Après cette quinzaine mouvementée, presque exclusivement consacrée à la France, et en attendant le verdict de demain soir, les doigts croisés, voici quelques nouvelles du monde.
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Iran: la fin des pendaisons en séries et la liberté pour les femmes ?
Bénin-Niger, Mauritanie, Joe Biden, Royaume-Uni… L’actualité vue par les éditorialistes africains
Au sommaire : Le dialogue a repris entre le Bénin et le Niger. Va-t-on vers une normalisation des relations entre les deux pays ? En Mauritanie, retour sur la réélection du président sortant Mohamed Ould Ghazouani. Aux États-Unis, après la prestation ratée de Joe Biden face à son concurrent Donald Trump, ils sont de plus en plus nombreux à demander un retrait du président de la course à la Maison Blanche. Un remplacement est-il réellement envisageable ?
Éthiopie : L’armée attaque le système de santé lors du conflit dans l’Amhara
Les autorités devraient protéger les personnels soignants et les patients, et s’assurer que les forces ayant commis des abus soient tenues responsables.
Au printemps 1994, plus de 800 000 Tutsis ont été massacrés au Rwanda. La France le savait et a laissé faire… Elle a aussi accueilli de nombreux responsables du génocide. Depuis plus de 20 ans, le couple franco-rwandais formé par Alain et Dafroza Gauthier lutte pour faire juger les responsables et reconnaître le rôle de la France dans ce génocide. À l’occasion de la commémoration des 30 ans du génocide, Alain Gauthier dresse le bilan de plus de vingt ans d’action pour la justice. Le combat des Gauthier est le sujet d’une bande dessinée parue aux éditions Steinkis et d’un documentaire télévisé et tous deux intitulés : « Rwanda, à la poursuite des génocidaires ». Rencontre avec Alain Gauthier afin d’évoquer avec lui le combat d’une vie.
En Tunisie, Kaïs Saïed organise sa présidentielle sans opposant
Même s’il n’a pas encore annoncé sa candidature, le chef de l’Etat multiplie les arrestations et les poursuites judiciaires contre les leaders des partis politiques d’opposition.
« C’est le prix de nos vies » : après neuf mois de guerre dans la bande de Gaza, les cagnottes en ligne comme « ultime échappatoire » pour fuir
Pour les civils palestiniens qui ne sont pas en mesure de s’acquitter des montants exorbitants demandés pour traverser la frontière avec l’Egypte, le financement participatif s’impose comme la seule alternative pour un exil forcé.
Ukraine : les soldats russes paient cher la stratégie de la « chair à canon » du Kremlin
Si l’armée russe réussit actuellement à progresser en l’Ukraine, c’est au prix de pertes sans précédent depuis le début du déclenchement de la grande offensive en 2022. La raison : Moscou a intensifié son recours à la stratégie « de la chair à canon », qui consiste à mettre constamment sous pression les défenses ukrainiennes en envoyant à l’assaut des vagues successives de soldats peu entraînés.
Ils ont avancé de quelques centaines de mètres au nord d’Avdiïvka ces derniers jours. Pareil dans les environs de Bakhmout. Les forces russes ont même pris une partie du village de Tchassiv Yar, à quelques kilomètres à l’est de Bakhmout, actuellement considéré comme l’un des points les plus chauds du front en Ukraine.
Ukraine : Poutine ferme sur ses exigences avec Orban à Moscou, vives critiques de l’UE
Présidentielle américaine: Joe Biden persiste à défendre sa candidature en interview
Le président américain Joe Biden a continué à défendre son acuité mentale et sa capacité à gouverner le pays pour un second mandat, lors d’une interview vendredi sur la chaîne ABC.
Le président américain Joe Biden toujours sur la corde raide
« C’est un président dans le déni », accuse d’entrée le Wall Street Journal, après l’interview de Joe Biden sur la chaîne ABC, sa première interview télévisée depuis son débat raté contre Donald Trump, la semaine dernière. « Il a minimisé, nié, rejeté les faits », renchérit le New York Times. Interrogé sur sa capacité à mené à bien la course à la Maison Blanche, le président américain a passé une grande partie de l’interview, qui dure 22 minutes, à « résister à une série de questions (…) sur ses compétences, sur l’éventualité de passer un test cognitif, sur sa position dans les sondages », poursuit le New York Times. Mais il n’a pas changé son discours : « Je suis la personne la plus qualifiée pour battre Trump, et je sais comment faire avancer les choses », a-t-il dit, propos repris par le Wall Street Journal qui ajoute : « Bien que son discours ait été pour l’essentiel convaincant, le président a semblé nier la crise qui s’est abattue sur son parti et s’est fermement engagé à rester dans la course. S’il doit quitter le ticket démocrate, il ne le fera apparemment pas de bon gré ».
Ukraine: Russification forcée de l’enseignement dans les zones occupées
Imposition d’un programme scolaire russe et propagande anti-ukrainienne.
Les autorités russes imposent le programme scolaire russe et font la propagande du Kremlin dans les écoles ukrainiennes des zones occupées, et ont exercé des représailles contre les enseignants s’ils refusent d’appliquer le programme russe imposé.
La Russie devrait mettre un terme à toutes les mesures visant à russifier le système éducatif ukrainien ; les autorités ukrainiennes et les bailleurs de fonds étrangers devraient travailler avec la société civile pour maintenir les enfants connectés à l’apprentissage sous occupation ou pendant les déplacements.
Les lois de la guerre exigent d’une puissance occupante qu’elle rétablisse les services dans le territoire occupé mais lui interdisent d’imposer ses propres lois, notamment en matière d’éducation.
Kiev doit faire face à de plus en plus de cyberattaques russes, notamment contre les médias ou les enfants, via le téléchargement de jeux vidéo suspects. Une guerre devenue presque aussi cruciale que celle dans les tranchées.
Tuée au front, Iryna Tsybukh, infirmière de combat et symbole d’une génération prête à mourir pour l’Ukraine
Avec la disparition d’Iryna Tsybukh, infirmière de combat de l’organisation de secours des Hospitaliers, l’Ukraine perd une nouvelle fois l’une des voix puissantes d’une génération née après l’indépendance du pays. Âgée de 25 ans, sa disparition a suscité l’émoi à travers le pays.
Il y a quelques jours, l’infirmière de combat Iryna Tsybukh, bien connue et très appréciée des Ukrainiens, partageait sur ses réseaux sociaux sa joie à l’approche de son anniversaire, qu’elle s’apprêtait à fêter le 1ᵉʳ juin : « Je suis fière d’être arrivée à vivre jusqu’à mes 26 ans », déclarait-elle. Ce fut son dernier partage, quelques jours avant sa mort.
Partager la publication "« Il faut avoir zéro confiance envers tout » : comment l’Ukraine tente de lutter contre la désinformation venue de Russie"
Les enfants de parents qui s’opposent à la guerre en Ukraine encourent le risque d’être placés en orphelinat. Voici l’une des méthodes de représailles des autorités russes pour écraser la dissidence. Une forme de répression peu documentée que nous mettons en lumière dans notre nouvelle recherche.
Selon un communiqué publié mercredi 1er mai dans la soirée par le département d’Etat américain, équivalent du ministère des Affaires étrangères, «L’utilisation de ces produits chimiques (la chloropicrine, produit chimique qui a été utilisé comme agent de guerre et comme pesticide et qui, en cas d’inhalation, présente un risque pour la santé.) n’est pas un incident isolé et est probablement motivée par le désir des forces russes de déloger les forces ukrainiennes de positions fortifiées et de réaliser des avancées tactiques sur le champ de bataille», écrit le département d’Etat.
« Le mépris permanent de la Russie pour ses obligations s’inscrit dans la même logique que les opérations d’empoisonnement d’Alexeï Navalny et de Sergueï et Ioulia Skripal avec des agents neurotoxiques de type Novichok. »
Mais le Kremlin réfute toute utilisation d’armes chimiques: le porte-parole de la présidence, Dmitri Peskov, s’est adressé à la presse, rapporte l’AFP. Il a démenti les accusations portées par Washington. « Comme toujours, ces accusations semblent totalement infondées », a-t-il déclaré.
Au moins quatorze personnes ont été tuées dans une triple frappe russe, mercredi 17 avril à Tchernihiv, grande ville du nord de l’Ukraine.
L’attaque a fait « quatorze morts et plus de soixante blessés à ce stade », a indiqué le ministre de l’Intérieur ukrainien, Igor Klimenko. À Tchernihiv, « trois explosions se sont produites » à 9h03 locales (7h03 TU), avait indiqué le maire Oleksandr Lomako un peu plus tôt dans la journée à la télévision.C’était une « frappe directe sur un immeuble d’infrastructure sociale ».
La Russie perd près de 1 000 soldats par jour, depuis le début de l’année
Bretagne : Marion Maréchal en croisade sur les terres de son grand-père
Marion Maréchal, petite-fille de Jean-Marie le Pen (surnommé le Menhir par ses partisans historiques) est en visite à Carnac avec Philippe Vardon, un ancien proche des milieux néo-nazis puis cadre du RN avant de rejoindre Reconquête il y a un an et demi. Un déplacement hautement sensible, tant localement des militants ou partisans de Reconquête ont multiplié les provocations. Ils sont notamment proches d’un très radical groupe régionaliste local An Tour-Tan, soupçonné de violences. Le collectif antifasciste local Gwened antifa Crew appelle à manifester.
Le président russe met en cause l’Ukraine vers laquelle les auteurs de l’attentat du Crocus city hall se dirigeaient selon lui, avant d’être arrêtés. Malgré la revendication de l’attaque par l’Etat islamique, Poutine pointe une responsabilité de Kiev. Beaucoup redoutent une « vengeance » du maître du Kremlin contre l’Ukraine.
Au moins deux personnes sont mortes en Ukraine après que la Russie a lancé quelque 90 missiles et 60 drones explosifs contre les infrastructures énergétiques du pays lors d’une attaque massive dans la nuit du jeudi 21 au vendredi 22 mars 2024. Moscou est « en état de guerre » en Ukraine, reconnaît désormais le Kremlin.
La capitale ukrainienne a subi une attaque massive au petit matin. Plusieurs explosions ont retenti tandis qu’une dizaine de personnes ont été blessées, selon le maire de la ville. Les Européens sont réunis à Bruxelles à partir d’aujourd’hui pour évoquer leur soutien à l’Ukraine.
Le 18 mars 2024, Moscou célèbre le dixième anniversaire du « jour de la réunification de la Crimée avec la Russie ». Quelques jours après la révolution pro-européenne à Kiev, les troupes russes se déployaient dans la péninsule ukrainienne. Dans la foulée d’un référendum non reconnu par la communauté internationale, le gouvernement russe, au mépris du droit international, faisait de la péninsule ukrainienne et de la ville de Sébastopol deux nouveaux sujets de la fédération de Russie.
Pancarte avec écrit « Désolé pour l’Ukraine », publication d’un post sur les réseaux sociaux dénonçant la guerre, création d’une radio contestataire… pour ces actions, c’est direction la prison en Russie. Portraits d’artistes, journalistes, commerçants, militants russes qui sont emprisonnés pour avoir dit non à la guerre.
Le lieutenant Sergueï Kobylach et l’amiral Viktor Sokolov, commandant de la flotte de la mer Noire, sont suspectés de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre commis en Ukraine entre octobre 2022 et mars 2023. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué cette nouvelle étape franchie par la Cour pénale internationale (CPI) pour que justice soit rendue.
Plusieurs milliers de partisans d’Alexeï Navalny se sont rassemblés vendredi 1er mars pour rendre un dernier hommage à l’opposant russe devant une église de Moscou avant ses obsèques, malgré le risque d’arrestation. Venus en nombre avec des fleurs, les soutiens de l’opposant présents ont scandé « non à la guerre! », « nous ne t’oublierons pas ! » ou encore « nous ne pardonnerons pas ». Selon une ONG, au moins 45 personnes en été arrêtées partout dans le pays.
Action d’interpellation pour demander la libération d’Oleg Orlov
Oleg Orlov, coprésident du Centre de défense des droits humains Memorial, une organisation membre de la FIDH, a été condamné à deux ans et six mois d’emprisonnement dans une colonie pénitentiaire pour avoir « discrédité de manière répétée » l’armée russe. Nous vous invitons à solliciter par courrier les autorités russes.
« Pourquoi Poutine a-t-il tué Alexeï Navalny maintenant ? », s’interroge l’équipe de l’opposant, qui assure qu’un accord était en train d’être passé pour sa libération.
Ce samedi 24 février, l’Ukraine entrera dans sa troisième année de guerre avec la Russie. À la veille du deuxième anniversaire de l’offensive russe, quelle est l’atmosphère dans le pays, et dans sa capitale ? La victoire des Ukrainiens est-elle encore possible ? Entretien avec Gaël Veyssière, ambassadeur de France en Ukraine.
Troyes: le collectif aubois pour la paix appelle à marcher pour l’Ukraine à Paris ce samedi 24 février
Le collectif aubois composé de la CGT, la CFDT, la FSU, Solidaires et les associations Greenpeace Troyes, LDH de l’Aube et AGUI invite les Aubois à exprimer leur soutien au peuple ukrainien après deux ans de guerre.
N’organisant aucune manifestation au niveau local, le collectif invite celles et ceux qui le peuvent à se joindre à la marche pour l’Ukraine organisée samedi à Paris et qui s’élancera à 14 h de la place de la République: il s’agira surtout de marquer cette date symbolique de l’invasion de l’Ukraine et de montrer que nous restons solidaires avec le peuple ukrainien, les travailleuses et travailleurs et leurs familles qui subissent cette guerre meurtrière.
Partager la publication "Deux ans de guerre en Ukraine: le peuple «fait face à la situation avec résilience et détermination»"
La conférence sur la sécurité a réuni durant les trois derniers jours de nombreux membres de gouvernement et experts du monde entier. Les deux crises les plus aigües du moment figuraient au centre de la rencontre, à savoir la guerre en Ukraine et la situation à Gaza et, au-delà, les perspectives pour le Moyen-Orient. Malgré de nombreuses rencontres et discussions, les perspectives restent après cette conférence tout aussi sombres.