Deux employés de l’ONU ont été tués dans une frappe à Gaza (source onusienne)
Deux employés des Nations unies ont été tués lors d’une frappe qui a touché un bâtiment de l’ONU à Deir el-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, a fait savoir, mercredi 19 mars, une source onusienne à l’AFP. Les deux morts sont des employés du Bureau des services des projets de l’ONU (Unops) et du Service de la lutte antimines (Unmas), a précisé cette source.(RFI)
Frappes israéliennes: à Gaza comme dans la région, la rupture de la trêve signe le retour du chaos
Invités par Israël avec leurs homologues européens pour une conférence « contre l’antisémitisme » les deux figures de l’extrême droite seront en pays de connaissance.
Israël a mené des frappes dans la bande de Gaza et menace de lancer une opération baptisée « Plan de l’enfer ». Élaboré par le gouvernement du Premier ministre Benyamin Netanyahu, ce plan comprend également la suspension de l’aide humanitaire. C’est déjà le cas depuis hier, dimanche 2 mars. Mais aussi d’arrêter l’approvisionnement en électricité à Gaza et le déplacement vers le sud des populations tout juste rentrées dans le nord. Ce plan prévoit aussi une reprise des combats à grande échelle.
Israël bloque la livraison de l’aide à Gaza pour faire plier le Hamas sur la suite du cessez-le-feu
La décision a été dénoncée par l’ONU, alors que le groupe islamiste rejette le compromis israélo-américain proposé pour prolonger la première phase de l’accord.
Partir ou rester pour mourir – Voix de Palestinien·nes
En regardant des images de jeunes gens tirer des cadavres de sous les décombres à Gaza, une seule interrogation nous taraude : que s’est-il passé pour que nous en soyons là ? Cette situation qui dure depuis bien longtemps nous fait penser aux paroles de Malcolm X : « Si vous n’êtes pas vigilants, les journaux vous apprennent à détester les opprimés et à aimer ceux qui les oppriment. »
Alors qu’Israël étend et intensifie son offensive en Cisjordanie, peu de réactions se font entendre dans la communauté européenne, qui recevait hier le ministre des affaires étrangères israélien pour la réunion annuelle du conseil d’association entre l’Union Européenne (UE) et Israël.
Depuis l’entrée en vigueur de la première phase de l’accord de cessez-le-feu à Gaza, Israël mène une nouvelle offensive meurtrière en Cisjordanie, décrite par les habitant·es comme « pire que la deuxième Intifada ». L’armée israélienne a commencé par investir brutalement le camp de Jénine, déjà au cœur d’affrontements depuis plusieurs semaines suite une vague de répression brutale de l’Autorité Palestinienne (AP), avant d’étendre ses attaques à Tulkarem, Nur Shams, et récemment à Qabatiya. Des tanks israéliens ont pénétré dans Jénine pour la première fois depuis plus de 20 ans.
La Croix-Rouge se dit « profondément inquiète » de la situation en Cisjordanie
Cisjordanie occupée: Jénine confrontée à une «guerre d’infrastructures» menée par Israël
Cela n’était pas arrivé depuis plus de 20 ans en Cisjordanie occupée, les chars de l’armée israélienne sont toujours à Jénine depuis 48 heures. C’est la suite de l’opération « mur de fer » commencé il y a un mois et qui a contraint les 40 000 personnes qui vivaient dans les camps de réfugiés de Tulkarem, Nour Shams et de Jénine à fuir. Les habitants parlent d’une « guerre d’infrastructures ».
Cisjordanie occupée: à Jénine, les réfugiés assistent impuissants à la destruction de leurs logements par l’armée israélienne
L’armée israélienne poursuit ses opérations à Jénine, au nord de la Cisjordanie occupée. Après avoir fait entrer une colonne de chars et déployé des soldats dans la ville dimanche 23 février, Israël continue d’obliger les 15 000 habitants des camps de réfugiés à fuir leurs habitations de fortune, les empêchant d’y retourner. Beaucoup ont tout laissé derrière et assistent impuissants au déploiement des forces israéliennes.
L’ONU s’oppose « aux propositions » d’annexion ou de transfert forcé à Gaza et en Cisjordanie
Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme a rejeté mercredi les « propositions » d’annexion ou de transfert forcé des populations palestiniennes des territoires occupés, qui pourraient « menacer » toute la région.
« Nous devons résister à toute normalisation de comportements illégaux, y compris les propositions d’annexion ou de transfert forcé, qui pourraient menacer la paix et la sécurité des Palestiniens, des Israéliens et de la région au sens large », a déclaré Volker Türk devant le Conseil des droits de l’homme ».
Un adolescent palestinien tué par balles par l’armée israélienne à Qalqilya
L’agence de presse Wafa a indiqué qu’un adolescent palestinien âgé de 16 ans, Hamid Fadel Mouwafi, a été tué d’une balle dans la tête par des tirs de l’armé israélienne, alors qu’il se trouvait près du mur de séparation dans la ville de Qalqilya, en Cisjordanie occupée, citant des sources locales.
Il a été transféré à l’hôpital de Qalqilya dans un état critique, mais a été déclaré mort peu après.
Cisjordanie occupée: «Les méthodes appliquées à Gaza sont en train d’être mises en œuvre»
L’armée israélienne a déployé des chars pour la première fois depuis des années dans la ville de Jénine, au nord de la Cisjordanie occupée. Une offensive militaire majeure pour contraindre des dizaines de milliers de civils à quitter leur domicile dans des conditions souvent périlleuses, avec interdiction de rentrer chez eux. Beaucoup ont tout laissé derrière et assistent impuissants au déploiement des forces israéliennes. Parallèlement à cette flambée des violences, se sont multipliés les appels à annexer la Cisjordanie, notamment de la part du ministre israélien des Finances, d’extrême droite. Entretien avec Jean-Paul Chagnollaud, professeur émérite des Universités, président de l’IReMMO et co-auteur du livre « Atlas du Moyen-Orient », éditions Autrement.
Le plus grand déplacement forcé mené par Israël en Cisjordanie depuis 1967 entrave gravement l’aide humanitaire
Au moins 800 check points et autres entraves à la libre circulation israéliens paralysent la réponse humanitaire d’Oxfam et de ses partenaires. La situation est telle que des trajets de deux heures prennent désormais douze heures.
« Les dirigeants politiques de l’après 1945 ont bien songé au bien de l’humanité, ce qui fut une période assez brève dans l’histoire, alors que beaucoup de dirigeants actuels n’ont jamais lutté pour la liberté et la démocratie, qu’ils ont considérées comme acquises ». O Matviichuk Prix Nobel ukrainienne en 2022, directrice du Centre pour les libertés civiles.
Robert Badinter (1928-2024) nous a quittés il y a un an. Pour lui, la justice pénale internationale à laquelle il a consacré toute son énergie, était une exigence. Selon ses propres mots « la longue marche du droit international contre l’impunité des grands criminels tend vers un ordre juridique mondial de nature à satisfaire l’universalité des droits de ‘homme ».
17 juillet 1998 est signé dans l’enthousiasme le traité créant la Cour pénale internationale (CPI), 50 ans après, le procès de Nuremberg souvent qualifié de « justice de vainqueurs », 6 ans après la création du tribunal pour l’ex-Yougoslavie, puis celui du Rwanda pour traiter les crimes dans un contexte géopolitique bien précis. Création contestée, des pays et non des moindres, ont refusé de ratifier le traité : les Etats-Unis, la Russie, la Chine, l’Inde, Israël. Mais 120 pays sont encore parties aujourd’hui et croient en la CPI. Ce n’est pas insignifiant.
« Si la négociation avait lieu aujourd’hui, il n’est pas sûr que les conventions de Genève seraient adoptées » P.Kräehenbühl, directeur du Comité international de la Croix Rouge (CICR).
Trois pays ont joué un rôle majeur dans le recul du droit international humanitaire. D’abord les Etats-Unis dans leur réponse aux attaques d’Al Qaida, les occupations de l’Afghanistan, de l’lrak, les prisons secrètes, le refus d’accorder le statut de « prisonniers de guerre » à leurs ennemis, un abandon spectaculaire des conventions de Genève.
Aujourd’hui, deux Etats-clés se distinguent par le mépris des règles internationales. D’abord la Russie, membre permanent, comme les Etats-Unis du Conseil de sécurité des Nations unies, normalement garant de la sécurité internationale. Le second, Israël, dans la région la plus perturbée de la planète, allié principal de l’Occident.
Principaux adversaires du droit international, jusqu’à voir leurs dirigeants poursuivis par la CPI pour « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité ».
« On passe plus de temps à discuter du bien-fondé du droit international humanitaire qu’à tenter de le faire respecter……il existe un sentiment d’impunité », une responsable du CICR.
La CPI est tenue à une stricte neutralité et à la confidentialité de ses échanges. Cette exigence de neutralité est souvent critiquée quand elle n’est pas remise en cause. Certains de ses membres reçoivent des menaces
Certains souhaitent et disent, d’autres s’interrogent, car ils n’ont jamais véritablement cru en cette institution, sur la fin de la CPI. D’autres réagissent enfin.
La mise à mort de la CPI serait-elle donc programmée ?
L’Union européenne, bien seule maintenant, doit veiller sans cesse à l’application des conventions de Genève que depuis 1945 on croyait admises par tous. La protection des civils et des prisonniers au XXI° siècle est une exigence élémentaire.
JC
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Golfe d’Amérique, Mont McKinley, Fort Bragg : Trump et sa manie de rebaptiser tout ce qui l’entoure
Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump a multiplié les signatures de décrets, certaines visant à faire changer de nom des lieux emblématiques comme le golfe du Mexique ou le Denali en Alaska. Des annonces qui ont suscité quelques polémiques voire des moqueries.
Donald Trump veut le retour des pailles en plastique
Gaza : Donald Trump déclare que les Palestiniens n’auraient pas de droit au retour dans le cadre de son plan pour le territoire
Le président américain, Donald Trump, a affirmé que les Palestiniens n’auraient pas le droit au retour dans le cadre de son plan pour Gaza, dans un extrait d’interview dévoilé lundi 10 février. Au journaliste de la chaîne Fox News Bret Baier qui lui demande si les Palestiniens auraient « le droit au retour » dans le territoire ravagé par la guerre, Donald Trump a répondu : « Non, ils n’en auraient pas car ils auront des logements bien meilleurs. »
Côte d’Azur à Gaza : selon le projet de Trump, les Palestiniens n’auraient pas le droit de retourner chez eux
Accepter de démissionner ou pas ? L’ultimatum qui a été fixé aux plus de deux millions de fonctionnaires fédéraux américains par la nouvelle administration de Donald Trump a été suspendu temporairement par la justice, à quelques heures de son échéance jeudi 6 février au soir.
Neuf jours, c’est le très bref délai imparti aux deux millions de fonctionnaires fédéraux pour faire leur choix : signer ou non la proposition de « démission différée » au 30 septembre. Avec la promesse de garder d’ici là leur salaire et l’ensemble de leurs avantages sociaux, formulée à la surprise générale par le nouveau pouvoir américain. Une étape supplémentaire dans son offensive de la nouvelle administration américaine pour tailler dans les dépenses publiques et mettre au régime l’administration.
C’est à la Une du New York Times : « l’administration Trump prévoit de réduire le nombre de travailleurs de l’Agence Américaine pour le développement de plus de 10 000 à environ 290 postes », selon des sources interrogées par le quotidien américain. « La quasi-totalité du personnel de l’agence humanitaire va être licenciée ».
Donald Trump sanctionne la CPI : Israël se réjouit, l’ONU et l’UE protestent
Après les sanctions contre la CPI annoncées par Donald Trump, 79 pays dénoncent l’augmentation du risque d’« impunité pour les crimes les plus graves »
Dans une déclaration commune, ces 79 pays regrettent « toute tentative de saper l’indépendance » de la Cour pénale internationale après la signature du décret américain interdisant notamment l’entrée aux Etats-Unis à ses dirigeants, employés et agents.
Les sanctions prises par le président américain, Donald Trump, contre la Cour pénale internationale (CPI) « augmentent le risque d’impunité pour les crimes les plus graves et menacent de miner l’état de droit international », ont dénoncé, vendredi 7 février, 79 parties à la CPI.
Projet américain à Gaza : que dit le droit international ?
France Info «déplore» et supprime une séquence qui imaginait Gaza en «petit paradis» touristique
Le responsable d’une organisation d’hôtellerie a été invité sur la chaîne du service public pour commenter l’hypothèse de transformer l’enclave palestinienne détruite en «French Riviera».
Une nouvelle polémique pour France Info. Mercredi 5 février dans la soirée, plusieurs internautes ont isolé une séquence diffusée dans l’émission l’Heure américaine, présentée par Julien Benedetto, dénonçant une «honte» et un débat «lunaire».
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Des hauts responsables de l’ONU ont appelé, dimanche, au respect du cessez-le-feu entre Israël et le Liban, suite à des informations selon lesquelles les forces israéliennes auraient tué au moins 15 personnes dans le sud du Liban, dont les forces de Tsahal étaient censées se retirer durant le week-end.
La Force intérimaire des Nations unies au Liban a déclaré ce jeudi être « préoccupée » par « la poursuite des destructions » menées par l’armée israélienne dans le sud du pays du Cèdre, malgré une trêve entrée en vigueur il y a près d’un mois entre le Hezbollah et l’Etat hébreu.
« Il est préoccupant de constater que les forces de l’armée israélienne continuent de détruire des zones résidentielles, des terres agricoles et des réseaux routiers dans le sud du Liban, en violation de la résolution 1701 [de l’ONU] », a écrit la Finul dans un communiqué.
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Mêlant cartographies inédites, archives rares et récits éloquents, Philippe Rekacewicz et Dominique Vidal réussissent à rendre simple (et non simpliste) l’histoire mouvementée de la Palestine et de la colonisation israélienne. Un ouvrage qui permet de comprendre ce qui se joue aujourd’hui.
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Après 14 ans de conflit en Syrie, les récents développements sont sources d’espoir, mais aussi d’incertitudes pour des millions de réfugiés ou exilés syriens dans le monde.
Les groupes armés doivent garantir un traitement humain pour tous.
Le gouvernement de Bachar el-Assad a été renversé le 8 décembre 2024 par une coalition de groupes d’opposition armés, marquant la fin de plus de 50 ans de règne du parti Baas en Syrie.
Après la ville de Hama, dans le centre de la Syrie, tombée le jeudi 5 décembre, aux mains des hommes armés de Hayat Tahrir al-Sham et des rebelles pro-turcs, c’est au tour de Deir Ezzor (est du pays) d’être rapidement évacuée par l’armée syrienne. Les forces fidèles à Bachar el-Assad semblent maintenant se replier vers le centre de la Syrie. Pour le chef des forces kurdes en Syrie, l’avancée des rebelles impose une « nouvelle » réalité politique.
Les combats ont fait 280 000 déplacés en dix jours, selon l’ONU
L’organisation internationale craint que le nombre de personnes déplacées par le conflit s’élève à 1,5 million.
L’offensive déclenchée le 28 novembre 2024 par des groupes paramilitaires opposés au régime de Damas réactive le spectre de la guerre civile dans ce pays géographiquement éclaté, économiquement exsangue et où 90 % de la population — dont 7,5 millions de personnes déplacées —, vit sous le seuil de pauvreté.
L’ONU a qualifié lundi la situation à Gaza d’ »épouvantable et apocalyptique », avertissant que les conditions auxquelles sont confrontés les Palestiniens dans l’enclave pourraient s’apparenter aux « crimes internationaux les plus graves ». S’exprimant lors d’une conférence au Caire visant à accélérer l’aide humanitaire à la bande de Gaza, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a exhorté dans son discours d’ouverture lu par son adjointe Amina Mohammed la communauté internationale à « jeter les bases d’une paix durable à Gaza et dans tout le Moyen-Orient ».
À Gaza, les conséquences mortelles des entraves israéliennes à l’acheminement de l’aide humanitaire
Israël accusé de «violation flagrante» du cessez-le-feu, frappes de drones dans le sud du Liban, la CPI «en péril»… L’actu du conflit au Proche-Orient ce lundi 2 décembre
Le projet de texte exigeait « un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties » et « la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages ».
Quand des Juifs Israéliens s’engagent pour les Palestiniens : portraits croisés d’une minorité invisibilisée
Ils ont entre 15 et 58 ans et participent à des actions en soutien aux Palestiniens « victimes de violences des colons, de l’armée israélienne dans les territoires occupés, et de bombardements dans la bande de Gaza ». En Israël, ils prennent part aux manifestations organisées chaque samedi, ainsi qu’à d’autres événements plus ponctuels pour exprimer leur opposition à la politique « génocidaire » de Benyamin Netanyahou. Pour Blast, six Israéliens ont accepté de partager leurs parcours et convictions sans filtre.
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À l’approche du troisième hiver de guerre en Ukraine, l’Unicef, le Fonds Des Nations Unies pour l’Enfance, s’inquiète des conséquences de destructions de nombreuses infrastructures dédiées aux enfants par des bombardements russes. L’agence de l’ONU déplore manquer d’argent pour les soutenir. Entretien avec Adeline Hazan, présidente de l’Unicef en France.
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Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations unies sur la situation des droits humains dans les territoires palestiniens, signe un nouveau rapport accablant pour Benjamin Netanyahu et son gouvernement. Nettoyage ethnique, faillite morale de l’État israélien, génocide en cours à Gaza avec risque d’extension du « crime » en Cisjordanie : une analyse décisive et très argumentée à télécharger en intégralité ci-dessous.
Liban: Attaques israéliennes contre des secouristes et structures de santé, des crimes de guerre apparents
Les alliés d’Israël devraient suspendre leurs ventes d’armes à ce pays.