
Des civils ont été tués près de postes de contrôle alors qu’ils tentaient de fuir des zones de conflit.
Des civils ont été tués près de postes de contrôle alors qu’ils tentaient de fuir des zones de conflit.
Le 26 avril 1986, l’un des réacteurs de la centrale de Tchernobyl explosait. Trente-six ans après la catastrophe nucléaire, l’Ukraine est envahie par la Russie. Et les risques pour la sûreté sont réels.
Dans cette ville du Donbass, région où se concentrent désormais les combats, les habitants passent la majeure partie de leur journée dans des abris sous-terrains et redoutent les bombardements meurtriers de l’offensive russe.
Depuis le 24 février 2022 et durant plusieurs semaines, l’invasion russe de l’Ukraine a été médiatisée de façon quasi continue sur les chaînes d’information, elle a polarisé la plupart du flux audiovisuel et a occupé la Une des journaux. Cette focalisation quasi exclusive de l’agenda médiatique – stoppée nette quelques jours avant le premier tour de l’élection présidentielle – autour d’un seul sujet nous rappelle le début de la pandémie du Covid ou les lendemains d’attentats. S’il est difficile de publier des analyses transversales « à chaud » face à un tel raz-de-marée d’informations, nous tentons ici de relever les biais médiatiques les plus saillants.
Pour l’ancien chef de l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité, le travail d’enquête sur les violences de la Russie envers l’Ukraine doit faire l’objet d’une coopération internationale.
VIDÉO. A coups de lois mémorielles et de défilés militaires, Vladimir Poutine a façonné un mythe de la victoire soviétique sur les nazis en 1945. Un socle sur lequel il s’appuie désormais pour qualifier ses ennemis de néonazis – une vieille pirouette soviétique – pour justifier son expansionnisme en Ukraine.
Les récits de viols d’Ukrainiennes par des soldats russes se multiplient à Irpin, Boutcha et Hostomel, villes de la banlieue de Kiev. Les violences sexuelles perpetrées par les soldats russes contre les populations civiles sont-elles systématiques en Ukraine ? Réponses de Véronique Nahoum-Grappe, anthropologue et ethnologue française à l’EHESS, spécialiste des crimes de guerre et des conflits de ex-Yougoslavie (1990-1999) et de Tchétchénie (1994-1996; 1999-2000). Entretien.
Depuis le début de l’invasion Russe en Ukraine, la Russie justifie son “opération militaire spéciale” par sa volonté de “dénazifier” le pays.
UKRAINE – Mais où sont les nazis que veulent exterminer les Russes? Alors que le monde entier est encore sous le choc du massacre découvert à Boutcha après le retrait des troupes russes, Moscou nie son implication et accuse l’“Ukraine nazie”.
TV5 Monde : Notre envoyé spécial Luc Oerthel continue de parcourir les zones reprises par l’armée ukrainienne. Il s’est rendu dans le village de Mriya, à 20 km de Boutcha. Et là aussi, les habitants racontent la terreur sous l’occupation militaire russe.
Des civils de Boutcha témoignent de l’horreur vécue dans cette ville de la banlieue de Kiev au moment de l’invasion russe, alors que la communauté internationale découvre les exactions des soldats de Vladimir Poutine.
Avant le début de l’invasion, les étudiants africains représentaient un tiers des étudiants étrangers en Ukraine. Eux-aussi ont été forcés de fuir mais ne bénéficient pas de la politique d’accueil exceptionnelle mise en place par l’Europe. Rostan, 20 ans, a quitté son Cameroun natal pour suivre des études à Marioupol. Arrivé en France un peu par hasard, il est englué dans les démarches administratives afin de poursuivre son cursus dans l’Hexagone.
Les civils de cette ville assiégée ont besoin d’un accès à l’eau, à l’électricité et à l’aide humanitaire ; il faut faciliter leur évacuation dans des conditions sûres.
Le siège de la ville de Marioupol rappelle celui d’Alep. Dans les deux pays, l’armée russe déploie une stratégie parfois comparable.
Moscou a annoncé concentrer ses forces vers le Donbass ce vendredi 25 mars. Ce changement de tactique russe peut laisser entrevoir un aveu de faiblesse de l’armée russe, voire une fatigue des soldats. Qu’en est il du moral des troupes ? Décryptage avec Carole Grimaud Potter, professeure de géopolitique de la Russie à l’université Montpellier et à l’Institut Diplomatique de Paris.
Ils n’entrent pas dans le cadre du dispositif inédit mis en place en France pour les personnes ayant fui l’Ukraine.