Le plafonnement des indemnités journalières versées par l’Assurance maladie en cas d’arrêt maladie va coûter directement ou indirectement 800 millions d’euros aux entreprises et aux salariés, selon des acteurs de la prévoyance.
Alors que le budget de la Sécurité sociale arrive dans l’hémicycle, les députés continuent d’examiner le budget en commission des finances. Le gouvernement en a détaillé une nouvelle partie. Nicolas Da Silva, économiste et maître de conférences à l’université Paris XIII, spécialiste de la santé et de la protection sociale qui a signé La bataille de la Sécu, une histoire du système de santé aux Éditions La Fabrique, éclaircit le sujet.
Jours de carence des fonctionnaires : « Les femmes seront les premières victimes »
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Avis médicaux bidons, usurpation d’identité et harcèlement moral
Le business des contre-visites médicales, organisées par des boîtes privées plutôt que par la Sécu’, permet à de nombreux employeurs privés ou publics de lutter contre les arrêts maladie frauduleux… Quitte à mettre la pression aux travailleurs.
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Explorez les équilibres politiques et les profils des membres du gouvernement nommés samedi 21 septembre.
Après la nomination de Michel Barnier au poste de premier ministre, le 5 septembre, près de deux mois après les législatives anticipées, son gouvernement a été annoncé samedi 21 septembre au soir sur le perron de l’Elysée.
« Violence totale », « retour en arrière », « insulte »… Philippe Croizon en colère après la suppression du secrétariat d’État aux personnes handicapées
Bruno Retailleau à l’Intérieur, symbole d’une droite dure conservatrice
Figure d’une droite libérale-conservatrice aux convictions inflexibles, partisan d’une « politique de civilisation », Bruno Retailleau a été nommé samedi au prestigieux ministère de l’Intérieur, où sa radicalité risque de faire grincer des dents dans l’opposition de gauche, mais aussi dans le camp présidentiel. Il était d’ailleurs un opposant farouche au rapprochement entre la Macronie et Les Républicains.
L’UNICEF France déplore l’absence d’une politique globale dédiée aux droits de l’enfant
« L’UNICEF France exprime sa déception face à l’absence d’un portefeuille spécifiquement dédié aux droits de l’enfant dans sa globalité au sein du nouveau gouvernement.
Si la nomination d’Agnès Canayer en tant que chargée de la Famille et de la Petite enfance est un signe positif pour la prise en compte des tout-petits, cela ne couvre pas l’ensemble des besoins spécifiques des 15 millions d’enfants en France. Réduire la question de l’enfance à la famille ou à la petite enfance laisse en suspens les défis majeurs auxquels font face les enfants plus âgés, notamment en matière de protection, de santé, d’éducation et de lutte contre la pauvreté.
87 % du territoire français est considéré comme un désert médical et un tiers de la population n’a pas un accès suffisant aux soins. Il faut d’urgence endiguer cette situation alarmante et restaurer un service public de santé d’égale qualité pour toutes et tous partout.
Un collectif de soignants alerte, dans une tribune au « Monde », sur les inégalités dans l’accès au soin en France et leurs conséquences politiques dès lors qu’elles génèrent un « sentiment de déclassement » et « une immense et légitime rancœur ».
L’accès aux soins est une préoccupation majeure des Français, avant même le terrorisme, le contrôle des flux migratoires ou la lutte contre le réchauffement climatique, d’après les enquêtes d’opinion qui se succèdent (voir par exemple l’enquête Ipsos).
Les carences sont connues, documentées et vécues par tous au quotidien. Les urgences souffrent, craquent, ferment ou trient. L’accès à un spécialiste ou à un centre d’expertise peut prendre des mois.
Attentats d’extrême-droite : des chiffres sous-estimés ?
Ce 21 mai, la police a interpellé un masculiniste de 26 ans, qui envisageait une tuerie de masse lors du passage de la flamme olympique. Cet attentat déjoué n’est pas un cas isolé. Un rapport de l’Union Européenne sur les « menaces terroristes » semble cependant considérablement minimiser le risque de ces attaques. Sur la base de chiffres biaisés. Analyse. Et rappel : l’extrême-droite TUE.
Le Rassemblement National et l’école : la restauration d’un ordre ancien
«Quand tu luttes contre le changement climatique, tu es obligé de faire barrage à ces gens-là» : les influenceurs écolos se mobilisent contre l’extrême-droite
TotalEnergies fait face à une contestation citoyenne contre son projet pétrolier en Afrique de l’Est. Malgré le retrait d’investisseurs face à cette mauvaise presse, la multinationale peut toujours compter sur des soutiens économiques en France.
Accueilli à sa sortie de l’avion par un tapis rouge déroulé aux pieds des Pyrénées, le président chinois Xi Jinping était en visite en France les 6 et 7 mai. Parmi les discussions au programme avec Emmanuel Macron : le climat. Or, à peine un mois auparavant, le chef d’État chinois a écrit à son homologue ougandais, Yoweri Museveni, pour lui faire part de son soutien au projet EACOP, pour « East African Crude Oil Pipeline Project » (projet d’oléoduc de pétrole brut est-africain), mené par la multinationale française TotalEnergies. EACOP, c’est un chantier titanesque pour construire l’oléoduc chauffé le plus long du monde : plus de 1400 kilomètres à travers l’Ouganda et la Tanzanie.
GAZ DE SCHISTE : UN RAPPORT ACCABLE TOTALENERGIES ET SES REJETS TOXIQUES AU TEXAS
Une étude réalisée par deux ONG américaines révèle que les forages de gaz de schiste de TotalEnergies au Texas sont responsables d’importantes fuites de méthane dans l’air. Rien que dans la région d’Arlington, les auteurs du rapport ont enregistré pas moins de 85 rejets de ce gaz nocif pour la santé et l’environnement, entre août 2023 et janvier 2024. Au Texas, près d’un demi-million de personnes vivent à proximité des puits de gaz de TotalEnergies.
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Certaines régions françaises sont-elles vraiment des déserts médicaux ? Dans quelle mesure les Français peinent-ils à obtenir des rendez-vous chez un médecin généraliste, un cardiologue ou un gynécologue ? Afin de dresser un panorama le plus précis possiblede l’accès à la médecine de ville dans les territoires, des statistiques concernant 75 000 professionnels de santé utilisateurs de Doctolib et près de 200 millions de consultations tenues en France en 2023 ont été décryptées dans cette enquête inédite, complétée d’une dizaine d’analyses de géographes, professionnels de santé et élus locaux. C’est ainsi la réalité des inégalités territoriales de santé que l’on peut ainsi appréhender dans toute sa complexité.
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Une tribune publiée dans Le Monde et co-signée par un collectifs de médecins, professionnels de santé et sociétés savantes, alerte sur les dangers d’une réforme de l’Aide médicale d’Etat (AME), qui engendrerait un risque humain et économique.
« A la veille d’une réforme annoncée, nous, professionnels de santé, appelons à nouveau à la défense de l’AME contre toute réduction risquant de dégrader son contenu et, par extension, le système de soin français. Nous souhaitons rappeler que les personnes sans couverture maladie sont plus souvent que les autres prises en soins à des stades plus avancés, au risque d’augmenter la saturation du système de santé et le coût des soins », écrit le collectif composé entre autres du Pr Paul Frappé, président du Collège de médecine générale, ou encore du Pr Olivier Saint-Lary, président du Collège national des généralistes enseignants.
Aide médicale d’État : les femmes précaires dans le collimateur du gouvernement ?
Le gouvernement s’oriente vers une réforme de l’Aide médicale d’État (AME) via une série de mesures techniques, sans information de l’opinion publique ni débat parlementaire et malgré les alertes de nos associations. Si le texte est adopté, il aura pour conséquence de priver de soins des dizaines de milliers de femmes étrangères en situation de précarité.
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Ce dimanche 7 avril, soyons toutes et tous mobilisé-e-s !
Cette journée est l’occasion de rappeler les engagements de la LDH pour le droit à la santé et l’urgence absolue à restaurer un service public de santé d’égale qualité partout pour toutes et tous !
➤ Lire le communiqué incluant des préconisations sur l’amont du soin, la santé environnementale et les inégalités sociales de santé.
Le débat sur la fin de vie agite à nouveau la société française après que le président Emmanuel Macron a annoncé un projet de loi prévoyant la création d’une aide à mourir. Le texte a été transmis au Conseil d’État et sera examiné au Parlement à partir du 27 mai 2024. Il provoque une levée de boucliers d’une grande partie des soignants qui défendent leur devoir de soigner. Quelle doit être la responsabilité des médecins ? Aider à mourir, est-ce abandonner les patients ?
Des jeunes de plus en plus nombreux, c‘est la tendance révélée par Santé publique France. Les pensées suicidaires déclarées ont été multipliées par plus de deux depuis 2014 (échantillon de plus de 30000 personnes) chez les jeunes de 18 à 25 ans passant de 3,3 % à 7,2 %. Quand elles stagnent pour les autres classes d’âge à 4,2 %.
Une rupture, les suicides déclarés les douze derniers mois ont augmenté de plus de 60 % (de 0,7 % en 2017 à 1,1 % en 2021) pour cette tranche d’âge, de 50 % sur la même période (de 6,1 % à 9,2%) pour l’ensemble de la vie. Depuis 2000, les différents baromètres à intervalles réguliers donnaient pour ces âges, des résultats inférieurs ou comparables. Un changement important note Santé publique France, cette tendance semble se poursuivre.
Passée la période du COVID -19, la demande de soins ne faiblit pas. Au contraire : services saturés en pédopsychiatrique, en psychiatrie, délais pour accéder à une consultation qui s’allongent (jusqu’à 6 mois pour une Tentative de Suicide) alors qu’un contact dans le mois suivant est préconisé. Ni l’hôpital, ni la médecine de ville ne voient baisser la vague.
Ces prises en charge plus tardives ont de lourdes conséquences, peu ou pas de prévention, peu de possibilités pour désamorcer les crises. Au CHU de Nantes, le service est passé de six médecins à un médecin en quelques mois.
Et ce constat remonte à tous les niveaux. Lancée en 2021, la plate-forme d’écoute, d’orientation et d’intervention a dépassé les 50 000 appels. Lille,Montpellier, Brest recevaient en moyenne 600 à 800appels quotidiens. « On est aujourd’hui plutôt à 1 000 appels par jour ». « Cesbesoins interrogent les moyens, mais au-delà, l’organisation des soins qu’il faut remettre en question ». C.E Notre -Dame responsable de la plate -forme.
En France, le suicide représente la deuxième cause de décès chez les 15- 24 ans juste après les accidents de la route. Il est le plus élevé des pays européens. Un adolescent sur cinq souffre de troubles dépressifs. La prescription des psychotropes explose chez les mineurs. Les admissions pour troubles alimentaires connaissent une augmentation de 30 % à 40 %. Pour les 13 % d’enfants et adolescents nécessitant des soins en neuropsychiatrie (soit 1,6 million de jeunes), on compte 600 psychiatres sur toute la France. La plupart des pays européens ont lancé un plan pour répondre à l’urgence. En France, pas de plan, ni décennal, ni quinquennal, ni triennal, aucun. Certes il y a tant de raisons de vouloir mourir que s’il fallait s’occuper de tous les désespérés, on n’en finirait pas. Raisonnement fallacieux s’il en est. Il en va de nos enfants. On s’inquiète pour nos vieux jours alors que les jeunes vont si mal.
Pour expliquer cette tendance qui s’établit dans le temps long, ces professionnels rappellent que cette phase de la vie est celle « de toutes les vulnérabilités, un moment de transition, une transformation de constructions et d’acquisition de l’autonomie ». « Unepériode d’apprentissages, de découvertes, d’expériences, mais aussi de doutes, d’inquiétudes, de peurs ».
Est-ce plus vrai aujourd’hui qu’hier ? Les fragilités sont-elles devenues plus fortes? Tous les cadres censés protéger sont questionnés aujourd’hui ; la famille, l’école, l’université. Un sentiment d’isolement parfois même au sein des familles « s’ils parlent de leur mal -être à leurs parents ?» la réponse est souvent la même : « je ne veux pas les inquiéter » « comme si nous-mêmes adultes apparaissions trop fragiles ». « Un sentiment d’enfermement à l’heure où les réseaux sociaux et les écrans donnent pourtant l’impression d’être hyperconnecté.
Des dépressions de plus en plus précoces. La crise du COVID-19 a marqué un tournant, mais avant des dépressions se manifestaient de plus en plus tôt. « Avant les idées noires, les TS concernaient plutôt des jeunes de 14-15 ans. Maintenant la majorité a plutôt entre 11 et 14 ans avec une singularité ; on voit plus de filles que de garçons »quand les morts par suicide sont plus des garçons que des filles.
La crise du Covid-19 a provoqué un accélérateur ; son effet s’éloigne maintenant. « On devrait constater des signes d’amélioration. Or, il n’en est rien, c’est même l’inverse » une cheffe du service pédiatrie.
Cette tranche d‘âge est un moment difficile, ces jeunes ne se reconnaissent plus comme relevant de la pédopsychiatrie, mais il leur est difficile de se diriger vers e service adulte. Ces jeunes ont pourtant des besoins. L’âge de ‘’transition’’ correspond au « pic d’émergence » des troubles psychiatriques, 75 % apparaissent avant l’âge de25 ans.
Par endroits, s’amorcent des dispositifs innovants ouverts, pour les patients atteints du trouble borderline, des séances de psychothérapie de groupe (hospices civils de Lyon), avec un binôme de soignants qui changent à chaque séance très impliqués dans le programme. Très vite, le groupe dégage des catégories de symptômes, des « critères » ; sentiment de vide, d’abandon, de colères intenses, des comportements auto dommageables – drogue, automutilations. « On dit souvent que la TS est un appel à l’aide, mais pour moi c’est surtout une manière de poser une limite ». « C’est aussi une manière d’éteindre la douleur. Et pourtant, moi, j’aime la vie » . Les participants mettent des mots sur les maux « avec une maturité assez déconcertante» de l’avis de tous au sein du service.
D’autres modèles thérapeutiques sont proposés ailleurs. Mais les possibilités de prise en charge sont limitées. Pourtant les diagnostics sont de plus en plus fréquents parmi les 16-30 ans. Les lits sont tous occupés avec un âge moyen de 27-28 ans, quand il se situait plutôt après 30 ans, il y a une décennie. « On a fait le pari d’une prise en charge reposant sur le consentement et sur la collaboration du sujet ». Le « virage de l’ambulatoire » a permis de réduire le temps d’hospitalisation. « Une prise en charge précoce, avant que le mal-être ne se chronicise, peut permettre de vivre le mieux possible ».
Le dilemme aussi vaste et complexe que possible de la fin de vie ne peut escamoter et faire passer au second plan la santé mentale des jeunes.
JC
Sainte-Savine, mars 2024
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Depuis 2018, Emmanuel Macron s’était engagé à porter une loi pour le grand âge. Résultat: un tour de magie, un lapin sorti du chapeau.
« les chiens, les chats, les poissons rouges » autorisés en Ephad, s ‘est félicitée la ministre déléguée des personnes âgées et handicapées.
« vous trahissez sept année de promesses, vos mots ne valent plus rien. Vos phrases sont du vent. Plus personne ne vous croit » F. Ruffin de LFI.
« Ce n’est pas de chiens et de chats qu’on a besoin (….) , c’estd’infirmières(……) bon sang ! » J.Guedj député PS
Olivier Véran, ex ministre de la santé pendant le Covid 19.
Fini : de l’hôpital et de la neurologie, sa spécialité initiale, maintenant c’est la médecine esthétique, une journée par semaine en plus de son mandat de député.
«Aller faire de la médecine de confort pour des gens riches quand l’hôpital est en crise et manque de bras en particulier en neurologie, c’est quand même triste. Sans compter le signal déplorable de quitter le public pour le privé lucratif ». « le symbole est terrible » O. Milleron, du collectif inter-hôpitaux.
« Passer de la neurologie à la médecine esthétique a un sens, celui d’un choix financier . Quel message désastreux ».
Du côté de l’ordre des médecins, tout en se défendant de prendre position, on interroge la « cohérence » et « l’exemplarité ».
« Quand on connaît la crise sanitaire avec des patients qui mettent des mois pour obtenir des rendez-vous, que ces choses-là sont les conséquences des politiques qu’a menées M. Véran, on a quand même le courage de rester dans son métier », pour le président du syndicat de l’Union française pour une médecine libre ».
Le Sidaction en est cette année à sa 30e édition. Même si les traitements ont beaucoup progressé ces dernières années, et qu’il est aujourd’hui possible de vivre avec le sida, « et que ces traitements permettent de ne pas transmettre le VIH, ce qui est une deuxième révolution, il y a beaucoup de progrès encore à faire« , explique Florence Thune, la directrice générale du Sidaction, qui commence ce vendredi.
Partager la publication "Santé : depuis la crise Covid-19 il y a quatre ans, « rien n’a été purgé », regrette le patron de la Fédération hospitalière de France"
Malgré les réticences de la majorité présidentielle, les députés ont largement voté en faveur de la proposition de loi défendue par Elie Califer, jeudi 29 février. Le texte, qui devra désormais passer devant le Sénat, reconnaît le rôle de l’État dans les préjudices sanitaires, environnementaux et économiques subis en Guadeloupe et en Martinique, où le pesticide a été autorisé jusqu’en 1993. Mais sa portée reste très limitée.
Dans cet extrait de « Complément d’enquête », des documents inédits révèlent les positions de la FNSEA lorsqu’il s’agit d’établir les critères de reconnaissance des maladies professionnelles liées à l’usage des pesticides. Les agriculteurs sont pourtant une profession à risque…
Partager la publication "« Ils votent contre leurs adhérents » : quand la FNSEA refuse de faciliter la prise en charge de certains agriculteurs malades des pesticides"
Gabriel Attal a annoncé ce mercredi le remplacement du Nodu franco-français par l’indicateur européen HRI1 pour mesurer l’utilisation des pesticides dans le cadre du plan Ecophyto 2030. Une demande des syndicats agricoles que combattaient les organisations de défense de l’environnement.