Sur l’accusation d’antisémitisme portée contre la France insoumise

Réponse collective à une infamie




L’antisémitisme est un fléau. Une ignominie qui doit être combattue avec la plus grande force et une détermination implacable. Dans ce texte, que les signataires soient ou non d’accord avec la France insoumise, elles et ils entendent montrer que l’accusation d’antisémitisme s’abattant sur LFI est une infamie, aux soubassements politiques et même politiciens honteux: peur panique devant le Nouveau Front populaire, tentative de mise à mort politique d’une force de gauche combative, criminalisation du soutien au peuple palestinien. La lutte contre l’antisémitisme est affaiblie et dévoyée par ces accusations mensongères. À l’écoute des personnes qui ont pu être parfois heurtées, toute la gauche doit renforcer cette lutte commune.

Elections européennes et dissolution: les réactions




L’Union de la gauche avant que la lumière ne s’éteigne


Nous n’avons pas de temps à perdre, car dans trois semaines auront lieu les élections législatives les plus importantes qu’il nous ait été donné de vivre. Nous, militants éloignés, sceptiques ou échaudés, nous irons faire campagne, partout et jusqu’aux dernières secondes. Parce que ce sont les dernières qui nous restent avant la nuit.



Dissolution : comment on s’en sort ?


Cette nuit, je n’arrivais pas à dormir. Alors je vais écrire. Ce que je pense que Macron tente, et comment on peut s’en sortir. Commençons par « qu’est-ce qu’il fait ? ». Et ensuite, comment on s’en sort ? Je crois qu’on peut tout retourner, si tout le monde est prêt à un tout petit peu d’efforts et de raison.



Attention danger, la démagogie vient de marquer un essai, soyons vigilants afin qu’elle ne le transforme pas.

La LDH n’attend rien des élections, puisqu’elle ne présente aucun-e candidat-e ; toutefois nous attendons que sortent des urnes  les vrais-es  démocrates.

Amitiés

ar



Politique fiction


Après les punitions infligées aux retraités « nantis » qui ne pourront plus jouir de leurs droits avant 64 ans, aux migrants qui ne demandent qu’à vivre dignement en France, aux « vilains » chômeurs « qui ne veulent pas travailler », aux très jeunes auteurs de « violences urbaines » et à leur famille, c’est maintenant presque la moitié des Français qui sont sanctionnés pour crime de lèse-majesté. Pour n’avoir pas suffisamment voté pour le parti de Jupiter, ce dernier a décidé sur un coup de tête de dissoudre l’Assemblée nationale. Pour leur indocilité, les Françaises et les Français devront subir les fourches caudines des extrêmes-droites pendant 3 ans. Entre temps, notre souverain, contraint de démissionner pour cause de cohabitation forcée, aura eu tout loisir de préparer son retour en rédempteur, sauvé lui-même par un Conseil constitutionnel aux abois qui tranchera en faveur d’une validation de l’enregistrement de sa candidature en 2027. Si cette  hypothèse est certes rejetée par une majorité de constitutionnalistes, elle n’en est pas moins envisageable au vu de la tournure que prennent les événements.

Toutefois, fort heureusement, ce scénario pourrait être largement modifié si les gauches parvenaient enfin à s’entendre et à s’unir sur un programme leur permettant de rafler la mise à la famille Le Pen et consorts. « Seule cette union peut permettre de fédérer les classes populaires et les classes moyennes des bourgs et des banlieues, des villages et des métropoles, comme cela s’est fait dans le passé. »

RD

Elections européennes : après le « coup de tonnerre », le « coup de poker » d’Emmanuel Macron, selon la presse



Au lendemain de l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale par le chef de l’Etat, l’ensemble de la presse nationale met en avant une décision « périlleuse » qui « plonge la France dans une incertitude inédite ».

Après le « coup de tonnerre » provoqué par la victoire historique de l’extrême droite aux élections européennes, la dissolution de l’Assemblée nationale annoncée par le président de la République, Emmanuel Macron, constitue « un coup de poker », souligne de façon unanime la presse française, lundi 10 juin.



Législatives anticipées : «Puisque la démission de Macron n’est pas sur la table, la seule possibilité était la dissolution de l’Assemblée»


Alors que les élections législatives anticipées arrivent à vitesse grand V, certains s’interrogent sur le délai court décidé par Emmanuel Macron. Le constitutionnaliste Jean-Philippe Derosier revient sur les contours de cette annonce du point de vue du droit.

Un véritable casse-tête. Au lendemain de l’annonce par le président Emmanuel Macron, dimanche 9 juin, de la dissolution de l’Assemblée nationale, deux dates s’imposent dans le calendrier : les 30 juin et 7 juillet, soit le premier et second tour de législatives anticipées. Un délai court, qui impose une campagne éclair, et qui pose question. D’une part, le code électoral prévoit que les déclarations de candidatures «doivent être déposées, en double exemplaire, à la préfecture au plus tard le quatrième vendredi précédant le jour du scrutin», ce qui repousserait la date du premier tour au 7 juillet, une semaine plus tard que prévu actuellement. D’autre part, la Constitution prévoit un délai de vingt à quarante pour organiser les élections lorsque la dissolution est prononcée, auquel cas la décision du gouvernement serait conforme.

Alors, dans les clous ou pas, ces élections législatives ? Pour démêler cet imbroglio, Jean-Philippe Derosier, professeur de droit public, titulaire de la chaire d’études parlementaires de l’université de Lille et spécialiste de la Constitution, revient auprès de Libération sur ces textes de droit. Il explique notamment que la loi fondamentale «écrase» le code électoral.


Élections européennes : les résultats pays par pays, et la composition du futur Parlement


À l’instar de la France, où les résultats du Rassemblement national ont poussé Emmanuel Macron à dissoudre l’Assemblée nationale, l’extrême droite a progressé dans de nombreux pays dimanche lors des élections européennes. Sans pour autant bouleverser les équilibres politiques au Parlement européen.

Les résultats des élections européennes dimanche soir sont marqués par une nette poussée de l’extrême droite dans de nombreux pays. En France, le score historique obtenu par le Rassemblement national (31,5%) a poussé Emmanuel Macron à dissoudre l’Assemblée nationale. Revers cuisant également pour le chancelier allemand Olaf Scholz, largement battu par les conservateurs.

Les premières estimations ont confirmé une nette progression des droites nationalistes et radicales. Mais la droite, les socialistes centristes réunis restent majoritaires selon les dernières estimations. Plus de 360 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes pour désigner 720 eurodéputés.

« Le racisme est une force d’attraction politique qui ne doit pas être prise à la légère »



Quelles sont les motivations de celles et ceux qui déposent un bulletin Rassemblement national ou Le Pen dans l’urne ? Le politologue Félicien Faury est allé à la rencontre de ces électeurs ordinaires de l’extrême-droite. Entretien.



Européennes : « Une surreprésentation de l’extrême droite » chez les forces de l’ordre, selon un sociologue


Le Rassemblement national a publié dimanche 2 juin une affiche montrant un gendarme accompagné d’un texte appelant à voter pour la liste de Jordan Bardella le 9 juin. « On pense qu’il y a une surreprésentation de l’extrême-droite dans la police et la gendarmerie », explique un sociologue.

Irruption d’Attal sur France Info : comme un parfum d’ORTF



Communiqué du SNJ-CGT Radio France.

Depuis quand un Premier ministre peut-il s’inviter à l’improviste dans une émission des médias de service public comme bon lui semble ? Qui à Radio France a cautionné, voire provoqué, cette irruption incongrue de Gabriel Attal lors d’une interview de Valérie Hayer sur France Info ce lundi, en présence de lycéens et d’étudiants ?

Ce happening n’était pas seulement un moment de mépris sexiste humiliant pour la candidate de Renaissance, rabaissée au rang de faire- valoir. Un bien mauvais exemple à donner aux jeunes présents dans la salle. C’était aussi une prise d’antenne très mal venue alors que le gouvernement veut imposer à l’audiovisuel public une réforme qui fait planer une menace sur son indépendance vis-à-vis du pouvoir politique.

Pour tenter de justifier cette réforme, Rachida Dati a évoqué la semaine dernière le bon vieux temps de l’ORTF. Il y a fort à craindre qu’il s’agisse surtout de la nostalgie d’une époque où des ministres pouvaient s’inviter à leur guise dans les journaux télé ou radio, voire en dicter le conducteur.

Les radios et télés publiques n’ont pas à être au service du gouvernement ou du pouvoir politique mais au service des citoyens. Cette indépendance, que nous défendons, est le gage de notre crédibilité. C’est y porter un bien mauvais coup, à un bien mauvais moment, que d’avoir laissé le Premier ministre faire cette intervention. C’est le parfait exemple de ce qui pourrait devenir plus facile et fréquent encore avec le regroupement de l’audiovisuel public que nous refusons.

Paris, le 4 juin 2024.

Télécharger le communiqué en PDF

Dix ans d’extrême droite à Hénin-Beaumont : le regard sévère de Marine Tondelier, conseillère municipale d’opposition


Le 23 mars 2014, Steeve Briois, candidat du Front national, est élu maire d’Hénin-Beaumont, ancien bastion de la gauche affaiblie par les affaires. Dix ans plus tard, il revendique sa bonne gestion. Sa principale opposante, Marine Tondelier, dénonce son « opportunisme politique » et son harcèlement.

Lire ICI


Elections européennes : l’essayiste Malika Sorel-Sutter rejoint le Rassemblement national


Cinéma, théâtre, musique…Comment l’extrême droite mène l’offensive sur le monde de la culture

Loader Loading…
EAD Logo Taking too long?

Reload Reload document
| Open Open in new tab

«BIEN VIEILLIR »

La réforme du grand âge, une coquille vide

par Jean Camus (in Les brèves de Jean)


Depuis 2018, Emmanuel Macron s’était engagé à porter une loi pour le grand âge.  Résultat: un  tour de magie, un lapin  sorti du chapeau.

« les chiens, les chats, les poissons rouges » autorisés en Ephad, s ‘est félicitée la ministre déléguée des personnes âgées et handicapées.

« vous trahissez sept année de promesses, vos mots ne valent plus rien. Vos phrases sont du vent. Plus personne ne vous croit  » F. Ruffin de LFI. 

« Ce n’est pas de chiens et de chats qu’on a besoin (….) , c’est d’infirmières(……) bon sang ! » J.Guedj député PS

 Olivier Véran, ex ministre de la santé pendant le Covid 19.

Fini : de l’hôpital et de la neurologie, sa spécialité initiale, maintenant c’est la médecine esthétique, une journée par semaine en  plus de son mandat de député.

«Aller faire de la médecine de confort pour des gens riches quand l’hôpital est en crise et manque de  bras en particulier en neurologie, c’est quand même triste. Sans compter le signal déplorable de quitter le public pour le privé lucratif ». «  le symbole est terrible » O. Milleron, du collectif inter-hôpitaux.

« Passer de la neurologie à la médecine esthétique a un sens, celui d’un choix financier . Quel message désastreux ».

Du côté de l’ordre des médecins,  tout en se défendant de prendre position, on interroge la « cohérence » et « l’exemplarité ».

«  Quand on connaît la crise sanitaire avec des patients qui mettent des mois pour obtenir des rendez-vous,  que ces choses-là sont les conséquences des politiques qu’a menées M. Véran, on a quand même le courage de rester dans son métier », pour le président du syndicat de l’Union française pour une médecine libre ».

D’après le Monde du jeudi 21mars 2024

« Le développement logique de sa carrière » : l’ancien patron de Frontex rallie l’extrême droite pour les européennes


L’ancien patron de l’agence de l’Union européenne chargée du contrôle des frontières a annoncé samedi son ralliement au Rassemblement national, en vue des élections européennes en juin. « Il appliquait déjà la politique que le RN recommande en matière de migration », juge un expert face aux ambitions politiques de Leggeri, accusé, entre autres, d’avoir fermé les yeux sur les refoulements de migrants en mer Égée lors de son mandat à Frontex.

Lire ICI


Grève à la SNCF : LR veut « encadrer » le droit de grève, le RN « ne reproche pas » les revendications salariales mais la forme


Face à la grève des contrôleurs qui débute jeudi soir, Eric Ciotti et Gérard Larcher ont dit vouloir porter une réforme au Parlement. Le parti d’extrême droite tente, de son côté, de tenir sur une ligne de crête entre défense du pouvoir d’achat et condamnation du mode d’action.

Lire ICI


La SNCF en grève pour les vacances : la nouvelle astuce des sénateurs pour encadrer le droit de grève


Grève à la SNCF : « Interdire le droit de grève avant les vacances, ça ne peut pas passer du point de vue de la Constitution »

Assouplissement de la loi sur le logement social : « Une attaque symbolique contre l’une des plus grandes lois de la République »


Gabriel Attal veut désormais comptabiliser les logements dits intermédiaires dans le calcul du quota de logements sociaux que les communes doivent respecter. Une « falsification » de la loi selon Emmanuelle Cosse, présidente de l’Union sociale pour l’habitat et ex-ministre du Logement.

Lire ICI

Pesticides, soutien aux éleveurs, souveraineté alimentaire : qu’a promis Gabriel Attal pour calmer les agriculteurs ?


Grain de cause. Jeudi, le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé de nombreuses mesures censées répondre aux revendications des agriculteurs, parmi lesquelles, l’assouplissement de plusieurs règles environnementales.

Lire ICI


Ecophyto mis en pause : « Sur les pesticides, une contre-révolution culturelle est en cours »


L’Office de la biodiversité, « bouc émissaire » du gouvernement

La protection de l’enfance dans l’escarcelle de Catherine Vautrin


« La ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités compte dans ses attributions la politique de la protection de l’enfance. Le cordon qui rattache le secrétariat d’État chargé de l’Enfance directement au Premier ministre est-il rompu ? Réponse le 30 janvier.

Lire ICI

Pourquoi le Rassemblement national surfe-t-il sur la colère des agriculteurs?


La France a connu une semaine de tensions sociales avec la mobilisation des agriculteurs. Hier vendredi, le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé une série de mesures pour calmer la colère du monde agricole. Est-ce que cela suffira ? Réponse dans les prochains jours. En attendant, le Rassemblement national espère bien capitaliser sur ce mouvement de grogne.

Lire ICI

Régularisation des travailleurs sans-papiers, expulsions des délinquants étrangers… Ce qu’il reste dans la loi Immigration


Si le Conseil constitutionnel a largement censuré le projet de loi sur l’immigration jeudi, une partie des mesures voulues par le gouvernement restent dans le texte, comme la régularisation des travailleurs sans-papiers ou l’expulsion des délinquants étrangers. Alors que contient la loi, qui sera promulguée « dans les heures qui viennent » ? InfoMigrants revient sur ses principales dispositions.

Lire ICI


Loi Immigration : « Victoire », « scandale » ou appel au retrait, pluie de réactions après la censure du Conseil constitutionnel


Loi immigration : réaction de l’UNICEF France suite à la décision du Conseil constitutionnel


Loi immigration, les observations adressées par la Défenseure des droits au Conseil constitutionnel


Quand le Conseil constitutionnel regarde ailleurs


« On vient en France pour étudier et repartir chez nous », précisent des étudiants étrangers, soulagés de la censure de certaines mesures


La loi immigration censurée mais bientôt promulguée au grand dam de la droite française


la droite vent debout contre le Conseil constitutionnel


Loi immigration : la critique du « gouvernement des juges » cache souvent celle de l’Etat de droit


Immigration : le jeu dangereux d’Emmanuel Macron

Colère des agriculteurs : les manifestants bénéficient d’une « longue tradition » de « bienveillance » des autorités, pointe un sociologue



La tolérance affichée par les politiques et les forces de l’ordre face aux actions des agriculteurs s’explique notamment, pour Bertrand Hervieu, par les relations étroites qu’ils entretiennent au quotidien.

Lire ICI


Le Haut conseil pour le climat appelle à une transformation profonde du secteur agricole et alimentaire


FNSEA : Le gouvernement au chevet des « agro-terroristes »

En France, des milliers de manifestants dans la rue contre la loi Immigration


Des milliers d’opposants à la loi immigration se sont rassemblés ce dimanche 14 janvier dans plusieurs villes de France pour réclamer son « retrait total » et maintenir la « pression » avant la décision du Conseil constitutionnel le 25 janvier.

Lire ICI


Retirer la loi immigration pour ne pas laisser l’extrême droite gagner


Marche contre la loi immigration

Le 20 janvier à 14h00

Rassemblement place de l’Hôtel de ville à Troyes

Retrouvez ICI tous nos articles relatifs à la loi immigration

Rachida Dati à la Culture : mais qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ?


En choisissant l’ex-ministre de Nicolas Sarkozy pour succéder à Rima Abdul-Malak au ministère de la Culture, Emmanuel Macron s’est certainement inspiré des recettes de succès des comédies françaises.

Lire ICI


Remaniement : «En Marche, c’est des traîtres», le top 8 des charges de Rachida Dati contre la macronie


Gabriel Attal : nouvelle star médiatique

Gabriel Attal, l’homme qui « piquait » les idées du RN


En nommant Gabriel Attal à Matignon, Emmanuel Macron a choisi son « minimoi », puisé dans une génération politique sans colonne vertébrale, prête à tout pour gravir les échelles du pouvoir – y compris épouser les idées de l’extrême droite.

Lire ICI

L’association anticorruption Anticor dénonce le non-renouvellement de son agrément par le gouvernement


Le gouvernement avait jusqu’à minuit, mardi, pour renouveler l’agrément d’Anticor, ce qu’il n’a pas fait. « Nous sommes bien conscients que nos actions contre la corruption agacent profondément le gouvernement », estime l’association.

Lire ICI


Köhler, Benalla, Dupond-Moretti : Pourquoi la macronie veut tuer l’asso Anticor