Des frappes israéliennes sans précédent depuis le début de la trêve font des centaines de morts à Gaza



Des frappes israéliennes sans précédent depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu le 19 janvier ont fait au moins 330 morts à Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas. Après près de deux mois de trêve, la guerre a repris.



Guerre Israël-Gaza: après une nuit d’horreur, les services de santé sont «débordés»


La guerre a repris à Gaza cette nuit. Le bilan provisoire s’élève à 413 morts. Dans la foulée, Israël a ordonné aux Gazaouis d’évacuer les zones frontalières. Pris de court par ces bombardements, les habitants ont partagé sur les réseaux sociaux des témoignages de leur nuit d’horreur.



Guerre entre Israël et le Hamas : ce que l’on sait des frappes qui ont fait plus de 400 morts dans la bande de Gaza, après deux mois de cessez-le-feu


Ces bombardements, menés dans la nuit de lundi à mardi, font suite « au refus répété du Hamas de libérer nos otages », a déclaré le gouvernement israélien. Le mouvement palestinien, lui, considère que Benyamin Nétanyahou a décidé de « reprendre la guerre ».



Offensive israélienne contre Gaza : « J’ai été saisi par une peur terrible, une très grande angoisse », raconte le frère d’un otage toujours détenu par le Hamas


Ilay David, dont le frère, Evyatar, a été kidnappé par le Hamas le 7-Octobre, s’inquiète mardi sur franceinfo que les nouveaux bombardements d’Israël sur Gaza mettent en danger les otages.

Alors qu’Israël a procédé à des frappes sur la bande de Gaza dans la nuit de lundi 17 mars à mardi 18 mars, Ilay David, le frère d’un otage israélien toujours détenu par le Hamas confie à franceinfo mardi avoir été « saisi par une peur terrible, une très grande angoisse ». Son frère, Evyatar, a été kidnappé par le mouvement islamiste palestinien lors du festival Nova, à Réïm, le 7 octobre 2023.



En Israël, un parti d’extrême droite fait son retour dans la coalition de Benyamin Nétanyahou


Itamar Ben Gvir, alors ministre de la Sécurité nationale, et deux autres ministres avaient annoncé leur départ le 19 janvier, dénonçant l’accord de trêve « scandaleux » avec le Hamas entré en vigueur ce jour-là.

Le parti d’extrême droite Force juive d’Itamar Ben Gvir va revenir au sein de la coalition au pouvoir en Israël deux mois après l’avoir quittée, a annoncé mardi 18 mars le Likoud, le parti du Premier ministre, Benyamin Nétanyahou.



Des ministres israéliens d’extrême droite se félicitent de l’assaut sur Gaza


Itamar Ben-Gvir, qui avait quitté le cabinet lors de la signature de l’accord de cessez-le-feu en janvier, a réintégré la coalition gouvernementale après la reprise des combats.

Le ministre israélien des Finances d’extrême droite, Bezalel Smotrich, et l’ancien ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, ont salué l’assaut israélien de mardi sur Gaza, qui a tué plus de 400 Palestiniens jusqu’à présent.



Bombardements sur Gaza : «ce n’est pas une attaque d’un jour», assure le ministre des Affaires étrangères d’Israël


Israël a mené dans la nuit de lundi au mardi 18 mars des frappes d’une ampleur sans précédent sur la bande de Gaza depuis l’entrée en vigueur de la trêve, il y a deux mois. Elles ont fait au moins 413 morts et «des centaines de blessés», selon la Défense civile du territoire palestinien.

Ces frappes, décidées par le Premier ministre Benyamin Nétanyahou – avec l’aval des Etats-Unis –, font «suite au refus répété du Hamas de libérer nos otages ainsi qu’à son rejet de toutes les propositions qu’il a reçues de l’envoyé présidentiel américain», affirme un communiqué du gouvernement israélien.

Le Hamas accuse Israël de «torpiller» la trêve et d’avoir «décidé de sacrifier» les otages restant dans le territoire palestinien. Le mouvement islamiste estime aussi que Benyamin Nétanyahou se sert de la guerre comme d’une «bouée de sauvetage» face à ses problèmes politiques.

L’armée de l’Etat hébreu a ordonné ce mardi matin à la population de Gaza d’évacuer les zones frontalières. De son côté, la défense israélienne a fait savoir qu’il n’y aurait pas d’école en Israël dans les zones limitrophes de la bande de Gaza.

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Nous perdons l’une de nos meilleures combattantes

NS




Isabelle, tu n’aimais pas tourner autour du pot. Avec ta parole franche et concise, tu savais aplanir les difficultés, apaiser les conflits et toujours trouver la solution. Tu ne mâchais pas tes mots pour tes innombrables amis autant que pour les autres. Pour toi, la justice et la vérité ne pouvaient que surmonter le brouhaha dominant qui envahit le monde d’aujourd’hui, clameur confuse que tu fuyais de toutes tes forces, refusant de faire le jeu des GAFAM.

Tu entrais toujours dans le débat seulement après avoir bien écouté les arguments des uns et des autres, mettant fin en deux mots aux tergiversations, au moment où nous t’attendions le moins. Et c’est bien ainsi que tu es partie, sans prévenir.

C’est avec émotion que nous ouvrirons la conférence du vendredi 21 mars prochain à Bar-sur-Aube, pour laquelle tu avais su convaincre Samuel Bouron de venir nous parler de l’exposition omniprésente de l’extrême-droite dans les médias. C’est à toi que sera dédiée cette soirée qui n’aurait pas pu être sans ta ténacité.

Merci Isabelle, notre camarade, notre amie. Nous ne doutons pas que là où tu sois, tu sauras te faire entendre et calmer les ardeurs d’éventuels ennemis de la justice et de la liberté, en leur rappelant encore et encore que la vie est belle, même si, à présent, suite à ton départ précipité, nous sommes un peu tentés d’en douter…

Nous nous associons de tout coeur à toutes les militantes et militants des syndicats, associations, coopératives et collectifs qui te pleurent avec nous.

Nous présentons à ta maman, à ta fille, son conjoint et à toute la famille nos condoléances les plus sincères et attristées.


Pour le Collectif aubois de lutte contre les extrêmes-droites

Rémy Dufaut


Les obséques auront lieu lundi 17 mars à 15 h au crématorium de Rosières-près-Troyes.

Ni fleurs, ni couronnes, ni plaques, une urne sera déposée pour recueillir vos dons qui seront distribués aux associations pour lesquelles Isabelle militait.


Conférence-débat à Bar-sur-Aube




Sociologue, maître de conférences à l’université Paris-Dauphine-PSL et chercheur à l’IRISSO, Samuel Bouron a collaboré à l’ouvrage collectif « Extrême droite : la résistible ascension » qui analyse divers ressorts ayant permis aux extrêmes droites de s’installer durablement dans le paysage politique et électoral.

Dans son livre « Politiser la haine » paru en février, Samuel Bouron enrichit son analyse de la bataille culturelle de l’extrême droite identitaire : « Par la politisation des affects, ils [les identitaires] construisent une altérité radicale entre un « nous » (les Français « de souche », les hommes, le vrai peuple) et un « eux » (les musulmans, les féministes, les trans, les « woke »), qui contribue à rendre populaires les idées réactionnaires. »

« Elles n’ont rien à faire dans cette manifestation » : soutenues par Bruno Retailleau, les militantes identitaires de Némésis s’incrustent à la manifestation féministe du 8 mars




Les militantes du groupuscule d’extrême-droite ont l’habitude d’infiltrer les manifestations féministes de gauche. Lors de la journée internationale des droits des femmes, elle ont pu défiler plusieurs heures après le cortège officiel de la coordination féministe.

Malgré les promesses de la préfecture de «sécuriser la manifestation» contre l’incursion annoncée du groupuscule d’extrême-droite, autorisation leur a été néanmoins donnée de manifester à partir de 17h30, ce qui ne pouvait pas manquer d’entraîner de violents heurts, comme on peut le voir à la fin de cette vidéo.

Retaillau s’était copieusement emmêlé les pinceaux, après n’avoir pu se retenir le 21 janvier dernier, alors que le 1er flic de France est censé être au courant avant les autres de l’activité de chacun des groupuscules prêtant à polémique, de saluer le « combat » d’Alice Cordier, présidente et fondatrice de Némésis, ce collectif identitaire d’extrême-droite qui attribue notamment la responsabilité des violences sexuelles aux immigrés et aux musulmans et dont il s’est dit « très proche ».

Las, le pauvre a vite regretté cet élan de solidarité lorsque, 3 jours plus tard, se rendant compte, après coup, qu’il s’agissait «d’une association qui avait des positions très radicales, qui avait très brutalement attaqué Valérie Pécresse»il a précisé ne pas se sentir «du tout proche de cette association».

En déduira-t-on qu’il avait quelque chose à se faire pardonner en autorisant cette manifestation provocatrice, dont il savait pertinemment qu’elle ne pouvait que dégénérer ou bien avait-il une autre idée peu avouable derrière la tête ?

RD




Le féminisme d’extrême-droite n’existe pas


Le « fémonationalisme », concept développé par la chercheuse Sara R. Farris pour désigner l’instrumentalisation par les nationalistes, néolibéraux, islamophobes et fémocrates d’un discours féministe à des fins électorales, a le vent en poupe en Europe, notamment auprès des candidates d’extrême-droite.

Ça peut sembler évident pour beaucoup mais ça vaut le coup de le rappeler : les femmes politiques d’extrême-droite ne sont pas des féministes.

Tribune de Nathalie Tehio « L’avalanche de lois sécuritaires » publiée sur Mediapart

Tribune de Nathalie Tehio, présidente de la LDH

Les premiers moments de Donald Trump au pouvoir attestent d’une volonté de prise de pouvoir autoritaire, avec une planification des mesures les plus liberticides, xénophobes et transphobes. Le président s’attaque directement au récit des faits, à la science, fait et défait de nouvelles alliances internationales. Il encourage Elon Musk à aspirer les données personnelles des Américains à travers son accès au Trésor et autres administrations… Il crée un effet de sidération tout en prenant des mesures destinées à focaliser l’attention. Ainsi celle sur le retour aux pailles en plastique, signe du mépris dans lequel il tient la protection de l’environnement, est prise le même jour que la fin de l’interdiction pour les entreprises américaines de pratiquer la corruption d’agents étrangers…

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Hier à Troyes


La LDH de l’ Aube s’agace que la « fédération » Reconquête !, forte de ses quelques milliers d’adhérents et de ses 0,7% de voix aux élections législatives de juillet 2024, s’insurge dans la presse locale des manifestations du Collectif aubois pour la Paix et continue de distiller sa haine, sa xénophobie et son obscurantisme violent. Ces manifestants s’insurgent tout autant que Reconquête ! de la mort des enfants de la famille Bibas et de leur maman. Elle demande au préfet et au maire de veiller à ce que la vérité ne soit pas déformée par de telles accusations et de continuer d’autoriser les citoyens à manifester pour des causes justes telles que la Paix. Reconquête ! n’a rien à faire dans un pays démocratique.

RD




Israël entrave la libération de prisonniers palestiniens malgré la remise de six otages




Un groupe de 620 prisonniers palestiniens devait être libéré samedi, ce qui aurait constitué la plus importante libération en une seule journée.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a indiqué dimanche que les libérations de prisonniers palestiniens par Israël, conformément à l’accord de trêve à Gaza, seraient reportées alors que le Hamas avait remis six otages le samedi dans le cadre du septième échange depuis le début de l’accord du cessez-le-feu, le 19 janvier. 

CONSEIL CONSTITUTIONNEL(CC), suite… et fin ?  

Par Jean Camus



R. Ferrand est nommé président du Conseil constitutionnel à une voix près. En s’enferrant dans des attitudes risquées, E. Macron et R. Ferrand ont ouvert la boîte de Pandore. Cette victoire à la Pyrrhus obtenue grâce à la complaisance bienveillante du RN débouche sur une voie très incertaine, pleine d’embûches à venir. Avec une marge de manœuvre réduite, R. Ferrand est fragilisé.

On se souvient des soupçons de certains sur le désir du président de la République de « vouloir reprendre indirectement la main sur les institutions dont les élections lui ont faire perdre le contrôle ».

Fragilisé. La nomination de V. Malbec par R. Ferrand alors qu’il était président de l’Assemblée nationale suscite encore des critiques. (V. Malbec était procureure générale lors de l’affaire des Mutuelles de Bretagne).

Cette nomination jette sur le CC une ombre portée, un discrédit, une fiabilité qui sera interrogée. Tant au plan national qu’européen. Une institution fragilisée, considérée comme ‘’jetable’’.

JC

Allemagne: le retour de la peste brune ?



Élections fédérales en Allemagne : un tournant majeur pour le pays et l’Europe


À deux jours des élections en Allemagne, direction Berlin avec Simon Le Baron, Sébastien Baer, et leurs invités : Yann Wernert, chercheur en science politique, Dirk Schneemann, président du cercle économique franco-allemand de Berlin, Isabell Hoffmann, experte à la fondation Bertelsmann Stiftung.

Les capitales européennes auront les yeux braqués sur l’Allemagne ce dimanche, où se déroulent des élections fédérales. Une Allemagne affaiblie après l’implosion de la coalition d’Olaf Scholz fin 2024, en pleine crise de son modèle industriel et géopolitique et qui voit les conservateurs en tête des sondages et une montée de l’extrême-droite.



« Tous les fondamentaux du modèle allemand sont en train de s’effondrer »


Alors que les élections fédérales allemandes ont lieu dimanche 23 février, Sophie Martiné, collaboratrice scientifique à la fondation Friedrich Ebert, est l’invitée de « La Midinale ».



Quels étaient les éléments principaux du mode de scrutin allemands, avant la réforme de 2023 ?


À l’heure où les Français discutent, une nouvelle fois, de l’opportunité d’introduire un système de représentation proportionnelle pour les élections législatives, les Allemands s’apprêtent à élire leur 21e Bundestag, de manière anticipée, le 23 février 2025, selon un système « proportionnel personnalisé » revisité. Les enjeux de la réforme, adoptée fin 2023, sont multiples ; mais l’objectif premier est de garantir un parlement d’une dimension resserrée.



Des millions pour l’AfD : l’extrême-droite allemande soutenue par des grandes fortunes

En Allemagne, les élections législatives anticipées pourraient voir sortir une AfD plus forte que jamais. Pour l’heure, le cordon sanitaire semble tenir, mais le parti d’extrême-droite peut compter sur des soutiens financiers importants.

Dimanche 23 février ont lieu les élections législatives en Allemagne. Les citoyennes et citoyens sont appelés à voter pour leurs représentants au Bundestag, dont l’équilibre politique façonnera le prochain gouvernement et déterminera qui sera le prochain chancelier du pays.



L’Allemagne, miroir des tensions démocratiques en Europe


Les Allemands éliront ce dimanche leurs députés au Bundestag. A quelques jours de ce scrutin décisif, et alors que l’Afd promet de réaliser une percée historique, le vice-président américain JD Vance a fustigé à Munich le “cordon sanitaire” destiné à empêcher l’extrême-droite d’accéder au pouvoir.



Allemagne : un hôtel transformé en centre d’accueil pour migrants suscite la controverse


Il y a près de 10 ans, en Allemagne, Angela Merkel annonçait l’ouverture des portes de son pays aux dizaines de milliers de réfugiés qui affluaient sur la route des Balkans. Aujourd’hui, la situation a radicalement changé. Pour une large majorité d’Allemands, l’immigration est devenue un sujet de vives inquiétudes et de tensions. À Hechingen, dans le sud-ouest du pays, un hôtel abandonné a été reconverti en centre d’accueil pour demandeurs d’asile. Une initiative qui suscite de vifs débats et ne fait pas l’unanimité parmi les habitants. Reportage.



Dans une Allemagne chamboulée, l’extrême droite séduit même des immigrants


Arrivant en deuxième position dans les sondages, avec environ 20 % d’appui, jamais l’extrême-droite allemande n’a obtenu autant d’appuis depuis l’après-guerre.

Quand elle se présente en tant que députée de l’AfD, Anna Nguyen sait qu’elle suscite parfois de la surprise. « Il y a des préjugés selon lesquels nos membres sont des vieux hommes. Je suis exactement le contraire! », s’exclame la trentenaire, fille d’immigrants vietnamiens.



En Allemagne, des élections dominées par l’extrême droite, le climat à la trappe


Le parti d’extrême-droite AfD est crédité de 20 % des voix pour les élections législatives allemandes du 23 février. Les débats tournent autour de l’immigration, la question climatique a presque disparu. Sauf chez les Verts, qui se maintiennent.



Élections en Allemagne : la communauté LGBT s’inquiète de la montée de l’extrême-droite


Le scrutin de dimanche 23 février 2025 pourrait voir une forte poussée de l’extrême-droite allemande, selon les instituts de sondages. La communauté LGBT a manifesté avant le scrutin pour tenter de mobiliser et alerter sur les conséquences d’un tel résultat.



Allemagne : les contenus politiques de droite et d’extrême-droite surreprésentés sur TikTok et X, selon l’étude d’une ONG qui appelle l’UE à enquêter


L’AfD, le parti allemand d’extrême droite, est largement favorisé par les algorithmes de ces plateformes, révèle l’ONG Global Witness dans une étude dévoilée jeudi, à trois jours des élections législatives dans le pays.

La campagne politique est-elle biaisée sur les réseaux sociaux en Allemagne ? Les contenus recommandés par l’algorithme de TikTok et X sont en tout cas très majoritairement des publications favorables à la droite et l’extrême droite, notamment le parti AfD. C’est ce qui ressort d’une étude de l’ONG Global Witness, publiée jeudi 20 février, alors que des législatives ont lieu dimanche.



En Allemagne, le virage à droite de la génération Z


L’humeur est au beau fixe lors d’une rencontre de jeunes conservateurs allemands, dans le nord du pays, où la charge d’un orateur contre les politiques climatiques des Verts suscite les applaudissements de l’auditoire âgé de moins de 30 ans.



Elections en Allemagne : pourquoi Elon Musk fait campagne pour le parti d’extrême-droite AfD


Après avoir soutenu Donald Trump, Elon Musk multiplie les appels au vote en faveur d’Alternative für Deutschland en vue des législatives anticipées outre-Rhin. Franceinfo a interrogé des spécialistes pour décrypter ses objectifs.



Comment Elon Musk manipule les élections allemandes


Le milliardaire propriétaire de Twitter/X apporte tout son soutien au parti d’extrême-droite allemand AfD à l’approche des élections législatives allemandes, le 23 février 2025. Mais sur son réseau social, des chercheurs observent que des robots amplifient artificiellement l’impact de ce parti, au détriment des autres partis et du pluralisme. Au mépris aussi du droit européen.



Wolfgang Tillmans : « Même en Allemagne, le salut nazi de Musk n’inquiète pas les gens »


Venu dévoiler un aperçu de sa vaste exposition prévue en juin au Centre Pompidou, le photographe allemand, européen convaincu, a partagé ses inquiétudes à quelques jours des élections fédérales outre Rhin. Entretien.



Élections en Allemagne 2025 : les ingérences renouvelées de la Russie


À la veille des élections législatives allemandes du 23 février 2025, Moscou est soupçonné de tentative d’ingérence dans le processus électoral. Au cœur de cette guerre de l’information, l’opération d’influence russe « Storm-1516 » qui profite des avancées de l’intelligence artificielle et du manque de régulation des réseaux sociaux. Analyse.



Comment l’extrême-centre a porté les nazis au pouvoir


Dans ce nouvel épisode de La grande H., l’émission d’histoire du Média, Johann Chapoutot revient sur la façon dont le patronat et la droite allemande ont fini par miser sur l’extrême-droite, c’est-à-dire le parti nazi, pour perpétuer une politique économique favorable à leurs intérêts. Les similitudes structurelles sont frappantes avec le comportement actuel d’Emmanuel Macron, de l’extrême-centre et des oligarques français.



En Allemagne, le parti d’extrême droite AfD visé par des soupçons de financement illégal


La justice autrichienne a lancé une enquête pour financement illégal de parti politique. L’objet des soupçons : une campagne d’affichage d’un montant de 2,35 millions d’euros offerte par un Autrichien au parti d’extrême-droite allemand AfD. L’argent pourrait en réalité provenir d’un magnat de l’immobilier, installé en Suisse, ce qui est interdit par la législation allemande.



Allemagne : à Berlin, des dizaines de milliers de manifestants contre l’extrême-droite


Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté dimanche contre l’extrême-droite dans la capitale allemande, une semaine avant les élections législatives du 23 février.

Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté, dimanche 16 février, à Berlin pour refuser que l’extrême droite gouverne, alors que le vice-président américain J.D. Vance vient au contraire de lancer un appel très controversé aux partis allemands à s’engager dans cette voie.



En Allemagne, Die Linke poursuit sa percée avant les législatives et devient le premier parti chez les jeunes


Confirmant sa dynamique et le bon écho de sa fin de campagne, le parti de gauche arrive en tête d’un scrutin test chez les moins de 18 ans, à quelques jours des élections du Bundestag.

L’initiative a lieu comme un exercice de formation civique, avant chaque élection du Bundestag. Quelque 170 000 jeunes de moins de 18 ans sont invités à participer au scrutin comme s’ils étaient déjà en droit de voter. Énorme surprise, alors que les Verts emportaient la mise lors des derniers scrutins, Die Linke arrive largement en tête, cette fois-ci, chez les plus jeunes.



En Allemagne, un rescapé d’Auschwitz veut rendre sa décoration après une alliance des conservateurs avec l’extrême-droite


« Je crains que l’histoire ne se répète », a déclaré l’Allemand Albrecht Weinberg, après un vote d’alliance entre la droite et l’extrême-droite sur l’immigration.

Un rescapé d’Auschwitz a annoncé vouloir rendre sa décoration de l’Ordre du mérite en Allemagne en signe de protestation contre l’alliance inédite depuis 1945 dans ce pays entre les conservateurs et l’extrême-droite lors d’un vote au Parlement.



Les mamies allemandes font de la résistance contre l’extrême- droite


Leurs cheveux blancs comptent moins que leur détermination sans faille : le mouvement des « mamies contre l’extrême-droite » fait entendre une voix singulière face à la montée des discours nationalistes et anti-migrants en Allemagne.

Leur mission : protéger la démocratie pour les générations futures. Leur emblème : un bonnet en grosse maille souvent tricoté main. On les distingue ainsi nettement dans les manifestations qui ont rassemblé ces dernières semaines en Allemagne des centaines de milliers de personnes, inquiètes du score record que pourrait atteindre le parti d’extrême droite AfD (Alternative pour l’Allemagne) aux élections du 23 février.



Six personnes issues de l’ultradroite interpellées après une violente agression près d’une association de travailleurs immigrés à Paris



Six personnes ont été interpellées, dimanche 16 février, après une violente agression près d’une association de travailleurs immigrés dans le 10e arrondissement de Paris, a appris l’Agence Radio France auprès de la préfecture de police.

Le parquet annonce qu’une enquête pour « tentative d’homicide volontaire » a été ouverte. Les gardes à vue des six suspects ont été prolongées lundi soir, toujours selon le parquet.

PARIS. Attaque fasciste contre une soirée de projection organisée par des Kurdes


Une attaque armée a ciblé ce soir une projection de cinéma antifasciste organisée par des jeunes Kurdes dans le Xe arrondissement de Paris. On signale qu’un militant syndicaliste de la CGT a été poignardé lors de l’attaque. Les fascistes ont été filmés en train de courir dans la rue en criant « Paris est nazi ! » et un autre slogan dont la première partie est incompréhensible mais on comprend aisément le mot « Turquie » prononcé à la fin. Il s’agit plus probablement des jeunes Turcs membres des Loups Gris (Bozkurtlar), organisation fasciste turque interdite en France depuis plusieurs années… 



Les néonazis attaquent à Paris

Une agression qui aurait pu faire plus de victimes

 

Ce dimanche 16 février, alors que la section parisienne de Young Struggle – organisation de jeunes socialistes et internationalistes implantée à travers l’Europe – organisait la projection d’un film antifasciste à Paris, dans les locaux de l’ACTIT, elle a subi une attaque ultra-violente menée par une vingtaine de néonazis. Ces derniers étaient armés de bâtons et de couteaux. Un blessé finit à l’hôpital.




Dernière minute:

Le parquet de Paris a déclaré hier que les gardes à vue des six militants d’ultradroite avaient été prolongées et que les investigations se poursuivaient, avec notamment de nouvelles auditions des mis en cause, de témoins, et l’exploitation d’éléments de téléphonie. Les garde à vue peuvent en théorie être prolongées jusqu’à mercredi soir. 

Mariage annulé à Béziers : le maire Robert Ménard convoqué devant la justice pénale le 18 février



Le maire de Béziers, Robert Ménard, est convoqué devant le Tribunal judiciaire de Montpellier ce mardi 18 février dans le cadre d’une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) pour avoir refusé de célébrer un mariage en 2023. Il soupçonnait un mariage blanc entre une ressortissante française et un citoyen algérien en situation irrégulière, visé par une obligation de quitter le territoire français (OQTF).



Refus de célébrer un mariage à Béziers : « L’État n’a pas à choisir le partenaire des Français », assure un spécialiste du droit public


Le mariage est « une liberté fondamentale », observe Serge Slama, professeur de droit public. Selon lui, Robert Ménard a violé un article du code pénal en refusant de célébrer le mariage d’un Algérien sous OQTF et d’une Française. Le maire de Béziers était entendu mardi matin par le tribunal de Montpellier.



Mis en cause après son refus de célébrer le mariage d’une personne sous OQTF, Robert Ménard refuse le « plaider coupable »


Robert Ménard a refusé de célébrer l’union d’un Algérien en situation irrégulière et de sa compagne française. Le maire de Béziers, proche de l’extrême droite, a par avance indiqué qu’il « n’accepterait jamais » une sanction allant « au-delà » du symbolique. Il sera convoqué à une date ultérieure devant le tribunal correctionnel.



Se marier quand on est sans-papiers : une démarche légale, mais encadrée


Un projet de loi présenté cette semaine au Sénat propose d’interdire les mariages aux personnes en situation irrégulière. La mesure peut-elle aboutir ? Et qu’en est-il de la législation actuelle ? InfoMigrants fait le point.



L’interdiction des mariages avec un étranger en situation irrégulière est examinée ce jeudi au Sénat, avec le soutien du gouvernement


Le Sénat examine ce jeudi une proposition de loi avec un unique article « visant à interdire un mariage en France lorsque l’un des futurs époux réside de façon irrégulière sur le territoire. » Les ministres de l’Intérieur, Bruno Retailleau, et celui de la Justice, Gérald Darmanin, soutiennent le texte.

Réseaux sociaux : on les kiffe ou on les quitte

par Rémy Dufaut




Alors que X (ex Twitter) vient de trouver un accord avec Trump pour le dédommager de la suspension de son compte en 2021, soit en lui versant la modique somme de 10 millions de dollars, on apprend que Meta s’était déjà, pour sa part, fendu pour les mêmes raisons d’un chèque de 25 millions de dollars en vue de mettre fin aux poursuites engagées par le président exclu de Facebook et d’Instagram le 7 janvier de la même année. La veille Donald Trump avait ouvertement encouragé ses partisans lors de l’assaut du Capitole. Nos deux démocrates exemplaires, Musk et Zuckerberg n’avaient alors pas hésité une seconde à le sanctionner, pour des raisons qui alors leur étaient propres (si l’on peut dire). Las, le vent a tourné, ainsi que les casaques de nombreux magnats des nouvelles technologies. Ces derniers se sont engagés à « restaurer la liberté d’expression » en abandonnant leur politique de vérification des faits. C’est ainsi que les propagandes en tous genres se multiplient et sèment le trouble dans les esprits, allant jusqu’à intervenir dans les élections qui perdent alors toute réelle valeur démocratique, ouvrant une voie royale aux pires thuriféraires des extrêmes-droites.

De multiples associations, médias et autres organisations ont déjà quitté X (ex-Twitter) qui se targue de n’appartenir à aucun géant du numérique mais a cependant été racheté en 2022 par le milliardaire américain Elon Musk (homme le plus riche du monde et également comme on le sait fondateur de Tesla et de SpaceX), chargé par Trump de la restructuration du gouvernement fédéral étasunien. Il semble depuis, fort de sa nomination, vouloir s’affranchir de nombreuses règles éthiques en organisant une purge administrative sans précédent aux Etats-Unis.

Tout cela soulève néanmoins fort heureusement de nombreuses interrogations parmi les magistrats et juristes américains, au point de les avoir incités à annuler sur le champ certains des premiers décrets signés très médiatiquement par le nouveau président dès sa prise de fonction.

Ces organisations sont de plus en plus nombreuses à prendre leurs distances avec les multinationales désignées par l’acronyme GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) et autres géants du web tels que NATU (Netflix, Airbnb, Tesla, Uber) et BATX (Baidu, Alibaba, Tencent, Xiaomi) qui prétendent conquérir le monde au profit d’enjeux à la fois économiques et géopolitiques avec leurs propres objectifs, évoluant entre rentabilité et influence politique.

Nous n’avions prudemment jamais créé de compte chez X (ex-Twitter).

Nous programmons à terme la fermeture de nos comptes Facebook et Instagram, propriétés du groupe Meta et ceci, sans aucun état d’âme car il ne nous devient de plus en plus difficile sur le plan de l’éthique, d’utiliser ses services.

Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp) n’est pas la seule entreprise, en matière d’infractions au RGPD (règlement général de protection des données), à se faire prendre le doigt dans le pot de confiture mais on remarque dans le graphique en tête d’article une nette supériorité dans la pratique délinquante, nettement corroborée dans le relevé plus précis suivant, des condamnations du groupe (sans doute encore incomplet).

  • Juillet 2019 :  par les autorités fédérales américaines  à 5 milliards de dollars pour avoir vendu des millions de données d’utilisateurs Facebook à la société de communication Cambridge Analytica. Cette dernière avait pour objectif de promouvoir l’élection présidentielle en faveur de Donald Trump en 2016 et de soutenir le Brexit.
  • Avril 2022, la seule condamnation qui soit (plus ou moins) à son honneur : par la Russie à 4 millions de roubles (50 200 euros) d’amende pour des « publications LGBT ».
  • Sept 2022 : par la justice texane à 174,5 millions de dollars de dommages et intérêts à la société Voxer, pour violation de brevets.
  • Janvier 2023 : par la Commission irlandaise pour la protection des données (DPC), qui agit pour le compte de l’UE, à 5,5 millions d’euros pour avoir enfreint le règlement européen sur les données (RGPD) avec sa messagerie WhatsApp.
  • Mai 2023 : par le régulateur irlandais à 1,2 milliards d’euros pour avoir transféré aux Etats Unis des données européennes.
  • Août 2023 : par le gendarme norvégien de la protection des données à une amende de 88500 euros par jour pour avoir poussé les utilisateurs norvégiens de Facebook et d’Instagram à de la publicité ciblée en analysant leurs données personnelles.
  • Juillet 2024 : par le Nigeria à une amende de 220 millions de dollars pour des violations « multiples et répétées » de la protection des données et des droits des consommateurs.
  • Sept 2024 : astreinte de 10000 euros par jour au groupe français Barrière pour fausse publicité.
  • Sept 2024 : par l’UE à 91 millions d’euros pour avoir enfreint le RGPD (stockage des mots de passe en clair).
  • Nov 2024 : par la commission européenne à 797,72 millions d’euros pour pratiques abusives.
  • Nov 2024 : par la Corée du Sud, une amende de 16 millions de dollars à Meta pour collecte illégale de données.
  • Déc 2024 : 251 millions par la CNIL irlandaise pour une faille de sécurité qui avait affecté 29 millions de comptes en 2018 dans le monde, dont 3 millions en Europe.
  • Janvier 2025 :  en revanche et ça n’est que justice, la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) a condamné l’UE à une amende symbolique de 400 €, pour avoir en mars 2022 transmis l’adresse IP et les métadonnées d’un utilisateur allemand à Meta Platforms aux États-Unis…

Il existe heureusement des alternatives vers lesquelles nous avons décidé de nous tourner (voir ICI).

C’est pourquoi vous pourrez désormais nous retrouver :

– sur Mastodon.social : https://mastodon.social/home

– et sur Piaille : https://piaille.fr/explore sous le nom de « Ldh de l’Aube »

– ainsi que provisoirement sur Bluesky.social : https://bsky.app/ sous le nom de « ldh10 ».

Nous avons déjà établi des liens avec un grand nombre de partenaires qui nous avaient précédés ou qui nous rejoignent sur ces réseaux autonomes et libres, gérés par des organisations à but non lucratif, ne collectant pas nos données personnelles, n’envoyant aucune publicité, fonctionnant sous gouvernance décentralisée et s’appuyant sur plus de 2 400 serveurs appartenant à des individus et organisations indépendants.

Vous pourrez bien sûr toujours nous suivre sur notre site https://site.ldh-france.org/troyes-et-aube/

Menaces sur les juges et les procureurs : le premier syndicat de magistrats interpelle Emmanuel Macron



L’USM, l’Union syndicale des Magistrats, vient d’adresser un courrier au président de la République. L’organisation s’alarme de « la prolifération de paroles susceptibles de valider l’idée que l’autorité judiciaire serait un ennemi politique ou une menace ». Une allusion claire au procès des assistants parlementaires européens du RN et aux dernières polémiques judiciaires.

« Diffamation », « haine », « menaces »… Une professeure d’université porte plainte contre Marion Maréchal



En novembre, Maboula Soumahoro a été déprogrammé d’un débat au Parlement européen, après une offensive en ligne de l’extrême-droite l’accusant de « racisme anti-blanc ». Depuis, la chercheuse dit subir une vague de haine sur les réseaux sociaux. Elle porte plainte.



Bardella attendu au déjeuner des best-sellers de « L’Express », plusieurs auteurs annulent leur venue


Révélée par « Libération », la présence du président du Rassemblement National au rendez-vous annuel des plus gros vendeurs de livres organisé ce mercredi par l’hebdomadaire « L’Express » crispe les écrivains. Au point de boycotter l’événement.



Autriche : des milliers de personnes manifestent contre l’extrême-droite


Les négociations pour former un gouvernement vont atteindre une durée record en Autriche, l’extrême-droite et la droite n’ayant toujours pas trouvé d’accord, sur fond d’inquiétude d’une partie de la population qui a manifesté mardi soir.

RETOUR SUR LA VAGUE D’ACTIONS CONTRE L’EMPIRE BOLLORÉ, AUCUN SECTEUR ÉPARGNÉ.



Alors que ce dimanche 2 février dans le Finistère, des centaines de personnes se sont retrouvées pour un grand bal antifasciste au pied du manoir de Bolloré dans son fief historique de Fouesnant, voici une 1ère synthèse de la vague d’actions contre l’empire Bolloré :

Pendant 5 jours, à l’appel d’une centaine d’organisations, de multiples sites de l’empire Bolloré à travers la France et la Belgique ont été visités, visibilisés, fermés, perturbés, repeints, détournés, désarmés… Au total, plus de 70 surgissements ; aucun des secteurs clés de cet empire – extractivisme et énergies fossiles, agro-industrie néocoloniale, industries techno-sécuritaires, conglomérat médiatique et culturel – n’a été épargné. 

Avocats menacés par l’ultra-droite 



Lettre des avocats européens au président de la République



La journée en images

Procès des assistants fictifs du RN : la juge et les deux procureurs menacés de mort


Le parquet de Paris a ouvert une enquête, après des commentaires postés sur le site d’extrême Riposte Laïque, menaçant la présidente du tribunal correctionnel et Paris et les deux représentants du ministère public qui ont requis contre le parti et Marine Le Pen.

«Une balle de 9mm dans la nuque». Le parquet de Paris a ouvert une enquête après des menaces de mort à l’encontre de la présidente du tribunal, Bénédicte de Perthuis, et deux représentants du ministère public, au procès des assistants fictifs du RN, révèle l’agence de presse Reuters. 

La France est l’un des pays développés qui accueille le moins



« Submersion » migratoire : quelle est la réalité des chiffres de l’immigration en France ?


Le Premier ministre François Bayrou a affirmé que la France s’approchait d’un « sentiment de submersion » migratoire. Devant le tollé provoqué par ces mots, il a affirmé qu’il parlait de Mayotte et de certains autres départements français.

C’est la première grosse polémique de François Bayrou depuis qu’il a été nommé au poste de Premier ministre. Il s’est attiré les foudres de la gauche et des défenseurs des droits des migrants en affirmant lundi 27 janvier que la France « s’approch[ait] » d’un « sentiment de submersion » migratoire.



« Mots de l’extrême droite », « une avancée », « très peu d’actes »… La classe politique réagit aux propos de François Bayrou sur « un sentiment de submersion » migratoire


Le Premier ministre a évoqué lundi soir sur LCI « un sentiment de submersion » face à l’immigration et prôné une intégration par le travail à la condition que « nous sachions garantir l’ordre ».

Une notion de « submersion » migratoire qui clive même au sein du « socle commun » censé soutenir le gouvernement.



Loi Asile et Immigration : un an après, le triste bilan des droits bafoués

Par La Cimade


Communiqué commun: Fruit de deux ans de spectacle et de surenchère politique, cette loi bafoue l’ensemble des droits fondamentaux des personnes exilées. Un an après, Bruno Retailleau abroge la circulaire «Valls» et annonce qu’il veut s’attaquer à l’Aide médicale d’État et abolir le droit du sol à Mayotte.



Circulaire Retailleau : une attaque frontale aux droits des mères sans papiers


La circulaire Retailleau, diffusée aux préfets et appliquée depuis ce vendredi 24 janvier 2025 et qui remplace la circulaire Valls (2012), dans l’indifférence quasi-générale, va avoir un impact sur des milliers de personnes en France, et en particulier des femmes et des mères.

Il y a, en France, des milliers de femmes sans-papiers, sans-papiers parce que les critères de régularisation ne leur permettent pas d’y avoir accès. Leur nombre est impossible à définir précisément, mais elles seraient un minimum de 205 000 (chiffre des femmes bénéficiaires de l’AME, en 2023). Le seul espoir était, pour beaucoup d’entre elles, notamment celles qui ont des enfants, après plusieurs années de calvaire, de demander un titre de séjour « vie privée et familiale ».



Pourquoi la France refuse d’accorder l’asile à 16 journalistes afghans ?


Des avocates, soutenues par des syndicats, ont saisi en urgence le tribunal administratif de Nantes pour faire annuler les refus de 16 visas de journalistes afghans exilés par le ministère de l’Intérieur. Ils cherchent l’asile en France.



La « submersion migratoire »

Par bahareh akrami, illustratrice

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Source




«Submersion migratoire» : François Bayrou parle comme Marine Le Pen et se fait critiquer jusque dans son camp



Dans son interview à LCI lundi 27 janvier au soir, le Premier ministre a pris des accents d’extrême-droite sur l’immigration. Bruno Retailleau applaudit, Yaël Braun-Pivet grince.

Et si on jouait un peu ce mardi matin ? Le jeu est simple et consiste à deviner qui, de François Bayrou ou Marine Le Pen, a prononcé la phrase suivante : «Les apports étrangers sont positifs pour un peuple à condition qu’ils ne dépassent pas une proportion.» Pas facile, n’est-ce pas ?



A l’Assemblée, François Bayrou maintient ses propos sur la « submersion » migratoire à Mayotte et dans d’autres départements français


Interrogé par le socialiste Boris Vallaud, qui lui a reproché d’utiliser les mots de l’extrême-droite, le Premier ministre a assuré mardi dans l’hémicycle qu’il s’agissait du mot « le plus adapté » à la situation vécue notamment par les Mahorais.
« L’immigration n’est pas le problème de la France. Ce sont les problèmes de la France qui font que l’immigration est désormais une impasse, parce qu’il n’y a pas d’intégration, comme nous le voulons, par le travail, par la langue et par les principes. »



Loi fin de vie : qu’est-ce que ça change de couper la loi en deux ?


En divisant le projet de loi « fin de vie », François Bayrou veut accélérer l’adoption du projet de loi sur les soins palliatifs qui fait consensus, mais voue l’autre projet sur l’aide à mourir à un rejet presque certain, tant ses détracteurs sont nombreux au Parlement.

Un nouveau chantier en vue. Le projet de loi « fin de vie », présenté par le gouvernement de Gabriel Attal, a subi comme bien d’autres textes un coup d’arrêt brutal lorsque Emmanuel Macron a dissous l’Assemblée nationale le 9 juin dernier. Passé sous silence durant le court passage à Matignon de Michel Barnier, il vient de refaire surface. Mais sous une autre forme.



Procès des assistants du RN : un Premier ministre ne devrait pas dire ça


En jugeant «injuste» l’accusation de détournement de fonds européens, qui vise son parti comme le RN, François Bayrou a commis une faute institutionnelle.

La parole d’un Premier ministre ne peut être la même que celle d’un chef de parti. Invité lundi soir de LCI, François Bayrou a porté un très mauvais coup à l’institution judiciaire en affirmant que le procès des assistants d’eurodéputés, qui vise le Rassemblement national et qui fait peser un risque d’inéligibilité sur Marine Le Pen, repose, comme celui qui a auparavant concerné l’UDF et le Modem, sur «une accusation injuste». Cette prise de position du chef du gouvernement, pas nouvelle chez lui, n’est pas à la hauteur de l’éminente fonction qu’il occupe désormais.



Retaillau se sent pousser des ailes



Circulaire immigration : Bruno Retailleau acte un durcissement des régularisations


Le ministre de l’Intérieur a envoyé ce jeudi 23 janvier une nouvelle circulaire aux préfets, qui remplace celle de Valls datant de 2012. La durée de résidence en France nécessaire pour une régularisation pourrait passer de trois à sept ans.

Un document de trois pages aux lourdes répercussions. Bruno Retailleau a envoyé une nouvelle circulaire aux préfets ce jeudi 23 janvier durcissant les régularisations des travailleurs sans papiers, d’après un texte que Le Figaro. Le très droitier ministre de l’Intérieur y souligne que «la voie d’admission exceptionnelle au séjour (AES) n’est pas la voie normale d’immigration et d’accès au séjour. Visant des étrangers en situation irrégulière, elle doit demeurer une voie exceptionnelle».



Le gouvernement réactive le comité de contrôle de l’immigration


Un décret du 22 janvier rénove le comité interministériel de contrôle de l’immigration, créé en 2005. L’objectif est de raviver cette instance, comme annoncé par François Bayrou dans son discours de politique générale.

Cette « réactivation » intervient dans le contexte d’une « immigration importante » (la France constituant le « premier pays de délivrance de visas vers l’Europe »), a expliqué le gouvernement lors du conseil des ministres du 22 janvier.



Durcissement de la régularisation des travailleurs sans-papiers : « C’est dramatique et dangereux », s’insurge la Cimade


Jeudi, le ministre de l’Intérieur a envoyé une circulaire aux préfets pour leur ordonner de faire preuve de sévérité quant à la régularisation des travailleurs sans-papiers.

Cette circulaire, « c’est dramatique et dangereux pour notre pays », réagit Fanélie Carrey-Conte, secrétaire générale de La Cimade, association dédiée à la défense des droits des personnes réfugiées, vendredi 24 janvier, sur franceinfo.



Stigmatisation et précarisation : la circulaire Retailleau n’est pas une solution !


La circulaire du ministre de l’intérieur Bruno Retailleau du 23 janvier 2025 abroge la circulaire dite Valls du 28 novembre 2012. Elle se situe dans la continuité d’une politique dangereuse qui consiste à stigmatiser, suspecter et précariser les personnes étrangères. Frein aux migrations, surveillance, contrôle, fermeté sont les maîtres mots d’un ministre qui félicite le même jour un collectif xénophobe d’extrême droite, avant de se dédire.




« Bravo pour votre combat, j’en suis très proche » : Bruno Retailleau soutient Némésis, collectif identitaire et xénophobe


Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a récemment salué le « combat » dont il s’est dit « très proche » de la présidente du collectif identitaire et xénophobe Némésis, provoquant jeudi l’indignation de députés de La France insoumise.

« Bravo pour votre combat ». Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a félicité mardi 21 janvier le collectif identitaire de femmes ultra-conservatrices Némésis alors qu’il était l’invité d’honneur du Centre de Réflexion sur la Sécurité Intérieure (CRSI), un think tank marqué à droite, rapporte le quotidien « Libération ».



Soutien de la LDH à la Cimade


« La #LDH apporte son soutien à la @lacimade et dénonce ces menaces qui s’inscrivent dans une escalade anti-démocratique visant à bâillonner les contre-pouvoirs que représentent le monde associatif, pourtant un moyen essentiel d’expression & d’action pour le peuple.« 

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