
Manifestation
13h30 Place de l’Hôtel de ville
Troyes
Partager la publication "Contre le racisme et les extrêmes-droites"

Partager la publication "Contre le racisme et les extrêmes-droites"

Sociologue, maître de conférences à l’université Paris-Dauphine-PSL et chercheur à l’IRISSO, Samuel Bouron a collaboré à l’ouvrage collectif « Extrême droite : la résistible ascension » qui analyse divers ressorts ayant permis aux extrêmes droites de s’installer durablement dans le paysage politique et électoral.
Dans son livre « Politiser la haine » paru en février, Samuel Bouron enrichit son analyse de la bataille culturelle de l’extrême droite identitaire : « Par la politisation des affects, ils [les identitaires] construisent une altérité radicale entre un « nous » (les Français « de souche », les hommes, le vrai peuple) et un « eux » (les musulmans, les féministes, les trans, les « woke »), qui contribue à rendre populaires les idées réactionnaires. »
Partager la publication "Conférence-débat à Bar-sur-Aube"

Une analyse détaillée du discours d’investiture prononcé par Donald Trump le 20 janvier dernier permet de mettre en évidence les points saillants de sa rhétorique, à la fois triomphaliste et teintée d’autoritarisme assumé, et d’y voir plus clair dans le programme qu’il entend mettre en œuvre – ce qui ne sera pas aisé tant le pays qui l’a élu de justesse est profondément divisé.
L’accès à Medicaid, destiné aux foyers les plus pauvres, a été provisoirement bloqué dans plusieurs Etats mardi 28 janvier, semant la confusion dans le pays. Une fronde politique et judiciaire a rapidement été lancée et la mesure suspendue.
Ces derniers jours, le président Trump a annulé certaines des petites restrictions que l’administration Biden avait imposées à Israël, s’attirant les louanges de l’extrême droite israélienne.
Cette nouvelle appellation fait suite aux décrets signés par le président américain Donald Trump depuis son retour au pouvoir.
Il n’aura pas fallu longtemps à Google pour obtempérer. Sous l’influence des décrets récemment signés par Donald Trump, le Golfe du Mexique va devenir le Golfe d’Amérique sur son service de cartographie Google Maps aux États-Unis, et le Denali, plus haut sommet d’Amérique du Nord, sera rebaptisé Mont McKinley.

Partager la publication "Trumperies"

Immigration, droits des personnes transgenres, environnement, commerce international, Ukraine… Dès son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a annoncé une série de mesures, dont certaines peuvent être mises en œuvre via des décrets présidentiels.
Donald Trump reprend le Bureau ovale de la Maison Blanche, lundi 20 janvier, pour un second mandat susceptible de marquer une rupture encore plus nette que le précédent (de 2017 à 2021). Il entend perdre dès son retour une série de mesures sur l’immigration, les droits des personnes transgenres, le climat ou le commerce international par le biais de décrets présidentiels. Des décisions radicales qui mettront rapidement à l’épreuve sa capacité d’action institutionnelle. Tour d’horizon de promesses parfois floues, mais toujours spectaculaires.
Le président américain a juré pendant la campagne électorale qu’il renverrait jusqu’à 11 millions de personnes se trouvant illégalement aux Etats-Unis quand il serait de retour à la Maison Blanche. Une promesse qui ne serait pas sans effet pour la première économie mondiale.
Désarroi du pétrole. Climatosceptique, misogyne et raciste, Donald Trump fait son retour à la Maison-Blanche, ce lundi 20 janvier. Pour son nouveau mandat, le 47ème président des États-Unis a promis de développer les énergies fossiles et de se débarrasser des réglementations environnementales.
Le président américain Donald Trump ne le cache pas, il n’aime pas les éoliennes. Cette opposition a une explication : le golf, son golf. Alors que le milliardaire critique de manière de plus en plus virulente les énergies renouvelables, sa bataille contre les éoliennes semble avoir commencé en Écosse. Près d’Aberdeen, l’organisation Trump veut installer un club de golf : pour cela, elle tente de faire capoter un projet d’éoliennes et s’attaquer aux dunes naturelles, importantes pour la biodiversité locale. Une bataille qui a débuté en 2006 et qui court encore aujourd’hui.
À l’occasion de l’investiture de la nouvelle administration américaine, nous nous interrogeons sur son impact dans le domaine de la santé. Pendant son premier mandat, Donald Trump a tenté à plusieurs reprises de démanteler l’Obamacare (the Affordable Care Act : cette réforme élargissant la couverture maladie à 20 millions de personnes supplémentaires) ; tentatives repoussées à deux reprises par la Cour Suprême des États-Unis.
Le républicain retrouve la Maison Blanche, lundi, avec l’intention de mettre en œuvre un programme xénophobe et risquant de fragiliser à long terme les institutions américaines.
Même s’il apporte assez peu d’éléments nouveaux, le Rapport final du Conseiller Spécial Jack Smith sur les événements du Capitole le 6 janvier 2020, dit quelque chose d’essentiel : les preuves recueillies étaient largement suffisantes pour obtenir la condamnation de Donald Trump lors d’un procès. Et pourtant, de procès, il n’y aura pas.
Déclaration conjointe de huit organisations à l’occasion de l’investiture de Donald Trump, le 20 janvier 2025.
Après un premier mandat marqué par des politiques qui ont violé les droits humains, la nouvelle administration Trump a proposé une voie dangereuse pour l’avenir. Certaines politiques promues par le président élu Donald Trump et ses porte-paroles pendant la campagne électorale risquent en outre d’encourager les partisans de la suprématie blanche aux États-Unis, ce qui est particulièrement troublant alors que par coïncidence, son investiture aura lieu durant la Journée Martin Luther King, Jr.
Partager la publication "Trump: le dictateur du premier jour, tout un programme"

En utilisant jusqu’à plus soif le champ lexical de la «sortie de route», les commentateurs politiques et médiatiques reprennent en fait le narratif de l’extrême-droite et se condamnent à considérer comme non essentiel le racisme de la formation politique qu’il a fondée.
Cinq ? dix ? quinze ? A partir de combien de «provocations» peut-on commencer à parler de racisme ? Combien de «polémiques» avant de considérer, peut-être, qu’il s’agissait du fond de sa pensée ? Au bout de combien de condamnations pour incitation à la haine raciale, propos homophobes ou antisémites, va-t-on arrêter enfin d’utiliser le mot «dérapage» ?
Bien aidé par la tiédeur des réactions politiques de l’exécutif à l’annonce de la mort de Jean-Marie Le Pen, le Rassemblement national, comme l’extrême-droite dans son ensemble, a unanimement rendu hommage au fondateur du Front national.
Ses obsèques auront lieu samedi 11 janvier à La Trinité-sur-Mer (Morbihan) où le clan est toujours propriétaire de la maison natale du patriarche. Une cérémonie « dans l’intimité familiale », a déjà précisé Louis Aliot, maire de Perpignan (Hérault) et ancien compagnon de Marine Le Pen. Une messe aura lieu à Paris, le 16 janvier, à l’église Notre-Dame du Val-de-Grâce, dans le 5e arrondissement. Elle pourrait réunir plus largement les proches et soutiens du défunt. Au risque, pour Marine Le Pen, d’y croiser quelques-uns des amis sulfureux de son père et de gâcher l’entreprise de réhabilitation en cours.
Partager la publication "Arrêtons de parler de «dérapages» et «polémiques» pour évoquer le racisme de Jean-Marie Le Pen"

Près de 34 000 faits de violences imputés à l’extrême-droite ont déjà été enregistrés par les forces de l’ordre allemandes l’année dernière, sans compter le mois de décembre, selon le média RedaktionsNetzwerk Deutschland.
Insultes, menaces, crimes… Les violences d’extrême-droite ont atteint «un nouveau record l’année dernière» en Allemagne, comme l’indique ce lundi 6 janvier le média RedaktionsNetzwerk Deutschland (RND). Selon la police allemande, au niveau national, 33 963 délits ont ainsi été enregistrés dans le domaine des «délits à motivation politique – de droite». Le décompte, réalisé du début de l’année au 30 novembre 2024, ne prend pas en compte le mois de décembre.
Sorti premier des législatives, agressivement pro-russe et anti-immigration, le FPÖ, avec qui personne jusqu’alors ne voulait gouverner, se retrouve soudain dans la position de conquérir la chancellerie.
Partager la publication "Allemagne : les violences d’extrême-droite en hausse de 17 % en 2024, selon un décompte provisoire"
Par Rémy Dufaut

Mon vœu le plus cher pour 2025, c’est que plus aucune Française, plus aucun Français ne soit dupe du piège tendu par l’imposture* de l’extrême-droite et des risques sans cesse croissants de la voir s’installer aux commandes de notre pays, comme elle est en train de le faire dans la une bonne partie de l’ Europe (Italie, Hongrie, Pays-Bas, Finlande, Slovaquie, Allemagne, Pologne…)
Le monde entier lui-même semble céder aux sirènes de l’autoritarisme. Les « autocraties « dures » se multiplient. On compte aujourd’hui 45 régimes minés par la désorganisation et la corruption, allant du Cambodge au Venezuela en passant par le Zimbabwe. Ils sont quasiment tous dirigés d’une main de fer…
La France, qui est le berceau de la Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen, est appelée « la patrie des droits de l’homme », en raison de la vocation universelle de cette première Déclaration des droits de l’Homme, même si les entorses à celle-ci s’y multiplient. Puisse-t-elle au moins en demeurer la référence.
C’est à nous qu’il appartient d’y contribuer de toutes nos forces sans céder aux sirènes des bonimenteurs de tout poil qui se partagent le temps de parole sur les médias dès qu’un événement se produit, les occasions n’ayant pas manqué en 2024 (inscription du droit à l’IVG dans la Constitution, 80ème anniversaire du Débarquement, élections européennes, dissolution de l’Assemblée Nationale, élections législatives, Jeux olympiques et Paralympiques, réouverture de Notre-Dame de Paris, procès des viols de Mazan, …)
De très jeunes enfants ont encore dormi à la rue en 2024 et, ne serait-ce que pour cela, nous nous devons de consacrer toute notre énergie pour combattre l’entre-soi, l’intérêt égoïste à courte vue, le nombrilisme, le racisme, la xénophobie, le populisme qui gangrènent notre société de plus en plus repliée sur elle-même, celle qui cultive aigreurs et rancoeurs, au risque d’y laisser déferler la haine qui anime les extrêmes-droites, sans retenue ni garde-fous, avec la bénédiction de l’État.
*Pour ne donner que quelques exemples parmi tant d’autres :
-imposture sociale : en tenant un double discours pour asseoir un plus large électorat, en instrumentalisant les questions sociales à des fins xénophobes, en prônant des mesures qui augmenteraient en réalité les inégalités, aux détriment des catégories les plus précaires…
-imposture politique : proposant une politique très axée à droite, pro-capitaliste, de division et de haine, invoquant de Gaulle alors qu’elle s’est construite dans la détestation du gaullisme, les plus grands soutiens de celui-ci se dressant régulièrement contre les Le Pen et consorts...
-imposture médiatique : les mensonges et contre-vérités s’enchaînent sur les réseaux sociaux et dans une certaine presse, que ce soit à propos des emplois fictifs et frais de mandats des députés européens, la réécriture de l’histoire, la « submersion migratoire », le « vol du travail » des Français par les immigrés, l’ « appel d’air » créé par notre système de soins, la diffusion de la haine et de la peur de l’autre…
Partager la publication "Mon vœu le plus cher pour 2025"

Selon une enquête du média Les Jours, une quinzaine de députés du Rassemblement national dont l’Aubois Jordan Guitton ont fait partie d’un groupe Facebook contenant des publications racistes et des appels aux meurtres.
« Racisme et appels au meurtre : 15 députés RN dans un groupe privé Facebook nauséabond », c’est ainsi que le média Les Jours titre son article paru le mercredi 18 décembre 2024 sur son site internet. Une enquête qui met en lumière l’appartenance d’élus du Rassemblement national au groupe « Rassemblement national (direction 2027 !) » où de nombreux messages à caractère raciste ont été publiés.
Neuf membres de l’Action française, âgés de 18 à 23 ans, ont comparu ce jeudi 19 décembre 2024, pour avoir dégradé la statue de Simone Veil, à l’occasion d’une action anti-avortement en marge du vote de l’IVG dans la constitution.
Le 8 mars dernier, à l’occasion de la journée pour le droit des femmes et en marge du vote de l’IVG dans la Constitution, les membres de « l’AF » – une des plus importantes structures d’extrême droite dans le pays, et la plus vieille – ont vandalisé la statue dans une mise en scène macabre.
Partager la publication "Un député RN de l’Aube ancien membre d’un groupe Facebook raciste"

Malgré ses ennuis judiciaires, ce leader de l’ultradroite française, âgé de 26 ans, peut compter sur un soutien de poids : celui du milliardaire Vincent Bolloré.
Le « Zouave » Marc de Cacqueray à nouveau devant la justice. L’ancien chef du GUD, ce groupuscule dissous par l’Etat en juin dernier, est jugé vendredi 6 décembre pour avoir passé à tabac des militants de SOS Racisme lors du meeting d’Éric Zemmour, à Villepinte, en décembre 2021.
Partager la publication "Militants de SOS Racisme agressés : Marc de Cacqueray, ex-dirigeant du groupuscule les « Zouaves », face à la justice"

Après une quarantaine d’années de travail, la neuvième édition du dictionnaire de l’Académie française a été solennellement remise à Emmanuel Macron le 14 novembre. La première édition a été publiée en 1694 et la plus récente datait de 1935, soit il y a près de quatre-vingt-dix ans.
Partager la publication "La Ligue des droits de l’homme exhorte l’Académie française à « rectifier d’urgence » son dictionnaire"

Réalisation | Joseph Paris
Année | 2022
Pays | France
Durée | 93 minutes
D’abord pionnier dans l’usage des licences libres dans l’art vidéo, Joseph Paris fonde avec d’autres cinéastes le collectif Kassandre, qui associe expérimentation formelle et juridique. Il a travaillé sur la série Exterminate All The Brutes réalisée par Raoul Peck pour HBO et réalisé avec une bande d’acteurs Mourir gracieusement, 24h de cinéma en direct sur Youtube. Plus récemment, La Nuit des hiéroglyphes à l’Institut de France constitue sa quatrième collaboration avec Benjamin Lazar, après la création vidéo de ses spectacles Heptaméron et Maldoror et la réalisation du film La Forêt des masques qui a participé en 2022 à l’exposition Toyen au Musée d’art moderne de Paris.
10h00 au Cinéma UTOPIA
Partager la publication "Le Repli, film documentaire de Joseph Paris"

Près d’un musulman sur deux s’est dit confronté au racisme dans sa vie quotidienne, selon un rapport publié jeudi par l’Agence européenne des droits fondamentaux. La situation s’est fortement aggravée avant même le « pic de haine » provoqué par les attaques du Hamas en Israël, rapporte cette étude pour laquelle quelque 9 600 personnes ont été interrogées dans treize pays de l’UE.
Partager la publication "Les discriminations envers les musulmans se sont aggravées dans l’UE, selon une étude"

Ils sont pris pour des détenus, humiliés par leurs confrères en raison de leur couleur de peau ou leur manière de parler, ou moins bien payés. Les avocats racisés dénoncent le racisme dans la profession.
Partager la publication "Des avocats dénoncent le « tabou » du racisme dans leur profession"

Blast s’est procuré les auditions de 38 militants d’ultra-droite arrêtés en marge du match France-Maroc de 2022. De quoi dresser le portrait d’une inquiétante galaxie de militants radicalisés, armés et prêts au combat, qui provoquent des agressions racistes et alimentent ensuite des polémiques au profit de l’extrême-droite. Beaucoup d’entre eux ont milité pour Éric Zemmour. Dans cette affaire, les policiers et le parquet ont fait preuve d’une étonnante légèreté.
Partager la publication "Foot, fric et flingues : portrait de militants fans de Zemmour en expédition avant un match"

Avec plus de 120 députés, le RN recrute des assistants parlementaires à tout-va. StreetPress révèle certains profils anti-avortement, proches d’instituts qui défendent des thèses racistes ou vecteurs de théories complotistes. Revue des troupes.
Partager la publication "Assistants parlementaires du RN : la galerie des horreurs"

Sous fond de guerre d’Algérie, le 17 octobre 1961, la police française massacrait les Algériens manifestant à Paris contre le couvre-feu.
Au lendemain de ce massacre l’annonce officielle est de « 3 morts et 64 blessés »… la réalité ? des centaines de morts, de blessés, plus de 12000 personnes raflées, parquées pendant plusieurs jours dans des camps improvisés…
N’eut été le travail acharné d’enfants de manifestants du 17-Octobre, de collectifs et de figures comme Jean-Luc Einaudi, la vérité serait restée étouffée par le pouvoir français.
Plus de 60 ans après, la reconnaissance de ce massacre ne semble pas encore pleinement actée.
Historien, chercheur associé à l’Institut d’histoire du temps présent et auteur de l’ouvrage, Fabrice Riceputi apporte son éclairage sur ce qu’il qualifie d’un « crime d’État ».
Partager la publication "A ne pas manquer la semaine prochaine"

L’appel du premier ministre à « la cohésion » et à « la fraternité » n’a pas été entendu. Des divergences de vues ont révélé l’emprise de l’extrême droite sur ce nouvel exécutif.
Dès ses premiers pas, le jeune gouvernement Barnier s’est pris les pieds dans le tapis, mardi 24 septembre. Le nouveau ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, a tenu des propos sur l’immigration ou sur la justice que Marine Le Pen ne renierait pas, mais contre lesquels deux de ses collègues se sont élevés. Quant au jeune ministre de l’économie, Antoine Armand, il a, de son côté, jugé que le Rassemblement national (RN) ne s’inscrivait pas dans l’« arc républicain », ce qui lui a valu les remontrances de la même Marine Le Pen et un rappel à l’ordre de Michel Barnier. Deux couacs qui disent l’emprise de l’extrême droite sur ce nouvel exécutif.
Le suspect, âgé de 22 ans, avait été condamné pour viol et était sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français non exécutée.
Plusieurs responsables politiques, de droite comme de gauche, ont mis en cause « la chaîne pénale et administrative » dans l’affaire du meurtre de Philippine, une étudiante tuée à Paris, jugeant que le suspect n’aurait pas dû être libéré avant l’obtention du laissez-passer permettant son expulsion vers le Maroc.

Partager la publication "Quand l’extrême-droite dicte ses règles…"

Menaces de mort, création de leur « propre milice » contre les zadistes… Les pro-autoroute A69 s’organisent sur Facebook et TikTok. Derrière ces comptes, des hommes pour beaucoup, dont des élus et ouvriers, affiliés à l’extrême-droite.
En juillet dernier, StreetPress et Mediapart révélaient que l’ex-collaboratrice de Julien Odoul (RN) était visée par trois plaintes pour injures racistes. Après avoir été écartée, elle est réembauchée par le député Julien Rancoule, révèle Mediapart.
Partager la publication "«Tirer à vue» : des pro-A69 appellent au meurtre sur les réseaux sociaux"

Alors que monte le vote en faveur de l’extrême droite, l’école n’échappe pas à ses idées. Les enseignantes et enseignants font face à une libération de la parole raciste, notamment dans les territoires et villes où est implanté le RN.
Tous ont demandé l’anonymat. Les enseignants qui témoignent de la montée des idées d’extrême droite dans leurs établissements scolaires ne veulent pas le faire sous leurs vrais noms. « Si jamais la mairie apprend que c’est moi qui ai parlé, c’est mon école qui va en payer le prix », s’inquiètent des professeurs de Béziers, Orange ou Hénin-Beaumont, des villes dirigées par l’extrême-droite. Mais ailleurs aussi, les salles de classe et salles des professeurs font l’expérience de la montée de ces idées.
Partager la publication "Propos racistes à l’école, popularité de Bardella : les profs face aux idées d’extrême droite"

Dans une longue enquête parue mardi 10 septembre, « Mediapart » épingle la députée Rassemblement national, Christine Engrand. Le média met en avant des dépenses personnelles que l’élue dans la sixième circonscription du Pas-de-Calais a réglées avec l’argent de son enveloppe parlementaire.
La chercheuse Estelle Delaine a passé quatre ans aux côtés du RN au Parlement européen. Elle a observé « la présence paradoxale de l’extrême-droite » au sein de l’institution. Pour Basta!, elle la met en parallèle avec la situation française.
Les chaînes Bolloré et la fachosphère n’aiment rien tant que s’offusquer de réactions pourtant banales de leurs adversaires, et à partir de là, les caricaturer, monter une polémique et tirer à boulets rouges sur le malotru qui a eu l’audace d’un coup de gueule déplaisant à leur goût. Le politiquement correct dont se plaignent tant les militants d’extrême-droite, ce sont pourtant eux aujourd’hui qui l’imposent. Malheur à celui qui s’indigne encore des us et coutumes un tantinet racistes aujourd’hui entrés dans les mœurs…
Partager la publication "Garde de chiens, obsèques, site de rencontres… Les dépenses litigieuses de la députée RN Christine Engrand"