France-Algérie



« Pour la première fois de son histoire, le parti de Marine Le Pen a fait adopter un de ses textes à l’Assemblée. Une proposition de résolution pour dénoncer l’accord de 1968 avec l’Algérie, votée avec les voix de la droite Les Républicains et Horizons, mais aussi grâce à l’absentéisme de la plupart des députés macronistes. » (Médiapart 30 octobre 2025)



À une voix près, les députés français ont adopté une proposition de résolution soumise par l’extrême droite pour dénoncer l’accord franco-algérien de 1968.

Coup de tonnerre à l’Assemblée nationale française : les députés ont adopté, par 185 voix contre 184, une proposition de résolution du Rassemblement national (extrême droite) visant à « dénoncer » l’accord franco-algérien de 1968, avec l’appui du parti de droite Les Républicains (LR) mais aussi Horizons, mouvement fondé par l’ancien Premier ministre Edouard Philippe qui, en 2023, avait déjà surpris en se prononçant pour une abrogation de l’accord.



La résolution votée ce jeudi 30 octobre, qui n’est pas une loi, demande aux «autorités en ayant la compétence» de dénoncer l’accord de 1968 qui prévoit un régime spécial pour les Algériens en matière d’immigration et de séjour en France.

Un texte sans valeur normative, mais hautement symbolique. L’Assemblée nationale a adopté ce jeudi 30 octobre une résolution visant l’accord franco-algérien du 27 décembre 1968, qui prévoit un régime spécial pour les Algériens en matière d’immigration et de séjour en France. Le texte déposé par le Rassemblement national, et examiné à l’occasion de sa niche parlementaire, demande aux «autorités en ayant la compétence» de «dénoncer les accords franco‑algériens du 27 décembre 1968», c’est-à-dire d’y mettre un terme unilatéralement.



L’adoption par l’Assemblée nationale, mais sans effet immédiat, de la résolution déposée par le Rassemblement national demandant la dénonciation des accords franco-algériens de 1968 met-elle en danger ce texte historique ? Comment ces accords régissant le statut spécifique des ressortissants algériens pourront-t-ils être renégociés ?



« Nous sommes face à un argument idéologique brandi par une partie de la classe politique française ».

L’accord franco-algérien sur l’immigration de 1968 a été dénoncé jeudi 30 octobre par les députés de l’Assemblée nationale française. L’argument du Rassemblement national (RN), qui a introduit la proposition de résolution, et de tous ceux qui l’ont votée, est que cet accord est “avantageux” pour l’immigration algérienne.

Faux, répond l’historien Benjamin Stora, faits documentés à l’appui. Dans un entretien au média français La Voix du Nord, le grand spécialiste de l’histoire de l’Algérie explique que cet accord a été vidé de sa substance et n’est plus aussi avantageux pour les Algériens comme on le présente. 



Bruno Retailleau, héritier d’une tradition algérophobe.

Les observateurs de la vie politique française qui ont cru discerner dans le discours de Bruno Retailleau à l’égard de l’Algérie une nouveauté se sont trompés,  explique l’historien Alain Ruscio : l’ex-ministre de l’Intérieur entretient  de fait une tradition « Algérie française » bien ancrée, qui a survécu aux années.



Brienne-le Château : la soirée de la honte



Nous sommes consternés de voir révélée aujourd’hui par la presse locale puis nationale la sinistre cérémonie organisée par un groupe de 9 décérébrés, costumés pour cinq d’entre eux d’une longue tunique blanche et coiffés d’un capirote (chapeau pointu en forme de cône), grimés en blackface » (ou « grimage en noir ») pour trois autres, et filmés par le dernier de ces membres de l’équipe de parachutisme de Brienne-le Château. D’autres avaient opté pour Batman ou Superman. Pas eux.

Pour clore la saison du club local, dans la nuit de samedi 18 octobre 2025, ceux-ci n’ont rien trouvé de mieux que de s’affubler des pires symboles suprémacistes et racistes qui font encore saliver une certaine frange de l’Amérique profonde, celle qui pleurait récemment la mort de l’un de ses héros, assassiné lors d’un meeting à la gloire du trumpisme. Non contents de cela, ils ont poussé la « plaisanterie » jusqu’à mimer l’étranglement des personnes en noir.

Leur racisme associé à leur connerie sans borne ne les ont pas fait hésiter un instant à publier leurs sinistres exploits sur les réseaux sociaux, où ils ont essaimé à la vitesse de l’internet, soit 200 000 km/seconde.

Il ne s’agit de toute évidence pas d’une bêtise de gamins désœuvrés car, comme nous l’a fait remarquer un enseignant très choqué de ce qui vient de se passer dans sa petite ville natale, il faut déjà un certain statut social pour se permettre de sauter en parachute.

Dans un communiqué, la Fédération Française de Parachutisme (FFP) affirme qu’il ne s’agit pas d’un débordement alcoolisé, mais bien d’une intention préméditée. Elle « dénonce avec force et vigueur ce qui constitue une infraction pénale (article R.625-7 du Code pénal) mais surtout une infâme et ignoble infraction morale. ». Les auteurs de cette ignominie sont frappés d’interdiction de sauts dès maintenant à titre conservatoire et se verront poursuivis par la justice. Une plainte va être déposée par l’avocat de la FFP, avec constitution de partie civile

Nous nous associons pleinement au président et aux instances de la FFP pour condamner le plus fermement possible ce nouvel exemple de l’impunité dont pensent disposer les nervis fascisants des nombreux groupuscules qui se sentent pousser des ailes à la faveur des sondages favorisant les extrêmes-droites en France et de leur progression dans le monde.

Nous ne laisserons pas se diffuser davantage de tels immondices et nous continuerons de combattre sans faillir la montée des extrêmes-droites et leurs larbins provocateurs et violents qui doivent rester cantonnés aux latrines d’une histoire qui ne doit plus jamais se reproduire.


RD



Le Collectif aubois de lutte contre les extrêmes-droites vous informe à cet effet de la conférence qui aura lieu le vendredi 21 novembre prochain.

Mineurs isolés en France



Mineurs isolés en France : « Un enfant devrait être protégé jusqu’à preuve du contraire », rappelle l’ONU.

Dans un rapport publié jeudi, le Comité des droits de l’enfant des Nations unies (CRC) épingle la France pour ses « défaillances » dans la prise en charge des mineurs isolés étrangers. Notamment lors des procédures de recours où les enfants sont « contraints de survivre dans la rue, dans des parcs ou dans des camps de fortune improvisés, sans nourriture ni eau potable en quantité suffisante ».



Un comité de l’ONU alerte sur le traitement des mineurs étrangers et isolés en France.

Jeudi 16 octobre, le Comité des droits de l’enfant des Nations unies a publié un rapport dénonçant les violations « graves et systématiques » des droits des enfants migrants non accompagnés par la France.



L’enfermement des enfants aux frontières est une détention arbitraire !

Le 16 octobre 2025, le Comité des droits de l’enfant des Nations-Unies a publié son rapport d’enquête concernant la violation – par la France – de ses obligations internationales en matière de respect des droits des enfants.



Projets de villages pour mineurs isolés


Les Yvelines veulent construire dix « villages » pour les MNA.

Dans le cadre de la commission d’enquête sur la protection de l’enfance, la question des mineurs non accompagnés est souvent posée. Certains départements doivent accueillir davantage de MNA sachant que le recours à l’hôtel ne peut être que transitoire. Les Yvelines veulent expérimenter une solution controversée.



Interrogations chez les uns et carrément rejet chez les autres.

Des tensions sans précédent dans les Yvelines : la création de centres pour mineurs isolés promet de provoquer des étincelles.



Au point de susciter une pétition...



…et l’intervention de la justice administrative.



Raphaël Cognet, maire de Mantes-la-Jolie, qui se présente volontiers comme un homme de droite modéré encarté depuis quelques mois à Horizons est en fait un maillon du projet Périclès financé par le milliardaire Pierre-Édouard Stérin. 



Les médias les plus à droite en font leurs choux gras, invoquant les inquiétudes des habitants d’un petit village dans les Yvelines



… prévenant que «Ça va être une bombe atomique»



… et évoquant face à un projet décisé « sans concertation », le cri d’alerte de Benoît de Laurens, maire « sans étiquette, indépendants et non encartés » de Chapet, une commune « où il fait bon vivre à 45 mn de Paris ».



Ailleurs, ce n’est plus l’inquiétude des habitants qui est mise en avant mais leur « colère »…



… voire leur « circonspection »…



…ou encore une commune « vent debout » pour « ne pas prendre le risque d’importer la criminalité de Paris dans nos villages »...




Cette pseudo-presse mange-merde est hélas toujours avide de remuer celle dont ces communes tentent désespérément depuis des décennies de se débarasser. On remarquera que certains sujets semblent particulièrement l’y inciter, en particulier lorsqu’il est question d’immigration.

RD

Plus de 1600 signatures, ensemble faisons signer nos organisations.



Passons à l’étape suivante; de nombreuses personnes voudraient pouvoir faire signer l’appel à leur organisation. Ensemble faisons signer nos organisations locales régionales et nationales dans nos collectifs, associations, mouvements, ONGs, partis et syndicats. Voici le lien à leur transmettre:
https://framaforms.org/appel-a-soutenir-amplifier-et-prolonger-la-mobilisation-du-10-septembre-organisations-1755017070  

Bien entendu continuons également à faire signer l’appel aux individus dont voici le lien : https://framaforms.org/appel-a-soutenir-amplifier-et-prolonger-la-mobilisation-du-10-septembre-1754304474

Vous pouvez enfin  partager la publication du magazine Regards :
https://regards.fr/tribune-appel-a-soutenir-amplifier-et-prolonger-la-mobilisation-du-10-septembre/


Pour la prochaine newsletter nous sollicitons vos propositions, pour parler du fond, partager vos expérience locales insister sur votre cause ou votre secteur, partager vos affiches et flyers.
Pour toute question, n’hésitez pas à contacter Ben au 0649985753 

Plus de bébés de souche européenne 

« Avoir plus de bébés de souche européenne » : le projet nataliste d’extrême droite du milliardaire Stérin

Au cours d’une conférence organisée par des catholiques intégristes, le milliardaire a dit que « son action prioritaire en France » était de stimuler une politique nataliste chrétienne et « de souche européenne ».

L’homme d’affaires à la tête du Fonds du bien commun entend « agir en chrétien pour le bien commun ».

« Il faut  faire en sorte que ces bébés soient baptisés ou sinon d’évangéliser de façon plus globale « , a-t-il asséné, avant d’élargir :  » Il ne s’agit pas seulement d’évangéliser les bébés, mais également d’évangéliser tous ceux qui ne sont pas catholiques, ou d’anciens catholiques. « 

Fervent catholique, le milliardaire ne cache pas son ambition de « contribuer à la promotion du Christ et à la défense et développement de [son] pays, la France « .

Source

Procès de la destruction du camp de Roms à Villeron : le maire, qui clame « ne pas être raciste », relaxé



Dominique Kudla, le maire sans étiquette de Villeron, et cinq de ses administrés étaient jugés ce lundi devant le tribunal correctionnel de Pontoise. Ils avaient mis en fuite des familles Roms et détruit leurs cabanons en février 2023. Tous ont été relaxés par le tribunal.



Le procès des Roms, ou de leur expulsion sauvage ?


Le 23 juin 2025 s’est tenu à la sixième chambre du Tribunal correctionnel de Pontoise le procès d’une expulsion sauvage de Roms à Villeron, dans le Val d’Oise. Appelé par la Voix des Rroms et son avocat à témoigner en mobilisant mes travaux sur la « question rom », faute de pouvoir être présent, j’ai rédigé à l’attention du tribunal l’attestation que je livre ici.

La Commission nationale consultative des Droits de l’Homme alerte sur les biais racistes à l’hôpital



Le rapport annuel de la Commission nationale consultative des Droits de l’Homme (CNCDH) dénonce les biais racistes dans la prise en charge hospitalière en France.

Le chiffre fait froid dans le dos : dans la France d’aujourd’hui, une femme noire se présentant à l’hôpital avec des douleurs thoraciques a 50 % de chances en moins d’être considérée « en urgence vitale » qu’un homme blanc. Une donnée tirée du rapport annuel de la Commission nationale consultative des Droits de l’Homme (CNCDH) consacré à la montée de la xénophobie en France, et dans lequel figure un volet particulièrement édifiant sur les discriminations vécues par les personnes racisées au sein du secteur médical.

L’extrême-droite peut-elle tomber plus bas ?



« Je ne savais pas » : la députée RN Laurence Robert-Dehault dans un groupe Facebook raciste, elle rejette la faute sur ses « collaborateurs »


Le média Les Jours a dévoilé un groupe Facebook privé d’adhérents et de sympathisants du Rassemblement National où circulent des propos racistes, homophobes et islamophobes. Parmi les 11 500 personnes se trouvaient la députée de la Haute-Marne, Laurence Robert-Dehault. Suite à ces révélations, elle a accepté de s’exprimer auprès de France 3.



Injures racistes contre Aya Nakamura : début du procès de 13 proches d’un groupe identitaire


Treize prévenus, membres ou proches du groupe identitaire Les Natifs, doivent comparaître mercredi devant le tribunal correctionnel de Paris pour des injures à caractère raciste visant la chanteuse Aya Nakamura, proférées après l’annonce de sa probable participation à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris.



Qui sont les Natifs, ces identitaires d’extrême-droite jugés pour une banderole raciste visant Aya Nakamura ?


Treize personnes liées à ce groupe d’extrême-droite, qui avait proféré des insultes racistes à l’encontre de la chanteuse Aya Nakamura, sont jugées ce mercredi. Elles avaient déployé une banderole sur laquelle on pouvait lire : « Y a pas moyen Aya, ici c’est Paris, pas le marché de Bamako ». Décryptage.



Racisme : le silence complice de Retailleau


Alors que les crimes et délits racistes de l’extrême droite sont parmi les premières menaces qui pèsent sur la France, le ministre de l’Intérieur préfère regarder ailleurs, quitte à mettre en péril la République.



«Je ne demande pas la pitié. Je demande le droit d’exister»: À Mayotte, l’extrême-droite met des vies en sursis 


Au sein d’une société mahoraise fracturée, des blocages organisés par des collectifs nationalistes, proches du RN contestent les droits des étrangers. Réduits au silence, plusieurs comoriens ont fait le choix de briser l’omerta. Enquête.



Dans le sillage d’Elon Musk, les entrepreneurs français de YouTube flirtent avec l’extrême-droite


Sur YouTube, des collaborations troublantes se multiplient. Les riches entrepreneurs déroulent le tapis rouge à des figures bien connues de la fachosphère ou du masculinisme, derrière des discours sur le développement personnel et le libéralisme.

C’est une scène que les fans de Sans Permission connaissent par cœur. Les influenceurs Yomi Denzel, Oussama Ammar et Antoine Blanco bavardent avec un invité devant des gros micros. À leurs 245.000 abonnés YouTube, ils parlent dans ce podcast du « monde du business en général, de l’entrepreneuriat » et partagent leurs « expériences personnelles ».



La démission d’office de Marine Le Pen de son mandat de conseillère départementale du Pas-de-Calais confirmée par le tribunal administratif de Lille


La cheffe des députés RN avait déposé un recours contre la perte de son mandat de conseillère départementale du Pas-de-Calais, prononcée après sa condamnation pour détournement de fonds publics.

Le tribunal administratif de Lille a confirmé, mercredi 4 juin, la démission d’office de Marine Le Pen de son mandat de conseillère départementale du Pas-de-Calais. La cheffe des députés du Rassemblement national (RN) avait déposé à la fin mai un recours contre la perte de son mandat de conseillère départementale du Pas-de-Calais, prononcée après sa condamnation pour détournement de fonds publics. Au tribunal administratif de Lille, le rapporteur public avait préconisé le rejet de sa requête, estimant que la préfecture était légalement tenue de déchoir l’élue de son mandat local.

« Il n’y a rien de moins volontaire qu’un ‘retour volontaire' » : des chercheurs dénoncent des politiques d’expulsion déguisée



Les « retours volontaires » de migrants se multiplient ces derniers mois depuis des pays comme la Tunisie ou la Libye. Mais ces rapatriements chapeautés par l’ONU sont perçus par les chercheurs comme des expulsions déguisées, « la seule alternative possible » pour des migrants résignés, victimes de racisme et d’exactions.

« Il n’y a rien de moins volontaire que les ‘retours volontaires », ont décrypté des chercheurs face à la forte hausse de demandes de rapatriement de migrants, « acculés » aux frontières sud de l’Europe.

Meurtre à Puget-sur-Argens : le Parquet antiterroriste se saisit de l’enquête, Bruno Retailleau évoque un « crime raciste »



Le suspect a « diffusé avant et après son passage à l’acte deux vidéos sur son compte d’un réseau social au contenu raciste et haineux », a déclaré dimanche le procureur de Draguignan, au lendemain du meurtre d’un Tunisien, Hichem Miraoui. « Il y a une dimension terroriste » dans ces actes, a déclaré le ministre de l’Intérieur.

Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s’est saisi, lundi 2 juin, après le meurtre samedi de Hichem Miraoui, un homme de nationalité tunisienne, par l’un de ses voisins, a indiqué le Pnat, sollicité par franceinfo. Le suspect est interrogé dans le cadre d’une enquête désormais confiée à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et à la Sous-direction antiterroriste (Sdat). Les investigations sont menées pour assassinat et tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste, « commis en raison de la race, de l’ethnie, la nation ou la religion ». Elles sont aussi lancées pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.



L’extrême-droite tue. 


Samedi, un homme de 53 ans a ouvert le feu sur deux de ses voisins dans la commune de Puget-sur-Argens (Var), non loin de Fréjus. Le premier est mort touché par cinq impacts de balles, rapporte Le Parisien, il est identifié pour l’instant comme un Tunisien de 35 ans. L’autre personne visée, âgée de 34 ans et de nationalité turque, est grièvement blessée. Le tueur présumé a été interpellé dimanche, vers cinq heures du matin, par les gendarmes de l’antenne GIGN d’Avignon puis placé en garde à vue. Voilà pour l’exposé des faits. Toujours, selon Le Parisien, le parquet national antiterroriste s’est saisi de ce meurtre, une première pour un crime visiblement motivé par une idéologie d’extrême droite. 

Parlant d’islamophobie



Dans notre page VOS TEMOIGNAGES ET COMMENTAIRES, vous trouverez aujourd’hui un double message de notre amie Agnès, qui se déclare « un peu colère »…

Faut-il sortir certaines expressions racistes et antisémites de la loi sur la liberté de la presse ?



A l’occasion de la remise du rapport des Assises de lutte contre l’antisémitisme, la ministre Aurore Bergé a demandé de sortir du droit de la presse les cinq infractions à caractère raciste et antisémite. Une idée qui suscite la controverse et mérite décryptage.



Gauche « antisémite » : l’amnésie très suspecte des médias dominants


Les journalistes qui demandent tous les jours à la gauche et plus particulièrement à la France insoumise si elle est « suffisamment claire avec l’antisémitisme » sont-ils, eux-mêmes, complètement clairs sur ce sujet ? Tentative de réponse.

Lutter contre les discriminations dans l’accès aux soins : les recommandations de la Défenseure des droits



Les discriminations dans les parcours de soins peinent à être identifiées, reconnues et sanctionnées. C’est la raison pour laquelle la Défenseure des droits rend public un rapport « Prévenir les discriminations dans les parcours de soins : un enjeu d’égalité ».



Sommes-nous tous égaux face aux soins ? Pas vraiment, selon la Défenseure des droits


Selon un rapport de la Défenseure des droits publié mardi, les femmes, les personnes d’origine étrangère ou en situation de handicap font face à des discriminations dans l’accès aux soins et leur parcours médical, notamment à travers des douleurs minimisées, un refus de prise en charge ou des actes non consentis.

Marche en hommage à Aboubakar Cissé

Meurtre d’un jeune musulman dans une mosquée du Gard : la gauche dénonce le « deux poids deux mesures » de Retailleau



Après le meurtre d’un jeune Malien vendredi dans une mosquée du Gard, insoumis et écologistes ont notamment renvoyé la responsabilité d’une montée du racisme antimusulman au ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau.



À Nantes, une lycéenne poignardée, Retailleau en embuscade


Comme si le meurtre d’une lycéenne à Nantes ne se suffisait pas à lui-même, son exhibition médiatique aura servi de support à un emballement populiste dont l’école est la cible habituelle. Et comme à son habitude, Retailleau ne pouvait passer à côté de l’occasion.

Encore ado et 30 000 euros à payer : la police harcèle des jeunes des classes populaires



Contrôlés à répétition, des jeunes accumulent plus de 30 000 euros de dettes d’amendes. Aline Daillère et Magda Boutros ont publié un rapport sur la manière dont des adolescents racisés des classes populaires sont harcelés par des policiers.

Nous pouvons encore éviter la trumpisation de la France



Faire barrage à l’extrême-droite, c’est éviter que les Lumières s’éteignent. Il est l’heure de rassembler ceux qui défendent un projet commun qui combat à la fois injustices et privilèges. L’opinion de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités. Extrait du quotidien Libération.

Balayons un peu devant notre porte

Les brèves du jour



A force de nous désoler sur l’état du monde, et il y a largement de quoi, si l’on pense au virage dangereux que prennent les Etats-Unis, avec les ramifications avec l’Ukraine, la Russie, Gaza, plus généralement la Palestine et tout le Moyen-Orient, nous en arrivons à oublier ce sur quoi nous pourrions peut-être plus facilement agir, puisqu’il s’agit de faits se déroulant quotidiennement sous nos yeux.

Sans prétendre dresser un inventaire exhaustif de ce qui va mal en France, on peut au moins ouvrir les journaux des derniers jours et observer que, comme nous l’avons déjà indiqué hier dans ces colonnes, un procès devait se tenir demain mercredi 26 mars au tribunal de Châlons-en-Champagne pour traite d’êtres humains. Hors, à la demande de la défense, celui-ci est reporté à une date ultérieure. Le rassemblement prévu pour soutenir les victimes l’est donc également.

En 2021, sous le gouvernement du Premier ministre Jean Castex, les 62 premiers conseillers numériques devenaient « opérationnels » pour accompagner tous ceux qui sont peu familiers des outils numériques en ligne pour se les approprier et les utiliser dans leurs activités du quotidien. Nous nous réjouissions, avec toutes les associations qui s’efforcent d’apporter leur soutien aux plus démunis d’entre nous, de cette aide précieuse. Las, 4 ans plus tard, on apprend que l’avenir des 4 000 conseillers numériques est compromis par une importante coupe budgétaire.

Devant la recrudescence des actes criminels liés au narcotrafic, Gérald Darmanin, ministre de la Justice, prévoit d’emprisonner les 200 narcotrafiquants les plus dangereux dans « deux établissements de haute sécurité » à Vendin-le-Vieil et Condé-sur-Sarthe, d’ici au mois d’octobre. Hors, d’après Bertrand Monnet, professeur à l’EDHEC, certains narcotrafiquants « ont une emprise telle que certains d’entre eux garderont une influence ». En matière d’efficacité si chère à Darmanin, on repassera…

Le vote de la loi sur le narcotrafic, prévu ce mardi à l’Assemblée, a été reporté en raison du nombre d’amendements LR visant à durcir encore la loi. Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a soutenu un amendement de Eric Pauget (pour créer une circonstance aggravante (et alourdir les peines) lorsque les infractions liées au trafic de stupéfiants sont commises en étant en possession d’une arme) tout en émettant des réserves, estimant qu’il faudrait sans doute « améliorer » l’écriture lors de la commission mixte paritaire réunissant députés et sénateurs, notamment au regard du respect de la « liberté d’expression » (sic)…

Pendant ce temps, le même garde des Sceaux qui se sent pousser des ailes décide d’interdir les activités « ludiques ou provocantes » en détention, y compris dans les maisons d’arrêt où sont incarcérés, souvent en détention provisoire en attendant leur jugement, les auteurs de délits mineurs.  Sept organisations viennent de déposer un recours devant le Conseil d’Etat visant à faire annuler l’instruction du 19 février du garde des Sceaux, doublé d’une requête devant le juge des référés du Conseil d’Etat en vue d’obtenir la suspension en urgence de l’exécution de cette instruction.

Pendant ce temps, la petite musique d’un retour impossible à la retraite à 62 ans en raison des nouveaux efforts de défense se fait entendre du côté du gouvernement. Un argument prétexte, selon Mathieu Plane, économiste et directeur adjoint de l’OFCE.

S’il reprend un jour, le chantier de l’autoroute Toulouse-Castres va consommer 1,9 million de tonnes de matériaux extraits des carrières de la région, au lieu de… zéro, comme le promettait le concessionnaire Atosca. Confirmée par le préfet d’Occitanie, cette différence de taille pourrait remettre en cause la sincérité du contrat. À l’origine de la découverte, la députée Arrighi a adressé un signalement au procureur.

Une vingtaine de manifestations ont été organisées jeudi 20 mars dans toute la France, notamment une place de la Bastille, à Paris, à partir de 14h, pour dénoncer notamment les coupes budgétaires dans le monde de la culture dans de nombreuses collectivités, a appris France Inter auprès du Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles (Syndeac). Pour le journal Blast, il s’agit de coupes budgétaires sans précédent, mettant en péril le fonctionnement de nombreuses institutions et créant un vent de panique dans tout le pays. C’est ce que révèlent son tour d’horizon et son état des lieux « entre violence et abattement » chez les acteurs culturels.

A Paris, le groupe We Protect veut chambouler le marché de la sécurité privée en proposant au grand public une application de protection rapprochée à la façon de Uber. Pour agrandir sa brigade, l’agence recrute désormais des travailleurs déjà présents dans la rue, à l’image des chauffeurs de taxi.

Toujours à Paris, après l’expulsion manu militari mardi 18 mars à l’aube des quelque 450 jeunes migrants qui occupaient depuis trois mois la Gaîté lyrique pour réclamer l’accès à un hébergement décent et à une scolarisation, une vingtaine d’entre eux feraient désormais l’objet d’obligations de quitter le territoire (OQTF). C’est ce qu’a affirmé ce jeudi le Collectif des jeunes du parc de Belleville, qui a dénoncé dans un communiqué des «mesures totalement arbitraires et illégales, puisque les mineurs en recours ne peuvent pas être sujets à des OQTF».

Une assistante d’éducation (AED) dans un internat de lycée depuis 5 ans en tant que contractuelle à mi-temps, arrivée lors de la deuxième vague de Covid constate que l’Éducation nationale n’a plus de budget pour prendre soin de ses élèves. C’est tous les éléments de la chaîne qui pleurent.

Sept personnes ont été interpellées pour avoir « effectué des saluts nazis durant la rencontre » opposant dimanche soir la France et la Croatie lors de la Ligue des Nations de football au Stade de France, a annoncé le préfet de police de Paris. Les gardes à vue des sept personnes interpellées pour des « saluts nazis » pendant le match ont été levées pour cause d’infraction insuffisamment caractérisée, a rapporté, lundi 24 mars, le parquet de Bobigny, auprès de l’Agence France-Presse.

Mise en avant de Bruno Retailleau, banalisation du RN, « polémiques » incessantes sur le voile, discours anti-immigration, cabale contre l’humoriste Merwane Benlazar… Sécurité, islam, immigration, autorité : les obsessions de l’extrême-droite et de la droite réactionnaire saturent l’agenda des grands médias. Faut-il y voir un rapport de cause à effet ?

Au procès de Gérard Depardieu pour agressions sexuelles sur deux femmes lors d’un tournage, la première journée d’audience a été marquée par les nombreuses attaques de la défense de l’acteur envers les parties civiles. Au deuxième jour du procès, l’acteur devait être entendu sur les faits.

L’Education nationale a décommandé 800 000 livres du conte La Belle et la Bête illustré par Jul. L’auteur de l’ouvrage, connu comme scénariste de « Lucky Luke » ou dessinateur de « Silex and the City », a déploré une « décision politique » de « censure ». Une version modernisée, mais jugée trop adulte ? L’auteur a dénoncé le choix du ministère de l’Education nationale, mercredi 19 mars, d’annuler cette commande. Révélée par Le Monde, la polémique a fait l’objet d’un communiqué de l’illustrateur du conte, dans lequel il a déploré une « décision politique » de « censure », pour des « prétextes fallacieux » selon lui.

Soutenus par un collectif d’habitants et d’enseignants du collège Kléber, à Strasbourg, depuis plusieurs semaines, Kakhaber, Irina et leurs trois filles continuent de vivre dans une extrême précarité. La famille a accepté de nous ouvrir les portes de son quotidien. Sofia (les prénoms des enfants ont été modifiés) était au collège ce vendredi, comme à peu près tous les enfants de son âge. En revanche, elle avait peut-être l’esprit là où ses camarades n’ont jamais les pieds : dans la détresse extrême de ses parents à la rue. Pendant qu’elle était en cours, Kakhaber et Irina, son père et sa mère âgés de 45 et 34 ans, charriaient péniblement sacs et valises dans les rues de Strasbourg, à la recherche d’un toit pour dormir la nuit prochaine. 

Déposée au Sénat début février, la proposition de loi instaurant une condition de résidence régulière de 2 ans pour accéder à certaines prestations sociales vient d’être adoptée en séance publique. Nos 11 organisations alertent sur la mise en place d’une « préférence nationale » déguisée, qui va exclure de nombreuses personnes étrangères en situation régulière ainsi que leurs enfants, de l’accès aux prestations familiales, aux aides personnelles au logement et à l’allocation personnalisée d’autonomie. Si elle est confirmée par un vote à l’Assemblée nationale, ce sera une rupture majeure d’égalité.

L’OEE (Observatoire de l’Enfermement des Etrangers), et les associations qui le composent, engagées dans la défense des droits des personnes étrangères, dénoncent avec la plus grande fermeté la proposition d’allongement de la durée de rétention administrative actuellement discutée au Sénat. Cette proposition vise à allonger la durée de rétention à 210 jours pour une majorité de personnes placées en rétention. Hier, le ministre de l’Intérieur a proposé un nouvel allongement en évoquant une durée de rétention de 18 mois. Dans la droite ligne de la loi du 26 janvier 2024, nous assistons à une surenchère et à un durcissement catastrophique de cette mesure de privation de liberté.

En France, le ministre de la Justice Gérald Darmanin joint la parole aux actes. Il disait il y a quelques jours vouloir simplifier l’expulsion des détenus étrangers vers leurs pays d’origine. C’est désormais écrit noir sur blanc dans une circulaire directement adressée aux procureurs et aux directeurs de prison. Il en a détaillé le contenu dans le Journal du dimanche.

« Ce projet de loi n’apporte pas la bonne solution », analyse mardi 25 mars sur France Inter Muriel Eglin, présidente du tribunal pour enfants de Bobigny, et vice-présidente de l’Association française des magistrats de la jeunesse et de la famille (AFMJF), à propos de la réforme de la justice des mineurs examinée mardi au Sénat.

Alerté par des familles et des salariés de l’Ehpad Sainte-Joseph de Saâles (Bas-Rhin), le maire de la commune a fait un signalement au procureur de Saverne pour « suspicion d’infraction ». Mais la direction de l’établissement estime ces critiques disproportionnés.

Le procès de la cheffe de service et de son mari, accusés de harcèlement sur Magali Darros, une employée municipale de Fonsorbes (Haute-Garonne) qui s’est suicidée en laissant des écrits édifiants sur la façon dont ils la traitaient, a eu lieu ce lundi 24 mars 2025 à Toulouse. Deux ans et dix-huit mois de prison avec sursis ont été requis.

La Défenseure des droits, institution indépendante veillant au respect des droits et libertés, s’alarme de l’augmentation des discriminations en France, notamment liées à l’origine, dans son rapport annuel rendu public mardi.
Claire Hédon souhaite « alerter en particulier sur l’ampleur et l’augmentation des discriminations en France, confirmées par de nombreuses études ». Un rapport annuel ,publié le mardi 25, mars montre une augmentation de ces actes en France. Cette contribution vient rappeler l’ampleur des discriminations liées à l’origine, à la religion et à la nationalité dans la société française et leur dimension systémique et la nécessité de faire évoluer les pratiques dans le sens de ses recommandations.

Vues de l’autre côté de la Méditerranée, les relations entre l’Algérie et la France deviennent de plus en plus compliquées au point que les interventions de Retaillau rendent « très difficile de présumer de la civilité et du pacifisme des autorités françaises à l’égard de l’Algérie« .

Quelques semaines après le 7 octobre 2023, la journaliste Meriem Laribi se fait accréditer aux points presse de l’Elysée. Dans « Ci-gît l’humanité » (Editions Critiques), elle raconte comment, semaine après semaine, les services du Président et certains de ses confrères ont tenté de la museler.

La LDH est menacée d’une éviction en juillet 2025 des locaux mis à sa disposition jusqu’à présent par la Mairie de Toulouse. Ces locaux sont indispensables à son bon fonctionnement. Ce local permanent répond aux nombreuses missions de la LDH et est indispensable à l’activité des deux services civiques qu’elle accueille. 141 personnalités de tous les secteurs de la société civile toulousaine ont signifié par la tribune ci-dessous qu’il est inconcevable qu’une ville comme Toulouse ne soit pas en mesure de mettre à disposition de modestes locaux nécessaires aux activités de défense des droits et des libertés portées par la LDH, contribuant ainsi à la vitalité de la démocratie locale.

Contre tous les racismes, pour l’égalité des droits, nous avons été au moins une centaine de milliers de personnes à marcher dans près de 200 villes et villages partout en France. Nous nous réjouissons du succès de cette mobilisation, qui a montré le visage de la société solidaire que nous voulons. Cette mobilisation unitaire organisée par le collectif « Né-es ici ou venu-es d’ailleurs » et par la Marche des solidarités démontre qu’il existe dans ce pays une force issue de la société civile qui ne laissera pas impunément l’extrême-droite, et ceux qui la copient au plus haut niveau de l’Etat, distiller leur venin.

Une fois encore l’antisémitisme révulse nos consciences. Samedi dernier, le rabbin Arié Engelberg a subi une agression violente par un mineur, alors qu’il quittait la synagogue d’Orléans et était accompagné de son jeune fils. Les images vidéo et les témoignages des personnes qui sont intervenues pour les protéger ne laissent aucun doute sur le motif de cette violence insupportable. C’est parce qu’ils sont juifs qu’ils ont été ciblés et filmés. C’est parce qu’il est juif que le rabbin a été mordu et frappé. Les violences physiques, morales et sexuelles se succèdent et s’accumulent contre les juives et juifs de France. Après l’agression antisémite contre le rabbin Engelberg, réunissons-nous pour affirmer l’indivisibilité du combat contre l’antisémitisme et tous les racismes.


RD

Troyes: contre le racisme et les extrêmes-droites


De 200 à 300 selon les décomptes (faits soit en début, soit en fin de manifestation), de citoyennes et citoyens militants de Troyes et alentours se sont rassemblés place de l’Hôtel de ville en début d’après-midi, ce samedi 22 mars à l’appel du Collectif dans le cadre de la Journée internationale contre le racisme.


Le 18 décembre 2024, lors d’un meeting pour la Journée internationale des migrants, nos organisations et collectifs ont déclaré :

« Nous ne voulons pas d’une société raciste. Ensemble, construisons la société dans laquelle nous voulons vivre, une société de tous les droits pour toutes et tous, une société de solidarité, de fraternité, de justice, et de respect des libertés ».

Cette déclaration commune est plus que jamais d’actualité face aux attaques renouvelées contre les personnes étrangères avec ou sans papiers, d’origine étrangère ou présentées comme telles.

Nous voulons, pour nous comme pour nos voisin-e-s, collègues de bureau, d’atelier, nos camarades d’amphi, pour notre médecin, notre boulangère, pour la copine ou le copain de classe de nos enfants… une réelle égalité des droits.

Nous ne concevons pas la société autrement que dans la fraternité qui est marquée sur le fronton des édifices publics, aux côtés de la liberté et de l’égalité. Nous ne concevons pas la société autrement que rassemblée par l’accès effectif à tous les droits, pour toutes et tous.

Les comportements racistes et xénophobes sont le quotidien pour tant de personnes aujourd’hui, du fait de leur origine, de leur couleur de peau, de leur religion. Les actes violents se multiplient, faisant vivre dans la peur, la souffrance, l’injustice d’un quotidien de discriminations.

Le quotidien, ce sont aussi les discours de haine désinhibés, les propos mensongers de responsables politiques et de médias contrôlés par des acteurs économiques disposant de moyens considérables, qui stigmatisent des populations et des quartiers et manipulent les chiffres.





La circulaire Retailleau s’inscrit pleinement dans cette approche, repoussant les personnes sans-papiers dans la clandestinité et la surexploitation dans l’emploi, imposant un durcissement des conditions de la régularisation de leur droit au séjour, et ouvrant des possibilités supplémentaires d’expulsions.

Le même ministre ainsi que des médias d’extrême droite s’en prennent aux associations et syndicats qui soutiennent les personnes étrangères, mettant en péril leur rôle crucial pour la démocratie, l’Etat de droit et l’inclusion sociale.

Le Premier ministre lui-même reprend les formulations stigmatisantes de l’extrême droite, faisant des personnes d’origine étrangère les boucs émissaires de tous les maux la société.

Ces discours publics, allant jusqu’à remettre en cause le droit du sol, cherchent à nous opposer les un-e-s aux autres alors que nous partageons les mêmes aspirations au bien-être, à la justice économique et sociale, et à l’égalité des droits. L’absence d’accès aux droits des uns n’a jamais donné plus de droits à d’autres !

Toutes et tous ensemble, agissons uni-e-s et rassemblons-nous, le samedi 22 mars 2025 pour la Journée internationale contre le racisme, pour un autre projet de société, humaniste, solidaire et égalitaire.




Les rassemblements prévus par les sections LDH partout en France:

 Voir en plein écran

Un appel à l’initiative de la LDH (Ligue des droits de l’Homme), Attac France, La Cimade, Confédération générale du travail (CGT), Fédération syndicale unitaire (FSU), Femmes Egalité, Groupe d’information et de soutien des immigrés (Gisti), Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Oxfam France, SOS Racisme, Syndicat des avocat·es de France (SAF), Union syndicale Solidaires

Autres signataires : Accueil Réfugiés Bruz, Action culture entreprise Rennes, Action non-violente COP21 (ANV-COP21), Ados sans frontière Gard, ADSF Agir pour la santé des femmes, Africoeur, Afrique Terre des hommes, Ah Bienvenue Clandestin•es !, Alertes féministes, Alternatiba, Amoureux au ban public de Lyon, Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort), Association Alice Guy production, Association C KOI CA, Association Droits & Habitats, Association France Palestine solidarité 46, Association Grandissons, Association nationale des villes et territoires accueillants (ANVITA), Association Olympe de Gouges Toulouse, Association Périphérie-la Pépinière, Bagagérue une consigne pour sans abris, CentraleSupélec au féminin, Centre de recherche et d’information pour le développement (CRID), Centre social espace Boris Vian à Saint-Etienne, Cévennes terre d’accueil, Charente Palestine Solidarité, Collectif Accueil migrant·es du Narbonnais, Collectif antifasciste du Bassin minier 62, Collectif asile et immigration, Collectif aubois de lutte contre les extrêmes droites, Collectif Chabatz d’entrar Limoges, Collectif du Bocal, Collectif fraternité Colmar, Collectif national pour le droit des femmes (CNDF), Collectif  Pour que personne ne dorme à la rue, Collectif pour le respect des droits des étrangers (CRDE Solidarité Migrants) Pau-Béarn, Collectif pour une autre politique migratoire (Strasbourg), Collectif saint-lois d’aide aux migrants (CSLAM), Collectif 50 pour les droits des étrangers, Collectif 50/50, Comede, Comité citoyen pour l’accueil des réfugiés en Uzège, Confédération paysanne Aveyron, Confédération paysanne des Landes, D’Antilles et D’Ailleurs, Dom’Asile, Emmaüs France, Epicerie solidaire des 4 ponts, Equipop, Faire et agir, Fédération des associations générales étudiantes (Fage), Fédération des mutuelles de France, Fédération nationale Solidarité Femmes (FNSF), Fédération régionale des centres d’information sur les droits des femmes et des familles d’Ile de France, Filactions, Force féministe (57), France Amérique latine, Fondation Copernic, Identité plurielle, Kolone, Le Cercle Olympe de Gouges, Les Amis du Monde diplomatique de Toulouse, Les Gratuits Gironde solidarité, Les midis du mie, Ligue de l’enseignement, Ligue des droits de l’enfant (Belgique), LIMBO, Maison de l’Europe des Landes WIPSEE, Maison du peuple en colère, Maison internationale de Rennes, Marche mondiale des femmes France, Médecins du monde (MdM), Migrants Bretagne romantique-québriac migrants solidarité (MBR-QMS), Monde Solidaire La Flèche, Mouvement du Nid-France, Mouvement pour une alternative non-violente (MAN), Nos couleurs, Centre LGBTI+ des Landes, #Nous toutes, Observatoire des VSS dans l’Enseignement Supérieur, Paris d’Exil, Pépite Sexiste, Réseau d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes (RAAR), Réseau éducation sans frontières (RESF), Réseau féministe « Ruptures », Réseau hospitalité, Rosmerta, Réseau université sans frontières 13 (RUSF13), Saint-Michel en commun, SNPESPJJ FSU Section 37/41, Solidaires en Beaujolais-Villefranche sur SaôneSolidarité accueil exilé·e·s, Solidarité Jean Merlin (Paris 18), Solidarité migrants Graulhet, Solidarité migrants La Rochelle,  Solmire Landes (Solidarité migrants  réfugiés), Sortir du nucléaire Sarthe,Soutien migrants Redon, Syndicat de la médecine générale (SMG), Team Sama, Terre d’errance, Terre de Milpa, Tous migrants, Un toit c’est tout, Une école un toit des papiers Pays dacquois, Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE), Union étudiante, Union nationale des étudiants de France (Unef), Utopia 56, 4acg (Anciens appelés en Algérie et leurs ami.e.s contre la guerre).

Paris, le 20 février 2025

Non au racisme et à l’extrême-droite