À partir du 1er janvier, les deux millions d’allocataires du RSA seront soumis à au moins 15 heures d’activité obligatoires par semaine. Sur le terrain, personne ne sait encore quelles seront ces activités, qui va les contrôler et comment.
Droits sociaux
NOTATION DES ALLOCATAIRES : L’INDÉCENCE DES PRATIQUES DE LA CAF DÉSORMAIS INDÉNIABLE
Après plus d’un an de mobilisation contre les pratiques de notation des allocataires de la CAF au côté des collectifs Stop Contrôles et Changer de Cap1, et après avoir détaillé le fonctionnement de l’algorithme de la CAF et son cadre politique, nous publions aujourd’hui le code source de cet algorithme de notation. Nous vous invitons aussi à consulter notre page de présentation sur l’utilisation d’algorithmes similaires au sein d’autres administrations.
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Chômeurs de plus de 55 ans : Bruno Le Maire demande l’abaissement de leur durée d’indemnisation
Ce jeudi matin, le ministre de l’Economie a annoncé vouloir aligner la durée d’indemnisation chômage des seniors sur le régime général. Et d’invoquer l’objectif de plein-emploi.
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Projet de loi immigration : deux plaintes déposées devant l’Ordre des médecins contre des sénateurs LR qui ont voté la suppression de l’AME
Parmi les élus de droite et du centre qui ont voté la suppression de cette aide aux personnes sans papiers figurent une quinzaine de soignants de profession, médecins, pharmaciens ou infirmière.
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Projet de loi immigration : on vous détaille la nouvelle version de l’article sur les métiers en tension voté par le Sénat
Vengeance et copinage : Comment Macron reprend en main le « COR »
En début de semaine, sur proposition de la Première ministre, le président a nommé l’économiste Gilbert Cette – soutien d’Emmanuel Macron en 2017 – à la tête du Conseil d’orientation des retraites. C’est confirmé : Emmanuel Macron aime placer des proches à la tête d’organismes publics censés être indépendants. Les analyses du COR n’ont pas plu. Les déclarations de son ancien président Pierre-Louis Bras ont fait dérailler la communication de l’exécutif ? Aucun souci, il suffit de le remplacer.
Le gouvernement n’a rien contre les instances indépendantes, à condition qu’elles lui donnent raison. Du point de vue de la pratique du pouvoir, on voit combien l’autoritarisme politique de Macron déborde pour venir affecter les lieux de production de connaissances, de conseils et d’expertises. Au plan institutionnel, on aperçoit une fois de plus l’étendue des prérogatives du Président dans la Ve République. On évoque souvent la supériorité législative du président sur le Parlement. Mais ce que cette affaire pointe également, c’est son formidable pouvoir de nomination – de nomination de hauts fonctionnaires, de responsables d’administration, de dirigeants d’établissements publics.
Retraites : Le coup de trop qui peut faire tomber le gouvernement
Cette semaine, le gouvernement a confirmé qu’il envisageait de ponctionner les réserves de l’Agirc-Arrco – le régime de retraites complémentaires du privé – d’au moins un milliard d’euros par an, pour financer la revalorisation des petites retraites du régime général, promise lors de sa dernière réforme. Il y a consensus contre lui : syndicats comme patronat refusent d’organiser un « tuyau financier » vers l’Etat.
Le régime Agirc-Arrco possède des réserves de 68 milliards (l’équivalent d’une dizaine de mois de prestations). Alors quand le gouvernement voit cela, il dit : “ça a l’air bon ça, je peux goûter ?”.Il veut faire supporter au régime complémentaire privé les promesses de revalorisation des petites pensions de sa réforme des retraites de 2023, et il réclame un à trois milliards d’euros par an d’ici 2030.
L’affaire, en apparence technique, prend un tour politique et pourrait être tranchée par un bon vieux 49.3, lors de la discussion du Projet de loi de financement de la Sécurité sociale. D’où l’inquiétude de Matignon, car même les Républicains ne veulent pas de ce prélèvement. Une motion de censure aurait des chances d’être victorieuse.
Agenda de fin de semaine à Troyes
Mobilisation vendredi 13 octobre pour l’intersyndicale
L’intersyndicale appelle à manifester ce vendredi 13 octobre, à Troyes, Romilly-sur-Seine et Bar-sur-Aube. Une manifestation contre l’austérité et pour réclamer une hausse généralisée des salaires.
Mobilisation contre l’austérité, vendredi 13 à 14 h place Jean-Jaurès à Troyes. À 14 h, à Romilly-sur-Seine, devant la Bourse. À 15 h 30, à Bar-sur-Aube.
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Concert pour Un Digne Toit samedi 14 octobre à L’Expression Libre
« On va faire une expérience.
» Prenons un premier élément ; Damien DB, un musicien poly instrumentiste compositeur, adepte de musique libre et d’improvisation, aux goûts musicaux teintés de jazz, de blues et de musiques progressives. Il est notamment membre fondateur du groupe 4 DB, et a joué dans Bohemian Blues, Mind The Gap, ou encore en duo avec Javier Adaro
Ajoutons un second élément ; H-Tône, parolier et rappeur à la culture hip-hop, ayant à cœur de donner de la voix, partisan de mots percutants, de flows ciselés et de textes recherchés, aux accents militants. Il a été membre du groupe Cadavreski, du projet vidéo Fistaille Made In Toylettes, et a également rappé sur le projet H-Tône feat Eveil.
Que donnerait la rencontre musicale de ces deux éléments ?
Un écart à la zone de confort pour chacun, et un point commun malgré tout ; chacun, à sa façon, a un rapport provocateur au cadre. Dans ce cas, quoi de mieux, pour cette première expérience potentiellement explosive, qu’un concert de soutien à l’association Un Digne Toit ?
« Parce qu’aucune famille, française ou étrangère, ne devrait dormir à la rue » «
Vous êtes solidairement invités au concert est organisé samedi 14 octobre à 21 heures au bar l’Expression Libre (33 avenue Marie de Champagne, Troyes).
Ce concert est donné par Damien DB et H-Tône au profit de notre association: les dons reçus pour cette soirée seront reversés à Un Digne Toit.
Un aperçu
« La loi plein-emploi va aggraver la maltraitance institutionnelle dans les Caf »
Le projet de loi dite « Plein-emploi » est en discussion à l’Assemblée. Le texte va « aggraver la maltraitance institutionnelle » à l’égard des allocataires de la Caf et du RSA, dénonce le collectif Changer de cap dans cette tribune.
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Le conditionnement du versement du RSA risque-t-il d’accroître le non-recours à cette aide sociale ?
Une rentrée sous tension
Par Patrick Baudoin, président de la Ligue des droits de l’homme
Le meurtre du jeune Nahel tué par un policier, suivi des révoltes dans les quartiers populaires et aussi d’autres victimes de violences policières, a mis en exergue l’impérieuse nécessité d’agir à la fois contre les méthodes répressives du pouvoir et pour la prise en compte effective des légitimes revendications sociales.
C’est le droit de manifester qui se trouve entravé par un usage disproportionné et indiscriminé de la force publique, voire par la multiplication des mesures d’interdiction.
C’est la liberté d’association qui connaît une remise en cause sans précédent au travers de la suppression des subventions ou de la prise de mesures de dissolutions administratives. C’est la persistance de comportements racistes dans l’institution policière et de multiples discriminations.
C’est la progression de la précarité et des inégalités, la régression des services publics, l’aggravation des fractures territoriales, et le sentiment d’exclusion de beaucoup avec toutes les frustrations qui en résultent.
Pourtant, en présence de toutes ces réalités incontestables et explosives, le pouvoir paraît demeurer sourd et aveugle, s’abstenant de mettre en œuvre les remèdes nécessaires. Pire, au lieu de jouer la carte de l’apaisement, il continue de faire le choix de l’escalade comme cela peut être illustré par plusieurs exemples récents.
Ainsi en va-t-il de sa soumission à la corporation policière, y compris lors de la menace de sédition agitée après le placement en détention provisoire de policiers impliqués dans des violences. De même, la lourde répression judiciaire exigée par le ministre de la Justice a accentué l’injustice sociale ressentie dans les quartiers populaires. Tel est le cas aussi de l’interdiction du port de l’abaya dans les établissements scolaires, décidée surtout pour de médiocres considérations politiciennes, générant d’inutiles crispations identitaires en stigmatisant une catégorie déterminée de la population. On citera encore le projet de loi sur l’immigration qui, dans un climat de surenchère avec la droite et l’extrême-droite, vise à restreindre les droits, d’asile et de séjour des étrangers, et à faciliter leur expulsion du territoire français.
C’est pourquoi la poursuite de la mobilisation entamée s’impose pour continuer à faire valoir des revendications essentielles telles qu’exprimées immédiatement après le décès de Nahel : une réforme en profondeur de la police, de ses techniques d’intervention et de son armement ; l’abrogation de la loi de 2017 et des instructions consécutives facilitant l’usage des armes à feu par les forces de police ; le remplacement de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) par un organisme indépendant de la hiérarchie policière et du pouvoir politique ; la création d’un service dédié aux discriminations touchant la jeunesse sous l’égide du Défenseur des droits et le renforcement des moyens de lutte contre le racisme ; et, plus largement, des investissements et la mise en place d’une politique de lutte contre la pauvreté, de réduction des inégalités, de rétablissement des services publics, de protection de l’environnement et d’accueil des étrangers.
La LDH a, dans ce contexte, appelé à participer aux manifestations du 23 septembre 2023 dans plusieurs villes de France contre les politiques publiques discriminatoires et sécuritaires ciblant notamment les quartiers populaires et la jeunesse qui y grandit, et particulièrement les personnes racisées et précarisées.
Elle entend désormais poursuivre avec détermination son plein engagement afin de favoriser un vaste rassemblement de l’ensemble des organisations qui entendent combattre les atteintes portées aux droits sociaux et humains, et défendre les libertés individuelles et collectives conquises de haute lutte et jamais définitivement acquises. Il s’agit tout simplement de défendre une démocratie aujourd’hui menacée en France comme dans de nombreux autres pays en Europe et ailleurs.
La LDH prévoit ainsi de réunir à nouveau, et si possible en élargissant le cercle des participants, les organisations syndicales et associatives regroupées à son initiative au moment de la préparation de la loi dite séparatisme pour définir une stratégie d’actions à entreprendre sur la thématique « Droits, Libertés, Démocratie ».
L’objectif doit être au-delà des nécessaires démarches contestataires de formuler des propositions concrètes et constructives de nature à constituer une alternative crédible aux actuelles politiques régressives. Ce n’est que sur présentation d’un projet convaincant et attrayant, basé sur les valeurs de liberté, égalité, justice sociale, que pourra être enrayée la marche inéluctable de l’extrême-droite vers la prise du pouvoir.
Patrick Baudouin, président de la LDH
Source Le club de Médiapart
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Selon un sondage de l’Ifop commandé par le Crédit Mutuel, les personnes les plus défavorisées en France sont les premières concernées par le renoncement à des soins ou des équipements médicaux.
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France: le nouveau plan pauvreté du gouvernement déçoit largement les associations
Après l’avoir maintes fois repoussé, le gouvernement français a présenté ce lundi 18 septembre son plan pauvreté. Malgré des mesures contre la pauvreté chez les enfants, des places d’hébergement d’urgence et des aides pour le retour à l’emploi, les associations restent sur leur faim. Elles dénoncent principalement un manque d’ambition et la vision à court terme, sans travail structurel, sur la pauvreté en France.
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Les privations matérielles sont stables en France
14 % des ménages déclarent devoir se priver d’un confort qui parait « normal » en France. Malgré la baisse du chômage, cette proportion ne diminue pas.
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“Un boulot de dingue !” La LDH a fait sa rentrée
LA LDH APPELLE AUX MOBILISATIONS DU 23 SEPTEMBRE CONTRE LES VIOLENCES POLICIÈRES, LE RACISME ET LES DISCRIMINATIONS SOCIALES ET TERRITORIALES
A TROYES
Quatre morts dans la Marne depuis le début des vendanges en Champagne
Quatre personnes sont décédées dans les vignes depuis le début des vendanges dans différents secteurs de la Marne, en Champagne. Des décès qui surviennent dans un contexte de fortes chaleurs.
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Point de vue
LES RICHES VEULENT NOUS TUER À LA TACHE
Pour remplir sa police municipale, Paris drague les allocataires du RSA
LES JO ONT FAUSSEMENT SERVI D’ARGUMENT DE RECRUTEMENT
À l’approche des Jeux olympiques 2024, la mairie de Paris cherche à recruter plus de 200 agents supplémentaires. Les Parisiens qui touchent le revenu de solidarité active (RSA) ont été invités à candidater.
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La crise de l’aide alimentaire en France
Les discrètes consignes de l’Assurance retraite pour priver des carrières longues de certains droits
La patronne de la CGT assurait mardi sur Inter que des consignes avaient été passées pour ne pas informer les salariés de tous leurs droits. Un document prouve que la Cnav cherche à passer sous silence certaines subtilités de la réforme qui profitent aux carrières longues.
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Payer pour percevoir ses aides : le désengagement de l’État laisse place au privé
Faire valoir ses droits au RSA ou à une allocation devient de plus en plus compliqué. Des sociétés privées se saisissent de cette opportunité et de la désorganisation des caisses de sécurité sociale pour marchander l’accès aux aides.