Géopolitique

Par Rémy Dufaut



Tout comme je n’ai jamais rien compris à l’ECONOMIE, malgré d’intenses efforts pour m’y mettre à travers des lectures censées être accessibles et les vidéos de vulgarisation, telles que L’Economie pour les nuls ou  Comprendre les BASES de l’ÉCONOMIE – Introduction, j’ai bien du mal à y voir clair dans ce que l’on nous présente quotidiennement en matière de GEOPOLITIQUE par les temps agités qui courent aujourd’hui de par le monde. Et ce n’est pas faute de suivre assidument l’excellente émission « Le Dessous des Cartes ».

J’ai néanmoins, pour tenter de débroussailler le terrain, réussi à déterminer, en la matière, 3 catégories de géopolitologues :

  • Ceux qui n’ont rien compris :

Je me place naturellement en tête du classement.

Viennent ensuite mes concitoyens, les Françaises et les Français. Il semblerait qu’une certaine presse qui, bien que n’étant pas ma favorite, place nettement le sujet de la guerre et de la géopolitique au cœur de leurs discussions.

Puis arrivent naturellement ceux qui ne se contentent pas de discussions de comptoirs ou de repas de famille et allument la radio. Les auditeurs de France Info bénéficient fort heureusement des services d’une médiatrice qui rassure les auditeurs ou, du moins, fait de son mieux pour y parvenir, en tentant d’obtenir du directeur de la rédaction l’assurance que la vigilance , en matière d’information est garantie.

Enfin, leurs enfants, les élèves de 3ème en particulier, interpellent de leur côté leurs professeurs d’histoire-géographie sur la probabilité d’une guerre depuis l’avènement de Trump à la présidence des Etats-Unis.

  • Ceux qui font mine d’avoir compris :

François Bayrou profite de l’aubaine pour rejeter catégoriquement l’hypothèse d’un retour de l’âge de la retraite à 62 ans.

Le président de la FNSEA presse le président Macron de ramener l’agriculture au rang qu’elle mérite selon lui en matière de souveraineté alimentaire, par la simplification des réglementations, l’accès à l’eau, la protection face aux contentieux nourris par des « débats dogmatiques stériles et stigmatisants », le développement des énergies renouvelables d’origine agricole au détriment de toutes les initiatives ambitieuses de réduction des émissions de gaz à effet de serre de l’accès à l’eau pour tous et en particulier les petites exploitations garantes d’une production saine et équitable.

Le journal L’Express en profite pour refaire l’histoire et faire porter le chapeau à la vilaine gauche qui, faute de réussir à s’entendre, comme toujours, nous entraîne vers la 3ème guerre mondiale.

De leur côté, les marchés financiers se trouvent dans la situation qu’ils redoutent le plus, à savoir l’incertitude qui ne peut que mener à la crise, la BCE baissant ses taux d’intérêt pour la 6ème fois consécutive depuis juin 2024 (je n’y comprends décidément vraiment rien…)

  • Ceux qui ont tout compris

Les dents de certains politiques poussent à une vitesse exponentielle lorsqu’ils envisagent l’élection présidentielle de 2027, voyant là une occasion d’ « influencer les dynamiques partisanes ».

Les possesseurs d’or en veulent encore plus, le métal précieux le devenant davantage encore en tant que  « valeur refuge » par excellence. Devraient-ils toutefois s’en inquiéter lorsqu’on apprend qu’un quart des réserves européennes de celui-ci est stocké aux Etats-Unis ?

C’est finalement par le sport, que l’on résoudra tous les problèmes, car l’élection du président du CIO règlera l’ordre mondial pendant les 15 années à venir.

Et Poutine dans tout ça ? Eh bien, il se frotte les mains de voir dans quel embarras se trouve l’Europe honnie, activant en tous sens des plans « anti-crise », s’épuisant à planifier des conférences extraordinaires et multiplier les groupes de travail pour déterminer la marche à suivre. Abandonnée par son volontariste et paternaliste ex-allié d’outre-Atlantique, elle n’a plus qu’à compter sur elle-même, si j’ai malgré tout bien compris…

En pleine guerre en Ukraine, des milliers de composants Airbus et Boeing équipent l’aviation russe



Trois ans après le début de l’invasion de l’Ukraine, la Russie importe du matériel aéronautique fabriqué par Airbus et Boeing, en dépit des sanctions internationales et du risque d’utilisation par l’armée russe, révèle Investigate Europe, en partenariat avec Disclose. Ce trafic de pièces détachées passe par l’Inde et représente près de 50 millions d’euros depuis 2023.

Ukraine : un troisième hiver sous le feu et le froid



Le froid s’est installé à nouveau sur l’Ukraine. Un troisième hiver glacial pour des milliers de familles. Au milieu des bombardements et des températures glaciales, des millions d’Ukrainiens luttent pour survivre. L’eau potable, l’électricité et le chauffage font cruellement défaut.  

Dans les zones de combats, les frappes sur les maisons, les hôpitaux, les écoles et les centrales énergétiques se sont intensifiées. Dans la région de Kharkiv par exemple, le district d’Izumski a enregistré 111 attaques en un mois, entre octobre et novembre 2024.



« Les attaques de drones russes, c’est notre quotidien » : vivre en Ukraine après trois ans de guerre


Depuis février 2022 et l’invasion russe lancée contre l’Ukraine, la population civile ukrainienne subit chaque jour les conséquences du conflit, entre bombardements, alertes, et cérémonies militaires. Témoignages de Loutsk à Kyiv.



Trois ans d’invasion à grande échelle de l’Ukraine : près de 150 journalistes victimes des exactions russes


Disparitions forcées, tirs, exécutions, prise d’otage… Depuis le début de son invasion à grande échelle de l’Ukraine le 24 février 2022, la Russie cible les journalistes ukrainiens et internationaux qui couvrent la guerre. Reporters sans frontières (RSF) dresse le bilan de trois ans de violences contre les professionnels des médias et rend hommage au courage de ces journalistes qui continuent d’informer malgré les risques.

L’armée russe a tué davantage de soldats ukrainiens captifs, alerte l’ONU



L’ONU a dénoncé lundi une augmentation du nombre d’exécutions de soldats ukrainiens captifs par les forces russes au cours des derniers mois, faisant écho aux accusations de Kiev en ce sens.



PROPOSITION DE RÉSOLUTION sur la désinformation et falsification de l’histoire par la Russie pour justifier sa guerre d’agression contre l’Ukraine

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Donald Trump veut déplacer les Palestiniens de Gaza : « une excellente idée », selon un ministre d’extrême droite israélien. Le Hamas promet son échec



La proposition du président américain Donald Trump de déplacer les habitants de la bande de Gaza vers l’Egypte et la Jordanie dans le cadre d’un plan de paix consistant à « faire le ménage » dans le territoire palestinien, où la trêve entre Israël et le Hamas est entrée ce dimanche dans sa deuxième semaines, a suscité de vives réactions. De toute part.



Guerre au Proche-Orient : l’Egypte s’oppose à son tour à «tout déplacement forcé» des Palestiniens


Alors que l’accord de trêve entre Israël et le Hamas semblait plutôt sur les rails, le sort d’une otage et les déclarations inflammables de Trump ont relancé les tensions entre les deux parties ce dimanche 26 janvier.

Après la Jordanie, l’Egypte. Le Caire, sollicité par Donald Trump dans la nuit de samedi à dimanche pour abriter les déplacés de Gaza, a opposé, comme la Jordanie, son refus à la suggestion américaine. Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères a rejeté «tout déplacement forcé des Palestiniens».





Des milliers de Palestiniens déplacés retournent dans le nord de la bande de Gaza



Après le déblocage des négociations entre Israël et le Hamas dimanche soir, des milliers de Gazaouis retournent dans le nord de l’enclave ce lundi 27 janvier. «Une victoire», pour le mouvement islamiste palestinien.

Sur la route qui mène au nord de la bande de Gaza, des Palestiniens par milliers. Les habitants du nord de l’enclave, contraints à la fuite par la guerre entre Israël et le Hamas, retournent chez eux ce lundi après l’ouverture d’un passage par l’armée israélienne.



En images : le retour des déplacés vers le nord de Gaza, après 15 mois de guerre


Des dizaines de milliers de Palestiniens déplacés sont en route, lundi, vers le nord de la bande de Gaza, grâce à un compromis de dernière minute entre Israël et le Hamas pour la libération de six autres otages. Ils espèrent retrouver leurs proches après de longs mois de séparation, sans savoir quelles seront leurs conditions de vie dans cette zone dévastée par la guerre. 

Comment mettre fin à la guerre en Ukraine?



Lors de sa campagne électorale, Donald Trump avait affirmé qu’il réglerait la question en 24 heures… Puis il s’était ravisé, en parlant de quelques semaines. Et maintenant, depuis la Maison-Blanche, il parle de 100 jours… Preuve que la situation est un peu plus complexe qu’il voulait bien le croire. En tout cas, le président américain veut prendre le taureau par les cornes… « Donald Trump a confié au lieutenant-général à la retraite Keith Kellogg la tâche de mettre fin à la guerre en Ukraine en 100 jours », donc, annonce le Wall Street Journal qui tempère aussitôt : « presque personne n’y croit, surtout pas les Russes ». D’ailleurs, poursuit le journal, « le jour même de l’investiture de Donald Trump, Vladimir Poutine avait indiqué qu’il n’était pas pressé de terminer la guerre en Ukraine ».



« On ne veut pas la paix à n’importe quel prix », assure le commandant du bataillon qui défend la ville de Pokrovsk


Alors que Donald Trump menace la Russie de sanctions douanières si elle ne conclut pas un accord avec l’Ukraine, les combats continuent de faire rage. Dans l’est du pays, les troupes ukrainiennes sont en difficulté et la chute de Pokrovsk semble imminente. Les combats y font rage, avec une intensité qui témoigne d’une situation désespérée.

Trump en quelques images et en quelques pages


Accusé de «salut nazi», Elon Musk suggère à ses détracteurs de faire de «meilleurs coups tordus»


États-Unis: Donald Trump gracie plus de 1500 participants à l’assaut du Capitole


Climat, immigration, émeutiers du Capitole… A peine investi, Donald Trump a signé une pluie de décrets pour son retour au pouvoir


Donald Trump lève des sanctions à l’égard de colons israéliens de Cisjordanie, l’Autorité palestinienne s’insurge


États-Unis: avant de céder sa place, Biden accorde des grâces préventives aux cibles de Trump


« J’ai peur de ce qui va arriver » : de New York à Washington, les démocrates américains sidérés par les premières heures du mandat de Donald Trump


« On a tant lutté pour arriver là » : à la frontière mexicaine, des milliers de migrants sous le choc après les premiers décrets anti-immigration de Donald Trump


Donald Trump détruit la politique environnementale de son pays : «le monde n’attendra pas les États-Unis pour poursuivre son action climatique»

Guerre à Gaza: détruire pour protéger ou pour se venger?



RFI a pu se rendre à Jabalia, totalement dévastée, dans le nord de la bande de Gaza. L’État hébreu y interdit toujours tout accès libre à la presse étrangère. Mais l’armée laisse parfois entrer quelques journalistes. Les soldats israéliens déployés à Gaza défendent leur mission. Mais d’autres refusent désormais de servir leur pays, engagé dans une guerre « de pure vengeance ».



Guerre à Gaza : Jabalia rayée de la carte


Depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre 2023, Israël interdit l’entrée dans l’enclave palestinienne à la presse étrangère. Mais l’armée organise parfois des « press tours ». Sami Boukhelifa, envoyé spécial permanent à Jérusalem, s’est rendu à Jabalia, ville du nord de la bande de Gaza, marquée par 15 mois de guerre intensive, et désormais déserte.



Le siège israélien de Gaza : 100 jours, 5000 morts, 9500 blessés


5 000 personnes ont été tuées ou sont portées disparues, et 9 500 autres blessées, dans le nord de Gaza depuis le déclenchement du siège de cette zone par l’armée israélienne, le 6 octobre 2024.

Il reste encore quelques personnes dans le nord de la bande de Gaza, que ce soit à Beit Hanoun, à Beit Lahiya ou encore à Jabalia. Depuis 100 jours, ces Palestinien·nes luttent pour survivre aux attaques aériennes israéliennes et au manque de nourriture, d’eau, d’aide et de médicaments.



Palestine. La recherche au défi du discours colonial


L’actuelle annihilation des Gazaouis, la mise au jour des visées expansionnistes d’Israël et la question du génocide ont popularisé auprès du grand public le paradigme de colonialisme de peuplement (settler colonial paradigm). Visant à comparer la Palestine avec les États-Unis, l’Australie ou encore l’Algérie, cette grille de lecture était, depuis près d’une décennie, l’objet de vives tensions au sein d’un champ académique longtemps dominé par les récits hégémoniques sionistes. En effet, le champ du savoir est au cœur de luttes visant d’un côté à nier l’existence du Palestinien, de l’autre à réaffirmer son droit indéfectible sur la terre.



Troyes: Manifestation pour le cessez-le feu


Rassemblement samedi 25 janvier place Jean-Jaurès à 10h30


Le ministre israélien des Finances, d’extrême droite, s’oppose à tout accord qui mettrait fin à la guerre



Le ministre israélien d’extrême droite Bezalel Smotrich a dit lundi s’opposer à l’accord qui mettrait fin à la guerre dans la bande de Gaza en échange de la libération des otages alors que les négociations se sont intensifiées ces derniers jours.

« Nous ne participerons pas à un accord de reddition qui inclurait la libération d’hyper-terroristes, l’arrêt de la guerre, et la perte de ce qui a été acquis au prix de beaucoup de sang versé et de l’abandon d’un grand nombre d’otages« , a écrit le ministre des Finances sur son compte X. 

Le ministère de la Santé de Gaza fait état de 51 morts en 24 heures



Le ministère de la Santé de la bande de Gaza a annoncé mercredi qu’au moins 51 personnes avaient été tuées au cours des dernières 24 heures dans le territoire palestinien, théâtre de plus de 15 mois de guerre avec Israël.



Carnet de bord de deux paysannes en Palestine – Jour 9 Ramallah


« C’est quoi ce bruit ? » Et là, tout simplement, on me répond que ce sont des missiles envoyés par le Yémen sur Tel Aviv qui se trouve à quelques dizaines de km. Missiles stoppés par le fameux Dôme de fer d’Israël. Suite du voyage de la Via Campesina en Palestine.



Du 8 au 18 décembre 2024, une délégation de la Via campesina s’est rendue en Palestine, en Cisjordanie. Nous, Fanny et Morgan, sommes toutes deux paysannes (en Ardèche et en Bretagne) et membres de la Confédération Paysanne. Les textes qui suivent sont notre carnet de bord pendant ces dix jours qui ont changé nos vies et notre vision du monde.

Retrouvez ci-dessous les épisodes précédents.


Jour 1: Entrer en Palestine

Jour 2: Ramallah

Jour 3: Naplouse et Qsra

Jour 4: Vallée du Jourdain

Jour 5: Ramallah

Jour 6: Jérusalem

Jour7: Bethléem

Jour 8: Hébron

Guerre dans la bande de Gaza : au moins 25 morts dans des frappes israéliennes depuis le passage à l’année 2025


« Alors que le monde célèbre la nouvelle année, nous accueillons 2025 avec le premier massacre israélien dans la bande de Gaza », a déclaré le porte-parole de la Défense civile de l’enclave palestinienne.

Aucun répit pendant le réveillon. Au moins 25 personnes ont été tuées, depuis le passage à l’année 2025, par trois frappes israéliennes distinctes à Gaza, ont annoncé mercredi 1er janvier les secours du territoire palestinien, où le mauvais temps aggrave une situation humanitaire déjà critique après plus d’un an de guerre. « Alors que le monde célèbre la nouvelle année, nous accueillons 2025 avec le premier massacre israélien dans la bande de Gaza », a déploré auprès de l’AFP le porte-parole de la Défense civile Mahmoud Bassal.



« C’est plus qu’impossible de rester ici » : après trois mois d’opération de l’armée israélienne, le nord de Gaza devient invivable


Israël a lancé une opération militaire en octobre dernier sur la partie nord de l’enclave palestinienne qui se vide de ses habitants. Un journaliste palestinien, qui a quitté la zone fin décembre, témoigne de l’ampleur des destructions.



Journal d’une Gazaouie : «Nous sommes morts de toutes les morts possibles»


Nour Z. Jarada vit à Gaza depuis toujours. Pour «Libération», cette psychologue de Médecins du monde France raconte son quotidien dans l’enclave palestinienne rythmée par la guerre. Sixième épisode : l’angoisse de l’hiver et un soupçon d’espoir.



Amer Nasser à Gaza. Derniers signaux de vie




Avec « Gaza : Signal of life », présenté à la galerie Ithaque à Paris, le photographe gazaoui nous fait traverser une multitude de murs et d’espaces, déployant l’horizon mélancolique du monde qui nous atteint.

Trêve au Liban : les casques bleus « préoccupés » par des destructions menées par Israël



La Force intérimaire des Nations unies au Liban a déclaré ce jeudi être « préoccupée » par « la poursuite des destructions » menées par l’armée israélienne dans le sud du pays du Cèdre, malgré une trêve entrée en vigueur il y a près d’un mois entre le Hezbollah et l’Etat hébreu.

« Il est préoccupant de constater que les forces de l’armée israélienne continuent de détruire des zones résidentielles, des terres agricoles et des réseaux routiers dans le sud du Liban, en violation de la résolution 1701 [de l’ONU] », a écrit la Finul dans un communiqué.

Gaza : trois bébés récemment morts à cause du froid selon un responsable pédiatrique



Le responsable pédiatrique d’un hôpital de la bande Gaza, territoire palestinien ravagé par plus d’un an de guerre avec Israël, a annoncé que trois bébés de moins d’un mois étaient morts en 48 heures cette semaine à cause du froid. « Le cas le plus récent est celui d’une petite fille innocente de trois semaines amenée aux urgences avec une baisse importante de température corporelle, qui a entraîné sa mort », a déclaré mercredi à l’AFP le Dr Ahmed el-Farra.



Mon regret – une histoire vraie de Gaza, par Mona Ramadan

Et Francois.Beaune


J’ai rencontré Mona il y a quinze jours par hasard sur Instagram, et je lui ai demandé, comme je continue de le faire autour de la Méditerranée et ailleurs, si elle souhaitait confier une histoire vraie au monde, que je pourrais travailler avec elle et ensuite relayer auprès du public français (l’histoire sera aussi sur les réseaux en anglais et en arabe). Voilà le texte auquel nous avons abouti.


Guerre au Proche-Orient : la guerre entre Israël et le Hezbollah a fait plus de 4 000 morts au Liban, selon Beyrouth



Selon le ministre de la Santé libanais, 790 femmes et 316 enfants figurent parmi les victimes. Il assure que « le bilan pourrait être plus élevé ».

La guerre entre le Hezbollah et Israël a fait au moins 4 047 morts, pour la plupart depuis l’escalade mi-septembre, a annoncé mercredi 4 décembre le ministre de la Santé libanais, lors d’une conférence de presse. Au moins 16 638 personnes ont été blessées, selon les déclarations de Firass Abiad, une semaine après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu.



Syrie, la tragédie sans fin


La Syrie voit le feu de la révolte reprendre à Idlib. Et il en sera ainsi tant que la question démocratique posée par les révolutionnaires de 2011 ne sera pas résolue. Et qui le restera sans la fin des conflits qui ébranlent tout le Proche-Orient.



Israël. La chasse aux « mauvais juifs » est ouverte


Lois et décrets ministériels s’accumulent à grande vitesse contre les Palestiniens. Comme dans tout système d’apartheid, il existe très officiellement des lois pour eux et d’autres pour les Israéliens. Mais ces décisions s’étendent désormais aux Juifs israéliens. Celles et ceux qui s’opposent aux massacres et à la guerre peuvent être accusés de trahison. Sont visés des journalistes et des journaux comme Haaretz, des réalisateurs, des dirigeants d’ONG, des militants pacifistes…

Les Soudanaises, violées et violentées, sont les premières victimes de la guerre



Dans le sillage de la guerre entre les deux armées du Soudan, les violences sexuelles contre les femmes se multiplient. Si les deux camps commettent des exactions, les Forces de soutien rapide sont tenues responsables de la grande majorité de ces violences faites aux femmes, selon les conclusions d’un rapport d’experts de l’ONU publié le 23 octobre.



La faim, l’autre front de la guerre


Les 19 mois de guerre au Soudan ont plongé le pays dans la plus grave crise humanitaire au monde, selon l’ONU. Plus de 13 millions de Soudanais ont été déracinés par les combats. Plus de la moitié des 45 millions de Soudanais sont en situation de sous-nutrition aiguë, parmi eux, 8 millions en état critique. 



Port-Soudan, «capitale de l’exil» pour des milliers de déplacés du pays


Depuis le 15 avril 2023, la guerre entre les Forces armées soudanaises du général Burhan et les paramilitaires du général Hemedti a plongé le Soudan dans la plus grande crise de déplacement de population au monde. Le conflit a déraciné plus de onze millions de personnes à l’intérieur de ses frontières et deux millions de réfugiés vers les pays voisins.

Une trêve bien fragile au Liban et aucune avancée pour Gaza



« Netanyahou n’a aucune envie de jouer le rôle d’un artisan de la paix »
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Aucune avancée à prévoir sur Gaza, aucune garantie d’une paix durable au Liban…

Par la propagande et la violence, Moscou consolide son pouvoir dans les régions occupées d’Ukraine



Environ 18 % du territoire ukrainien est actuellement occupé par la Russie. Il est cependant difficile d’obtenir des informations fiables sur la vie dans ces territoires, car les médias ukrainiens n’y ont plus accès. Néanmoins, diverses initiatives ukrainiennes visent à faire la lumière sur ce qui se passe dans les territoires occupés. Répression violente, propagande et russification forcée sont au rendez-vous. Reportage de Gulliver Cragg, correspondant de France 24.

L’Ukraine accuse la Russie d’avoir tiré un missile intercontinental, le Kremlin ne commente pas



La Russie a tiré jeudi matin un missile intercontinental sur l’Ukraine, une première depuis le début son invasion en 2022, a affirmé Kiev. Une accusation qui intervient après l’utilisation mardi et mercredi par l’Ukraine de missiles américains et britanniques à longue portée pour frapper en profondeur le territoire russe, une première là aussi dans le conflit.

Ukraine : en moyenne 16 enfants tués ou blessés chaque semaine


Selon les derniers rapports vérifiés disponibles, au moins 2 406 enfants ont été tués ou blessés depuis l’escalade de la guerre en Ukraine il y a près de 1 000 jours. En plus des victimes infantiles, qui comprennent 659 enfants tués et 1 747 enfants blessés – soit au moins 16 enfants tués ou blessés chaque semaine – les attaques en cours continuent de bouleverser la vie de millions d’autres.



« Je n’ai pas de solution » : dans le Grand Est, l’État met la pression sur des réfugiés ukrainiens pour qu’ils quittent leur logement


Début octobre, des réfugiés ukrainiens ont reçu une lettre dans laquelle une association d’hébergement locale leur demande, faute d’insertion professionnelle et « d’autonomisation », de quitter leur logement. D’autres associations se mobilisent pour soutenir ces familles.