pour insulte et trouble à l’ordre public ».
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CIDFF de l’AUBE
Dans le cadre de la campagne #InfoJeunesProstitution, la FNCIDFF-Fédération nationale des CIDFF a établi un partenariat avec le film « Noémie dit oui », de Geneviève Albert, qui sortira le 26 avril prochain au cinéma. Ce film aborde la thématique des violences sexistes et sexuelles, et notamment, la prostitution des mineures, phénomène multiforme encore mal connu du grand public.
Le CIDFF de l’Aube vous propose de venir assister à l’avant-première de ce film, qui se déroulera le mercredi 12 avril prochain à 19h, au CGR de Troyes. Cette projection sera suivie d’un échange avec les structures présentes, dont le CIDFF de l’Aube.
Réforme des retraites : un non-sujet dans la « presse féminine »
« Réforme des retraites : les femmes, grandes perdantes » (Libération, 27/01) ; « Retraites : la réforme n’est pas « plus juste » pour les femmes » (Mediapart, 23/01) ; « Retraites : le ministre Franck Riester admet que les femmes sont « un peu pénalisées » par le report de l’âge légal » (BFM-TV, 23/01)… De toute évidence, l’actuelle réforme des retraites aggravera la situation des femmes, déjà victimes d’inégalités sociales et salariales majeures. Mais si la question des retraites est un enjeu féministe de premier plan [1], la presse féminine se distingue (une nouvelle fois)… par sa capacité à regarder ailleurs.
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RAPPORT ANNUEL d’Amnesty International
2022, UN TOURNANT DANS L’HISTOIRE DE L’ORDRE MONDIAL
Après dix ans d’érosion des droits fondamentaux, 2022 a marqué un tournant avec l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Ce conflit, d’une ampleur inédite, a révélé les défaillances des institutions internationales, inaptes à prévenir un tel conflit, mais aussi à répondre aux autres crises mondiales et défis majeurs qui se posent à l’échelle planétaire. Face à ce sombre constat, la question se pose : quel monde voulons-nous pour demain ?
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Les auteurs de féminicides sont aussi en col blanc
L’assassinat d’une universitaire en plein Paris et l’arrestation de son ex-mari, chef d’entreprise et normalien, rappellent que les violences masculines touchent toutes les catégories sociales. Même si elles ne s’exercent pas partout de la même façon.
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Féminicides politiques : tuées parce que femmes et militantes
Il s’agit de la première enquête internationale sur les féminicides politiques. Le collectif de journalistes d’investigation « Femmes à abattre » met au jour les mécanismes d’effacement, d’élimination, de femmes qui ont osé s’engager pour défendre leurs droits, leur communauté, l’environnement, les minorités ou tout à la fois : 300 partout dans le monde. L’assassinat de la militante brésilienne Marielle Franco, il y a tout juste 5 ans, est un cas d’école.