Journaliste et militante iranienne des droits humains, détenue à la prison d’Evin à Téhéran, Narges Mohammadi, 51 ans, n’hésite pas à dénoncer les exactions du régime islamique même du fond de sa cellule. Lauréate de plusieurs prix internationaux, dont le Prix mondial de la liberté de la presse (2023), le Prix Olof-Palme pour les droits de l’homme (2023), ou encore le Prix Sakharov (2018), elle a répondu, par écrit, aux questions de RFI.
Des femmes afghanes ont manifesté à Kaboul (Afghanistan), mercredi 19 juillet. En cause : la fermeture des instituts de beauté, l’un des rares lieux où elles pouvaient encore se rendre. Les autorités, qui jugent ces magasins non conformes à la loi islamique, ont dispersé le rassemblement.
Dissoute en décembre, la police des mœurs est de retour en Iran. Ces hommes du régime patrouillent dans les rues pour sanctionner les femmes qui ne portent pas correctement le voile islamique. Les opposants au régime s’inquiètent, mais continuent leur désobéissance.
Le régime fondamentaliste afghan prive les femmes d’un de leurs derniers espaces de liberté.
Les femmes, hors du monde du travail, n’auront plus de revenus.
Les universités, les parcs et les salles de sport sont fermés aux Afghanes. L’école est interdite aux filles de plus de 12 ans.
La communauté internationale a dénoncé la politique anti-femme, mais cela ne ferme pas complètement le dialogue « quand le Conseil de sécurité de l’ONU a renouvelé, le 17 mars le mandat de l’UNAMA, -mission politique de l’ONU- en Afghanistan, ils ont pris ça comme un blanc-seing, à tel point qu’un mois plus tard ils interdisaient aux Afghanes de travailler pour les organisations internationale » (source onusienne)
« Aujourd’hui , en Afghanistan, nous les femmes n’avons qu’un droit : respirer et c’est tout » (une sage-femme)
Source: Le Monde du 18/07/2023
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Alors qu’Abdel Fattah al-Sissi s’apprête à fêter ses 10 ans à la tête de l’État égyptien, Reporters sans frontières (RSF) dresse le bilan d’une répression implacable qui a refaçonné le paysage médiatique du pays et fait de l’Égypte l’un des plus répressifs au monde pour les journalistes.
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C’était le bastion historique de la résistance aux Talibans. Désormais, dans la vallée du Panjshir, les habitants vivent toujours dans la peur des talibans qui s’en prennent à la population civile dans le but de l’obliger à obéir et à se soumettre.
Au cours des cinq dernières années, les autorités russes ont adopté plus de 50 lois, autant d’étapes vers la suppression pure et simple de la société civile en Russie. En collaboration avec le média russe indépendant MediaZona, la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) lance un outil interactif pour illustrer et mieux comprendre ces lois oppressives. Il met en lumière un aspect fondamental : cette addition de lois constitue un système oppressif intrinsèque.
Depuis qu’ils se sont arrogés le pouvoir en août 2021, les talibans mènent une véritable guerre contre les femmes et les filles afghanes. Cette campagne de persécutions fondées sur le genre est organisée, généralisée et systématique. Elle pourrait constituer un crime contre l’humanité. Nous demandons que les talibans soient poursuivis pour ce crime. Et que les femmes et les filles fuyant les persécutions en Afghanistan soient automatiquement considérées comme des réfugiées.
La presse n’a pas de mots assez durs pour qualifier ce retour « tragique », estime tout simplement La Croix. Le président syrien est attendu à Djeddah, en Arabie saoudite, pour le sommet de la Ligue arabe. Onze ans d’exclusion pour en arriver à « la consécration d’un homme qui a attendu son heure, aux dépens d’une population syrienne étranglée et d’une économie exsangue », écrit le quotidien. Libéne dit pas autre chose et évoque « une revanche personnelle éclatante pour [le dirigeant], traité en paria depuis des années ».
Une centaine de journalistes ont marché le 18 mai à Tunis pour protester contre la condamnation, cette semaine, du correspondant de Mosaïque FM. Cinq ans de prison ferme pour avoir refusé de révéler l’identité de sa source – « la base du métier » rappelle Le Point Afrique, qui voit dans cette décision « la preuve que la Tunisie démocratique (…) rogne peu à peu tous ses acquis ». Même analyse pour La Presse de Tunisie, le site souligne, amer, que « jamais un journaliste, par le passé, n’avait écopé d’une peine pareille pour avoir tout bonnement exercé son métier ».
Des journalistes tunisiens ont manifesté jeudi pour dénoncer la politique « répressive » du pouvoir qui instrumentalise, selon eux, la justice pour intimider et soumettre les médias.
Les autorités iraniennes poursuivent leur politique de répression pour imposer aux femmes le port du voile dans les lieux publics. Depuis quelques semaines, les commerces sont obligés de refuser l’entrée aux femmes non voilées, sous peine d’une sanction pouvant aller jusqu’à la fermeture administrative. Une stratégie qui vise à monter les citoyens iraniens les uns contre les autres, dénoncent nos Observatrices.
Un tribunal de Moscou a condamné lundi l’opposant Vladimir Kara-Mourza à 25 ans de prison à l’issue d’un procès emblématique de la répression tous azimuts en Russie contre ceux qui s’opposent à l’offensive du Kremlin en Ukraine.
Les autorités ont annoncé l’arrestation de deux femmes après la diffusion d’une vidéo devenue virale montrant un homme les agresser parce qu’elles ne portaient pas de voile. Un mandat d’arrêt a également été émis à l’encontre de l’homme « pour insulte et trouble à l’ordre public ».
La justice turque qui s’acharne à vouloir rejuger la sociologue et écrivaine Pinar Selek, réfugiée en France depuis 15 ans et quatre fois acquittée, a renvoyé ce vendredi 31 mars son procès au 29 septembre et réclamé son extradition.