L’inacceptable guerre d’Israël contre la liberté d’informer à Gaza



Plus de 100 journalistes palestiniens ont été tués dans des bombardements à Gaza, y compris lorsqu’ils portaient des gilets presse identifiant leur profession. Ce bilan sanglant et ce blocus de l’information imposé par Israël doivent cesser au plus vite.



À Gaza, la veste « presse » peut faire courir un danger de mort


Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza, plus de cent journalistes, essentiellement palestiniens, ont été tués, faisant de ce conflit un des plus meurtriers pour la presse.

Le nombre est effarant. Plus de cent journalistes, essentiellement palestiniens, ont été tués depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza, faisant de ce conflit l’un des plus meurtriers de l’histoire récente pour la presse.

Une situation qui vaut régulièrement à l’armée israélienne d’être accusée de cibler délibérément les journalistes présents dans l’enclave palestinienne, pour les faire taire.

Un consortium de médias internationaux, 50 journalistes représentant 13 organisations, a enquêté sous l’égide de Forbidden Stories, réseau international spécialisé dans l’investigation, pendant quatre mois.

L’enquête publiée mardi par des médias dont Der Spiegel, Le Monde, Arij (groupe de presse arabe basé en Jordanie), The Guardian, ZDF et d’autres étudie les cas de journalistes tués ou blessés alors qu’ils couvraient le conflit ou tentaient de raconter la vie quotidienne des Gazaouis en proie à une crise humanitaire sans précédent.

Guerre Israël-Hamas : le Comité international de la Croix-Rouge annonce 22 morts dans une frappe près de son bureau à Gaza



Quarante-cinq personnes ont été blessées, dit l’organisation, qui dénonce des tirs de « gros calibre » près de cette structure entourée de « centaines de civils déplacés vivant dans des tentes ».

Vingt-deux personnes sont mortes après que des tirs ont touché les abords de structures du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Gaza, a fait savoir, vendredi 21 juin, l’organisation humanitaire.


Des milliers d’enfants usés par la guerre


Alors que les combats s’intensifient à Rafah, des milliers d’enfants déjà épuisés, mal nourris et traumatisés continuent de vivre l’indescriptible.

«On ne trouve rien à manger»: pas de répit dans la guerre à Gaza



Les bombardements israéliens se poursuivent dans la bande de Gaza. L’armée de l’État hébreu a annoncé dimanche une « pause tactique » dans les combats. Tous les jours entre 8h et 19h. Objectif : permettre, en théorie, aux camions d’aide humanitaire d’entrer dans l’enclave. Cet arrêt des hostilités ne concerne qu’une seule route dans la région de Rafah. Le reste du territoire palestinien est toujours sous les bombes israéliennes, et manque cruellement d’eau et de nourriture.



Après huit mois de conflit dans la bande de Gaza, le traumatisme psychologique de la guerre « est ancré dans l’ADN des Palestiniens »


ONG et soignants opérant dans les territoires palestiniens alertent sur les conséquences d’un « traumatisme collectif », qui affectera même les générations futures.

« Mentalement, nous sommes détruits. » En quatre mots, Khitam al-Kurd résume les conséquences psychologiques de huit mois de guerre sur les habitants de la bande de Gaza. Cette Palestinienne de 31 ans est arrivée en France en février, pour faire soigner son fils de 3 ans. « Quand je dors, je ne fais que des cauchemars », raconte la réfugiée, qui a dû laisser ses deux aînés dans l’enclave palestinienne.



« La majorité du peuple d’Israël veut que ce gouvernement parte » : à Jérusalem, des milliers de personnes manifestent contre Benyamin Nétanyahou


Lundi soir a marqué le premier soir de manifestation de ce que plusieurs groupes d’opposition ont appelé « la semaine de la résistance ».

Après plus de huit mois de guerre face au Hamas et des bombardements quotidiens sur la bande de Gaza, le gouvernement de Benyamin Nétanyahou a fait face à une manifestation d’ampleur dans la soirée du lundi 17 juin. Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées entre la résidence du Premier ministre et le Parlement israélien, la Knesset, pour demander des élections anticipées afin d’obtenir un nouveau gouvernement.



Le nombre de civils morts dans les conflits a bondi de 72 % en 2023, alerte l’ONU


Selon les données de l’ONU, la proportion de femmes tuées en 2023 a doublé et celle des enfants a triplé par rapport à l’année précédente.

Le nombre de civils morts dans des conflits a bondi de 72 % en 2023, s’est inquiété ce mardi 18 juin le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk, alarmé par le triplement du nombre d’enfants tués.




EN PLEINE GUERRE À GAZA, LA FRANCE ÉQUIPE DES DRONES ARMÉS ISRAÉLIENS


Le gouvernement a autorisé la livraison, en Israël, d’équipements électroniques pour des drones soupçonnés de bombarder des civils à Gaza. Du matériel de guerre fabriqué par Thales et dont l’expédition la plus récente était prévue le 26 mai 2024, révèle Disclose, documents confidentiels à l’appui.



Bombardements israéliens à Rafah : les JT plaident le droit à l’« erreur »



Dans la nuit du dimanche 26 mai, l’armée israélienne bombarde le camp humanitaire de Tal al-Sultan. Qualifié de massacre ou de carnage par de nombreuses ONG, ce bombardement est l’un des plus meurtriers de l’offensive lancée par Israël sur Rafah depuis le début du mois de mai. Il a légitimement choqué massivement le monde entier, notamment du fait de la diffusion instantanée d’images apocalyptiques sur les réseaux sociaux : un camp sous les flammes, 49 morts, des corps calcinés, un bébé décapité et plus de 180 blessés [1]. Face à cela, nous pouvions nous attendre à une réaction médiatique à la hauteur de la gravité de l’événement. Ce fut pourtant loin d’être le cas.




Guerre Israël-Gaza : des parents de soldats israéliens entre angoisse et défiance envers la guerre à Gaza



Il est en ce moment en route pour Rafah« : quand Sharon et David reçoivent l’AFP dans leur maison du nord d’Israël, leur fils de 22 ans retourne combattre dans le sud de Gaza. Eux vont tenter de tromper l’anxiété avec d’autres parents de soldats.

Depuis le début de l’opération terrestre à Gaza le 27 octobre, 309 soldats ont été tués, selon l’armée.

« Au début, cette guerre était juste. Plus maintenant« , lance Ruth (prénom modifié), 58 ans, pour qui l’unique objectif des opérations devrait être de ramener les otages puis les soldats « à la maison« , plutôt que la destruction du Hamas.

RSF dénonce l’intimidation de Haaretz, l’un des rares médias israéliens qui critiquent la guerre à Gaza



Dans un écosystème médiatique israélien qui manque de plus en plus de pluralisme, Haaretz fait figure d’exception. Reporters sans frontières (RSF) dénonce les tentatives d’intimidation croissantes dont le quotidien fait l’objet depuis le 7 octobre pour sa couverture de l’impact de la guerre à Gaza et sa critique du gouvernement israélien. 

Le matin du 5 juin, l’entrée vitrée du bureau du quotidien Haaretz à Tel Aviv a été brisée par un homme non identifié : première attaque physique contre le média, mais dernière en date d’une série de menaces et de tentatives d’intimidation. Accusé d’être le “journal du Hamas” par les partisans du gouvernement israélien, le quotidien de gauche subit, depuis le 7 octobre, des pressions accrues pour sa couverture critique de la guerre à Gaza.

Bombardements israéliens à Gaza, la guerre entre dans son neuvième mois



Des frappes israéliennes ont touché un camp de réfugiés dans la bande de Gaza après une attaque meurtrière contre une école gérée par l’ONU. La guerre déclenchée par Israël après l’attaque du Hamas le 7 octobre est entrée dans son neuvième mois.

Le conflit a fait des dizaines de milliers de morts, ravagé une grande partie de la bande de Gaza et déraciné la plupart de ses 2,4 millions d’habitants confrontés à un risque de famine.



«Il y a une violation massive du droit international mis en place après la Seconde Guerre mondiale»


Alors que le président américain Joe Biden est en France pour participer aux commémorations du Débarquement en Normandie aux côtés du président Emmanuel Macron, Amnesty International France et États-Unis appellent dans un communiqué les deux présidents à respecter les normes internationales mises en place au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et à stopper les ventes d’armes vers Israël. Entretien avec Jean-Claude Samouiller, président d’Amnesty International France.




Ce que l’on sait du centre de détention de Sde Teiman, décrit comme « pire que Guantanamo »





Située dans le désert du Néguev, cette base militaire israélienne a été transformée après l’attaque du 7 octobre en un camp d’internement pour les Palestiniens capturés par Tsahal.

« Personne ne peut entrer. Et personne n’a d’informations sur ce qui se passe au quotidien là-bas », affirme Naji Abbas, chargé de mission de l’ONG israélienne Physicians for Human Rights, à franceinfo. Dans le désert du Néguev, plusieurs Palestiniens arrêtés dans la bande de Gaza sont détenus dans le camp militaire israélien de Sde Teiman. Une enquête publiée par la chaîne américaine CNN en mai a confirmé des conditions de détention s’apparentant à de la torture. Prisonniers menottés pendant des heures, d’autres attachés sur des lits médicalisés… Plusieurs associations de défense des droits de l’homme ont depuis réclamé la fermeture de ce centre de détention secret devant la Cour suprême d’IsraëlOn vous résume ce que l’on sait de ce camp décrit comme « pire que Guantanamo », selon Naji Abbas.

Frappe israélienne à Gaza sur une école de l’Unrwa : nouveau bilan de 37 morts, selon un hôpital de l’enclave palestinienne



L’armée israélienne a annoncé ce jeudi 6 juin au matin avoir pris pour cible un établissement de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens qui servait selon elle de «base» au mouvement islamiste.

L’armée israélienne a revendiqué tôt ce jeudi 6 juin une frappe aérienne contre une école de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) dans la bande de Gaza, abritant selon elle «une base du Hamas». L’attaque a fait au moins 37 morts, selon un hôpital gazaoui. L’armée israélienne, elle, a fait état de «plusieurs terroristes tués». «Des avions de combat de l’armée […] ont mené une frappe précise sur une base du Hamas placée à l’intérieur d’une école de l’Unrwa dans la région de Nousseirat», a-t-elle précisé dans un communiqué.



Une marche nationaliste israélienne ravive les tensions à Jérusalem



Des dizaines de milliers de juifs israéliens se sont rassemblés mercredi soir devant le mur des Lamentations à l’issue d’une marche nationaliste dans la partie occupée et annexée de Jérusalem, sur fond de tensions exacerbées par la guerre à Gaza.

Les manifestants, en grande majorité des jeunes gens, très souvent encore adolescents, ont célébré « Yom Yeroushalaïm » (« La journée de Jérusalem » en hébreu), qui commémore la prise de la partie orientale de la Ville sainte lors de la guerre israélo-arabe de 1967.



Troyes: rassemblement devant la préfecture


La pétition a recueilli 3057 signatures et sera remise aujourd’hui à la préfecture.


Motion déposée à la préfecture par le Collectif Aubois pour la Paix

(MRAP, LDH, GREENPEACE, AGUI, LIBRE PENSEE, COLLECTIF LOUISE MICHEL, LFI, POI, PCF, GENERATION;S, CGT, SOLIDAIRE, FSU)

            Les organisations, membre du Collectif Aubois pour la Paix, condamnent toutes les atteintes à la liberté d’expression des ces derniers mois qui ont utilisé le faux prétexte de l’antisémitisme ou de l’apologie du terrorisme pour justifier des interdictions de manifestation voire de réunions, mais également pour engager des poursuites judiciaires, des convocations voire des condamnations.

            Ces mesures répressives visent à intimider les militants pour les museler.

            Dans la continuité des déclarations du Président de la Ligue des Droits de l’Homme, les organisations du Collectif Aubois pour la Paix exigent :

            – Le plein rétablissement du droit de manifester et de se réunir,

            – L’abandon de toutes les procédures policières voire judiciaires en cours.

Les organisations membres du Collectif Aubois pour la Paix demandent l’abandon de toutes les procédures à l’encontre de tous les militants associatifs, politique et syndicaux.

Israël bombarde la bande de Gaza du nord au sud



Des bombardements aériens et des tirs d’artillerie ont visé mardi la bande de Gaza du nord au sud, où Israël poursuit sans répit son offensive contre le Hamas après l’annonce de la mort de quatre otages tués dans le territoire palestinien.

Malgré les appels au cessez-le-feu venus du monde entier, les exigences contradictoires des deux camps semblent vouer à l’échec un plan présenté vendredi par le président américain, Joe Biden, après bientôt huit mois de guerre.

Près d’un mois après le début d’une offensive terrestre sur Rafah, une ville frontalière avec l’Egypte dans le sud du territoire, présentée par Israël comme l’étape finale de sa guerre contre le Hamas, les combats ont repris à travers la bande de Gaza.



La trêve à Gaza au Conseil de sécurité de l’ONU, incendies en Israël… L’actu du conflit au Proche-Orient




Les Etats-Unis ont annoncé lundi soir un projet de résolution du Conseil de sécurité des Nations unies pour soutenir l’accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza présenté par le président Joe Biden le 31 mai. «De nombreux dirigeants et gouvernements, y compris dans la région, ont appuyé ce plan et nous appelons le Conseil de sécurité à se joindre à eux pour appeler à [sa] mise en œuvre sans délai et sans nouvelles conditions», a déclaré l’ambassadrice américaine à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield. Le projet de texte note qu’une application «rapide» de l’accord permettrait «un cessez-le-feu, le retrait des forces israéliennes des zones peuplées de Gaza, la libération des otages, une augmentation de l’aide humanitaire, le rétablissement des services de base et le retour des civils palestiniens dans le nord de Gaza». Il soutient aussi la solution à deux Etats. Lundi, les pays du G7 ont par ailleurs annoncé soutenir ce plan de cessez-le-feu, et demandé au Hamas de l’accepter.

Violation de la Convention sur l’interdiction des armes chimiques ? 

https://www.liberation.fr/international/europe/guerre-en-ukraine-la-russie-utiliserait-un-produit-chimique-comme-arme-selon-les-etats-unis

Selon un communiqué publié mercredi 1er mai dans la soirée par le département d’Etat américain, équivalent du ministère des Affaires étrangères, «L’utilisation de ces produits chimiques (la chloropicrine, produit chimique qui a été utilisé comme agent de guerre et comme pesticide et qui, en cas d’inhalation, présente un risque pour la santé.) n’est pas un incident isolé et est probablement motivée par le désir des forces russes de déloger les forces ukrainiennes de positions fortifiées et de réaliser des avancées tactiques sur le champ de bataille», écrit le département d’Etat.

« Le mépris permanent de la Russie pour ses obligations s’inscrit dans la même logique que les opérations d’empoisonnement d’Alexeï Navalny et de Sergueï et Ioulia Skripal avec des agents neurotoxiques de type Novichok. »

Mais le Kremlin réfute toute utilisation d’armes chimiques: le porte-parole de la présidence, Dmitri Peskov, s’est adressé à la presse, rapporte l’AFP. Il a démenti les accusations portées par Washington. « Comme toujours, ces accusations semblent totalement infondées », a-t-il déclaré.

https://www.lejdd.fr/international/totalement-infondees-la-russie-rejette-les-accusations-americaines-demploi-darme-chimique-en-ukraine-144744

Ukraine: plusieurs morts dans une triple frappe russe à Tchernihiv


Au moins quatorze personnes ont été tuées dans une triple frappe russe, mercredi 17 avril à Tchernihiv, grande ville du nord de l’Ukraine.

L’attaque a fait « quatorze morts et plus de soixante blessés à ce stade », a indiqué le ministre de l’Intérieur ukrainien, Igor Klimenko. À Tchernihiv, « trois explosions se sont produites » à 9h03 locales (7h03 TU), avait indiqué le maire Oleksandr Lomako un peu plus tôt dans la journée à la télévision. C’était une « frappe directe sur un immeuble d’infrastructure sociale ».



La Russie perd près de 1 000 soldats par jour, depuis le début de l’année


Selon les dernières données du ministère de la Défense britannique, le taux des pertes quotidiennes de l’armée russe en Ukraine a augmenté depuis le début de l’année 2024.

Armée et IA : l’Ukraine est devenu un laboratoire pour ces nouvelles armes « intelligentes » qui inquiètent l’ONU


L’Intelligence artificielle commence à proliférer dans le secteur de la défense. Plus aucune armée ne peut se permettre de s’en passer. Si l’Ukraine est un champ de bataille expérimental pour drones dopés à l’IA, l’ONU tente d’en réglementer l’usage.

Où en est aujourd’hui le développement des armes autonomes ? Doit-on s’inquiéter de la prolifération de l’intelligence artificielle ? Deepfakes, désinformation, ingérences électorales, fraude aux examens, les risques sont bien réels. Mais s’il y a bien un domaine ou l’IA suscite la peur, c’est dans l’armement. Presque toutes les grandes armées utilisent déjà ou investissent a minima dans l’intelligence artificielle et la guerre en Ukraine est devenue un laboratoire à ciel ouvert pour l’IA, non sans inquiéter l’ONU. 

En Ukraine, des drones dopés à l’IA

Soudan: comment vivre malgré tout, après un an de guerre


La guerre au Soudan a éclaté le 15 avril 2023 entre les forces loyales au chef de l’armée Abdel Fattah al-Burhan et celles de Mohamed Hamdane Dogolo « Hemedti », son ancien adjoint et commandant des forces paramilitaires de soutien rapide. Les Soudanais ont dû apprendre à composer avec cette nouvelle tragédie, après 12 mois de violents combats, des crimes de guerre, des milliers de victimes et des millions de déplacés.


«Je n’aurais jamais cru être encore vivante après un an de guerre»


 « Tout le monde est un peu déprimé. Les gens ont le visage blafard, triste. Personne ne pensait que cette guerre allait durer toute une année. Les gens ont perdu leur maison, leurs biens, des proches. Si cette guerre pouvait juste s’arrêter quelques mois, qu’on puisse reprendre nos esprits, recommencer à vivre, retrouver du travail… Une année entière s’est écoulée et rien n’a changé ! C’est un vrai gâchis ! J’ai deux frères. L’un venait de finir ses études et l’autre commençait à peine, quand la guerre a éclaté. Leur vie s’est arrêtée. Aujourd’hui ils ne font rien. Ils regardent dans le vide. »
Témoignages


«Une plus grande couverture médiatique occidentale pourrait contribuer à réduire les souffrances humanitaires»


Le nombre de victimes des conflits en Afrique a tendance à être aussi élevé en partie parce que, contrairement à leurs homologues en Europe notamment, ils ne parviennent pas à susciter des niveaux d’aide humanitaire proportionnels à l’ampleur des souffrances, et parce que la grande majorité des décès sont liés à des causes non-violentes évitables. Une plus grande couverture médiatique occidentale du conflit au Soudan, par exemple, pourrait bien contribuer à réduire les souffrances humanitaires qui en résultent.


Un an après le début de la guerre, une conférence à Paris pour remobiliser sur le Soudan


Paris accueille ce lundi une conférence internationale pour le Soudan et les pays voisins, un an jour pour jour après le début du conflit. Elle vise à récolter plus d’un milliard d’euros de dons et à coordonner les médiations pour mettre fin à cette guerre qui a fait des milliers de morts et provoqué le déplacement de plus de 8,5 millions de personnes, selon l’ONU.

« Il est essentiel que cette conférence ait lieu, mais il ne faut surtout pas que ce soit une excuse » pour « oublier le Soudan de nouveau. »

Gaza: c’est toujours l’enfer


Israël est toujours en état d’alerte, plus de 24 heures après une attaque historique menée par l’Iran contre le territoire de l’État hébreu. Ce lundi 15 avril, les autorités israéliennes annoncent la réouverture des écoles dans la majeure partie du pays. La pression est donc retombée dans le pays et l’effort de guerre reste concentré sur Gaza..

L’armée israélienne poursuit ce lundi ses opérations dans la bande de Gaza, affirmant que l’attaque iranienne sans précédent du weekend ne la fera pas dévier de ses objectifs.

Survol éclectique de l’actualité du 11 avril


 

Pacte asile et migration


Après plusieurs années de négociations, les eurodéputés ont voté en faveur du Pacte asile et migration, qui réforme l’accueil des demandeurs d’asile dans l’UE. L’ensemble du texte ne satisfait en revanche pas tous les partis. Et plusieurs points, dont le « filtrage » des exilés aux frontières européennes, ont été lourdement critiqués par l’extrême-droite, la gauche et de nombreuses ONG. (Infomigrants)

Amnesty International France dénonce « une dégradation de plus de la protection des personnes persécutées chez elles ».

Selon France24, si c’est pour les uns un « jour historique », c’est pour d’autres un « clou dans le cercueil de l’UE »


Ukraine


Les frappes russes se poursuivent en particulier en direction d’installations électriques essentielles. Les dégâts sont nombreux dans plusieurs régions, à Kiev, Odessa, Lviv, Zaporijjia, mais surtout dans le Nord-Est, à Kharkiv. (RFI). Les troupes russes sont sept à dix fois plus nombreuses que les troupes ukrainiennes dans l’est du pays, selon un général ukrainien (Le Monde)


Contrôles au faciès


Cinq associations et ONG déposent, ce jeudi 11 avril, une plainte auprès du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale des Nations unies, afin de dénoncer la pratique, en France, de ce qu’elles qualifient de « contrôles au faciès ». (France Inter)

Bien qu’en France, le Conseil d’Etat ait reconnu en octobre 2023 que les contrôles au faciès ne se limitent pas à des « cas isolés », l’État  n’a pris aucune mesure pour faire face au problème. (HRW)

Les associations appuient leur requête sur les travaux du Défenseur des droits et de plusieurs sociologues qui ont démontré la réalité des contrôles policiers discriminatoires, dénoncés depuis de nombreuses années dans les quartiers populaires. (Libération)


MNA Paris


Depuis samedi 6 avril, plus de 200 jeunes exilés se sont installés dans la Maison des Métallos, dans le 11e (Paris). Épaulés par des soutiens, ils demandent un accueil digne pour tous. Le collectif, qui s’organise depuis septembre 2023, ne se contente pas de lutter pour le logement, mais voit plus loin et prône la convergence des luttes. (Bondy Blog)

Avant-hier, nous évoquions dans ces pages l’expulsion en vue des JO de ces 244 mineurs isolés.


Fin de vie


Le pasteur François Clavairoly livre courageusement sa pensée de membre de l’église protestante contre les déclarations des évêques catholiques faisant front contre l’euthanasie en ce termes : « Les prises de position qui s’expriment sur la fin de vie témoignent de l’importance du moment que traverse la société française. L’étrange front des religions opposé à la proposition de loi qui sera présentée en mai prochain effraie plus qu’il ne rassure. La décision de faire appel à l’aide médicale à mourir appartient bien à celui qui la prend en tant que citoyen adulte. »(Le club de Médiapart)


Cinéma


On annonce une édition cette année du festival de Cannes encore plus grandiose qu’en 2023.

Pendant ce temps les accusations de « comportements inappropriés » de la part des réalisateurs se multiplient (Philippe Lioret, Jacques Doillon…) envers les femmes.

Si le discours de Judith Godrèche a marqué la 49e cérémonie des Césars, il n’a pas, pour autant, suscité de nombreuses réactions parmi les figures masculines du cinéma français. Qu’ont à dire ceux qui ont applaudi des années durant les « monstres sacrés » ?

Les enfants sont également exposés à de la maltraitance au prétexte de la création artistique.

Ailleurs, des acteurs, des réalisateurs et d’autres artistes juifs font campagne contre le génocide à Gaza et en défense du cinéaste Jonathan Glazer devenu la cible d’une violente campagne de diffamation en raison de commentaires qu’il a tenus, remettant en question le récit officiel pro-israélien à Hollywood, lors de la cérémonie des Oscars le 10 mars.


Gaza


Plus de six mois de guerre à Gaza. Toujours plus de destructions et de morts. Près de 33 500 personnes ont été tuées, selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas. Les bombardements israéliens se poursuivent. L’enclave palestinienne, dont plus de la moitié de la population a moins de 18 ans, est dévastée. Selon l’Unicef, 625 000 enfants en âge d’aller à l’école n’ont pas eu une heure de cours depuis le début de la guerre.

L’État hébreu continue de pointer du doigt l’UNRWA comme complice du mouvement islamiste palestinien, accusant à nouveau l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens d’être noyautée par le Hamas. Ce que dément l’agence des Nations unies,

Plusieurs associations et organisations non gouvernementales (ONG), considérant que ces armes « pourraient servir à commettre un génocide, des crimes contre l’humanité, des crimes de guerre », ont engagé devant le Tribunal administratif de Paris trois procédures d’urgence exigeant que le gouvernement français renonce enfin à ce commerce mortifère.

L’embrasement de toute la région est évoqué de plus en plus ouvertement, avec la crainte d’ « attaques massives » contre Israël par l’iran.


Les aubois se mobiliseront une nouvelle fois à Troyes pour

UN CESSEZ-LE-FEU IMMEDIAT ET PERMANENT !

STOP AU GENOCIDE DU PEUPLE PALESTINIEN!   

POUR UNE PAIX JUSTE ET DURABLE!

Samedi 13  avril à 10h30 place Jean-Jaurès.

A l’appel du collectif aubois pour la paix.


Quand les extrêmes-droites s’en mêlent…


Marion Maréchal affiche son soutien à l’État hébreu et juge « légitime » qu’Israël « puisse se défendre ». Le « terrible » bilan humain est, selon elle, à mettre sur le compte du Hamas qui se sert des populations civiles comme « bouclier ».


…et poursuivent leur « politique spectacle » dans les médias…


Mediapart a rassemblé des dizaines de témoignages et des milliers de documents internes pour dévoiler les rouages de la machine CNews. Enquête sur une chaîne d’opinion, qui ignore sciemment les faits pour mieux servir ses obsessions sécuritaires et identitaires.


…comme dans les hémicycles…

« Violeurs étrangers dehors ». Voici les pancartes brandies par des élus du Rassemblement national, après une prise de parole de Julien Odoul, lors de l’assemblée plénière du conseil régional, qui a lieu ce 11 avril à Dijon. 


… en se plantant allègrement sur toute la ligne…

La préférence nationale, que Marion Maréchal souhaite imposer aux marchés publics est contraire au droit européen et au principe d’égalité. Toutefois, il est possible de donner la priorité au local dans les marchés publics pour des raisons sociales ou environnementales.

Et en accusant la présidente de la Commission européenne d’avoir agi sur la scène internationale sans y être autorisée par les traités européens. Or Ursula von der Leyen a bien le droit d’agir, mais seulement dans les limites de ses attributions.


Racisme en ligne


« Une horreur trop familière » : plus de 800 artistes signent une lettre de soutien à l’actrice Francesca Amewudah-Rivers, victime de racisme en ligne.


Migrants: l’hécatombe continue en Méditerranée

Méditerranée: neuf morts, dont un bébé, et 15 disparus après le naufrage d’un bateau de migrants (garde-côtes italiens)


Mali: nouvelles menaces sur la démocratie

La junte suspend les activités des partis et associations politiques


Vaccination des enfants


Les 10 chiffres clés de la vaccination des enfants dans le monde


Presse et médias 

Acrimed s’interroge sur le sérieux de Libération

Gaza: «Certains sont morts sous nos yeux, parfois car il ne manquait qu’un simple outil médical»


Depuis plusieurs jours, les combats qui opposent l’armée israélienne au Hamas dans l’enclave palestinienne se cristallisent autour des complexes hospitaliers. Notamment ceux des villes de Gaza et de Khan Younès. Il faut dire que l’intensité des affrontements n’a pas baissé, malgré le vote, lundi, d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à un « cessez-le-feu immédiat ». Et l’état du système de santé de Gaza est aujourd’hui proche du néant. Dans le nord de l’enclave, RFI a pu joindre par téléphone un médecin. Il raconte comment, même pour soigner des patients, il ne lui reste que le système D.

Lire ICI


«Je ne veux pas repartir à Gaza»: à Jérusalem-Est, des enfants malades menacés d’expulsion


L’experte de l’ONU ayant évoqué un « génocide » à Gaza dit recevoir des « menaces »


L’enfer de la guerre vu par les yeux de Lama Abu Jamous, porte-voix des enfants de Gaza


TROYES

HALTE AU GENOCIDE EN PALESTINE

POUR UNE PAIX JUSTE ET DURABLE !

  • Cessez-le-feu total et permanent !
  • Arrêt de la guerre contre le peuple palestinien ! Levée durable du blocus de Gaza !
  • Protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie !
  • Arrêt des livraisons d’armes à Israël, de toute coopération militaire et sécuritaire ! Sanctions contre Israël !
  • Reconnaissance d’un Etat Palestinien !

Manifestation le 30 mars à 10h30 place Jean-Jaurès à l’appel du collectif aubois pour la paix (MRAP, LDH, GREENPEACE, AGUI, LIBRE PENSEE, COLLECTIF LOUISE MICHEL, LFI, POI, PCF, GENERATION.S, CGT, SOLIDAIRES, FSU)

Ukraine: attaque massive de missiles et de drones russes, Moscou en «état de guerre»


Au moins deux personnes sont mortes en Ukraine après que la Russie a lancé quelque 90 missiles et 60 drones explosifs contre les infrastructures énergétiques du pays lors d’une attaque massive dans la nuit du jeudi 21 au vendredi 22 mars 2024. Moscou est « en état de guerre » en Ukraine, reconnaît désormais le Kremlin.

Lire ICI


La Russie reconnaît pour la première fois être « en état de guerre » contre l’Ukraine

L’UE appelle à une « pause humanitaire immédiate » à Gaza


Alors que le Conseil de sécurité de l’ONU devait se prononcer sur une résolution des Etats-Unis sur un « cessez-le-feu immédiat » à Gaza, les 27 pays de l’Union européenne ont eux aussi exhorté jeudi Israël à ne pas lancer d’opération sur Rafah et appelé à une « pause humanitaire immédiate ». Explications de la correspondante de France 24, Alix Le Bourdon.

Lire ICI


Cessez-le-feu à Gaza : la résolution américaine rejetée après un veto russe et chinois


Guerre à Gaza: ce que risquent les Franco-Israéliens auteurs d’exactions

CINQ RUSSES EN PRISON POUR AVOIR CRITIQUÉ LA GUERRE


Pancarte avec écrit « Désolé pour l’Ukraine », publication d’un post sur les réseaux sociaux dénonçant la guerre, création d’une radio contestataire… pour ces actions, c’est direction la prison en Russie. Portraits d’artistes, journalistes, commerçants, militants russes qui sont emprisonnés pour avoir dit non à la guerre.

Lire ICI


Scrutin présidentiel en Russie : l’impossible espoir des exilés russes en France


Présidentielle en Russie : des bureaux de vote visés par plusieurs attaques et dégradations, au moins 13 personnes arrêtées


« Midi contre Poutine » : petit geste et symbole fort de l’opposition russe à Poutine

Guerre à Gaza: le Parlement européen appelle pour la première fois à un cessez-le-feu immédiat


Le Parlement européen a voté ce jeudi 14 mars en faveur d’une résolution sur la situation à Gaza et le fait qu’il existe un risque immédiat de famine généralisée. Le Parlement, considérant qu’Israël a renforcé le blocus de Gaza et empêche le bon déroulement des opérations humanitaires, tout en poursuivant la colonisation, appelle donc pour la première fois à un cessez-le-feu immédiat. 

Lire ICI


«Ils nous ont fait subir des choses inimaginables»: un Gazaoui raconte sa détention par l’armée israélienne


Gaza : l’enfance sacrifiée


À l’appel dans l’Aube des organisations :

MRAP, LDH, GREENPEACE, AGUI, LIBRE PENSEE, COLLECTIF LOUISE-MICHEL, LFI, POI, PCF, GENERATION.S, CGT, SOLIDAIRES, CFDT, FSU

Nous appelons à une manifestation à Troyes

le samedi 16 mars à 10H30 Place Jean Jaurès

Famine à Gaza : dans le Nord, « les gens n’ont plus rien à manger »


Au moins 20 personnes sont mortes de malnutrition et de déshydratation à Gaza, a affirmé, mercredi, le Hamas. Depuis plusieurs mois, ONG et organisations internationales alertent sur les ravages de la malnutrition sur une population palestinienne privée d’accès aux soins. Jean-Raphaël Poitou, responsable Moyen-Orient à Action contre la Faim, s’inquiète d’une forte augmentation du nombre de décès si aucun accord de cessez-le-feu n’est rapidement trouvé entre Israël et le mouvement islamiste.

Lire ICI

À Gaza, l’enfer pour des milliers de femmes enceintes


Israël : les prisons de la terreur