Lampedusa : quatre images fortes après l’afflux de migrants sur l’île italienne



Depuis mardi, les images de Lampedusa montrant des files de canots attendant au port de l’île et une foule de migrants dans le centre d’accueil affluent sur les réseaux sociaux. Mais au fur et à mesure que la pression retombe, d’autres images, plus positives, fleurissent sur Internet : notamment celle d’un militaire italien tenant dans ses bras une fillette ou encore de migrants dansant sur du Bob Marley lors d’un concert dans les rues de Lampedusa. InfoMigrants revient sur ses scènes vécues sur l’île italienne ces derniers jours.

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Royaume-Uni : Conditions de vie déplorables pour les enfants et leurs familles en quête d’asile



Cette situation a un impact profond sur la santé physique et mentale des demandeurs et l’accès à l’éducation de leurs enfants.

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À Bruxelles, la Commission européenne défend son partenariat migratoire avec la Tunisie face aux critiques



Critiquée à gauche comme à droite pour avoir signé, en juillet dernier, un partenariat stratégique sur les migrations avec la Tunisie, la Commission européenne a défendu son initiative mardi. Sans aborder la question des abandons dans le désert organisés par le gouvernement tunisien cet été et provoquant la mort de dizaines de personnes, l’UE a évoqué la nécessité de mettre en place des mesures à court terme pour limiter les arrivées de migrants en Europe.

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Avant les Jeux olympiques, 1 600 migrants ont été évacués de Paris vers d’autres régions, via un dispositif spécial lancé il y a six mois



« Le but, c’est de sortir de Paris un maximum de personnes considérées comme indésirables par l’État », proteste Médecins du monde.

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Calais: Point de non-retour


Merci à Agnès, ligueuse auboise d’avoir partagé cette vidéo édifiante.

Centre Primo Levi : La « Loi immigration », un nouveau danger pour nos patients ?



Le projet de loi « Pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration » est le 29e projet relatif au droit d’asile depuis quarante ans. Présenté comme un texte d’« équilibre », il reste pourtant profondément imprégné d’un esprit de méfiance envers les personnes exilées. Pour nos patients, au vu de leur parcours et de leur situation sociale, ce dernier projet représente un potentiel danger.

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Immigration : les politiques pris par l’ivresse des sondages



Le débat médiatique et politique prend pour acquise la xénophobie des Français, alors que celle-ci est en recul constant. Cet état de fait devrait inciter le personnel politique à se détacher des sondages d’opinion et à s’intéresser aux autres motifs du vote d’extrême droite. Le point de vue de Louis Maurin, extrait d’une tribune parue dans le journal Le Monde.

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Les demandes d’asile ont augmenté de près de 30% au premier semestre 2023 dans l’Union européenne



Les Syriens, Afghans, Vénézuéliens, Turcs et Colombiens sont les principaux demandeurs, comptant pour 44% des requêtes.

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Afghanistan : « On espère qu’il y aura plus de femmes à l’avenir » lors des opérations d’évacuation vers la France, indique l’Ofii



Didier Leschi, directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii), s’est exprimé sur franceinfo ce lundi alors que cinq femmes afghanes, menacées par les talibans, vont être accueillies en France après une opération d’évacuation.

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Asile: la Belgique suspend l’accueil des hommes seuls pour privilégier les familles



L’annonce d’un ministre fédéral sur l’accueil des demandeurs d’asile provoque la polémique en Belgique. La secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration a suspendu l’accueil des hommes isolés. Après avoir déposé une demande de protection, les migrants arrivés en Belgique doivent normalement se voir offrir un hébergement, mais la place manque.

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« Près de dix jeunes arrivent chaque jour » : à Nice, les mineurs à la rue s’en remettent à la justice



Soutenus par des avocats et associations, une trentaine de jeunes se déclarant mineurs ont saisi le tribunal administratif de Nice jeudi, pour être pris en charge. Venus de Guinée et de Côte d’Ivoire pour la plupart, âgés de 13 à 17 ans, certains attendent depuis près de 15 jours une mise à l’abri.

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Près de 170 migrants secourus renvoyés au Sénégal après le refus de la Mauritanie de les accueillir



Depuis le jeudi 24 août, les migrants étaient bloqués à bord d’un navire de la garde civile espagnole près des côtes mauritaniennes.

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RASSEMBLEMENT POUR COMMÉMORER L’EXPULSION DES SANS-PAPIERS DE L’ÉGLISE SAINT-BERNARD À PARIS EN 1996


Paris – Place de la République à 15h.

» Le 23 août 1996, la police expulse violemment les Sans Papiers qui occupent, avec le soutien du prêtre de la paroisse, l’église Saint-Bernard depuis 8 semaines. 220 personnes dont 54 femmes et 68 enfants ont été interpellées suivies de 73 régularisations immédiates et “seulement” 8 expulsions. Cette mobilisation majeure, qui durait depuis plusieurs mois, a permis de mettre en lumière la situation dramatique que vivaient et vivent encore de nombreux-euses femmes, enfants et hommes en exil dans notre pays. Cet événement, marqué par l’attaque à la hache d’une porte de l’église, a suscité un large soutien de la population et de vives réactions au-delà du territoire national.
»  Aujourd’hui le gouvernement poursuit cette même logique en déposant un énième projet de loi qui va encore aggraver la situation des étranger-e-s. Ce projet, à l’inverse d’une logique d’accueil et de respect de la dignité et des droits, ne fera qu’accentuer la répression déjà très importante et précariser encore davantage tou·te·s les étranger·e·s vivant sur le territoire, quel que soit leur statut. La surenchère à laquelle se livre de surcroît les Républicains conduit à multiplier la reprise de propositions directement issues du programme de l’extrême droite telle que la suppression de l’AME (aide médicale d’Etat).

L’Ucij appelle à se mobiliser partout sur le territoire le 26 août 2023 contre la loi Darmanin à l’occasion de la commémoration de l’expulsion des sans-papiers de l’église Saint-Bernard à Paris en 1996. 

La mobilisation du 26 août 2023 rendra hommage à Madjiguène CISSE et Monseigneur Jacques GAILLOT, figures importantes du mouvement de 1996, qui nous ont quitté·e·s cette année.

Venez rejoindre la manifestation de Paris. Départ à 15h de la place de la République



CONTRE L’IMMIGRATION JETABLE ET POUR UNE POLITIQUE MIGRATOIRE D’ACCUEIL

Des dizaines de milliers de « Sans papiers » travaillent, cotisent et participent à la vie de nos villes, villages et quartiers. Ils et elles participent à la richesse culturelle, sociale et économique de notre pays, en particulier dans des secteurs essentiels comme le bâtiment, le nettoyage, l’hôtellerie, la restauration, les services aux personnes ou encore de l’agriculture. Pourtant, ils et elles sont entravés dans leur accès aux droits, en particulier du fait de ne pas avoir de titre de séjour. Les politiques migratoires menées depuis des décennies induisent des conditions de travail et de vie indignes : une autre politique migratoire sur la question du travail est nécessaire.

DES POLITIQUES MIGRATOIRES QUI VONT
À L’ENCONTRE DES DROITS DU TRAVAIL

Concernant le travail, les politiques migratoires depuis plusieurs décennies ont une vision essentiellement utilitariste et raciste des personnes migrantes qui sont considérées comme de la main d’œuvre sous-rémunérée, exploitable et corvéable qu’ils et elles soient maintenus (dans leur grande majorité) dans l’illégalité ou qu’ils et elles soient régularisés selon des conditions de précarité garantissant leur surexploitation.

Les projets du gouvernement actuel ne font pas que s’inscrire dans cette logique. Ils l’aggravent considérablement en précarisant davantage encore la majorité des Sans-papiers maintenus dans l’illégalité et en créant, pour une infime minorité, un nouveau titre de séjour dégradé par rapport à ce qui existe aujourd’hui.

L’Ucij s’oppose à cette vision utilitariste et refuse donc que les droits des personnes migrantes dépendent essentiellement des besoins en matière de travail. L’hypocrisie est totale quand les critères nécessaires pour obtenir un titre de séjour reposent sur des preuves de séjour et de travail… illégaux.

L’UCIJ rappelle par ailleurs que toutes les personnes migrantes, quel que soit leur pays d’origine et leur statut, aspirent à travailler. Il suffit de leur en donner la possibilité. Car, tout comme l’immense majorité de celles et ceux qui vivent ici, ils et elles dépendent du travail pour vivre. C’est le meilleur moyen de favoriser leur insertion.

De ce monde-là, l’UCIJ ne veut pas. Nous devons plus que jamais unir nos forces : poursuivons la mobilisation, multiplions les initiatives collectives et solidaires qui naissent un peu partout pour informer, interpeller et construire une véritable citoyenneté de résidence. Nous disons NON à l’immigration jetable !

EGALITÉ DES DROITS POUR LES TRAVAILLEUSES ET TRAVAILLEURS SANS PAPIERS !

C’est un véritable système qui permet d’exploiter les Sans papiers dans une cascade de sous-traitance, d’utilisation abusive de l’intérim ou encore en ayant inventé de «faux» entrepreneurs individuels. Précarité, isolement, horaires abominables, conditions de travail catastrophiques, absence de formation, maltraitance, accidents, travail dissimulé, non respect du code du travail (qui on le rappelle s’applique à tou·tes quel que soit leur statut) sont le quotidien des travailleurs et travailleuses Sans papiers. Les femmes sont particulièrement vulnérables du fait de leur isolement dans les secteurs de du nettoyage, de l’hôtellerie et des services à la personne. Éparpillées, quasiment sans possibilité de rencontrer des collègues, ou des syndicats pour se défendre, elles sont la proie de pressions, chantages et abus des employeurs. Et pourtant leur travail est essentiel pour prendre en charge les personnes en perte d’autonomie, les personnes âgées, celles en situation de handicap ou malades, pour assurer la propreté des immeubles, des bureaux, des locaux publics ou privés. Les demandeurs et demandeuses d’asile n’ont pas le droit de travailler dès leur arrivée sur le territoire contrairement à ce qui se passe dans d’autres pays européens et alors que le Haut commissariat aux réfugiés demande qu’ils/elles aient un droit immédiat au travail, sans avoir à demander une autorisation de travail. Les personnes qui travaillent pour les plateformes notamment de livraison et qui sont de «faux» entrepreneurs·euses individuel·les sont contraint.es à la clandestinité alors qu’ils et elles travaillent dans un secteur en tension.

 

UNE AUTRE POLITIQUE MIGRATOIRE POUR LE TRAVAIL

Les personnes migrantes viennent pour vivre et faire vivre leurs familles. Ils et elles travaillent ou souhaitent travailler. Régulariser les Sans papiers, c’est leur permettre de travailler dans les mêmes conditions et en ayant accès aux mêmes droits que tou·te·s les travailleurs et travailleuses.

L’ UCIJ affirme que :

Les travailleurs et travailleuses comme toutes les personnes qui vivent sur le territoire doivent bénéficier des mêmes droits quelle que soit leur nationalité, leur statut, leur genre.

Toutes les personnes migrantes doivent avoir un accueil digne avec des moyens à la hauteur des besoins (ouvertures de postes, places, guichets…) comme cela a été fait pour les Ukrainiens et Ukrainiennes. Cet accueil doit garantir l’accès et le droit au travail.

Les travailleurs et travailleuses migrant·es versent des cotisations sociales (chômage, sécurité sociale, retraites) et payent des impôts. Pourtant ils et elles ne bénéficient que très peu voire pas du tout de ces droits. L’UCIJ soutient la CAMPAGNE RACKET sur les cotisations sociales et les mobilisations prévues le 8 JUIN, dernier jour de la campagne déclarative des impôts 2023.

Tou·te·s les travailleurs et travailleuses migrant·es et leur famille doivent pouvoir obtenir un titre de séjour de plein droit avec une simple preuve de la relation de travail ou une promesse d’embauche.

Tou·te·s les jeunes majeur·es doivent avoir accès à des formations générales ou professionnelles comme à des contrats d’apprentissage, en fonction de leur niveau de compétence, poursuivre les parcours engagés, et plus large–ment poursuivre la vie qu’ils et elles ont entamée en obtenant un titre de séjour protecteur et stable.

Tou·te·s les jeunes qui le souhaitent doivent également avoir accès à l’enseignement supérieur dans les mêmes conditions, notamment tarifaires que les ressortissant·es de l’Union européenne.

Son soutien à toutes les luttes et toutes les grèves des travailleurs/euses Sans papiers comme celle des travailleurs de Chronopost et DPD qui dure depuis plus de 18 mois.

Vague de chaleur, de détentions abusives et de violence policière sur la Côte D’Azur



En août dans les Alpes-Maritimes, les violences contre les personnes en situation d’exil se sont multipliées de façon alarmante. Le collectif Progetto 20K dénonce ces attaques, l’opacité des conditions de détention des mineur·e·s non-accompagné·e·s, et le silence complice qui fait de la frontière une zone de non droit, de déshumanisation et de violence impunie. Communiqué.

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Le Royaume-Uni n’a jamais eu autant de demandeurs d’asile en attente d’une décision



Fin juin, le nombre de demandeurs d’asile en attente d’une décision a atteint un record au Royaume-Uni. Plus de 175 000 personnes se trouvaient dans cette situation et la grande majorité était en attente depuis plus de six mois. Les chiffres officiels indiquent également qu’entre juillet 2022 et juin 2023, 41 % des demandes d’asile effectuées provenaient de personnes arrivées en traversant la Manche sur de petites embarcations.

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Paris : un campement de migrants devant l’hôtel de ville évacué, plus de 200 personnes prises en charge



Il s’agit de la 24e opération de ce type en Ile-de-France depuis le début de l’année.

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Arabie saoudite : Massacres de migrants à la frontière du Yémen



Les abus systématiques contre les Éthiopiens pourraient constituer des crimes contre l’humanité.

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Etrangers agressés, migrants abandonnés dans le désert en Tunisie : pourquoi la communauté internationale ne réagit pas



La situation des personnes migrantes subsahariennes en Tunisie reste alarmante après la vague de rafles et de déplacements forcés qui a eu lieu début juillet. Le silence de la communauté internationale et l’absence de sanctions inquiètent.

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Expulsion au coeur de l’été : faire place nette pour les JO


Mardi 8 août au petit matin, les familles habitant au 17, rue Claude Bernard à Aubervilliers, pour certaines depuis plus de 5 ans, ont été mises à la rue du jour au lendemain. Sans perspective d’hébergement pérenne ou raisonnable, orientées vers Marseille alors que la plupart des 200 habitants travaillent en région parisienne, elles sont demeurées ou revenues aux alentours, sur les rives du canal de Saint-Denis.

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« Combien de temps on va tenir ? »: les Terrasses de Briançon dépassées par l’afflux inédit de migrants venant d’Italie



Pour la première fois depuis son ouverture en 2021, les Terrasses solidaires, lieu associatif de Briançon à la frontière franco-italienne, a accueilli plus de 300 migrants pendant deux jours. « On navigue à vue », raconte un administrateur du lieu, d’une capacité d’accueil maximum de 81 places.

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