« Il ne suffit pas d’avoir les mains propres, il faut avoir l’esprit pur. » Thalès
« Le temps ne fait rien à l’affaire… » Brassens
Plusieurs militaires se sont mis en scène dans les villages détruits et les domiciles de Libanais ayant fui les combats. Franceinfo a vérifié et localisé ces images, qui gênent jusqu’au sommet de l’armée israélienne.
Les soldats s’en vont, mais les vidéos restent.
Depuis l’élection de Donald Trump, un rapport pointe la recrudescence en ligne de commentaires misogynes et autres attaques sexistes encourageant la régression des droits des femmes et la culture du viol.
« Ton corps, mon choix. Pour toujours ». Postée dans le sillage de la réélection de Donald Trump à la Maison Blanche, la publication misogyne de Nick Fuentes, « influenceur » masculiniste et suprémaciste blanc, a généré plus de 91 millions de vues sur X, et quelque 35 000 partages.
Les journalistes Pierre Plottu et Maxime Macé enquêtent depuis des années sur l’extrême-droite radicale. Leur premier livre s’intitule Pop fascisme. Comment l’extrême-droite a gagné la bataille culturelle sur Internet. Entretien avec Pierre Plottu.
Menaces de mort, création de leur « propre milice » contre les zadistes… Les pro-autoroute A69 s’organisent sur Facebook et TikTok. Derrière ces comptes, des hommes pour beaucoup, dont des élus et ouvriers, affiliés à l’extrême-droite.
En juillet dernier, StreetPress et Mediapart révélaient que l’ex-collaboratrice de Julien Odoul (RN) était visée par trois plaintes pour injures racistes. Après avoir été écartée, elle est réembauchée par le député Julien Rancoule, révèle Mediapart.
Le dirigeant de la plateforme Telegram, Pavel Durov, a été placé en garde à vue il y a une dizaine de jours puis mis en examen mercredi dernier. Le parquet de Paris, qui communique opportunément sur l’affaire depuis le début, met en avant l’absence de modération sur la plateforme pour justifier les poursuites. Au-delà de cette question de modération et sans tomber dans la défense d’un service en ligne peu recommandable, les quelques éléments qu’a bien voulu rendre public le parquet et sa manière de présenter l’affaire interrogent fortement, dans un contexte de mise sous pression de la France et de l’Union européenne des messageries interpersonnelles et des réseaux sociaux.
L’arrestation de Pavel Durov, patron de Telegram est-elle un coup porté à la liberté d’expression ? Contrairement aux apparences, ce n’est pas du tout aussi simple que cela.
Visiblement, tout le monde a un commentaire à faire sur l’arrestation à Paris du patron de Telegram, Pavel Durov. Tous les bords politiques de l’extrême-gauche à l’extrême-droite, tous les courants, complotistes, antivax, néo-nazis, ont leur opinion sur cette décision d’un magistrat français, sans rien connaître de la procédure en cours. Le parquet a listé 12 chefs d’inculpation dont certains pourraient s’appliquer à toutes les plateformes similaires à Telegram. Du coup verra-t-on Elon Musk ou Mark Zuckerberg menottes aux poings lors de leur prochain passage en France, comme le craignent certains ? C’est bien plus compliqué que cela. Enfin, il est toujours très aventureux de s’exprimer sur une procédure judiciaire en cours sans avoir accès au dossier. Les magistrats ont probablement des raisons (qui ne sont pas encore publiques) de rechercher telle ou telle responsabilité du patron de Telegram. Petite tentative d’analyse…
Plusieurs médias ont relayé l’information selon laquelle les artistes de la cérémonie d’ouverture auraient été payés des sommes pharaoniques pour chanter ce 26 juillet dernier. Le comité olympique a déjà démenti : d’après eux, aucun artiste de ces Jeux ne percevra de cachet pour ses prestations.
Depuis la diffusion de la cérémonie vendredi 26 juin, des internautes affirment que le Comité international olympique a supprimé la vidéo de l’événement de sa chaîne Youtube en raison des protestations qu’elle a provoquées.
La cérémonie d’ouverture des JO 2024, vendredi 26 juillet, a été exceptionnelle à plusieurs titres : sur la Seine en plein cœur de Paris, rassemblant des stars internationales comme Céline Dion, Lady Gaga ou Aya Nakamura et cassant les codes du genre avec un défilé de drag queens ou l’apparition du chanteur Philippe Katerine presque nu. Quelque 86% des Français ont jugé la cérémonie réussie, selon un sondage Harris Interactive. Reste que des téléspectateurs ont été choqués. Cela aurait amené le CIO à supprimer le replay de cérémonie, selon des internautes sur X.
Quarante-huit heures après le second tour des élections législatives en France, une vague de fausses informations xénophobes déferle sur les réseaux sociaux. Vidéo détournées, citation fabriquées, résultats manipulés, certaines infox cumulent déjà plusieurs millions de vues. À l’origine de cette désinformation, on retrouve des comptes francophones et anglophones ouvertement islamophobes, dont la mission consiste à influencer l’opinion publique et alimenter le racisme à coup de fausses informations.
La campagne des législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet 2024 a été marquées par une forte désinformation, aussi bien du fait des ingérences russes en faveur de l’extrême droite mais aussi du fait des candidats, des partis et des personnalités politiques.
Les fausses informations se multiplient toujours lors des grosses actualités. On l’a vu ces dernières années avec la guerre en Ukraine, le conflit entre Israël et le Hamas, et les élections législatives anticipées de cet été 2024 n’auront pas fait exception. Elles auront même été le théâtre d’une augmentation massive de la désinformation, constatée par plusieurs études et des spécialistes du sujet, provenant aussi bien d’ingérences russes que des candidats, voire des partis, eux-mêmes.
En présentant les soi-disant résultats en nombre de votants des élections législatives, donnant le RN largement en tête, certains internautes croient déceler une élection truquée. En réalité, les chiffres avancés sont faux, et la différence de voix entre le Rassemblement national et l’union de la gauche est tout à fait explicable.
TikTok se retrouve au cœur de la campagne pour les législatives. Un nouveau moyen parfois pour les plus jeunes de découvrir la politique. Le célèbre réseau social peut-il influencer le vote de ces électeurs débutants ? Romain Fargier, chercheur spécialiste des réseaux sociaux, a travaillé sur la question.
Délais d’attentes qui s’accentuent, urgences et lits qui se ferment les uns après les autres, une médecine de ville qui peine à recevoir le surplus de patients qui sortent des hôpitaux bondés : l’accès aux soins est toujours en peine. Les Surligneurs font le point sur les chiffres importants.
Il est devenu très difficile de naviguer dans l’actualité au milieu de la désinformation toujours plus présente. Voici des sujets qui ont fait l’actualité et qui ont été victimes de fake news. Avez-vous été intoxiqués par cette désinformation ?
Pays fondateur de l’Union européenne, la France a été la cible de nombreuses fausses informations dans le cadre du scrutin européen. Principal terreau du phénomène : la guerre en Ukraine, comme l’expliquent les médias européens engagés dans la vérification d’informations.
Deux militaires du 35e RI de Belfort sont aussi membres du groupe violent d’extrême droite des Vandal Besak. Sur leurs réseaux sociaux, l’un d’eux, Lukas C. affiche ouvertement ses sympathies néonazies et sa volonté de tuer des étrangers ou des LGBT.
Insultes, caricatures, montages… Sur les réseaux sociaux, les climatosceptiques ne prennent pas de vacances. Ils ciblent scientifiques et vulgarisateurs, qui se demandent comment faire face.
Une info erronée a circulé le 3 juillet, après un tweet du ministre de l’Intérieur. La réaction demandée au ministre de la Justice, sur France Inter, lui a donné un sens abusif et une résonance qui posent question. Comment un journaliste peut-il ne pas se tromper, s’il se fonde sur des infos sur les réseaux sociaux postées dans un délai trop court pour les vérifier ? Encore une « faute de temps ».
Les mouvements de révoltes qu’ont connues de nombreuses villes de France en réaction à la mort de Nahel ont entraîné une réponse sécuritaire et autoritaire de l’État. Ces évènements ont également réactivé une vieille antienne : tout cela serait dû au numérique et aux réseaux sociaux.
Pour décourager les candidats albanais à l’exil de prendre la mer, le ministère de l’Intérieur britannique mise sur les réseaux sociaux. Dès la semaine prochaine, des publications seront diffusées sur Facebook et Instagram, pour prévenir les migrants qu’ils « risquent d’être détenus et expulsés » s’ils arrivent illégalement dans le pays. Les Albanais représentent un tiers des personnes qui embarquent sur des canots via la Manche.
Le but d’une telle campagne publicitaire ? « Travailler à la source, avant que les gens ne se lancent dans des voyages dangereux et inutiles », a déclaré le ministre de l’Immigration.
Réseaux sociaux, Web TV, influenceurs… Aujourd’hui, l’extrême droite règne en maître sur la toile grâce à une transformation digitale tous azimuts. Cette e-victoire ne doit rien au hasard, mais bien plutôt à une stratégie bien rodée et une mobilisation de chaque instant qui, par la viralité, impose les débats et les idées de la mouvance. Toutefois, le succès numérique de l’extrême droite peut-il donner lieu à un succès électoral ?
En Iran, malgré la censure et les restrictions drastiques imposées sur internet, des dizaines de millions de personnes utilisent toujours les réseaux sociaux et notamment Instagram. C’est ce qu’affirmait jeudi le groupe américain Meta, la maison mère du réseau social.