La Protection Maternelle et Infantile en France, un système à préserver


Née en France en 1945, dans l’après-guerre, la Protection Maternelle et Infantile (PMI) est aujourd’hui menacée. Les centres de PMI sont des lieux qui accueillent gratuitement les parents et leurs enfants de moins de 6 ans. Consultations prénatales, suivi du bébé et du jeune enfant… Ces structures voient se croiser des parents de différents horizons, venus chercher des conseils auprès de professionnels : puéricultrices, psychologues, assistants sociaux.

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Troisième opération de rapatriement de femmes et d’enfants français des camps de prisonniers en Syrie

Dans le camps de Roj à la frontière avec l’Irak et la Turquie. (Delil Souleiman/AFP)


Les 15 femmes et 32 enfants, proches de jihadistes de l’Etat Islamique, se trouvaient dans le camp de Roj sous administration kurde, situé à une quinzaine de kilomètres des frontières irakienne et turque.

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Cinq millions d’enfants de moins de 5 ans morts en 2021 dans le monde

Faouzia Souleymane, un bébé malnutri de 8 mois, reçoit un complément nutritif, au CRENI de Tahoua, Niger. © UNICEF


Les chiffres sont alarmants. Si les jeunes enfants nés aujourd’hui ont de meilleures chances de survivre qu’en 1990, les inégalités persistent et le nombre de décès est encore beaucoup trop important si l’on considère l’état des connaissances disponibles, signale un rapport de l’ONU publié ce 10 janvier 2023.

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Omerta sur la pédocriminalité chez les cathos intégristes de la Fraternité Saint-Pie-X


Plusieurs affaires de pédocriminalité secouent la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie-X. L’église intégriste d’extrême droite fait tout pour enterrer les affaires. Témoins et victimes racontent.

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«Plan sous», un court métrage qui alerte sur le fléau de la prostitution des mineures

«Plan sous», court métrage réalisé par des lycéens d’Epinay-Sur-Seine en Seine-Saint-Denis pour alerter sur la prostitution des mineures. © Lycée Louis-Michel d’Epinay-Sur-Seine


Plan sous est un court-métrage réalisé par des lycéens d’Épinay-sur-Seine, en Seine-Saint-Denis. Il est destiné à devenir un outil de prévention sur le fléau de la prostitution des mineures. La fiction a été projetée au cinéma Le Méliès à Montreuil dans une salle comble de 300 personnes, principalement des professionnels de la protection de l’enfance et des élus, en présence de la secrétaire d’État à l’Enfance Charlotte Caubel.

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« Plan sous » La prostitution

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Situation de la protection de l’enfance aujourd’hui

Claire Hédon et son adjoint chargé de l’enfance, Eric Delemar, « s’alarment une fois de plus de l’état dramatique de la protection de l’enfance aujourd’hui, qui n’est plus, dans de nombreux territoires, dûment assurée ».

Ils font état du « manque de places en foyer et d’assistants familiaux »« des placements non exécutés », des délais parfois supérieurs à six mois pour les mesures d’assistance éducative en milieu ouvert, ou encore des « ruptures dans les parcours des enfants ».

Ils estiment que « les mises en danger se multiplient » et que « le manque de professionnels pour accompagner les enfants et les adolescents est criant ». Pour Claire Hédon, « les réponses institutionnelles à ces besoins ne sont pas à la hauteur des enjeux et portent atteinte aux droits fondamentaux des enfants ».

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À Londres, la police enquête sur des cas d’agressions sexuelles sur des exilés mineurs dans un hôtel

Au Royaume-Uni, la ministre de l’Intérieur Suella Braverman est visée par de nombreuses critiques concernant les conditions de vie des migrants dans le pays. Crédit : InfoMigrants


Deux enquêtes ont été ouvertes par la Metropolitan police de Londres après qu’un enfant et un adolescent aient déclaré avoir subi des agressions sexuelles et un viol dans un hôtel utilisé comme centre d’hébergement de migrants. Les deux jeunes auraient été agressés par deux personnes différentes.

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« Ma mère n’en dormirait plus si elle savait » : 200 mineurs isolés dorment sous un pont en banlieue de Paris

Le campement des migrants mineurs isolés à Ivry-sur-Seine, le 24 octobre 2022. Crédits : InfoMigrants


Près de 200 migrants mineurs isolés vivent dans un campement de fortune installé sous un pont en banlieue parisienne. Faute de prise en charge par l’État français, l’association Utopia 56 a installé des tentes pour éviter que ces jeunes étrangers en procédure de recours en justice ne se retrouvent seuls dans les rues parisiennes.

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Enfants sans domicile en France: des conséquences inquiétantes sur la santé mentale

Devant l’école primaire Sylvain Dauriac à Toulouse, dans le sud-ouest de la France, le 8 décembre 2021. AFP – VALENTINE CHAPUIS


Vivre à la rue ou dans des chambres d’hôtel insalubres et exiguës entraîne d’inquiétantes conséquences sur la santé mentale des enfants et des adultes qu’ils vont devenir. Un rapport de l’Unicef et du Samu social alerte les autorités.

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« 42.000 enfants sans domicile fixe, c’est inadmissible dans un pays développé »


Journée mondiale de la santé mentale. L’Unicef France alerte sur la santé mentale des enfants sans domicile fixe : Adeline Hazan présidente de l’Unicef France était l’invitée de France Inter à 6h20.

Elle réagit d’abord à la suppression annoncée de 14.000 places d’hébergement d’urgence en deux ans : « Je le dénonce, c’est dans le projet de loi de finances. Alors qu’il y a déjà un manque criant de places ! C’est ce cri d’alarme que nous voulons porter aujourd’hui avec le Samu social : il y a environ 42.000 enfants qui sont aujourd’hui sans domicile fixe, à la fois à la rue, en hôtel, et en foyer d’hébergement. C’est un chiffre inadmissible dans  un pays développé. »

« Ce chiffre a plutôt tendance à augmenter », précise Adeline Hazan. « Ce qu’il faut savoir c’est que ce n’est pas un chiffre officiel, nous avons dû le constater nous-mêmes avec les autres organisations humanitaires. Nous avons même dû élaborer  un baromètre pour savoir exactement le nombre d’enfants qui vivaient à la rue. Au cours d’une nuit du mois d’août, nous avons compté 1.600 enfants qui dormaient dans la rue. C’est un angle mort des politiques publiques, parce qu’il n’y a pas de statistiques ni d’action pour contrer ce phénomène. »

« Vivre dans la rue, dans un hôtel ou un foyer, c’est vivre en danger »

Le rapport publié par l’Unicef France revient justement sur la santé mentale de ces enfants sans domicile fixe, un lien « primordial », selon sa présidente. « C’est au moment de l’enfance que le cerveau se construit. Or vivre dans la rue, dans un hôtel ou dans un foyer d’hébergement, ça veut dire vivre en danger, vivre dans la proximité familiale avec des risques de tension et de violences. Ça veut dire ne pas aller à l’école, pour ceux qui vivent dans la rue, car souvent les mairies n’acceptent pas les enfants de famille sans adresse. Et même s’ils arrivent à se faire inscrire, ils ne pourront pas apprendre dans des conditions satisfaisante. »

« Tout ça engendre de l’angoisse, de l’insécurité, des relations familiales perturbées », s’inquiète Adeline Hazan. « Et tous ces troubles qui s’inscrivent dans l’enfance vont perdurer à l’âge adulte. »



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