Le collectif écologiste Les Soulèvements de la Terre a été dissous en conseil des ministres, a annoncé le mercredi 21 juin le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Le gouvernement justifie cette décision par les incitations « à la commission de sabotages et dégradations matérielles, y compris par la violence » à laquelle le mouvement se serait adonné « sous couvert de défendre la préservation de l’environnement ».
L’association écologiste sera dissoute « dans les plus brefs délais », a précisé sur CNews, mardi, le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran. Le décret de dissolution pourrait être présenté dès mercredi en conseil des ministres.
L’injustice persiste et la liberté de la presse recule encore un peu plus en Algérie. Le directeur de Radio M et de Maghreb Émergent est condamné, en appel, à sept ans de prison dont cinq ferme et deux avec sursis, pour avoir prétendument reçu des financements de l’étranger. Cette peine, injuste et choquante, qui est l’une des plus lourdes jamais prononcées contre un journaliste algérien, couronne une procédure policière et judiciaire kafkaïenne et un acharnement contre Ihsane El Kadi. Reporters sans frontières (RSF) dénonce cette condamnation et appelle à sa libération.
Vendredi 16 juin, le Président de la République française reçoit le Prince héritier d’Arabie Saoudite à l’Elysée. Amnesty international France demande solennellement à M. Emmanuel Macron d’intervenir auprès de Mohammed Ben Salman pour exiger de l’Arabie Saoudite qu’elle suspende l’exécution des sept jeunes hommes condamnés pour des faits commis alors qu’ils étaient mineurs.
VIDÉO Des images analysées par « Le Monde Afrique » et des conversations audio exclusives lèvent le voile sur l’organisation de ces hommes de main, proches du pouvoir.
La justice du Vatican a condamné des écologistes italiens à plusieurs mois de prison avec sursis et près de 30000 euros de dommages et intérêts après une action coup de poing dans les musées du Saint-Siège, ont annoncé le mardi 13 juin les militants du groupe écologiste «Dernière génération» dans un communiqué, annonçant qu’il déposera un recours.
Les deux jeunes militants s’étaient collés en 2022 au socle de la statue de Laocoon, une sculpture en marbre exposée dans les musées du Vatican. «Le Vatican, une des dernières monarchies absolues au monde, démontre toute son hypocrisie avec ce verdict», qualifié de «disproportionné et absurde (…) pour quelques gouttes de colle sur un bloc de marbre sous les pieds de Laocoon», dénoncent les écologistes.
Ils assurent avoir voulu «simplement mettre en lumière ce que le pape écrit et conseille», ajoute le communiqué. Le pape François est un fervent défenseur de l’environnement et ne manque jamais une occasion de souligner la nécessité de le préserver pour les générations futures.
D’où vient l’idée d’abolir la police et que recouvre-t-elle au juste ? Si la police ne nous protège pas, à quoi sert-elle ? Comment dépasser la simple critique de la police pour enfin en finir avec elle ? 1312 raisons d’abolir la police tente de répondre à ces questions, et propose de riches réflexions critiques sur les liens entre l’abolitionnisme pénal et la race, le handicap ou le travail sexuel notamment. L’ouvrage porte également sur les mobilisations contemporaines pour l’abolition de la police en Amérique du Nord, en retraçant leur généalogie et en explorant leurs propositions stratégiques, leurs expériences et les débats qui les traversent. Les textes rassemblés dans cette anthologie commentée brossent un portrait vif et puissant du mouvement pour l’abolition de la police, dans toutes ses nuances et hors des clichés réducteurs. Le recueil comprend des contributions de militant.e.s et d’universitaires francophones et anglophones inédites.
C’était le bastion historique de la résistance aux Talibans. Désormais, dans la vallée du Panjshir, les habitants vivent toujours dans la peur des talibans qui s’en prennent à la population civile dans le but de l’obliger à obéir et à se soumettre.
Au cours des cinq dernières années, les autorités russes ont adopté plus de 50 lois, autant d’étapes vers la suppression pure et simple de la société civile en Russie. En collaboration avec le média russe indépendant MediaZona, la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) lance un outil interactif pour illustrer et mieux comprendre ces lois oppressives. Il met en lumière un aspect fondamental : cette addition de lois constitue un système oppressif intrinsèque.
À l’occasion de la journée mondiale de l’environnement, des manifestants se sont rassemblés ce lundi dans le centre de Sydney. Ils réclament l’abrogation de lois anti-manifestations excessivement répressives et qualifiées par Amnesty International de « menace pour la liberté d’expression ». Des actions écologistes avaient notamment été sanctionnées en vertu de ces textes.
La préfecture de police de Paris a tranché ce lundi 5 juin au sujet des membres de la Brav-M dont les insultes et menaces à l’encontre de manifestants arrêtés fin mars avaient été enregistrées.
Le Sénégal est toujours sous haute tension après la condamnation à deux ans ferme d’Ousmane Sonko pour « corruption de la jeunesse ». Depuis jeudi, les rues de Dakar et Ziguinchor sont notamment le théâtre d’affrontements entre manifestants et forces de l’ordre. Ces affrontements violents ont déjà causé la mort de dix personnes, tandis que les militaires ont été déployés dans plusieurs secteurs de la capitale.
Aux manifestants gardés à vue, les policiers demandent désormais quasi-systématiquement de déverrouiller leur téléphone portable et de communiquer leur code pin. Et ce, prétendument pour les nécessités de l’enquête. Depuis un arrêt de la Cour de cassation du 9 novembre 2022, le mis en cause risque une peine de trois ans d’emprisonnement et 270 000 euros d’amende en cas de refus. Et la plupart du temps, le téléphone est saisi, même si les charges ayant justifié la garde à vue tombent. Des dispositions critiquées par des avocats et les défenseurs des droits de l’homme.
La Quadrature du Net –Mardi dernier, nous avons participé à une audience au Conseil d’État pour demander la suspension du décret autorisant la police nationale à déployer des drones sur le territoire. La décision devrait être rendue dans quelques jours. D’un côté, associations et syndicats dénonçant une nouvelle dérive de surveillance et de militarisation de l’espace public ; de l’autre, un ministère de l’intérieur méprisant ouvertement les principes élémentaires des droits fondamentaux. Épaulé par le contexte sécuritaire, ce dernier se permet même de clamer tout haut ses fantasmes sécuritaires, entre dispositifs de marquage invisible et pilotes de drones à moto.
À Phnom Penh, neuf représentants syndicaux ont été reconnus coupables ce matin d’« incitation à semer le trouble dans l’ordre public ». Des faits régulièrement reprochés aux activistes et politiciens membres de l’opposition. Un crime qui a conduit plusieurs dizaines d’entre eux en prison ces dernières années dans un contexte de détériorations des libertés fondamentales sous la gouvernance du Premier ministre Hun Sen.
Depuis le début du mois de mai, et en lien avec l’opération « Wuambushu », une série d’événements a conduit à une perturbation importante de l’accès aux services de santé. Aujourd’hui, Médecins du monde appelle à sanctuariser ces lieux de soins.
Le Comité national de la LDH, en lien avec le groupe de travail « Lutte contre les extrêmes droites », a décidé d’appeler à la vigilance et à l’alerte afin de permettre aux sections de réagir et d’agir de façon concertée, très vite chaque fois que la situation l’exige, avec le soutien de l’ensemble de la LDH. La mobilisation en nombre à Saint-Brévin-les-Pins a, par exemple, permis d’instaurer un rapport de force très net face aux intimidations de l’extrême-droite : les sections locales ont organisé des rassemblements avec des élus de la LDH, une plainte a été déposée contre les tracts distribués par l’extrême-droite (à Corlay également), enfin, la mobilisation a été relayée sur les réseaux sociaux de la LDH et auprès de l’ensemble des sections. Le CN invite les sections à faire remonter toutes les informations dont elles disposent auprès de la LDH et à mettre sur pied une cellule de veille locale.
Dans une démocratie digne de ce nom, l’Etat se doit d’agir contre la montée du fascisme et pour défendre les libertés de tous les citoyens.
Les exactions et les comportements de plus en plus graves observés ces derniers temps en France ne doivent pas être cautionnés par des silences complices et doivent être dénoncés et condamnés.
Jusqu’alors, le département de l’Aube a échappé aux marches des néo-nazis et aux concerts de groupes se revendiquant « aryens » mais nous savons que nous ne sommes pas à l’abri de ces très dangereuses dérives qui nous annoncent la perspective d’un avenir extrêmement sombre. Ce constat nous incite à la plus grande vigilance.
La cellule de veille « Lutte contre les extrêmes-droites » de la section LDH de l’Aube a été mise en place. Elle se propose de créer sans tarder un collectif « Lutte contre les extrêmes-droites » sur le département qui, rappelons-le, a élu 2 députés RN sur 3 aux élections législatives etoù Marine Le Pen a obtenu 51.68% des voix à l’élection présidentielle en 2022.
Des associations, groupes et organes engagés contre les extrêmes-droites ont déjà été contactés. Toutes les citoyennnes et tous les citoyens attachés aux droits et aux libertés sont invités à nous rejoindre.
Le préfet d’Indre-et-Loire s’est rendu sur place et « condamne fermement ce nouvel acte de violence et apporte son soutien au centre ». Aucun blessé n’est à déplorer.