Gaza: rien de nouveau



Les violations répétées du cessez-le-feu par Israël font partie de sa stratégie visant à poursuivre la guerre contre Gaza.


Voici la stratégie d’Israël pour poursuivre la guerre contre Gaza : trouver un prétexte, aussi infondé soit-il, l’utiliser pour tuer des dizaines de civils et de combattants, cesser les tirs et prétendre respecter le cessez-le-feu. Puis recommencer.

L’armée israélienne a annoncé mardi qu’un soldat avait été tué par des tirs à Rafah. Avant même que la source des tirs puisse être confirmée, Netanyahu a accusé le Hamas et a donné l’ordre à l’armée de lancer des « frappes puissantes » sur Gaza. La reprise des bombardements israéliens a tué plus de 100 personnes, dont 46 enfants et 20 femmes, selon le ministère de la Santé de Gaza mercredi.



Ce qu’il faut savoir sur ce rapport secret américain pointant les crimes de l’armée israélienne à Gaza


Rédigé par le secrétariat d’État américain, ce rapport qui reste classifié parle de « plusieurs centaines » de violations des droits humains par l’armée israélienne. Révélé par le Washington Post, il prouve que les États-Unis livrent des armes à Israël en pleine conscience des crimes commis. Et en violation de ses propres lois.



Le langage des médias occidentaux permet le génocide



La journaliste palestinienne Plestia Alaqad a été l’un des principaux témoins du génocide à Gaza. Dans un entretien accordé à Jacobin, elle explique comment les fausses représentations des médias occidentaux ont favorisé les crimes commis par Israël.

Dans The Eyes of Gaza: A Diary of Resilience (les yeux de Gaza : un journal de résilience), la journaliste palestinienne Plestia Alaqad livre un témoignage direct des premières semaines du bombardement de Gaza. Publié aux États-Unis en septembre 2025 par Workman Publishing, le livre est rapidement devenu un best-seller du New York Times.



« On est sortis de la guerre, mais la guerre n’est pas sortie de nous »

Par Rami Abou Jamous


Nous avons de la chance. Après le cessez-le-feu annoncé le 9 octobre 2025, nous sommes rentrés chez nous, dans notre appartement de la rue Charles-de-Gaulle. Il était toujours intact. Dans notre quartier de Rimal, quelques tours ont été détruites, mais pas la nôtre. On ne peut pas en dire autant des autres quartiers de Gaza.



Un chef d’Etat qui mobilise veut-il vraiment la paix ?



Russie



Le 24 février 2022 par ordre du président russe Vladimir Poutine, ses troupes lancent une offensive qualifiée d’ « opération spéciale » en vue d’envahir la totalité de l’Ukraine. Elles se cassent les dents sur une résistance acharnée de l’armée ukrainienne et ne parviennent pas à prendre la capitale Kiev.

Dès septembre 2022, suite à son échec pour envahir l’Ukraine et face à la résistance et les contre-offensives de l’armée ukrainienne, Vladimir Poutine se résigne à décréter une forme de mobilisation de sa population afin de regarnir ses troupes clairsemées.



Cette « mobilisation partielle » des réservistes était censée n’avoir qu’un impact limité selon les experts. S’en tenant à 300 000 mobilisés, la Russie prétendait pouvoir en mobiliser 20 millions.



Fin 2022, début 2023, le conflit s’enlise, entraînant le gel des lignes de front. La férocité des combattants s’en prend aux populations civiles qui voient, outre les massacres atroces de Boutcha, notamment, la destruction des infrastructures civiles stratégiques dans l’ensemble du pays.



En 2023, on évoque « Une militarisation de la société russe » et Poutine s’engage dans une perspective longue en Ukraine et le long terme, plongeant la Russie dans une fuite en avant.



150 000 Russes de 18 à 30 ans sont appelés à faire leur service militaire par décret présidentiel qui prévoit à terme de mobiliser en Russie 30 000 personnes par mois.



Dès août 2024, les premiers soldats nord-coréens arrivent en Ukraine pour reprendre la ville de Koursk. Les pertes sont énormes. Environ 14 000 soldats servent littéralement de « chair à canon » dans des opérations « très risquées ». Vladimir Poutine officialisera cette présence seulement en avril 2025.




En 2024, les dirigeants russes souhaitent constituer d’importants effectifs militaires en vue d’un éventuel conflit avec l’OTAN dans l’espace Baltique et la péninsule de Kola. Les prévisions comptent sur une augmentation des effectifs militaires russes d’environ 350 000 hommes, pour atteindre un total de 1,5 million de soldats et d’officiers.



Le 1er janvier 2024, la Russie repousse l’âge limite de la conscription de 27 à 30 ans. Au printemps 2024, la Russie lance sa campagne de recrutement et de nombreux Russes craignent cette nouvelle vague de mobilisation.



Le mardi 1er avril 2025, Vladimir Poutine signe un décret prévoyant le recrutement de 160 000 conscrits au cours de la campagne de printemps qui débute ce jour-là. Il s’agit de l’objectif de recrutement le plus important depuis 2011, alors que le Kremlin a subi plus de 910 000 pertes (blessés et tués) en Ukraine depuis le lancement de l’invasion en février 2022.



En juin 2025, on considére que la Russie a perdu plus d’un million d’hommes en Ukraine depuis février 2022.




En juillet 2025, le gouvernement russe envisage d’étendre le recrutement militaire sur toute l’année, mettant fin au système semestriel de conscription.


Selon les calculs des services britanniques, il faudrait environ 4,4 années supplémentaires aux forces russes pour s’emparer des quatre oblasts ukrainiens que Moscou réclame dans le cadre des négociations.

Cela entraînerait 1 930 000 pertes russes supplémentaires (morts et blessés).







Si l’on tente de dresser un bilan de cette guerre, on estime donc aujourd’hui les pertes russes à au moins 1 million de morts, blessés et prisonniers.

En ce qui concerne les pertes krainiennes, on les évalue à environ 400 000 soldats.

Les Nations Unies ont recensé en Ukraine plus de 43 600 victimes civiles et plus de 12 900 morts, mais reconnaissent que le bilan réel est très probablement plus élevé.

Le conflit est à l’origine de la plus grande crise de réfugiés depuis la Seconde Guerre mondiale. Plus de 6,3 millions d’habitants de l’ Ukraine ont fui vers les pays voisins et 3,7 millions de personnes sont déplacées à l’intérieur du pays. Plus de 14 millions d’Ukrainiens ont besoin d’une aide humanitaire.

 


Israël


7 octobre 2023 : attaque du Hamas contre Israël

9 octobre 2023 : la Commission européenne annonce revoir son aide aux Palestiniens

13 octobre 2023 : première évacuation de la ville de Gaza, Israël intensifie son offensive

26 octobre 2023 : réunis en Conseil européen, les dirigeants européens divisés sur la réponse à apporter

15 novembre 2023 : le Conseil de sécurité de l’ONU adopte son premier texte pour demander des pauses humanitaires et la libération des otages par le Hamas

24 novembre 2023 : première trêve et libération d’otages

22 décembre 2023 : l’ONU demande un renfort de l’aide humanitaire

En octobre 2023, trois cent soixante mille réservistes sont mobilisés par l’armée israélienne pour aller sur plusieurs fronts : c’est le double des troupes habituellement déployées et cela représente 4 % de la population en Israël. Certains réservistes ont devancé l’appel, horrifiés par l’attaque du Hamas. Au total, 170 000 militaires et 465 000 réservistes​​ sont disponibles.



En juin 2024, l’état-major israélien avertit que l’armée risque d’avoir très vite d’importants problèmes d’effectifs, alors que les pertes s’accumulent aussi côté israélien face au Hamas à Gaza. 


19 janvier 2024 : vers un cadre de sanctions contre le Hamas

21-22 mars 2024 : les dirigeants européens demandent une « trêve humanitaire immédiate« , le Conseil de sécurité de l’ONU appelle à un cessez-le-feu

28 mars 2024 : l’Espagne, l’Irlande et la Norvège reconnaissent l’État de Palestine

12 avril 2024 : l’UE prend de nouvelles sanctions contre le Hamas

13 avril 2024 : l’Iran lance une attaque de drones et missiles en Israël18 Juillet 2024 : Ursula von der Leyen demande « la fin du bain de sang à Gaza« 

17 et 18 septembre 2024 : des bipeurs et des talkies-walkies explosent au Liban

27 septembre 2024 : Hassan Nasrallah est « éliminé »

1er octobre 2024 : l’Iran lance une salve de missiles sur Israël

La guerre mobilise l’essentiel de l’effort terrestre de Tsahal entre fin septembre et fin novembre 2024. En plus de la division territoriale 91, 3 divisions de manœuvre ont été déployées, engageant entre 3 et 5 brigades chacune, soit un total estimé à 30 000 soldats.



En octobre 2024, selon l’IISS ( International Institute for Strategic Studies) , Israël compte environ 178 000 soldats en service, auxquels s’ajoutent quelque 460 000 réservistes (n’oublions pas que le service militaire est obligatoire en Israël pour les plus de 18 ans, à quelques exceptions près).

Fin 2024, on constate que l’appel de centaines de milliers de réservistes dans l’armée israélienne causé par le déclenchement de la guerre entre l’Etat hébreu et le Hamas puis le Hezbollah, a eu un impact significatif sur le marché du travail du pays, selon un rapport publié dimanche par l’Institut israélien de la démocratie fondé sur les données du Bureau central des statistiques. L’ampleur de cette mobilisation sans précédent « du moins au cours des dernières décennies, constitue un lourd fardeau à la fois pour les réservistes et les employeurs », indique le rapport. 



15 janvier 2025 : un cessez-le-feu est conclu entre Israël et le Hamas

18 mars 2025 : l’accord de cessez-le-feu est rompu

20 mai 2025 : l’UE annonce le réexamen de son accord d’association avec Israël

12 au 24 juin 2025 : « guerre éclair » entre Israël et l’Iran

23 juin 2025 : un rapport interne de l’UE conclut qu’Israël a violé l’article 2 de l’accord d’association

10 juillet 2025 : l’UE et Israël trouvent un accord pour étendre l’aide humanitaire à Gaza

8 août 2025 : Israël se prépare à prendre entièrement le contrôle de Gaza


Le 20 août 2025, le ministre de la Défense rappelle 60 000 réservistes après l’approbation du plan de conquête de Gaza-ville. C’est la première phase de cette nouvelle opération militaire à Gaza. Intitulée « Chariots de Gédéon 2 », il s’agit d’une mobilisation d’envergure.

L’inquiétude est grande pour les réservistes et leurs familles qui cumulent des centaines de jours sous les drapeaux depuis le début de la guerre. Ils demandent notamment une meilleure répartition du service. Et notamment la mobilisation des ultra-orthodoxes. Ces derniers mois, le nombre de réfractaires aux périodes de réserve a augmenté de manière considérable.







En janvier 2055, l’armée israélienne a publié les données des pertes subies pour les années 2023 et 2024. Elle annonce que 921 soldats israéliens ont perdu la vie au cours de cette période. Alors qu’au moins 891 militaires ont été tués depuis les attentats du 7 octobre 2023, le nombre de suicides a également atteint un record depuis 13 ans.




Parmi les civils, le 7 octobre 2023 on a dénombré 1 160 morts (dont 800 civils) et 251 otages.

Sur les 251 personnes enlevées , 49 sont toujours retenues à Gaza, dont au moins 27 sont mortes, selon les autorités israéliennes.



A Gaza, on a dénombré 57 000 victimes gazaouies dont 15 000 enfants.



130 000 Palestiniens ont été blessés.

12 000 personnes seraient toujours disparues, selon le Comité international de la Croix-Rouge, la majorité étant ensevelie sous les décombres. 

Mais il est question de beaucoup plus de morts et le nombre en serait largement sous estimé puisqu’il serait aujourd’hui de l’ordre de plus de 100 000.

En effet, de l’avis de nombreux experts militaires et humanitaires, les bombardements israéliens ont été d’une puissance telle que le nombre de morts et de blessés parmi la population civile est certainement plus élevé que les chiffres officiels. Un bombardement est effectué pour tuer au moins une personne, et dans le territoire palestinien, plus de 100 000 bombardements ont été réalisés entre le 7 octobre 2023 et mars 2025. Par ailleurs, toujours selon les experts militaires, un tué entraîne mécaniquement au moins trois blessés.  


Ajoutons que, selon le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), quelque 192 journalistes ont été tués depuis le début de la guerre entre Israël et Gaza.


Vladimir Poutine et Benyamin Netanyhu ne peuvent ignorer ces nombres effroyables. Ça n’est, de toute évidence, pas leur souci.

RD

Famine à Gaza 

L’aide humanitaire fait défaut dans la bande de Gaza et de nombreuses personnes souffrent de malnutrition. Une crise humanitaire que dénonce Karin Huster, infirmière et responsable des activités médicales à Gaza pour Médecins sans frontières.

« Personne n’a jamais vu ça », affirme, lundi 11 août, sur France Inter, Karin Huster, infirmière et responsable des activités médicales à Gaza pour Médecins sans frontières. Elle s’est déjà rendue à trois reprises dans l’enclave palestinienne depuis le début de la guerre et prévoit d’y retourner en septembre. « Tous mes collègues qui ont des expériences humanitaires n’ont jamais vu ça », insiste Karin Huster. Selon l’ONU, plus de deux millions de Palestiniens assiégés sont menacés d’une « famine généralisée ».

Les Israéliens dans la rue



A Jérusalem, des centaines de manifestants se sont rassemblés devant les bureaux du Premier ministre pour réclamer la fin de la guerre à Gaza. « Israël a perdu sa boussole morale », se désole l’un d’eux. Tous se disent aussi inquiets pour les otages encore retenus par le Hamas.

Ils dénoncent une escalade militaire inutile, craignent pour les otages et accusent le Premier ministre de sacrifier des vies pour sa survie politique.

Cette mobilisation révèle une fracture profonde au sein de la société israélienne et soulève des questions cruciales sur les conséquences humanitaires, politiques et sécuritaires d’une occupation prolongée de Gaza.

Offensive terrestre sur ce qui reste de la bande de Gaza 

Benyamin Nétanyahou « entend reprendre la main en montrant que, de toute façon, c’est lui seul qui décidera du sort de Gaza ».

« Ajouter cette offensive terrestre sur ce qui reste de la bande de Gaza est une catastrophe absolue au-delà de tout ce que l’on peut dire », affirme, vendredi, sur France Inter, Agnès Levallois, vice-présidente de l’Institut de recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO). Le cabinet de sécurité israélien a approuvé dans la nuit de jeudi à vendredi un plan présenté par Benyamin Nétanyahou pour « vaincre » le Hamas et « prendre le contrôle » de la ville de Gaza.

« Israël contrôle 75% de cette bande de Gaza et les plus de deux millions de Palestiniens qui y habitent sont parqués aujourd’hui dans quelques zones », rappelle la spécialiste du Moyen-Orient. « Avec cette opération qui se prépare, ça va être un million de personnes qui vont devoir partir pour aller où ? »« Sur un territoire complètement dévasté, détruit, donc cette annonce est absolument ahurissante en termes de conséquences sur une population déjà complètement anéantie ».

80 ans après

Bombardement atomique des villes d’Hiroshima et de Nagasaki, août 1945.

Les 6 et 9 août 1945, deux bombes atomiques pulvérisaient les villes de Hiroshima et Nagasaki, au Japon. Selon le Comité international de la Croix-Rouge, plus de 220 000 personnes ont été tuées, dont près de 38 000 enfants, entre ces deux dates et la fin de l’année 1945. D’autres ont survécu, mais au prix de maladies, de traumatismes, d’exclusion sociale ou de fausses couches à répétition. Leur mémoire, incarnée par les hibakusha (le terme utilisé au Japon pour désigner les victimes et survivant·es de ces deux tragédies), est aujourd’hui piétinée par les logiques guerrières qui regagnent du terrain, y compris dans les États dits démocratiques.

En testant leurs armes avec plus de 2 000 explosions à travers le monde, les neuf puissances nucléaires ont ainsi fait de nombreuses victimes qui attendent toujours d’être reconnues comme hibakusha.

En France, il a fallu attendre janvier 2010 pour qu’une loi de reconnaissance et d’indemnisation des victimes résidant en métropole, en Polynésie et en Algérie soit adoptée. Entre 2010 et 2023, seulement 1026 personnes ont été indemnisées, tandis qu’au Japon les victimes des retombées des explosions de Hiroshima et Nagasaki peinent encore à se faire reconnaître.

« Devant les perspectives terrifiantes qui s’ouvrent à l’humanité, nous apercevons encore mieux que la paix est le seul combat qui vaille d’être mené. Ce n’est plus une prière, mais un ordre qui doit monter des peuples vers les gouvernements, l’ordre de choisir définitivement entre l’enfer et la raison. »Albert Camus, le 8 août 1945, extrait de l’édito du journal Combat

Tout le monde a gagné, à part le grand perdant: le peuple



Conflit Israël-Iran : le cessez-le-feu proposé par Donald Trump accepté, la « guerre des 12 jours » prend fin


Le Moyen-Orient aura tremblé pendant douze jours, et le monde avec lui. Un fragile cessez-le-feu est entré en vigueur mardi 24 juin entre l’Iran et Israël, après l’annonce d’une trêve par Donald Trump quelques heures plus tôt.

Dans la soirée, le président iranien Massoud Pezeshkian a annoncé « la fin de la guerre de 12 jours imposée à son pays« . « Après la résistance héroïque de notre grande nation, qui écrit l’histoire par sa grande détermination, nous sommes témoins de l’instauration d’une trêve et de la fin de cette guerre, imposée par l’aventurisme et la provocation« , a-t-il précisé. Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a pour sa part déclaré avoir « obtenu une victoire historique« . L’armée israélienne a indiqué qu’elle allait de nouveau se concentrer sur Gaza, où des frappes ont fait plusieurs dizaines de morts la veille de ces annonces, d’après la Défense civile de l’enclave palestinienne.



La guerre Israël / Iran : J+12

Par Bahareh Akrami, illustratrice


Aujourd’hui ce peuple est plus seul que jamais. Dans un pays déjà en crise économique, aux infrastructures détruites… Et le pire c’est que le plus dur commence maintenant.



Majd Kayyal : à Haïfa, « tout ce qui songe à prononcer le mot Palestine est aussitôt rappelé à l’ordre »


« Le calme est revenu aujourd’hui », soupire Majd Kayyal, « après deux semaines très, très compliquées. Cette nuit encore, avant le cessez-le-feu… C’était comme si ils voulaient utiliser toutes leur dernières munitions ! »

Haïfa se remet en effet ce matin des frappes iraniennes qui l’ont secouée cette nuit. Les magasins sont encore pour la plupart fermés, mais la vie semble reprendre sont cours, tant bien que mal. « C’est une situation très paradoxale pour nous, Palestinien-nes de Haïfa, de devoir craindre des frappes iraniennes tout en pleurant chaque jour le génocide israélien à Gaza. On se sent piégés, doublement piégés par le régime israélien, qui affame et tue nos frères et sœurs là-bas, et nous met en danger ici. »



Les médias français et la CIJ : quand l’absence devient un choix éditorial


Amina Kalache est journaliste indépendante. Pour Le Média, elle couvre régulièrement les mobilisations en soutien du peuple palestinien et anime des entretiens. Tout récemment, elle a par exemple organisé la table ronde « 500 morts en 72h : Gaza massacrée et affamée, la France silencieuse » (20/05), qui réunissait Jean-Francois Corty, président de Médecins du Monde, Christophe Oberlin, chirurgien français, Khadija Toufik, reporter en Cisjordanie et Rafaëlle Maison, professeure en droit international. Elle nous livre ici un témoignage sur la désertion médiatique des audiences de la Cour internationale de justice consacrées à la question palestinienne.

Robots tueurs : « Le monde n’a pas besoin d’armes pour tuer encore plus rapidement »



Alors que les technologies rendant les armes de plus en plus autonomes se développent à grande vitesse, les débats pour légiférer progressent lentement. Des États et ONG réclament un traité international de manière urgente.

Quel pari fait Donald Trump en bombardant directement l’Iran ?



En donnant l’ordre de bombarder des sites nucléaires iraniens, Donald Trump a fait le pari de la force plutôt que celui de la diplomatie. Ce virage stratégique de Washington face à Téhéran a des conséquences difficiles à mesurer pour les experts.



Frappes américaines en Iran : Guterres tire la sonnette d’alarme et dénonce « un tournant périlleux »


« Le régime de non-prolifération nucléaire, qui sous-tend la sécurité internationale depuis plus d’un demi-siècle, est en jeu », met en garde le chef de l’AIEA.

Le Conseil de sécurité s’est réuni en urgence dimanche à New York pour une session extraordinaire consacrée aux « menaces contre la paix et la sécurité internationales », alors que le Moyen-Orient sombre dans une escalade militaire sans précédent entre Israël, l’Iran et désormais les États-Unis.



De Gaza à l’Iran. Quand les démocraties poussent à la guerre


Le dernier round du prétendument inéluctable « choc des civilisations », entre la « civilisation judéo-chrétienne » et le monde islamique, se jouerait avec l’entrée en lice des États-Unis pour soutenir l’attaque israélienne contre l’Iran. Certes, nous explique-t-on, Tel-Aviv dispose également de la bombe atomique et d’un programme nucléaire qui n’a jamais été contrôlé par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Mais, voyez-vous, contrairement à la République islamique, Israël est une démocratie, qui plus est occidentale – que l’on excuse le pléonasme. 



Pourquoi tout ce que les Israéliens pensent savoir sur l’Iran est faux


Pour Lior Sternfeld, historien de l’Iran moderne, les fantasmes israéliens de changement de régime ignorent les réalités de la République islamique et risquent de répéter des erreurs historiques. L’entretien a été réalisé le 20 juin 2025 par Orly Noy, du magazine Local Call (dont la version en anglais est +972), deux jours avant l’attaque des États-Unis contre l’Iran.



La « rhinocérite », ou comment le pouvoir banalise l’inacceptable


En revenant sur une multitude de faits accumulés ces derniers mois, une logique se dégage : celle de l’abandon des principes fondamentaux de notre République, des droits humains, du droit international. Sans fracas, l’affreuse contagion gagne.

En France, la nouvelle vie des enfants de Gaza

Depuis le début de la guerre dans l’enclave palestinienne, les autorités françaises ont accueilli près de cinq cents Gazaouis. Une centaine d’autres ont réussi à obtenir des visas depuis l’Égypte. Parmi ces réfugiés, une majorité d’enfants grandit dans la région d’Angers, loin des bombardements aveugles de l’armée israélienne.

LIRE ICI

Plus de 50 000 personnes au sein du territoire enclavé ont été tuées ou blessées par l’armée israélienne depuis le 7-Octobre. Mais le sort des survivants doit aussi alerter. Privée d’éducation, piégée dans un siège total au cœur d’une terre dévastée, toute la jeunesse grandit sans protection, sans espoir.

https://www.politis.fr/articles/2025/06/enquete-avoir-moins-de-20-ans-dans-la-bande-de-gaza

Selon l’ONU, les enfants représentent près de la moitié des deux millions de Gazaouis obligés de quitter leur ­maison ou leur appartement depuis le début de la guerre. La grande majorité a dû fuir à plusieurs reprises les opérations de ­l’armée israélienne. Et à chacun de ces déplacements forcés, sur les images diffusées par les journalistes palestiniens, ce sont encore des jeunes filles et des jeunes garçons que l’on voit en première ligne. Des enfants devenus adultes trop vite, qui portent à bout de bras des bébés ou des sacs plus grands qu’eux. Ils poussent des carrioles où ont été installés des blessés et des personnes âgées.

https://www.politis.fr/dossiers/enfants-sacrifies-de-gaza

Guerre en Ukraine : deux ONG dénoncent la « stratégie russe délibérée » de bombarder des hôtels hébergeant des journalistes





Dans un rapport publié vendredi 16 mai, transmis à franceinfo, Reporters Sans Frontières (RSF) et l’organisation ukrainienne de défense des droits humains Truth Hounds dénoncent la « stratégie russe délibérée » de bombarder des hôtels hébergeant des journalistes couvrant le conflit en Ukraine. Depuis le début de l’invasion russe, 25 journalistes et professionnels de l’information se sont retrouvés sous ces bombardements et au moins sept ont été blessés.



Faire taire les journalistes en bombardant leurs hôtels : une stratégie russe délibérée révélée par RSF et Truth Hounds


Depuis le début de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie le 24 février 2022, les journalistes locaux et étrangers en Ukraine ont été sous le feu russe, jusque dans leurs hôtels, qui sont également des lieux de travail. C’est ce que démontre un rapport de Reporters sans frontières (RSF) et de l’organisation ukrainienne de défense des droits humains Truth Hounds (TH). Ces attaques, constitutives de crimes de guerre, ne doivent pas rester impunies.

Géopolitique

Par Rémy Dufaut



Tout comme je n’ai jamais rien compris à l’ECONOMIE, malgré d’intenses efforts pour m’y mettre à travers des lectures censées être accessibles et les vidéos de vulgarisation, telles que L’Economie pour les nuls ou  Comprendre les BASES de l’ÉCONOMIE – Introduction, j’ai bien du mal à y voir clair dans ce que l’on nous présente quotidiennement en matière de GEOPOLITIQUE par les temps agités qui courent aujourd’hui de par le monde. Et ce n’est pas faute de suivre assidument l’excellente émission « Le Dessous des Cartes ».

J’ai néanmoins, pour tenter de débroussailler le terrain, réussi à déterminer, en la matière, 3 catégories de géopolitologues :

  • Ceux qui n’ont rien compris :

Je me place naturellement en tête du classement.

Viennent ensuite mes concitoyens, les Françaises et les Français. Il semblerait qu’une certaine presse qui, bien que n’étant pas ma favorite, place nettement le sujet de la guerre et de la géopolitique au cœur de leurs discussions.

Puis arrivent naturellement ceux qui ne se contentent pas de discussions de comptoirs ou de repas de famille et allument la radio. Les auditeurs de France Info bénéficient fort heureusement des services d’une médiatrice qui rassure les auditeurs ou, du moins, fait de son mieux pour y parvenir, en tentant d’obtenir du directeur de la rédaction l’assurance que la vigilance , en matière d’information est garantie.

Enfin, leurs enfants, les élèves de 3ème en particulier, interpellent de leur côté leurs professeurs d’histoire-géographie sur la probabilité d’une guerre depuis l’avènement de Trump à la présidence des Etats-Unis.

  • Ceux qui font mine d’avoir compris :

François Bayrou profite de l’aubaine pour rejeter catégoriquement l’hypothèse d’un retour de l’âge de la retraite à 62 ans.

Le président de la FNSEA presse le président Macron de ramener l’agriculture au rang qu’elle mérite selon lui en matière de souveraineté alimentaire, par la simplification des réglementations, l’accès à l’eau, la protection face aux contentieux nourris par des « débats dogmatiques stériles et stigmatisants », le développement des énergies renouvelables d’origine agricole au détriment de toutes les initiatives ambitieuses de réduction des émissions de gaz à effet de serre de l’accès à l’eau pour tous et en particulier les petites exploitations garantes d’une production saine et équitable.

Le journal L’Express en profite pour refaire l’histoire et faire porter le chapeau à la vilaine gauche qui, faute de réussir à s’entendre, comme toujours, nous entraîne vers la 3ème guerre mondiale.

De leur côté, les marchés financiers se trouvent dans la situation qu’ils redoutent le plus, à savoir l’incertitude qui ne peut que mener à la crise, la BCE baissant ses taux d’intérêt pour la 6ème fois consécutive depuis juin 2024 (je n’y comprends décidément vraiment rien…)

  • Ceux qui ont tout compris

Les dents de certains politiques poussent à une vitesse exponentielle lorsqu’ils envisagent l’élection présidentielle de 2027, voyant là une occasion d’ « influencer les dynamiques partisanes ».

Les possesseurs d’or en veulent encore plus, le métal précieux le devenant davantage encore en tant que  « valeur refuge » par excellence. Devraient-ils toutefois s’en inquiéter lorsqu’on apprend qu’un quart des réserves européennes de celui-ci est stocké aux Etats-Unis ?

C’est finalement par le sport, que l’on résoudra tous les problèmes, car l’élection du président du CIO règlera l’ordre mondial pendant les 15 années à venir.

Et Poutine dans tout ça ? Eh bien, il se frotte les mains de voir dans quel embarras se trouve l’Europe honnie, activant en tous sens des plans « anti-crise », s’épuisant à planifier des conférences extraordinaires et multiplier les groupes de travail pour déterminer la marche à suivre. Abandonnée par son volontariste et paternaliste ex-allié d’outre-Atlantique, elle n’a plus qu’à compter sur elle-même, si j’ai malgré tout bien compris…

En pleine guerre en Ukraine, des milliers de composants Airbus et Boeing équipent l’aviation russe



Trois ans après le début de l’invasion de l’Ukraine, la Russie importe du matériel aéronautique fabriqué par Airbus et Boeing, en dépit des sanctions internationales et du risque d’utilisation par l’armée russe, révèle Investigate Europe, en partenariat avec Disclose. Ce trafic de pièces détachées passe par l’Inde et représente près de 50 millions d’euros depuis 2023.

Ukraine : un troisième hiver sous le feu et le froid



Le froid s’est installé à nouveau sur l’Ukraine. Un troisième hiver glacial pour des milliers de familles. Au milieu des bombardements et des températures glaciales, des millions d’Ukrainiens luttent pour survivre. L’eau potable, l’électricité et le chauffage font cruellement défaut.  

Dans les zones de combats, les frappes sur les maisons, les hôpitaux, les écoles et les centrales énergétiques se sont intensifiées. Dans la région de Kharkiv par exemple, le district d’Izumski a enregistré 111 attaques en un mois, entre octobre et novembre 2024.



« Les attaques de drones russes, c’est notre quotidien » : vivre en Ukraine après trois ans de guerre


Depuis février 2022 et l’invasion russe lancée contre l’Ukraine, la population civile ukrainienne subit chaque jour les conséquences du conflit, entre bombardements, alertes, et cérémonies militaires. Témoignages de Loutsk à Kyiv.



Trois ans d’invasion à grande échelle de l’Ukraine : près de 150 journalistes victimes des exactions russes


Disparitions forcées, tirs, exécutions, prise d’otage… Depuis le début de son invasion à grande échelle de l’Ukraine le 24 février 2022, la Russie cible les journalistes ukrainiens et internationaux qui couvrent la guerre. Reporters sans frontières (RSF) dresse le bilan de trois ans de violences contre les professionnels des médias et rend hommage au courage de ces journalistes qui continuent d’informer malgré les risques.

L’armée russe a tué davantage de soldats ukrainiens captifs, alerte l’ONU



L’ONU a dénoncé lundi une augmentation du nombre d’exécutions de soldats ukrainiens captifs par les forces russes au cours des derniers mois, faisant écho aux accusations de Kiev en ce sens.



PROPOSITION DE RÉSOLUTION sur la désinformation et falsification de l’histoire par la Russie pour justifier sa guerre d’agression contre l’Ukraine

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Donald Trump veut déplacer les Palestiniens de Gaza : « une excellente idée », selon un ministre d’extrême droite israélien. Le Hamas promet son échec



La proposition du président américain Donald Trump de déplacer les habitants de la bande de Gaza vers l’Egypte et la Jordanie dans le cadre d’un plan de paix consistant à « faire le ménage » dans le territoire palestinien, où la trêve entre Israël et le Hamas est entrée ce dimanche dans sa deuxième semaines, a suscité de vives réactions. De toute part.



Guerre au Proche-Orient : l’Egypte s’oppose à son tour à «tout déplacement forcé» des Palestiniens


Alors que l’accord de trêve entre Israël et le Hamas semblait plutôt sur les rails, le sort d’une otage et les déclarations inflammables de Trump ont relancé les tensions entre les deux parties ce dimanche 26 janvier.

Après la Jordanie, l’Egypte. Le Caire, sollicité par Donald Trump dans la nuit de samedi à dimanche pour abriter les déplacés de Gaza, a opposé, comme la Jordanie, son refus à la suggestion américaine. Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères a rejeté «tout déplacement forcé des Palestiniens».





Des milliers de Palestiniens déplacés retournent dans le nord de la bande de Gaza



Après le déblocage des négociations entre Israël et le Hamas dimanche soir, des milliers de Gazaouis retournent dans le nord de l’enclave ce lundi 27 janvier. «Une victoire», pour le mouvement islamiste palestinien.

Sur la route qui mène au nord de la bande de Gaza, des Palestiniens par milliers. Les habitants du nord de l’enclave, contraints à la fuite par la guerre entre Israël et le Hamas, retournent chez eux ce lundi après l’ouverture d’un passage par l’armée israélienne.



En images : le retour des déplacés vers le nord de Gaza, après 15 mois de guerre


Des dizaines de milliers de Palestiniens déplacés sont en route, lundi, vers le nord de la bande de Gaza, grâce à un compromis de dernière minute entre Israël et le Hamas pour la libération de six autres otages. Ils espèrent retrouver leurs proches après de longs mois de séparation, sans savoir quelles seront leurs conditions de vie dans cette zone dévastée par la guerre. 

Comment mettre fin à la guerre en Ukraine?



Lors de sa campagne électorale, Donald Trump avait affirmé qu’il réglerait la question en 24 heures… Puis il s’était ravisé, en parlant de quelques semaines. Et maintenant, depuis la Maison-Blanche, il parle de 100 jours… Preuve que la situation est un peu plus complexe qu’il voulait bien le croire. En tout cas, le président américain veut prendre le taureau par les cornes… « Donald Trump a confié au lieutenant-général à la retraite Keith Kellogg la tâche de mettre fin à la guerre en Ukraine en 100 jours », donc, annonce le Wall Street Journal qui tempère aussitôt : « presque personne n’y croit, surtout pas les Russes ». D’ailleurs, poursuit le journal, « le jour même de l’investiture de Donald Trump, Vladimir Poutine avait indiqué qu’il n’était pas pressé de terminer la guerre en Ukraine ».



« On ne veut pas la paix à n’importe quel prix », assure le commandant du bataillon qui défend la ville de Pokrovsk


Alors que Donald Trump menace la Russie de sanctions douanières si elle ne conclut pas un accord avec l’Ukraine, les combats continuent de faire rage. Dans l’est du pays, les troupes ukrainiennes sont en difficulté et la chute de Pokrovsk semble imminente. Les combats y font rage, avec une intensité qui témoigne d’une situation désespérée.

Trump en quelques images et en quelques pages


Accusé de «salut nazi», Elon Musk suggère à ses détracteurs de faire de «meilleurs coups tordus»


États-Unis: Donald Trump gracie plus de 1500 participants à l’assaut du Capitole


Climat, immigration, émeutiers du Capitole… A peine investi, Donald Trump a signé une pluie de décrets pour son retour au pouvoir


Donald Trump lève des sanctions à l’égard de colons israéliens de Cisjordanie, l’Autorité palestinienne s’insurge


États-Unis: avant de céder sa place, Biden accorde des grâces préventives aux cibles de Trump


« J’ai peur de ce qui va arriver » : de New York à Washington, les démocrates américains sidérés par les premières heures du mandat de Donald Trump


« On a tant lutté pour arriver là » : à la frontière mexicaine, des milliers de migrants sous le choc après les premiers décrets anti-immigration de Donald Trump


Donald Trump détruit la politique environnementale de son pays : «le monde n’attendra pas les États-Unis pour poursuivre son action climatique»

Guerre à Gaza: détruire pour protéger ou pour se venger?



RFI a pu se rendre à Jabalia, totalement dévastée, dans le nord de la bande de Gaza. L’État hébreu y interdit toujours tout accès libre à la presse étrangère. Mais l’armée laisse parfois entrer quelques journalistes. Les soldats israéliens déployés à Gaza défendent leur mission. Mais d’autres refusent désormais de servir leur pays, engagé dans une guerre « de pure vengeance ».



Guerre à Gaza : Jabalia rayée de la carte


Depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre 2023, Israël interdit l’entrée dans l’enclave palestinienne à la presse étrangère. Mais l’armée organise parfois des « press tours ». Sami Boukhelifa, envoyé spécial permanent à Jérusalem, s’est rendu à Jabalia, ville du nord de la bande de Gaza, marquée par 15 mois de guerre intensive, et désormais déserte.



Le siège israélien de Gaza : 100 jours, 5000 morts, 9500 blessés


5 000 personnes ont été tuées ou sont portées disparues, et 9 500 autres blessées, dans le nord de Gaza depuis le déclenchement du siège de cette zone par l’armée israélienne, le 6 octobre 2024.

Il reste encore quelques personnes dans le nord de la bande de Gaza, que ce soit à Beit Hanoun, à Beit Lahiya ou encore à Jabalia. Depuis 100 jours, ces Palestinien·nes luttent pour survivre aux attaques aériennes israéliennes et au manque de nourriture, d’eau, d’aide et de médicaments.



Palestine. La recherche au défi du discours colonial


L’actuelle annihilation des Gazaouis, la mise au jour des visées expansionnistes d’Israël et la question du génocide ont popularisé auprès du grand public le paradigme de colonialisme de peuplement (settler colonial paradigm). Visant à comparer la Palestine avec les États-Unis, l’Australie ou encore l’Algérie, cette grille de lecture était, depuis près d’une décennie, l’objet de vives tensions au sein d’un champ académique longtemps dominé par les récits hégémoniques sionistes. En effet, le champ du savoir est au cœur de luttes visant d’un côté à nier l’existence du Palestinien, de l’autre à réaffirmer son droit indéfectible sur la terre.



Troyes: Manifestation pour le cessez-le feu


Rassemblement samedi 25 janvier place Jean-Jaurès à 10h30