L’antisémitisme est un fléau. Une ignominie qui doit être combattue avec la plus grande force et une détermination implacable. Dans ce texte, que les signataires soient ou non d’accord avec la France insoumise, elles et ils entendent montrer que l’accusation d’antisémitisme s’abattant sur LFI est une infamie, aux soubassements politiques et même politiciens honteux: peur panique devant le Nouveau Front populaire, tentative de mise à mort politique d’une force de gauche combative, criminalisation du soutien au peuple palestinien. La lutte contre l’antisémitisme est affaiblie et dévoyée par ces accusations mensongères. À l’écoute des personnes qui ont pu être parfois heurtées, toute la gauche doit renforcer cette lutte commune.
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L’Union de la gauche avant que la lumière ne s’éteigne
Nous n’avons pas de temps à perdre, car dans trois semaines auront lieu les élections législatives les plus importantes qu’il nous ait été donné de vivre. Nous, militants éloignés, sceptiques ou échaudés, nous irons faire campagne, partout et jusqu’aux dernières secondes. Parce que ce sont les dernières qui nous restent avant la nuit.
Attention danger, la démagogie vient de marquer un essai, soyons vigilants afin qu’elle ne le transforme pas.
La LDH n’attend rien des élections, puisqu’elle ne présente aucun-e candidat-e ; toutefois nous attendons que sortent des urnes les vrais-es démocrates.
Amitiés
ar
Politique fiction
Après les punitions infligées aux retraités « nantis » qui ne pourront plus jouir de leurs droits avant 64 ans, aux migrants qui ne demandent qu’à vivre dignement en France, aux « vilains » chômeurs « qui ne veulent pas travailler », aux très jeunes auteurs de « violences urbaines » et à leur famille, c’est maintenant presque la moitié des Français qui sont sanctionnés pour crime de lèse-majesté. Pour n’avoir pas suffisamment voté pour le parti de Jupiter, ce dernier a décidé sur un coup de tête de dissoudre l’Assemblée nationale. Pour leur indocilité, les Françaises et les Français devront subir les fourches caudines des extrêmes-droites pendant 3 ans. Entre temps, notre souverain, contraint de démissionner pour cause de cohabitation forcée, aura eu tout loisir de préparer son retour en rédempteur, sauvé lui-même par un Conseil constitutionnel aux abois qui tranchera en faveur d’une validation de l’enregistrement de sa candidature en 2027. Si cette hypothèse est certes rejetée par une majorité de constitutionnalistes, elle n’en est pas moins envisageable au vu de la tournure que prennent les événements.
Toutefois, fort heureusement, ce scénario pourrait être largement modifié si les gauches parvenaient enfin à s’entendre et à s’unir sur un programme leur permettant de rafler la mise à la famille Le Pen et consorts. « Seule cette union peut permettre de fédérer les classes populaires et les classes moyennes des bourgs et des banlieues, des villages et des métropoles, comme cela s’est fait dans le passé. »
RD
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Au lendemain de l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale par le chef de l’Etat, l’ensemble de la presse nationale met en avant une décision « périlleuse » qui « plonge la France dans une incertitude inédite ».
Législatives anticipées : «Puisque la démission de Macron n’est pas sur la table, la seule possibilité était la dissolution de l’Assemblée»
Alors que les élections législatives anticipées arrivent à vitesse grand V, certains s’interrogent sur le délai court décidé par Emmanuel Macron. Le constitutionnaliste Jean-Philippe Derosier revient sur les contours de cette annonce du point de vue du droit.
Un véritable casse-tête. Au lendemain de l’annonce par le président Emmanuel Macron, dimanche 9 juin, de la dissolution de l’Assemblée nationale, deux dates s’imposent dans le calendrier : les 30 juin et 7 juillet, soit le premier et second tour de législatives anticipées. Un délai court, qui impose une campagne éclair, et qui pose question. D’une part, le code électoral prévoit que les déclarations de candidatures «doivent être déposées, en double exemplaire, à la préfecture au plus tard le quatrième vendredi précédant le jour du scrutin», ce qui repousserait la date du premier tour au 7 juillet, une semaine plus tard que prévu actuellement. D’autre part, la Constitution prévoit un délai de vingt à quarante pour organiser les élections lorsque la dissolution est prononcée, auquel cas la décision du gouvernement serait conforme.
Alors, dans les clous ou pas, ces élections législatives ? Pour démêler cet imbroglio, Jean-Philippe Derosier, professeur de droit public, titulaire de la chaire d’études parlementaires de l’université de Lille et spécialiste de la Constitution, revient auprès de Libération sur ces textes de droit. Il explique notamment que la loi fondamentale «écrase» le code électoral.
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À l’instar de la France, où les résultats du Rassemblement national ont poussé Emmanuel Macron à dissoudre l’Assemblée nationale, l’extrême droite a progressé dans de nombreux pays dimanche lors des élections européennes. Sans pour autant bouleverser les équilibres politiques au Parlement européen.
Quelles sont les motivations de celles et ceux qui déposent un bulletin Rassemblement national ou Le Pen dans l’urne ? Le politologue Félicien Faury est allé à la rencontre de ces électeurs ordinaires de l’extrême-droite. Entretien.
Européennes : « Une surreprésentation de l’extrême droite » chez les forces de l’ordre, selon un sociologue
Depuis quand un Premier ministre peut-il s’inviter à l’improviste dans une émission des médias de service public comme bon lui semble ? Qui à Radio France a cautionné, voire provoqué, cette irruption incongrue de Gabriel Attal lors d’une interview de Valérie Hayer sur France Info ce lundi, en présence de lycéens et d’étudiants ?
Ce happening n’était pas seulement un moment de mépris sexiste humiliant pour la candidate de Renaissance, rabaissée au rang de faire- valoir. Un bien mauvais exemple à donner aux jeunes présents dans la salle. C’était aussi une prise d’antenne très mal venue alors que le gouvernement veut imposer à l’audiovisuel public une réforme qui fait planer une menace sur son indépendance vis-à-vis du pouvoir politique.
Pour tenter de justifier cette réforme, Rachida Dati a évoqué la semaine dernière le bon vieux temps de l’ORTF. Il y a fort à craindre qu’il s’agisse surtout de la nostalgie d’une époque où des ministres pouvaient s’inviter à leur guise dans les journaux télé ou radio, voire en dicter le conducteur.
Les radios et télés publiques n’ont pas à être au service du gouvernement ou du pouvoir politique mais au service des citoyens. Cette indépendance, que nous défendons, est le gage de notre crédibilité. C’est y porter un bien mauvais coup, à un bien mauvais moment, que d’avoir laissé le Premier ministre faire cette intervention. C’est le parfait exemple de ce qui pourrait devenir plus facile et fréquent encore avec le regroupement de l’audiovisuel public que nous refusons.
Le 23 mars 2014, Steeve Briois, candidat du Front national, est élu maire d’Hénin-Beaumont, ancien bastion de la gauche affaiblie par les affaires. Dix ans plus tard, il revendique sa bonne gestion. Sa principale opposante, Marine Tondelier, dénonce son « opportunisme politique » et son harcèlement.
Depuis 2018, Emmanuel Macron s’était engagé à porter une loi pour le grand âge. Résultat: un tour de magie, un lapin sorti du chapeau.
« les chiens, les chats, les poissons rouges » autorisés en Ephad, s ‘est félicitée la ministre déléguée des personnes âgées et handicapées.
« vous trahissez sept année de promesses, vos mots ne valent plus rien. Vos phrases sont du vent. Plus personne ne vous croit » F. Ruffin de LFI.
« Ce n’est pas de chiens et de chats qu’on a besoin (….) , c’estd’infirmières(……) bon sang ! » J.Guedj député PS
Olivier Véran, ex ministre de la santé pendant le Covid 19.
Fini : de l’hôpital et de la neurologie, sa spécialité initiale, maintenant c’est la médecine esthétique, une journée par semaine en plus de son mandat de député.
«Aller faire de la médecine de confort pour des gens riches quand l’hôpital est en crise et manque de bras en particulier en neurologie, c’est quand même triste. Sans compter le signal déplorable de quitter le public pour le privé lucratif ». « le symbole est terrible » O. Milleron, du collectif inter-hôpitaux.
« Passer de la neurologie à la médecine esthétique a un sens, celui d’un choix financier . Quel message désastreux ».
Du côté de l’ordre des médecins, tout en se défendant de prendre position, on interroge la « cohérence » et « l’exemplarité ».
« Quand on connaît la crise sanitaire avec des patients qui mettent des mois pour obtenir des rendez-vous, que ces choses-là sont les conséquences des politiques qu’a menées M. Véran, on a quand même le courage de rester dans son métier », pour le président du syndicat de l’Union française pour une médecine libre ».
L’ancien patron de l’agence de l’Union européenne chargée du contrôle des frontières a annoncé samedi son ralliement au Rassemblement national, en vue des élections européennes en juin. « Il appliquait déjà la politique que le RN recommande en matière de migration », juge un expert face aux ambitions politiques de Leggeri, accusé, entre autres, d’avoir fermé les yeux sur les refoulements de migrants en mer Égée lors de son mandat à Frontex.
Face à la grève des contrôleurs qui débute jeudi soir, Eric Ciotti et Gérard Larcher ont dit vouloir porter une réforme au Parlement. Le parti d’extrême droite tente, de son côté, de tenir sur une ligne de crête entre défense du pouvoir d’achat et condamnation du mode d’action.
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Gabriel Attal veut désormais comptabiliser les logements dits intermédiaires dans le calcul du quota de logements sociaux que les communes doivent respecter. Une « falsification » de la loi selon Emmanuelle Cosse, présidente de l’Union sociale pour l’habitat et ex-ministre du Logement.
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Grain de cause. Jeudi, le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé de nombreuses mesures censées répondre aux revendications des agriculteurs, parmi lesquelles, l’assouplissement de plusieurs règles environnementales.
« La ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités compte dans ses attributions la politique de la protection de l’enfance. Le cordon qui rattache le secrétariat d’État chargé de l’Enfance directement au Premier ministre est-il rompu ? Réponse le 30 janvier.
La France a connu une semaine de tensions sociales avec la mobilisation des agriculteurs. Hier vendredi, le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé une série de mesures pour calmer la colère du monde agricole. Est-ce que cela suffira ? Réponse dans les prochains jours. En attendant, le Rassemblement national espère bien capitaliser sur ce mouvement de grogne.
Si le Conseil constitutionnel a largement censuré le projet de loi sur l’immigration jeudi, une partie des mesures voulues par le gouvernement restent dans le texte, comme la régularisation des travailleurs sans-papiers ou l’expulsion des délinquants étrangers. Alors que contient la loi, qui sera promulguée « dans les heures qui viennent » ? InfoMigrants revient sur ses principales dispositions.
La tolérance affichée par les politiques et les forces de l’ordre face aux actions des agriculteurs s’explique notamment, pour Bertrand Hervieu, par les relations étroites qu’ils entretiennent au quotidien.
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Des milliers d’opposants à la loi immigration se sont rassemblés ce dimanche 14 janvier dans plusieurs villes de France pour réclamer son « retrait total » et maintenir la « pression » avant la décision du Conseil constitutionnel le 25 janvier.
En choisissant l’ex-ministre de Nicolas Sarkozy pour succéder à Rima Abdul-Malak au ministère de la Culture, Emmanuel Macron s’est certainement inspiré des recettes de succès des comédies françaises.
En nommant Gabriel Attal à Matignon, Emmanuel Macron a choisi son « minimoi », puisé dans une génération politique sans colonne vertébrale, prête à tout pour gravir les échelles du pouvoir – y compris épouser les idées de l’extrême droite.
Le gouvernement avait jusqu’à minuit, mardi, pour renouveler l’agrément d’Anticor, ce qu’il n’a pas fait. « Nous sommes bien conscients que nos actions contre la corruption agacent profondément le gouvernement », estime l’association.