Tunisie : le sort des migrants montre « l’inhumanité qui s’installe progressivement, y compris en France », dénonce la Fédération des acteurs de la solidarité



Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité, s’insurge contre les propos qui « instrumentalisent des fragilités identitaires, sociales et politiques » et conduisent à regarder des hommes et des femmes mourir dans « l’indifférence et le silence ».

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Tunisie: dans le désert, les migrants subsahariens refoulés errent dans des conditions terribles



Quinze corps sans vie de migrants subsahariens ont été trouvés par les garde-frontières libyens. Les autorités tunisiennes avaient expulsé des centaines de migrants vers une zone désertique à la frontière libyenne début juillet. Selon l’ONG Human Rights Watch, quelque 1 200 personnes ont été renvoyées vers la frontière avec la Libye et avec l’Algérie. Depuis, le Croissant rouge tunisien a secouru quelque dizaines d’entre eux. D’autres n’ont pas eu cette chance et sont toujours bloqués dans la zone désertique de Ras Jdeir.

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Environ 900 corps de migrants ont été retrouvés en Tunisie depuis le début de l’année



Selon le ministre tunisien de l’Intérieur, quelque 900 corps de migrants ont été découverts sur les côtes tunisiennes entre le 1er janvier et le 20 juillet. Parmi ces victimes figurent au moins au moins 260 ressortissants d’Afrique subsaharienne. Ce nombre tragique s’explique principalement par la très forte hausse des départs d’exilés due à la dégradation de la situation politique et économique dans le pays.

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La Tunisie refuse d’être un « centre d’accueil » pour les migrants expulsés d’Europe


Tunis accepte d’accueillir uniquement les Tunisiens en situation irrégulière en Europe, et refuse d’accueillir les migrants d’autres nationalités. Les autorités avaient déjà déclaré en juin dernier qu’elles ne voulaient pas que la Tunisie devienne le « garde-frontières » de l’Europe. Dimanche, un accord a été conclu avec l’Union européenne pour tenter d’endiguer l’immigration illégale, venue de la Tunisie.

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Protection des frontières et respect des droits humains

L’actualité nous le montre douloureusement : le cas de l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes, plus connue sous le nom de Frontex, est emblématique du dilemme de la gestion des frontières européennes. Devenue l’agent de la militarisation des frontières européennes, contribuant à la perception de l’Europe comme d’une forteresse assiégée, Frontex est au cœur d’enjeux qui la dépassent et doit se réformer pour résoudre les situations dangereuses aux portes de l’Europe. La nouvelle étude de la Fondation Jean Jaurès tente de saisir le dilemme présent au cœur de la gestion des frontières européennes, entre protection de ces frontières et respect des droits de l’homme.

Surveiller et laisser périr. À quoi sert Frontex ?

Entre l’impératif de ne pas laisser passer les gens illégalement et, d’autre part, le principe de non refoulement car toute personne ayant besoin de protection a droit à l’asile, comment faire ? 

Cette combinaison inattendue de sécurité et de droits de l’homme s’est traduite dans les pratiques et les discours de l’agence, mais surtout s’est avérée trompeuse – comme en témoigne la récente démission de son directeur exécutif. 

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Depuis sa création, Frontex a été à plusieurs reprises critiquée pour son traitement des migrants lors d’opérations conjointes. Des rapports, des enquêtes et des témoignages ont montré la pratique régulière de refoulement de migrants interceptés vers leur port de départ, comme les territoires libyens. La protection contre les retours forcés vers des lieux de persécution potentielle est connue sous le nom de principe de non-refoulement, et le non-respect de ce principe constitue une violation du droit international et européen.

En Tunisie, des centaines de migrants ont été mis à l’abri, d’autres restent abandonnés dans le désert


Ces migrants subsahariens avaient été conduits vers des zones frontalières inhospitalières et laissés sur place à la suite des violences survenues à Sfax.

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Où va-t-on ?


« Quatre copains sont morts ces dernières semaines » : en été aussi, les personnes sans domicile sont en danger


L’Etat condamné pour avoir masqué des slogans féministes lors d’une visite de Darmanin


Macron à Marseille : peut-on vraiment trouver « dix offres d’emploi sur le Vieux-Port », comme l’affirme le président ?


Grèce : des migrants filmés menottés et yeux bandés dans un camion à Kos

Grèce : qu’est-il arrivé aux femmes et aux enfants ?


750 personnes étaient à bord du chalutier lorsqu’il a chaviré. Aujourd’hui, les autorités le constatent, les rescapés sont tous des hommes. Que sont devenus les femmes et les enfants ? Autant de disparus et de membres de familles désespérées.

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« Remorquage » avec une corde : les exilés accusent les garde-côtes grecs d’avoir fait chavirer le bateau


Tandis que les recherches se poursuivent au large du Péloponnèse pour retrouver d’éventuels disparus, le déroulement du naufrage du mercredi 14 juin reste vague. Les rescapés avancent avoir été approchés par les garde-côtes grecs, et remorqués par leur navire vers le large. Ce que démentent les autorités.

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Naufrage en Grèce : « La politique de l’Union européenne contraint les migrants à des traversées toujours plus périlleuses »


Au large de la Grèce, plusieurs dizaines de migrants meurent dans l’un des pires naufrages


Au moins 78 personnes sont mortes noyées au large de la Grèce lors du naufrage d’un bateau transportant des migrants, ont annoncé les garde-côtes mercredi. C’est l’un des accidents les plus meurtriers de l’histoire du pays.

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Naufrage de 31 migrants dans la Manche: 5 militaires du CROSS Gris-Nez mis en examen pour non-assistance à personne en danger


Il s’agirait de trois femmes et deux hommes en fonction au moment des faits au Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage Gris-Nez (Pas-de-Calais), chargé des secours dans la Manche.

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À Mayotte, l’Etat veut toujours détruire 1 000 logements insalubres


L’opération « Wuambushu » vise à déloger les migrants en situation irrégulière, pour la plupart venus des Comores voisines, des bidonvilles insalubres du département. Le bidonville de Cavani devrait être démoli « dans deux à quatre mois », selon le préfet.

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Des garde-côtes grecs obligent des migrants à dériver en mer Égée


Mi-avril, des garde-côtes grecs ont placé sur un canot à la dérive en mer Égée un groupe de migrants, en majorité des enfants, dont un nourrisson. Le groupe se cachait sur l’île de Lesbos quand il a été victime de ce refoulement, strictement interdit par le droit européen et international. L’épisode a été révélé par le New York Times dans une vidéo accablante.

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Immigration : le nombre d’entrées irrégulières en Europe a-t-il bondi de « 300% » ?


Le président du Rassemblement national dit s’appuyer sur les chiffres de Frontex, l’agence européenne des frontières. Mais c’est faux. Explications.

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Droits fondamentaux des personnes étrangères à la frontière franco-espagnole

Communiqué de l’Anafé, dont la LDH est membre

A l’heure où les autorités françaises renouvellent, pour la 21e fois, le rétablissement des contrôles aux frontières intérieures de la France, l’Anafé, Amnesty International France, La Cimade, Médecins du Monde et Médecins Sans Frontières, rendent publiques les conclusions d’une note faisant état des violations des droits par les autorités françaises à la frontière franco-espagnole. 

Des contrôles touchent de manière discriminatoire les personnes racisées, et conduisent au refoulement de nombreuses d’entre elles sans respect de leurs droits fondamentaux, en violation de la législation nationale, européenne et internationale.

Les conséquences sont graves: ces contrôles conduisent les personnes en migration à prendre davantage de risques, au moins 12 personnes ont perdu la vie depuis 2020, victimes de noyades ou d’accidents sur les voies ferrées. 

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Mayotte: un collectif demande l’abandon de l’opération anti-migrants «Wuambushu»


Le collectif Uni-e-s contre une immigration jetable (UCIJ-2023), qui réunit 400 associations et syndicats, a lancé ce lundi 24 avril une mobilisation nationale contre la politique migratoire du gouvernement et « exiger l’abandon de l’opération « Wuambushu » » à Mayotte qui lui fait craindre « des violences et atteintes au droit ». « On n’arrêtera pas » les opérations contre la délinquance et les bidonvilles a affirmé dans le même temps le préfet de Mayotte.

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La France « pays des droits de l’Homme, s’attaque aux ménages les plus pauvres », dénonce le DAL


« On ne sait même pas où aller » : à Mayotte, le désarroi des habitants du premier bidonville visé par l’opération « Wuambushu »


Opération Wuambushu à Mayotte : les Comores refusent l’accostage de bateaux


La pression monte au Parlement européen pour le financement de clôtures antimigrants


Au Parlement européen réuni en session plénière, les partis de droite réunis au sein du groupe PPE ont présenté mercredi un amendement favorable à des clôtures aux frontières extérieures de l’UE. Avec un objectif : convaincre la Commission européenne – qui s’y refuse – d’aider les pays frontaliers à construire ces murs.

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Gérald Darmanin veut reprendre l’examen de son projet de loi sur l’immigration


Alors que l’opération Wuambushu à Mayotte se prépare pour procéder à l’expulsion massive des clandestins sur l’île, le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer a plaidé ce mardi pour une reprise de l’examen de son texte destiné à « lutter contre l’immigration irrégulière ».

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Méditerranée : 1 200 migrants sur deux bateaux surchargés attendent toujours d’être secourus


Les garde-côtes italiens procèdent mardi au sauvetage de 1 200 migrants en mer Méditerranée. Une première embarcation de 400 personnes est escortée par les autorités vers la terre ferme, mais elle commence à prendre l’eau. La seconde de 800 personnes est surchargée. Trois personnes auraient sauté par dessus bord.

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L’UE renouvelle son accord controversé avec les garde-côtes libyens


Le Conseil européen a renouvelé pour deux ans son soutien financier et matériel aux autorités libyennes. Dans le cadre de cet accord, l’Union européenne forme les garde-côtes libyens et leur fournit des navires dans le but d’empêcher les migrants de rejoindre l’Europe. Ce partenariat a été maintes fois dénoncé par des ONG, qui accusent l’UE de « complicité » avec les atrocités commises envers les exilés en Libye.

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