Semaine du 10 au 14 novembre

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Mineurs isolés en France : « Un enfant devrait être protégé jusqu’à preuve du contraire », rappelle l’ONU.
Dans un rapport publié jeudi, le Comité des droits de l’enfant des Nations unies (CRC) épingle la France pour ses « défaillances » dans la prise en charge des mineurs isolés étrangers. Notamment lors des procédures de recours où les enfants sont « contraints de survivre dans la rue, dans des parcs ou dans des camps de fortune improvisés, sans nourriture ni eau potable en quantité suffisante ».
Un comité de l’ONU alerte sur le traitement des mineurs étrangers et isolés en France.
Jeudi 16 octobre, le Comité des droits de l’enfant des Nations unies a publié un rapport dénonçant les violations « graves et systématiques » des droits des enfants migrants non accompagnés par la France.
L’enfermement des enfants aux frontières est une détention arbitraire !
Le 16 octobre 2025, le Comité des droits de l’enfant des Nations-Unies a publié son rapport d’enquête concernant la violation – par la France – de ses obligations internationales en matière de respect des droits des enfants.

Les Yvelines veulent construire dix « villages » pour les MNA.
Dans le cadre de la commission d’enquête sur la protection de l’enfance, la question des mineurs non accompagnés est souvent posée. Certains départements doivent accueillir davantage de MNA sachant que le recours à l’hôtel ne peut être que transitoire. Les Yvelines veulent expérimenter une solution controversée.
Interrogations chez les uns et carrément rejet chez les autres.
Des tensions sans précédent dans les Yvelines : la création de centres pour mineurs isolés promet de provoquer des étincelles.
Au point de susciter une pétition...
…et l’intervention de la justice administrative.
Raphaël Cognet, maire de Mantes-la-Jolie, qui se présente volontiers comme un homme de droite modéré encarté depuis quelques mois à Horizons est en fait un maillon du projet Périclès financé par le milliardaire Pierre-Édouard Stérin.
Les médias les plus à droite en font leurs choux gras, invoquant les inquiétudes des habitants d’un petit village dans les Yvelines…
… prévenant que «Ça va être une bombe atomique»…
… et évoquant face à un projet décisé « sans concertation », le cri d’alerte de Benoît de Laurens, maire « sans étiquette, indépendants et non encartés » de Chapet, une commune « où il fait bon vivre à 45 mn de Paris ».
Ailleurs, ce n’est plus l’inquiétude des habitants qui est mise en avant mais leur « colère »…
… voire leur « circonspection »…
…ou encore une commune « vent debout » pour « ne pas prendre le risque d’importer la criminalité de Paris dans nos villages »...
Cette pseudo-presse mange-merde est hélas toujours avide de remuer celle dont ces communes tentent désespérément depuis des décennies de se débarasser. On remarquera que certains sujets semblent particulièrement l’y inciter, en particulier lorsqu’il est question d’immigration.
RD
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Malgré l’accord de cessez-le-feu signé le 10 octobre, l’accès à Gaza reste interdit aux journalistes étrangers. Depuis deux ans, ils dépendent de l’information transmise par les journalistes palestiniens, qui ont continué à couvrir la guerre malgré les risques extrêmes pour leur sécurité.
Plus de 170 000 personnes blessées sont en attente de soins, selon le ministère de la santé du Hamas.
Les chiffres du ministère de la santé, que ce soit sur les morts ou les blessés, sont jugés fiables par l’ONU. Cet été, Mohamed Abu Mughaisib, médecin et coordinateur médical adjoint de Médecins sans frontières à Gaza, expliquait déjà au « Monde » que « les interventions chirurgicales majeures » constituaient « un véritable défi ».
Une commission d’enquête de l’ONU accuse Israël « d’actes génocidaires » à Gaza.
Les attaques « systématiques » d’Israël contre la santé sexuelle et reproductive à Gaza sont des « actes génocidaires », a dénoncé, jeudi 13 mars, une Commission d’enquête mandatée par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Israël a rejeté catégoriquement ces accusations.
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« Il a fallu des mois, parfois près de deux ans, pour que certains admettent qu’Israël a violé la Convention des Nations unies pour la prévention et la répression du crime de génocide.Un facteur a été déterminant dans ces aveux. Ce facteur est la « famine », à savoir la famine délibérée infligée par Israël à 2,1 millions de Palestiniens qui habitent cette minuscule bande de terre densément peuplée. »
L’autrice de ces lignes, Maryam Jamshidi, est écrivaine et professeure agrégée de droit à la faculté de droit de l’université du Colorado et ne peut être taxée de militantisme pro-palestinien.
Si les avis ont été longtemps partagés sur cette qualification de « génocide », un rapport du Comité spécial de l’ONU, daté de septembre 2024, rendu public en novembre, estimait que les méthodes utilisées par Israël « correspondaient aux caractéristiques d’un génocide ».
Aujourd’hui, malgré les accusations d’ « antisionisme radical d’une partie de la gauche » et d’« idéologisation » de la justice internationale, on ne peut plus rejeter le « risque plausible de génocide à Gaza », reconnu comme tel par la Cour internationale de Justice (CIJ) en janvier 2024. Plus récemment, c’est Daniel Blatman et Amos Goldberg, professeurs israéliens d’histoire de la Shoah et d’études sur le génocide à l’Université hébraïque de Jérusalem, qui ont publié dans le quotidien israélien Haaretz du 30 janvier 2025 un article intitulé « Il n’y a pas d’Auschwitz à Gaza. Pourtant, c’est un génocide ».
Depuis, les déclarations se sont multipliées pour que soit reconnue la réalité de ce génocide et les arguments contraires ne suffisent plus à contredire la réalité. C’est Dominique de Villepin, dont on ne peut supposer qu’il soit tombé dans la « mouvance terroriste islamo-gauchiste », qui affirme dans une tribune au Monde le 30 juillet 2025 « Oui, il faut aujourd’hui appeler les choses par leur nom. À Gaza, sous nos yeux, c’est bien un génocide qui se déroule »
« La qualification des actes commis à Gaza, notamment l’existence d’un possible génocide, mobilisera les juristes internationaux pour les années à venir » pour l’avocat international Johann Soufi.
La famine à Gaza a été confirmée par le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) il y a quelques jours.
Ce que dément Israël qui réagit avec des mots très forts au rapport de l’ONU, qui confirme qu’une famine est en cours dans le gouvernorat de Gaza et qu’elle devrait s’étendre à ceux de Deir Al-Balah et de Khan Younès d’ici à la fin du mois de septembre. « Il n’y a pas de famine dans l’enclave palestinienne », affirment les responsables israéliens.
Pendant ce temps, unis autour des familles des otages, les Israéliens se mobilisent massivement, estimant devoir à présent devoir « faire quelque chose de plus radical ». Plusieurs centaines de milliers de manifestants se sont rassemblés, mardi 26 août, dans tout le pays pour clore une journée de solidarité avec les otages retenus à Gaza et demander la fin de la guerre, au moment où l’exécutif israélien discutait de la poursuite des opérations militaires.
Cet élan contre le gouvernement d’extrême-droite laisse toutefois dubitatifs certains commentateurs palestiniens qui n’y voient qu’un désir de fin du conflit, qui y « apparaît non comme une revendication en soi, mais comme un prix nécessaire », le seul moyen de parvenir à la libération des otages. « Le génocide en cours à Gaza et la catastrophe humanitaire qui frappe les Palestiniens restent largement absents de ces discours. »
Car aujourd’hui, les chars israéliens se sont rapprochés du centre de la ville de Gaza et de son million d’habitants, pendant que Donald Trump présidait à Washington une réunion en vue d’échafauder des plans d’après-guerre pour le territoire palestinien dévasté.
Human Rights Watch a déclaré hier que des membres du personnel militaire des États-Unis risquent d’être tenus responsables d’assistance aux forces israéliennes commettant des crimes de guerre à Gaza. Un bonne partie du personnel politique et tout particulièrement son chef, à qui certains voudraient voir décerné le Prix Nobel de la Paix, pourrait bien également être poursuivis pour complicité de ceux-ci.
Il y a quelques jours, l’ancien chef des services de renseignement militaire israéliens justifiait ainsi les massacres à Gaza : « Ils ont besoin d’une Nakba de temps en temps ». Ce genre de cynisme n’est pas de nature à nous laisser espérer la fin de ce massacre.
Car pendant ce temps, Israël continue de bombarder les rares hôpitaux encore à peu près debouts, visant tout particulièrement les journalistes, pour faire disparaître le maximum de témoins. Paris, Londres, Berlin et même Donald Trump s’en émeuvent. Mais le Premier ministre israélien réplique en accusant les dirigeants qui ont annoncé leur intention de reconnaître un Etat palestinien, comme la France, de faire le jeu du Hamas, et de ne pas lutter suffisamment contre l’antisémitisme dans leurs pays respectifs.
Reporters Sans Frontières (RSF) appelle de nouveau d’urgence à une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU pour arrêter ce massacre.
Un navire de journalistes est en route pour Gaza, reprenant l’idée de la flotille humanitaire, dans un projet dénommé « Witness for Gaza ».
« « Attendre, c’est perdre la trace ». Plus le temps passe, plus les preuves disparaissent : des témoignages effacés, des données perdues, des récits remplacés par la propagande. Il s’agit de rappeler que la liberté de la presse ne peut être mise entre parenthèses.
C’est cette urgence qui justifie une action aussi risquée que l’envoi de ce navire. Rappelons que des initiatives similaires de bateaux civils en direction de Gaza ont déjà été interceptées par le passé. Mais cette fois, il ne s’agit pas de convois humanitaires : il s’agit de journalistes, revendiquant leur droit d’entrer et de documenter. «
Rami Abou Jamous constate amèrement que cette fois, il n’y a pas de plan B.
« Voilà le carrefour : ou l’effacement de l’existence palestinienne à Gaza, ou l’arrêt de la guerre. Je m’adresse à ceux qui négocient à l’étranger au nom de 2,3 millions de personnes. Je leur demande de prendre en considération que la défaite ou la victoire se jouent avec l’existence des Palestiniens. Je leur dis que ce n’est pas une honte d’arrêter le combat, quelles que soient les conditions, quand on affronte une armée surpuissante qui nous massacre tous les jours. Nous vivons un génocide, un nettoyage ethnique, et une famine sous les yeux du monde entier, au XXIe siècle. Ce n’est pas une honte de décider de respirer un peu. »
« On sait très bien qu’un jour la Palestine sera libérée. On sait très bien qu’un jour la justice régnera, que les Palestiniens auront leurs droits. L’histoire en témoigne, la logique, la nature en témoignent : l’injustice ne dure pas éternellement. »
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Par Rémy Dufaut

À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la traite des êtres humains, ce mercredi 30 juillet, l’UNICEF France a publié un nouveau rapport « Victimes avant tout : Protéger les enfants contre l’exploitation criminelle » qui révèle l’ampleur d’un phénomène largement méconnu : l’exploitation des mineurs à des fins d’activités criminelles et délictuelles.
La jeunesse est en même temps perçue depuis quelque temps comme plus violente et comme de plus en plus réfractaire à l’autorité. Sans s’interroger sur les causes de cette dérive de certains enfants et adolescents, les politiques ne trouvent pas d’autres mesures à mettre en place que la répression.
Nous dénoncions dans ces colonnes la proposition de loi de Gabriel Attal pour durcir la justice des mineurs et responsabiliser les parents de mineurs délinquants, définitivement adoptée le 19 mai par le Parlement français , après un ultime vote du Sénat.
De nombreuses critiques étaient adressées à cette loi, reprochant au texte de méconnaître les principes constitutionnels régissant la justice pénale des mineurs et de contredire d’autres principes comme les principes de clarté et d’intelligibilité. Ses détracteurs auraient préféré qu’elles aient pris place au sein d’une réforme plus ambitieuse et surtout beaucoup moins médiatique.
Il dénonçait le recours à l’incarcération des enfants les plus précaires et vulnérables. « Broyer encore davantage des vies en construction ne pourra pourtant jamais constituer une solution digne de ce nom. L’emprisonnement précoce ne fait qu’accentuer la marginalisation des personnes enfermées et renforcer les trajectoires délictuelles.«
Il demandait si le Conseil constitutionnel, saisi par plus de soixante membres de l’Assemblée nationale, aurait le courage de leur rappeler que c’est sur leur propre responsabilité que nos gouvernants décident de fermer les yeux : celle de proposer une politique publique d’accompagnement des enfants enfin respectueuse des droits humains et des droits de l’enfant.
Il rappelait qu’entre octobre 2023 et août 2024, cinq adolescents se sont suicidés en détention.
D’autres dénonçaient les alarmantes conditions de détention des mineurs en France en précisant que la privation de liberté des enfants doit être une mesure de dernier ressort et que, dans le cas où ils sont incarcérés, les enfants doivent toujours être détenus séparément des adultes. Cependant, cette obligation n’est pas toujours respectée ce qui a des conséquences désastreuses sur le développement, la santé et la sécurité des détenus mineurs.
Le 19 juin 2025, le Conseil constitutionnel saisi de 8 des 15 articles de ce texte, rendait sa décision sur cette loi et censurait les articles 4 et 5, qui créaient de nouvelles dérogations à la césure du procès pénal des mineurs (décision sur la culpabilité suivie d’une mise à l’épreuve éducative, puis décision sur la sanction 6 à 9 mois plus tard), jugeant que ces dispositions, qui élargissaient le recours à la procédure d’audience unique en comparution immédiate, contrevenaient aux exigences de mise en place de procédures appropriées à la recherche du relèvement éducatif et moral des mineurs.
Il annulait également l’article 6 allongeant la durée maximale de la détention provisoire de deux mois à un an pour des mineurs de moins de 16 ans en matière délictuelle, ainsi que l’article 7 qui remettait en cause le principe d’atténuation des peines applicable aux mineurs en rendant cette atténuation exceptionnelle, et l’article 12 qui permettait à un officier de police judiciaire de retenir un mineur pendant 12 heures sur simple soupçon de violation d’une mesure éducative sans contrôle préalable du juge.
L’article 15, qui prévoyait, à titre expérimental, que le nombre des assesseurs composant le tribunal des enfants pouvait être augmenté lorsqu’il connaissait des crimes commis par les mineurs de moins de 16 ans, était également censuré en tant que cavalier législatif.
Dans sa décision rendue le 2 juillet 2025, à la suite d’une saisine par les associations pour faire appliquer les recommandations de l’ONU sur la protection des mineurs isolés durant l’ensemble de la procédure d’évaluation à leur prise en charge par les services de la protection de l’enfance, le Conseil d’Etat refusait de reconnaître tout effet contraignant aux constatations du Comité des droits de l’enfant des Nations unies, ignorant complètement les multiples observations finales du Comité qui ont mis en exergue depuis des années les insuffisances patentes du dispositif français de prise en charge des mineurs isolés au regard des exigences de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (Cide).
Le 24 juin 2025, une proposition de loi visant à améliorer l’encadrement des structures d’accueil de l’aide sociale à l’enfance a été déposée à l’Assemblée Nationale. Cette proposition de loi, n° 1633, a été renvoyée à la commission des affaires sociales, en application de l’article 83 du règlement de l’Assemblée nationale. On ne sait pas aujourd’hui, ce qu’il en est de celle-ci.
L’article 3 de cette loi préciserait:
L’article L. 312‑1 du code de l’action sociale et des familles est complété par un paragraphe VIII ainsi rédigé :
- « VIII. – Les lieux de vie et d’accueil qui accueillent ou hébergent des mineurs respectent une présence minimum de professionnels diplômés des formations du travail social. Le nombre d’équivalent temps plein, leur effectif et leur profession sont fixés par décret en Conseil d’État. »
- L’article 4 propose des pistes de financement par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.
On ne peut que s’en réjouir mais également se permettre d’émettre quelques réserves, même en supposant que soit mis un frein aux campagnes anti-tabac qui se prolongent depuis des décennies, lorsqu’on sait à quel point le département de l’Aube peine à financer ses propres structures d’accueil. Les crédits deviennent insuffisants pour un fonctionnement rationnel du Centre Départemental de l’Enfance qui voit les effectifs de son personnel diminuer d’année en année, en raison d’une réduction drastique liée au manque de financement et les professionnels diplômés ne s’y sentant plus à leur place, n’ayant plus les moyens matériels d’y travailler correctement.
En 2020, le personnel de l’Association Auboise Sauvegarde de l’Enfance se mobilisait déjà pour alerter contre la réduction de 900 000 suros de la subvention départementale avec pour conséquence la suppression de 18 postes d’éducateurs et d’encadrants.
En juin 2023, la ville de Troyes se désengageait de la compétence de la prévention spécialisée sur le Département et ne finançait plus que l’insertion et un seul éducateur contre huit auparavant en fonction au sein de l’Association Jeunesse et Détente.
Plus récemment, Troyes Champagne Métropole, le Département de l’Aube et la Région Grand Est viennent de décider l’attribution d‘une subvention de 15 millions d’euros, pour un projet estimé à 40 millions d’euros, à l’ESTAC CITY FOOTBALL GROUP pour la construction d’un centre d’entraînement pour le club de football local. L’ESTAC CITY FOOTBALL GROUP est détenu par un consortium lui-même détenu par des fonds basés majoritairement aux Emirats Arabes Unis et en Chine… 8 conseillers départementaux sur 25 se sont abstenus pour la contribution départementale de 3 millions d’euros.
Nous vous invitons à la signer.
Les collectivités locales, qui disent se trouver en difficultés suite à la baisse des dotations de l’Etat, n’ont-elle pas d’autres priorités ? Nous considérons que l’Aide Sociale à l’Enfance en est une, et pas des moindres. Nous estimons que la protection de l’enfance et de l’adolescence est une nécessité sociétale et que tous les moyens pour la renforcer doivent être mis en oeuvre. Nous affirmons que l’accueil des jeunes étrangers est un devoir et nous continuerons de nous mobiliser pour que l’Etat et les collectivités locales permettent à ces jeunes de poursuivre leur formation et de travailler dans les entreprises qui veulent les embaucher, leur procurent un hébergement, les traitent dignement et prennent en considération les investissements des employeurs, des formateurs et des Institutions qui les accompagnent.
Nous demandons à nos décideurs élus de faire les bons choix.
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Alors que les technologies rendant les armes de plus en plus autonomes se développent à grande vitesse, les débats pour légiférer progressent lentement. Des États et ONG réclament un traité international de manière urgente.
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La Défense civile de Gaza a annoncé que 43 personnes, dont 26 qui attendaient de l’aide, ont été tuées dans la journée par l’armée israélienne, alors que cette dernière a émis un nouvel ordre d’évacuation.
Gaza fait face à une sécheresse causée par l’homme alors que ses systèmes d’eau s’effondrent, a affirmé vendredi l’Agence des Nations unies pour l’enfance. Dans l’enclave palestinienne, « les enfants vont commencer à mourir de soif (…) Seulement 40 % des installations de production d’eau potable restent fonctionnelles », a déclaré James Elder, porte-parole de l’UNICEF, lors d’une conférence de presse à Genève.
La violence contre les enfants pris dans des conflits a atteint « des niveaux sans précédent » l’année dernière, le plus grand nombre de violations ayant été enregistré à Gaza et en Cisjordanie.

Cette tribune a pour but de réunir les voix des artistes et travailleur·ses issus du monde du jazz et des musiques improvisées, autour d’une série de revendications urgentes en soutien au peuple palestinien et contre le génocide en cours à Gaza. Il y a des moments dans l’Histoire où l’on ne peut plus se taire sans être complice. Celui-ci en est un. Qu’est-ce que le jazz dit à la Palestine ?
Partager la publication "« Les enfants vont commencer à mourir de soif » : l’UNICEF dénonce « une sécheresse causée par l’homme » à Gaza"

Les « retours volontaires » de migrants se multiplient ces derniers mois depuis des pays comme la Tunisie ou la Libye. Mais ces rapatriements chapeautés par l’ONU sont perçus par les chercheurs comme des expulsions déguisées, « la seule alternative possible » pour des migrants résignés, victimes de racisme et d’exactions.
Partager la publication "« Il n’y a rien de moins volontaire qu’un ‘retour volontaire' » : des chercheurs dénoncent des politiques d’expulsion déguisée"

Ce mardi 3 juin, l’armée israélienne a de nouveau tiré sur la foule en quête de nourriture, près d’un centre d’aide humanitaire dans le sud du territoire palestinien. La Défense civile de Gaza a annoncé la mort d’au moins 27 personnes.
La prise en main de l’aide par une fondation opaque, après deux mois de blocus par Israël, est accusée d’attiser la violence dans ce territoire miné par la faim.
Un « piège mortel ». C’est par cette formule que Philippe Lazzarini, le chef de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), a décrit dimanche 1er juin la distribution d’aide humanitaire dans la bande de Gaza. A plusieurs reprises depuis le 27 mai, des heurts violents ont éclaté en marge de distribution de colis de nourriture dans l’enclave palestinienne, dans laquelle quasiment aucun camion d’aide n’avait pu pénétrer depuis le blocus imposé par Israël le 2 mars dernier.
Partager la publication "Gaza: 27 morts dans des tirs israéliens près d’un centre d’aide, l’ONU dénonce un «crime de guerre»"

L’armée israélienne a annoncé samedi avoir mené des « frappes d’envergure » sur Gaza marquant le lancement de l’intensification de son offensive sur le territoire palestinien dévasté par la guerre, où plusieurs jours d’intenses bombardements ont fait des centaines de morts. L’ONU alerte sur un « nettoyage ethnique ». Les précisions du journaliste Rami Abou Jammous depuis la bande de Gaza.
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La rabbin s’est exprimée dans une revue, affirmant qu’il est « urgent de reprendre la parole ». La journaliste se dit, de son côté, « déchirée par l’action que mène le gouvernement de Netanyahou. »
La rabbin Delphine Horvilleur a publié jeudi 8 mai un texte-manifeste dans la revue trimestrielle Tenoua, dont elle est la directrice de la rédaction, pour dire son « refus absolu de l’annihilation d’un peuple » pour réaliser « le rêve de survie » d’un autre peuple.
Il est une femme dont les pas ne résonneront pas sur le tapis rouge du grand palais à Cannes : Fatma Hassona. Elle était photojournaliste, protagoniste du documentaire Put Your Soul on Your Hand and Walk, de Sepideh Farsi. Le lendemain de sa sélection au festival de Cannes, elle a été tuée à Gaza.
Durant un mois, le photographe niçois Olivier Baudouin est en résidence artistique à Bethléem, dans les Territoires palestiniens occupés, au sud de Jérusalem. Retrouvez chaque semaine son carnet de bord, au cœur de la vie qui s’obstine à être. Épisode 3 : « Il y a une chose qui m’a toujours troublé, c’est cette douceur qui émane des gens d’Ici, je ne la retrouve pas ailleurs ».
Partager la publication "Guerre entre Israël et le Hamas : plusieurs personnalités juives, dont Delphine Horvilleur et Anne Sinclair, prennent la parole pour dénoncer la situation humanitaire à Gaza"

Les Etats doivent agir « maintenant » pour ne pas assister à l’ « annihilation » des Palestiniens dans la bande de Gaza, ont alerté mercredi plus de trente experts indépendants des Nations unies. « Les États doivent agir rapidement pour mettre fin au génocide en cours, démanteler l’apartheid et assurer un avenir dans lequel Palestiniens et Israéliens coexisteront dans la liberté et la dignité », ont-ils demandé dans un communiqué.
L’heure est aux sanctions contre les criminels et pas contre celles et ceux qui dénoncent ce génocide en cours et ont l’impression de hurler dans le désert depuis plus de 19 mois. C’est notre humanité à toutes et tous qui est en jeu : soit nous réagissons, soit nous sombrons. Par Anne Tuaillon, Présidente de l’Association France Palestine Solidarité.
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Le Planning familial était à la Commission de la condition des femmes (CSW), un événement décisif pour les enjeux de genre.
La Commission de la condition des femmes (CSW) est le principal organe de décision intergouvernementale de l’ONU, exclusivement dédié à la promotion de l’égalité de genre et de l’autonomisation des femmes. Sa session annuelle représente un événement capital pour le droits des femmes, rassemblant l’ensemble des Etats membres de l’ONU.
À l’heure où les départements sont invités à réaliser des efforts budgétaires, certaines collectivités choisissent de rogner leurs dépenses en fermant des centres de santé sexuelle et en diminuant leurs subventions au planning familial.
Une analyse approfondie de 5 130 patients d’un centre de santé sexuelle parisien a identifié 7 groupes distincts, dont 2 présentant des taux élevés de positivité au VIH/IST (15-19 %). L’étude souligne l’importance d’une approche multidimensionnelle de la prévention, adaptée aux différents profils de patients, notamment en termes de connaissances sur le VIH et d’accès aux soins.
Partager la publication "Le Planning se mobilise à l’ONU pour les droits et santé sexuels et reproductifs malgré la forte présence des mouvements anti-genre"

Le 18 mars, Israël a rompu le prétendu “cessez-le-feu” en vigueur depuis deux mois à Gaza en lançant l’attaque la plus meurtrière depuis novembre 2023 et en tuant plus de 400 Palestiniens, dont près de la moitié étaient des enfants. Depuis, la violence s’abat sans répit. L’Organisation des Nations unies estime qu’au moins 100 enfants sont tués ou blessés à Gaza chaque jour.
Et si des décombres renaissait l’Organisation de libération de la Palestine ? Réunissant plus de 400 participants, en février à Doha, la conférence nationale palestinienne a posé les principes fondateurs de la force politique de demain. Celle qui devra faire face au génocide dans la bande de Gaza, au nettoyage ethnique en Cisjordanie et à la politique d’apartheid menée par Israël devra avant tout réussir à s’imposer sur l’échiquier politique palestinien.
Partager la publication "Le génocide perpétré par Israël a repris, tout comme l’incapacité des médias à le couvrir"

L’avocate et ancienne enfant placée Sara Després a fait savoir, samedi 12 avril, dans un communiqué de presse qu’elle avait déposé plainte contre la France auprès du Comité des droits de l’enfant de l’ONU « aux fins d’ouverture d’une procédure d’enquête ». Cette plainte fait suite aux conclusions de la commission d’enquête parlementaire qui estimait dans son rapport final publié, mardi 8 avril, que la protection de l’enfance en France est « aujourd’hui dans le gouffre ».
Partager la publication "Aide sociale à l’enfance : une plainte contre la France déposée auprès du Comité des droits de l’enfant de l’ONU"

Le président américain Donald Trump a fustigé jeudi 3 avril la condamnation de Marine Le Pen et lui a apporté son soutien dans un message publié sur son réseau Truth Social. Du côté du Rassemblement national, ces propos semblent embarrasser à l’approche de la manifestation prévue dimanche à Paris.
Deux évènements : la condamnation en première instance de Marine Le Pen impliquant notamment une inéligibilité provisoire ; la décision de Donald Trump d’imposer des droits de douane au monde entier, enclenchant une guerre commerciale. Apparemment sans lien mais en fait analogues du point de vue du problème qu’ils présentent : celui des rapports entre souveraineté et état de droit.
La délégation des États-Unis auprès des Nations unies a déclaré mercredi avoir envoyé une lettre au secrétaire général Antonio Guterres s’opposant au renouvellement du mandat de Francesca Albanese en tant que rapporteuse spéciale des Nations unies pour les territoires palestiniens occupés.
Partager la publication "Avec Trump, le RN se trouve pris à son propre piège"

Rami Abou Jamous, journaliste palestinien, était l’invité de France Inter ce mercredi, après la reprise des frappes israéliennes sur Gaza. Il estime que « pour pousser les gens à partir, cette phase de guerre va être très violente ».
Deux employés des Nations unies ont été tués lors d’une frappe qui a touché un bâtiment de l’ONU à Deir el-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, a fait savoir, mercredi 19 mars, une source onusienne à l’AFP. Les deux morts sont des employés du Bureau des services des projets de l’ONU (Unops) et du Service de la lutte antimines (Unmas), a précisé cette source. (RFI)
Le calme tout relatif d’un cessez-le-feu, que l’on savait fragile, a volé en éclat lundi 17 mars à Gaza. Les bombardements israéliens ont fait au moins des centaines de morts sur toute l’enclave selon le Ministère de la Santé locale. Ils ne sont que « que le début », prévient Benyamin Netanyahu, qui signe ainsi le retour de l’effroi dans la région.
Invités par Israël avec leurs homologues européens pour une conférence « contre l’antisémitisme » les deux figures de l’extrême droite seront en pays de connaissance.
Le groupe d’armement français a vendu, entre 2018 et 2023, pour au moins 2 millions d’euros de composants électroniques et de systèmes de communication destinés à équiper des drones israéliens, révèle Disclose, documents commerciaux à l’appui. Le matériel fabriqué par Thales est susceptible de servir dans des bombardements contre des civils palestiniens.
Partager la publication "Un nouveau bilan à Gaza fait état de 970 morts en 48 heures"

Israël a mené des frappes dans la bande de Gaza et menace de lancer une opération baptisée « Plan de l’enfer ». Élaboré par le gouvernement du Premier ministre Benyamin Netanyahu, ce plan comprend également la suspension de l’aide humanitaire. C’est déjà le cas depuis hier, dimanche 2 mars. Mais aussi d’arrêter l’approvisionnement en électricité à Gaza et le déplacement vers le sud des populations tout juste rentrées dans le nord. Ce plan prévoit aussi une reprise des combats à grande échelle.
La décision a été dénoncée par l’ONU, alors que le groupe islamiste rejette le compromis israélo-américain proposé pour prolonger la première phase de l’accord.
L’ONU a appelé dimanche à la reprise immédiate de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza après la décision d’Israël de bloquer son entrée. Une mesure dénoncée par le Hamas comme une violation de l’accord de trêve, censé passer à sa seconde phase ce week-end mais désormais dans l’impasse.
Signez la pétition lancée par AFPS ASSOCIATION FRANCE PALESTINE SOLIDARITÉ
En regardant des images de jeunes gens tirer des cadavres de sous les décombres à Gaza, une seule interrogation nous taraude : que s’est-il passé pour que nous en soyons là ? Cette situation qui dure depuis bien longtemps nous fait penser aux paroles de Malcolm X : « Si vous n’êtes pas vigilants, les journaux vous apprennent à détester les opprimés et à aimer ceux qui les oppriment. »
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Alors qu’Israël étend et intensifie son offensive en Cisjordanie, peu de réactions se font entendre dans la communauté européenne, qui recevait hier le ministre des affaires étrangères israélien pour la réunion annuelle du conseil d’association entre l’Union Européenne (UE) et Israël.
Depuis l’entrée en vigueur de la première phase de l’accord de cessez-le-feu à Gaza, Israël mène une nouvelle offensive meurtrière en Cisjordanie, décrite par les habitant·es comme « pire que la deuxième Intifada ». L’armée israélienne a commencé par investir brutalement le camp de Jénine, déjà au cœur d’affrontements depuis plusieurs semaines suite une vague de répression brutale de l’Autorité Palestinienne (AP), avant d’étendre ses attaques à Tulkarem, Nur Shams, et récemment à Qabatiya. Des tanks israéliens ont pénétré dans Jénine pour la première fois depuis plus de 20 ans.
La Croix-Rouge a déclaré lundi être « profondément inquiète » de la situation en Cisjordanie, selon un communiqué du CICR, en marge d’une opération militaire israélienne dans le nord de la Cisjordanie occupée.
Cela n’était pas arrivé depuis plus de 20 ans en Cisjordanie occupée, les chars de l’armée israélienne sont toujours à Jénine depuis 48 heures. C’est la suite de l’opération « mur de fer » commencé il y a un mois et qui a contraint les 40 000 personnes qui vivaient dans les camps de réfugiés de Tulkarem, Nour Shams et de Jénine à fuir. Les habitants parlent d’une « guerre d’infrastructures ».
L’armée israélienne poursuit ses opérations à Jénine, au nord de la Cisjordanie occupée. Après avoir fait entrer une colonne de chars et déployé des soldats dans la ville dimanche 23 février, Israël continue d’obliger les 15 000 habitants des camps de réfugiés à fuir leurs habitations de fortune, les empêchant d’y retourner. Beaucoup ont tout laissé derrière et assistent impuissants au déploiement des forces israéliennes.
Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme a rejeté mercredi les « propositions » d’annexion ou de transfert forcé des populations palestiniennes des territoires occupés, qui pourraient « menacer » toute la région.
« Nous devons résister à toute normalisation de comportements illégaux, y compris les propositions d’annexion ou de transfert forcé, qui pourraient menacer la paix et la sécurité des Palestiniens, des Israéliens et de la région au sens large », a déclaré Volker Türk devant le Conseil des droits de l’homme ».
L’agence de presse Wafa a indiqué qu’un adolescent palestinien âgé de 16 ans, Hamid Fadel Mouwafi, a été tué d’une balle dans la tête par des tirs de l’armé israélienne, alors qu’il se trouvait près du mur de séparation dans la ville de Qalqilya, en Cisjordanie occupée, citant des sources locales.
Il a été transféré à l’hôpital de Qalqilya dans un état critique, mais a été déclaré mort peu après.
L’armée israélienne a déployé des chars pour la première fois depuis des années dans la ville de Jénine, au nord de la Cisjordanie occupée. Une offensive militaire majeure pour contraindre des dizaines de milliers de civils à quitter leur domicile dans des conditions souvent périlleuses, avec interdiction de rentrer chez eux. Beaucoup ont tout laissé derrière et assistent impuissants au déploiement des forces israéliennes. Parallèlement à cette flambée des violences, se sont multipliés les appels à annexer la Cisjordanie, notamment de la part du ministre israélien des Finances, d’extrême droite. Entretien avec Jean-Paul Chagnollaud, professeur émérite des Universités, président de l’IReMMO et co-auteur du livre « Atlas du Moyen-Orient », éditions Autrement.
Au moins 800 check points et autres entraves à la libre circulation israéliens paralysent la réponse humanitaire d’Oxfam et de ses partenaires. La situation est telle que des trajets de deux heures prennent désormais douze heures.

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Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU est réuni à Genève depuis le 24 février pour six semaines. Cette 58ᵉ session est l’occasion pour le chef des Nations unies, Antonio Guterres, de mettre en garde contre un recul généralisé des droits fondamentaux et une mise en péril du droit international. Un processus dont l’accélération inquiète aujourd’hui au plus haut point les défenseurs des droits de l’homme.
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