« Mon chef me touche les fesses » : les élèves des écoles hôtelières formés contre les violences en cuisine

Les cheffes cuisinières Manon Fleury (à gauche) ett Laurène Barjoux (à droite) devant une classe du lycée hôtelier Jean Drouant à Paris © Radio France / Faustine Calmel


Depuis quelques années, de rares chefs ou anciens employés de la restauration dénoncent les injures, les coups, voire les agressions sexuelles dans les cuisines. Pour alerter les futurs professionnels sur le sujet, l’association Bondir.e, créée par de jeunes cheffes trentenaires, intervient dans les écoles hôtelières.

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Pour les associations ivoiriennes, les aides aux retours volontaires ne sont pas la solution

Un migrant ivoirien traverse le col de l’Échelle entre l’Italie et la France, dans les Alpes, en 2018. Crédit : AFP


L’UE réaffirme sa volonté de faire de la lutte contre l’immigration illégale l’une de ses priorités. Pour ce faire, elle entend renforcer sa « stratégie de retour volontaire des migrants » et réviser plusieurs textes fondamentaux de sa politique migratoire. En Côte d’Ivoire, fort pays d’immigration irrégulière avec au moins 7 400 départs ces trois dernières années, les associations rappellent que les aides au retour ne seront jamais suffisantes sans le développement économique et l’égalité territoriale dans le pays.

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Des cabinets de conseil royalement payés par l’État ? On vous explique la polémique en 3 questions

L’État a dépensé des millions d’euros pour obtenir les services de plusieurs cabinets de conseil.



Une enquête intitulée « Les Infiltrés », parue jeudi 17 février, affirme que l’État est devenu dépendant des cabinets de conseil. Plusieurs millions d’euros seraient dépensés chaque année par les pouvoirs publics en matière de conseil et stratégie. 

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« Ni canot, ni gilet de sauvetage » : deux migrants morts noyés après avoir été jetés à la mer par des garde-côtes grecs

Souvent, les garde-côtes grecs placent les migrants dans des radeaux de sauvetage pour les renvoyer en Turquie. Crédit : Compte twitter d’Aegean Boat Report


Selon une enquête menée par plusieurs médias européens, des garde-côtes grecs ont battu puis jeté à la mer trois migrants, sans canot ni gilet de sauvetage, en septembre dernier. Deux d’entre eux sont morts noyés suite à ce refoulement illégal. Un autre homme est porté disparu depuis fin janvier après avoir subi le même sort.

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Relancer le processus de paix au Pays Basque

Statistiques de ce blog et d’ailleurs…

par Rémy Dufaut


Notre site a reçu 1540 visites au mois de novembre 2021 (la période la plus riche en visites, durant ces 2 années d’existence, se situant sur la période de septembre à janvier). Depuis sa création en mars 2020, il a été visité 24569 fois par 14184 visiteurs de 50 nations (de 20260 visites pour la France, 2006 pour les USA, 481 pour l’Irlande, 309 pour la Belgique, 151 la Suisse, 113 le Canada, 101 le Maroc, 89 l’Allemagne, 82 la Tunisie… à 1 pour le Qatar). Bien que se situant fort loin des majors d’un point de vue statistique, ce score est loin d’être ridicule, quoiqu’il nous faille encore admettre que serait bien osée la prétention de rivaliser…

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Les chiffres de l’usage d’Internet et des réseaux en France, d’après le Rapport de We Are Social et Hootsuite (2021)

Sur les 65,35 millions de Français , on recensait :

  • 59,47 millions d’internautes, soit 91 % de la population (+2,5 % sur un an),
  • 1,4 million d’internautes supplémentaires en janvier 2021 (vs janvier 2020),
  • 49,6 millions d’utilisateurs actifs des réseaux sociaux, soit 75,9 % de la population (12,8 %),
  • 5,6 millions de nouveaux utilisateurs des réseaux sociaux en France,
  • 96,1 % des utilisateurs actifs des réseaux sociaux s’y connectent depuis un mobile,
  • 5h37 de temps passé en moyenne sur Internet, 2h17 depuis un mobile,
  • 74,4 % des internautes français ont réalisé un achat en ligne en décembre 2020.
© We Are Social / Hootsuite

Livre noir, la petite chaîne YouTube qui fait monter Zemmour

Par Marie Guichoux

Au Salon du Made in France, à la porte de Versailles, en novembre 2021. (CHRISTOPHE PETIT TESSON/MAXPPP)


La spectaculaire ascension du polémiste d’extrême droite s’appuie sur une web-TV conçue pour promouvoir sa candidature et l’idéologie du « grand remplacement ».

Comme une ombre, la caméra de Livre noir suit Eric Zemmour dans les coulisses de France Télévisions ce 1er février. Le candidat à la présidentielle sort du plateau du 20-heures où l’a interviewé Anne-Sophie Lapix et, rejoint par son premier cercle, s’engouffre dans un ascenseur. Entre deux étages, Sarah Knafo, sa directrice de campagne et compagne, lui glisse : « Philippe de Villiers a dit que tu étais beau. » Le souverainiste vendéen, qu’elle a eu au téléphone, était dithyrambique sur la prestation de son ami : « Il a été fabuleux, excellent, humain. » Content de lui, Eric Zemmour se tourne vers l’œil de la caméra comme s’il découvrait sa présence. « Tiens ! Qu’est-ce que tu fais là, toi ? » lance-t-il.

« Toi », c’est Erik Tegnér, 28 ans, cofondateur et homme-orchestre de la jeune chaîne YouTube. S’il est le visage de Livre noir, son associé François de Voyer, 38 ans, en est la voix qui conduit « le Grand Entretien » du dimanche, une interview fleuve avec des essayistes, des politiques, des journalistes avant tout à la droite de la droite. Le premier, brièvement adhérent du Front national, a passé plusieurs années chez Les Jeunes Républicains, y promouvant l’union des droites, ce qui lui a valu d’être exclu.La suite après la publicité

Le second militait au sein du cercle Audace, un club d’entrepreneurs proche du Rassemblement national (RN), créé en 2014. Tous deux assurent avoir abandonné tout engagement politique. Pour autant, ils n’ont pas abdiqué leurs idées.


François de Voyer (de dos) et Erik Tegnér au meeting d’Eric Zemmour à Villepintele 5 décembre, en compagnie de Diane Ouvry, l’attachée de presse du candidat. (SEBASTIEN CALVET/MEDIAPART)François de Voyer (de dos) et Erik Tegnér au meeting d’Eric Zemmour à Villepintele 5 décembre, en compagnie de Diane Ouvry, l’attachée de presse du candidat. (SEBASTIEN CALVET/MEDIAPART)

Leur web-TV n’a pas de grille comme une chaîne classique. Elle tourne avec sept CDI et quelques contrats d’apprentissage. Une seule personne a fait une école de journalisme. Leur studio ? Un deux-pièces foutraque dans le 15e arrondissement, au nom d’Erik Tegnér. Devant un fond noir, un gros fauteuil rouge, devenu leur emblème, qui reçoit les invités du « Grand Entretien ». C’est dans ce fauteuil qu’Eric Zemmour, encore éditorialiste, leur avait donné la primeur, le 6 juin 2021, d’une confidence annonciatrice :« Peut-être qu’il faudrait passer à l’action, car la prévision, la prédiction, même la prophétie ne suffit pas. »

Une exclusivité qui avait fait grand bruit, et une rampe de lancement pour la toute jeune web-TV créée opportunément quatre mois auparavant.

Télé Zemmour

Si Zemmour avait choisi Livre noir,c’est parce qu’il se savait en terrain ami. A l’abri d’une question destinée à le pousser dans ses retranchements, libre de dérouler sa séquence suspense jusqu’au point culminant de l’annonce officielle de sa candidature. Ce n’est pas à un vieux routier des plateaux télévisés qu’on apprend à susciter l’appétit médiatique.Pour Livre noir, c’était gagnant-gagnant. L’entretien d’une heure et demie a cartonné : 400 000 vues dans les trois jours qui ont suivi (plus de 1 million à ce jour). Et le nom de ce nouveau pure player a fait le tour des rédactions les plus établies.

Un an après, la petite entreprise de propagande identitaire se porte bien. Ses chevau-légers couvrent tous les déplacements et meetings du candidat de Reconquête !. Ils y ont un accès privilégié, sont aux premières loges d’une visite à Budapest ou à Erevan. Un signe de Sarah Knafo dans leur direction, c’est une porte qui s’ouvre sur un moment en coulisses auquel les journalistes accrédités n’auront pas droit. En ligne, « Z » est partout, dans les vidéos, les clips d’actu, comme au fil des épisodes d’une série.Les « documentaires » rentre-dedans de la chaîne, sur le « grand remplacement », l’insécurité, les cités, les éoliennes qui défigurent le paysage, résonnent avec les thématiques du candidat. « Télé Z » est la mise en récit d’une conquête avec les codes visuels et musicaux des 18-40 ans. Et ça marche. En un an, Livre noira passé la barre des 200 000 abonnés (dont 3 000 payants).Conquérir les esprits avant de gagner dans les urnes : plongée au cœur de l’offensive réactionnaire

A l’origine de l’histoire : une bande de copains de l’Ouest parisien qui militent, partagent des soirées, débattent sans fin dans les cafés. Ils sont impatients de voir leurs idées triompher. Les uns cherchent comment repolitiser les jeunes, les autres comment construire une alternative au progressisme. Marion Maréchal est leur égérie générationnelle. François de Voyer est devenu un proche de l’ex-députée du Vaucluse depuis qu’il a milité à ses côtés au cercle Audace. Erik Tegnér a fait sa connaissance, en 2018, lors du pèlerinage de Chartres : pour avoir mis une photo de lui agenouillé devant elle sur sa page Facebook, il se fait régulièrement charrier.

La « convention de la droite », un an après, est un moment clé. Tout a été préparé par les marionistes, jusqu’à l’arrivée sur scène, conjointe et millimétrée, des deux stars du jour, « Marion » et « Eric », attendues pour leur discours. Mais l’auteur du « Suicide français » a changé d’avis. Il s’avance seul vers le pupitre, la gorge nouée mais décidé à jouer sa partition. Dans l’assistance, une jeune étudiante de la promotion Molière de l’ENA, alors au bras de Jacques de Guillebon, du magazine « l’Incorrect », Sarah Knafo. Eric Zemmour, lui, constate ce jour-là l’enthousiasme de la force militante marioniste ; elle pourrait le suivre. De la bande de l’Ouest parisien, plusieurs effectivement rejoindront son équipe de campagne actuelle. Erik Tegnér, François de Voyer et Swann Polydor, un geek biterrois, se concentrent, eux, sur le projet de Livre noir.

Agenda secret

Le compte à rebours de la candidature et de la web-TV est enclenché dans le plus grand secret dès le début 2021. Eric Zemmour scrute les mouvements de la vie politique, consulte et écrit le livre qui deviendra « La France n’a pas dit son dernier mot ». Devenue sa conseillère, Sarah Knafo a déjà en tête l’entretien qu’il pourrait donner à la chaîne YouTube pour allumer la mèche. Elle l’a organisé avec Erik Tegnér (voir « le Radicalisé. Enquête sur Eric Zemmour », par Etienne Girard, au Seuil). Ce dernier, qui avait fondé la société Morphea Partners, spécialisée dansla « communication politique » et domiciliée à Budapest, crée une société de droit français, enregistrée cette fois comme « société de presse. Media vidéo » à Paris.Soit une web-TV dont les membres et fondateurs pourront se dire journalistes.Qui est Sarah Knafo, l’énarque dans l’ombre d’Eric Zemmour ?

L’interview a le retentissement espéré, une levée de fonds réunit 300 000 euros en septembre. Qualifier Livre noirde « Télé Z » décroche un sourire amusé à François de Voyer, amateur des livres de Sévillia, Houellebecq ou Michéa. « Vous verrez après la présidentielle que ce n’est pas “Télé Z” », dit-il de sa voix feutrée. « Notre pacte d’actionnaires nous interdit d’avoir des engagements politiques. » Erik Tegnér, lui, se cabre – « Je ne suis pas aux ordres ! J’ai une stratégie à dix ans », rétorque celui qui préside la société et dirige la rédaction. Il ajoute :« Ça me saoule, cette hypocrisie, tous les médias établis le savent : ça clique dès qu’on met Zemmour dans un titre. »

Ce n’est pas faux, mais ils ne font pas « que » du Zemmour. Au RN, Sébastien Chenu trouve qu’« ils sont un peu partiaux ». D’autres ont la dent plus dure, mais il ne faut pas insulter l’avenir : les deux tours de la présidentielle. D’autant que pour le documentaire « Zemmour-Le Pen. Les secrets d’une guerre fratricide », mis en ligne par la chaîne avant leur confrontation par meetings interposés le 5 février, chaque camp a été suivi, et « tout l’état-major RN a été reçu et interviewé, ici, dans le 15e », raconte Erik Tegnér.

Livre noir en reportage au meeting d’Eric Zemmour à Villepinte le 5 décembre. (SEBASTIEN CALVET/MEDIAPART)Livre noir en reportage au meeting d’Eric Zemmour à Villepinte le 5 décembre. (SEBASTIEN CALVET/MEDIAPART)

Il veut pour preuve supplémentaire de « l’indépendance » de sa web-TV que « toute [son] équipe a couvert dimanche dernier le meeting de Valérie Pécresse au Zénith ». Une première, car jusque-là les déplacements de la candidate LR n’avaient pas été filmés par la chaîne. « J’adorerais avoir, un jour, Macron dans le fauteuil rouge », ajoute l’amateur de coups exclusifs. Quand on le rencontre dans un café proche de Livre noiril se prépare à retourner à Molenbeek, la ville d’où sont partis certains terroristes du Bataclan. « J’y ai déjà passé dix jours pour rencontrer une femme blanche qui vit dans une cité salafiste. Elle ne peut pas sortir de chez elle si elle ne s’habille pas de la tête aux pieds, un truc de dingue. »

Flamboyant et transgressif, il aime enfiler la panoplie de l’enquêteur sur le terrain. « Je suis no-limit »,dit-il. Comme lorsqu’il se lance, en ce début d’année, une GoPro planquée sous son blouson, dans un escalier servant au deal à la cité de la Castellane, à Marseille. Ou quand, informé d’une opération de police, il filme avec un drone trois agents coursés par des guetteurs. Mais l’acmé du documentaire est dans sa voix off :« J’ai infiltré les cités de Marseille avec Eric Zemmour. »

Dans l’obscurité de la nuit, on voit la nuque puis le profil du candidat, qui depuis l’habitacle d’une petite voiture regarde un immeuble éclairé par une lumière blafarde et une silhouette postée à l’entrée. Une fraction de minute pour un message subliminal : avec « Z », fini les « no-go zones » !

Le piège

Reprenant son habit de directeur de la rédaction, il raconte une équipe qui s’amuse, où, dit-il, on serait surpris de croiser « même un pro-LREM » et « un autre qui préfère Marine Le Pen à Zemmour ». Ce dernier, Jordan Florentin, s’est distingué. Il s’est rendu incognito avec un assistant, billets d’entrée en poche, au théâtre où se produisait Yassine Belattar, l’humoriste nommé par Emmanuel Macron au conseil présidentiel des villes en 2018 (qu’il a quitté un an plus tard). Interloqué par le passe sanitaire au nom d’Adolf Hitler présenté par Florentin, le contrôleur laisse alors entrer ce spectateur souriant.

En fin de soirée, dans le hall du théâtre, c’est moins détendu. Les deux journalistes de Livre noirse voient reprocher leurs méthodes, le directeur leur intime de détruire la carte de leur caméra, un attroupement se forme. Belattar a reconnu Florentin, dont les faits d’armes lors d’un tournage dans le 93 lui étaient revenus aux oreilles. Des témoins assistent à l’escalade. « Tu veux finir comme Mila ? » aurait jeté Belattar à Florentin, en référence à l’adolescente harcelée et menacée de mort pour ses propos sur l’islam. A l’inverse, selon l’humoriste, c’est le journaliste qui lui aurait lancé : « T’es en train de me faire une Mila ! » La justice devra trancher lors du procès, prévu en juin.

Aujourd’hui, Yassine Belattar, contacté par « l’Obs », dit :« C’est moi qui suis tombé dans le piège : à Aulnay comme au théâtre, cette bande de fous furieux de Livre noir provoquent, créent les conditions d’un clash et sortent avec le sujet qu’ils voulaient. »

Pour lui, ce sont « des gamins racistes dans une posture de guerre civile », difficiles à repérer : « Ils ressemblent à tous les jeunes. » Il conclut : « Derrière eux, tout un bloc raciste embraie, de “Valeurs actuelles” au “Figaro”, sur les réseaux. C’est ça, le danger. » Jordan Florentin ne tient pas à commenter une affaire qui est entre les mains de la justice mais souligne :« Nous essuyons constamment des menaces de la part des antifas, comme dernièrement à la marche [antiraciste, NDLR] organisée par la sœur d’Adama Traoré, et ça ne gêne personne. »

En tout cas, le coup du passe au nom d’Adolf Hitler ne devrait pas servir deux fois. L’affaire a pollué l’image de la web-TV conçue, dans sa présentation et par la qualité de ses images, à l’opposé de ce qu’on trouve dans les bas-fonds de la fachosphère. Livre noirmarche sur deux jambes : d’un côté, ses documentaires coups de poing ; de l’autre, l’interview du dimanche et son univers ouaté. Ce format, lancé le premier en ligne, visait à installer l’image de marque de la chaîne. Un positionnement intellectuel à destination d’un public diplômé. Les invités y ont tout le loisir d’y exposer leur réflexion, d’y présenter leur livre.



Jordan Florentin chez les Sœurs de la Perpétuelle Indulgence, un mouvement LGBT, à la Fête de l’Huma 2021. Une « immersion au cœur du Wokistan » pour la web-TV. (Capture d’écran Livre noir)Jordan Florentin chez les Sœurs de la Perpétuelle Indulgence, un mouvement LGBT, à la Fête de l’Huma 2021. Une « immersion au cœur du Wokistan » pour la web-TV. (Capture d’écran Livre noir)

Cette formule s’est révélée un efficace produit d’appel.Des têtes d’affiche comme l’ancien secrétaire général du ministère de l’Identité nationale sous Nicolas Sarkozy (et actuel directeur de campagne de Valérie Pécresse) Patrick Stefanini, la journaliste de « Valeurs actuelles » Charlotte d’Ornellas, mais aussi la députée LREM Aurore Bergé, ou encore Jean Quatremer, le correspondant à Bruxelles de « Libération ». Ce dernier voyait que Livre noir était « très à droite », mais, lorsqu’ils l’ont contacté, « ils ont juste dit que c’était un média indépendant animé par des bénévoles », raconte-t-il.

Un mécène actionnaire

« Erik, c’est plus la partie militantisme. Moi, je suis plus dans l’histoire politique », insiste François de Voyer. Celui qui se présente comme chef d’entreprise dans le transport pour personnes handicapées œuvre à la colonisation des idées radicales. Ses autres invités ? Son amie Marion Maréchal, Florian Philippot, Jean Messiha… Mais aussi, dans la longue liste, le complotiste Fabrice Di Vizio ou Ugo Gil Jimenez alias Papacito, connu pour avoir posté une vidéo mettant en scène le meurtre fictif d’un électeur « insoumis » représenté par un mannequin. Voyer préfère mettre en avant le politologue Thomas Guénolé, ancien candidat de La France insoumise.

Passé lui aussi par le fauteuil rouge, Jean-Christophe Cambadélis, ex-premier secrétaire du PS, constate : « Ils n’ont pas caviardé l’interview. On a même continué à discuter après. Depuis toujours, j’estime qu’il faut apporter un propos contradictoire dans les lignes ennemies. » François de Voyer se souvient d’avoir essuyé « un seul refus »,de Jean-Marc Jancovici, l’ingénieur spécialiste du climat :« De mémoire, il a dit qu’il ne voulait pas s’asseoir dans le fauteuil où Zemmour avait posé ses fesses. »

Même majoritaires au capital, les fondateurs de Livre noiront des comptes à rendre à leurs actionnaires. En premier lieu, Laurent Meeschaert, ancien DRH de L’Oréal reconverti dans des activités de conseil et propriétaire du mensuel « l’Incorrect ». Ce riche héritier d’une famille nordiste de banquiers prêche depuis longtemps pour l’union des droites, avec ses deniers. Ensuite,Gérault Verny, entrepreneur et enseignant à l’Issep (l’école de Marion Maréchal). Et pour finir, à titre amical pour François de Voyer, Tanguy de Vienne, propriétaire du château de Suisnes en Seine-et-Marne.De Canal+ à Zemmour… Comment Vincent Bolloré bâtit un empire médiatique ultraconservateur

La stratégie coup de poing de la web-TV s’est montrée payante. CNews n’a en effet pas tardé à repérer Erik Tegnér. Ni une ni deux, la chaîne de Vincent Bolloré l’a invité sur son plateau comme commentateur de l’actualité de la présidentielle. Mais ce couronnement n’a duré que le temps d’une émission. Les dirigeants de CNews ont pris peur et l’ont congédié au moins jusqu’au lendemain de l’élection. Ils craignaient que le CSA ne décompte les interventions du patron de Livre noir sur le temps de parole d’Eric Zemmour.


L’Obs nous pardonnera l’emprunt de cet article réservé aux abonnés, mais l’enjeu le justifie largement à nos yeux…

Démarches administratives : seules 40 % accessibles en ligne aux personnes handicapées


Sur la Toile, 60 % des démarches administratives ne sont pas accessibles aux personnes handicapées. Le dernier rapport du Défenseur des droits pointe les défaillances de la dématérialisation des services publics et formule 38 recommandations.

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Guyane : une partie de l’ancien code minier jugé contraire à la Constitution

(Capture d’écran Google Maps)


Le Conseil constitutionnel a déclaré ce vendredi contraire à la Constitution une partie de l’ancien code minier. Il était saisi par l’association France nature environnement (FNE) qui veut empêcher le projet controversé Montagne d’or en Guyane.

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DJAKHAR OISAEV, JEUNE RÉFUGIÉ TCHÉTCHÈNE, ÉCHAPPE À UN RENVOI VERS LA RUSSIE !

Djakhar Oisaev


Victoire pour le droit d’asile ! Djakhar Oisaev ne sera finalement pas expulsé. Il a échappé de justesse aux sévices réservés à plusieurs réfugiés tchétchènes renvoyés illégalement par la France vers la Russie.

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Non au renvoi en Algérie de Mohamed Benhalima !

Respect de l’État de droit: la Pologne et la Hongrie privées de fonds européens ?

La cour de justice européenne a validé un dispositif permettant de priver de fonds européens les États qui ne respecteraient pas l’État de droit (image d’illustration). AFP – JOHN THYS


La cour de justice européenne a validé hier le « mécanisme de conditionnalité du budget au respect de l’État de droit ». Derrière ces termes un peu techniques se cache un dispositif inédit et potentiellement redoutable : il permet de priver de fonds européens les États membres en cas de violation de l’État de droit. 

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L’Europe : entre guerre et paix

par Dimitris Konstantakopoulos

États-Unis-Russie : un carrefour critique et une fenêtre de…


Depuis la crise cubaine de 1962, l’humanité n’a pas été aussi proche de la possibilité d’une guerre mondiale qu’aujourd’hui, dans des conditions qui présentent de nombreuses analogies avec ce qui se passait à la veille de la Première et de la Seconde Guerre mondiale. Selon le Washington Post , les choses sont encore pires. Nous sommes au point le plus dangereux de l’histoire depuis la Seconde Guerre mondiale.

En l’écrivant, le journal trahit par inadvertance l’aventurisme occidental. Car aujourd’hui l’humanité n’a même pas le « luxe » d’une guerre mondiale pour résoudre ses problèmes, un « luxe » qu’elle avait jusqu’en 1945. Mais si The Washington Post écrivait cela, cela risquerait de déplacer le débat de la prétendue invasion russe de l’Ukraine à la possibilité de détruire la planète. Et c’est la dernière chose que veut faire un journal devenu le fleuron du « War Party » occidental.

Bien sûr, on espère qu’une sortie pacifique de la crise ukrainienne sera trouvée même à la dernière heure, et nous ne pouvons pas l’exclure, mais en ce moment nous écrivons sur ce à quoi nous assistons empiriquement, à savoir l’accumulation constante de matières explosives dans la crise ukrainienne, qui nous amène à un point où aucune des parties ne pourra battre en retraite sans être considérée comme vaincue. (Cet article a été écrit avant les annonces russes d’un retrait de la Biélorussie). Mais il y a aussi une raison plus profonde et plus générale, une logique rampante se bousculant avec la guerre : si l’Occident n’entre pas en conflit avec la Russie, la Chine et l’Iran, comment pourra-t-il maintenir sa domination mondiale ?

La réponse des faucons à cette question est la guerre et le chaos. Les plus extrémistes d’entre eux pousseraient également à une déconnexion complète de la Chine et de la Russie. D’autre part, tant Biden que les Européens ne semblent pas avoir la force, le système et la disposition pour affronter de manière décisive et systématique un parti de guerre qui n’a pas la moindre envie de reconnaître que nous ne sommes plus en 1989-91, c’est-à-dire comprendre que l’Amérique et l’Occident dans son ensemble ne peuvent pas dominer le monde et agir en conséquence. Ils se comportent comme les Bourbons, qui n’ont rien appris et rien oublié. Le parti de la guerre est surreprésenté même dans l’administration Biden, alors que ses opposants ne savent pas comment le contrer sans renverser toute l’idéologie anti-russe et anti-chinoise acceptée comme acquise par tout l’establishment occidental depuis tant d’années.

Biden craint que s’il a l’air « doux » avec la Russie, il perdra les élections. Cependant, s’il y va trop « fort », il fera exploser en miettes toutes ses tentatives de réformes, aujourd’hui vacillantes dans des secteurs importants (écologie et économie), arrivées trop tard et trop timidement face à l’énorme pouvoir du capital financier mondial et du complexe militaro-industriel américain.

L’Allemagne et la France peuvent arrêter les Américains et, ce faisant, jeter les bases d’un continent indépendant, vecteur du progrès mondial, mais il semble peu probable qu’elles le fassent. Ils ne veulent pas la guerre, mais ils ne veulent pas non plus de rupture sérieuse avec les États-Unis. Ils risquent ainsi de voir Washington les ignorer, et organiser une provocation comme l’a fait Nuland en 2014. Elle a attendu que les trois ministres des affaires étrangères européens qui s’étaient mis d’accord sur une résolution pacifique de la crise quittent Kiev et, dès que ils sont partis, les mitrailleuses ont parlé.

Ceux qui se souviennent de l’histoire peuvent également trouver des analogies entre la situation actuelle et la manière dont s’est déroulée l’opération dans la Baie des Cochons, sans que Kennedy ait décidé de la lancer, ou avec « l’incident » dans le golfe du Tonkin, lorsqu’une prétendue attaque des Les nord-vietnamiens contre les navires américains, qui n’ont jamais eu lieu dans la réalité, ont conduit au bombardement du nord-vietnamien.

L’« invasion russe »

Depuis quelque temps, les médias occidentaux accusent chaque jour la Russie de se préparer à envahir l’Ukraine. Mais ils ne citent pas la moindre preuve pour étayer cette accusation, autre que des déclarations d’agents du renseignement américains anonymes. Le seul représentant de ces agences à parler nommément était le chef de la CIA William Burns lui-même, qui a déclaré il y a quelque temps que ses agences n’étaient pas parvenues à la conclusion que Poutine avait l’intention d’envahir l’Ukraine et qu’il est depuis resté silencieux ! Comment prendre au sérieux toute cette rhétorique sur l’invasion russe imminente d’une puissance qui nous a assuré de l’existence d’armes de destruction massive irakiennes pour justifier l’invasion de ce pays ou des prétendues attaques chimiques d’Assad, qui n’ont jamais eu lieu ?

De plus, si les exercices militaires russes à l’intérieur de la Russie sont une provocation, quels sont les gigantesques grillages de plus de 30 nations autour de la Russie l’été dernier, les plus grands de l’histoire de l’OTAN ?

Les médias occidentaux rapportent rarement et avec dédain les démentis russes et n’expliquent presque jamais pourquoi Moscou ferait une telle invasion, à l’exception de quelques bouffonneries telles que «l’argument» des médias américains selon lequel Poutine ne peut pas tolérer des États démocratiques dans son quartier (l’État démocratique Poutine ne peut pas tolérer est censé être l’Ukraine, un État très ami des néo-nazis armés). Les médias mentionnent les rassemblements et les exercices des troupes russes et biélorusses à l’intérieur de la Russie et de la Biélorussie, mais jamais les rassemblements de forces ukrainiennes encore plus fortes en dehors du Donbass, les régions purement russes de l’Ukraine. Les forces armées qui semblent avoir intégré toute la basse vie de la société ukrainienne, y compris les mercenaires néo-nazis de la milice Azov (responsables, selon certaines informations, du meurtre de deux Grecs à Marioupol hier).

Les Américains disent qu’une invasion russe de l’Ukraine est imminente, mais ils n’ont pas informé le président de l’Ukraine lui-même sur quoi ils fondent cette évaluation, à la suite de quoi Zelensky demande chaque jour aux États-Unis d’arrêter une hystérie guerrière. qui ruine financièrement son pays. Jusqu’à hier, quand il est sorti en parlant d’une invasion russe imminente, nous supposons sous la pression américaine. Comme l’ont démontré les déclarations de l’ambassadeur d’Ukraine à Londres et ancien vice-ministre des Affaires étrangères, même si elles l’obligeaient par la suite à les révoquer, Kiev serait prête à renoncer à devenir membre de l’OTAN – mais bien sûr les États-Unis et l’OTAN ne voulons pas permettre aux Ukrainiens un tel choix. La question ici n’est pas le droit de l’Ukraine d’adhérer à l’OTAN, mais plutôt le droit de l’OTAN d’occuper l’Ukraine.

Derrière l’hystérie occidentale

Nous ne voyons aucune raison pour que Poutine ordonne une invasion russe et les médias occidentaux eux-mêmes ne nous ont fourni aucune raison sérieuse pour laquelle la Russie envahirait l’Ukraine. Alors pourquoi toute cette hystérie ? La raison la plus probable est que des forces puissantes à l’intérieur de l’État profond occidental préparent une provocation dans l’est de l’Ukraine, autour du Donbass. En intensifiant la propagande quotidienne sur l’invasion russe imminente, tout ce qui se passera demain en Ukraine, par exemple une attaque ukrainienne sur le Donbass et la résistance subséquente des Russes, sera présenté comme une invasion russe.

En réalité, les forces extrémistes occidentales aimeraient beaucoup une « invasion » russe de l’Ukraine, et un moyen de la provoquer est de lancer une attaque ukrainienne contre le Donbass. Nous avons des indications que c’est l’objectif, sinon de Biden lui-même, de forces importantes à l’intérieur des États-Unis. Cela pourrait expliquer la fermeture de l’ambassade américaine à Kiev, le retrait d’Ukraine des troupes américaines et britanniques et le retrait des observateurs occidentaux de la mission de l’OSCE (afin qu’ils n’aient pas à témoigner sur ce qui va se passer). Un exemple tout aussi fort est fourni par un article de David Ignatius dans le Washington Post il y a deux jours. 

Un Vietnam au coeur de l’Europe ?

David Ignatius est considéré comme « l’éminence grise » des services spéciaux américains, et pour certains il est une sorte de « successeur » de Zbignew Brzezinski – bien qu’il n’ait pas tiré les conclusions que ce dernier a tirées avant sa mort (il a écrit que le « fenêtre d’opportunité » pour la toute-puissance américaine, qui existait après 1989-91, a été perdue). Ignace envisage dans son article d’entraîner la Russie dans une guerre généralisée en Ukraine, semblable à celle des Soviétiques et des Américains en Afghanistan ou des Américains en Irak.

Si l’article trahit un possible ciblage, il est bien sûr basé sur une comparaison complètement trompeuse. L’Ukraine n’est pas l’Irak ou l’Afghanistan. C’est un pays au centre de l’Europe, absolument vital pour la Russie. Quant au Donbass lui-même, il reste une partie du cœur même de la Russie. Une guerre en Ukraine façonnera toute la situation mondiale, bien plus que les guerres au Moyen-Orient. L’un des objectifs centraux de ceux qui travaillent pour une telle guerre est la destruction complète des relations entre l’Europe et la Russie et le maintien du contrôle du continent par les États-Unis.

Une guerre majeure en Ukraine, même si elle ne conduit pas à une confrontation militaire directe entre la Russie et l’OTAN, ce qui signifie une guerre nucléaire mondiale et la destruction de l’humanité, conduira à la déréglementation de l’ensemble de l’environnement international, de l’Amérique latine à la Moyen-Orient et de l’Afrique à la mer de Chine et une énorme crise énergétique et économique. Cela conduira aussi probablement à des tentatives d’imposer des dictatures ouvertes ou secrètes aux pays occidentaux eux-mêmes. Même si nous parvenons à ne pas nous entretuer par le feu nucléaire, notre espèce mourra des conséquences du changement climatique et de tous les autres problèmes qui nécessitent une très grande coopération internationale pour y faire face et non de nouvelles guerres froides ou chaudes.

Ils répondent au déclin par la guerre

Will peut se demander s’il est possible que les Américains ne voient pas tout cela ? Nous avons posé cette question à un ami américain. Voici sa réponse : « En tant que personne qui a l’occasion d’assister à des réunions de grands et de sages au Council on Foreign Relations, permettez-moi de vous assurer que je n’exagère pas l’incapacité mentale, le manque d’informations réelles et l’auto-illusion de la politique étrangère de DC… En ce qui concerne le discours public, vous pouvez trouver de graves inexactitudes… C’est tout un contraste avec les comptes rendus des délibérations du NSC au début des années 1960 sous Kennedy, lorsque chaque mot ou tournure de phrase était interrogé pour des significations involontaires ».

Mais l’histoire a prouvé à maintes reprises que ce personnel politique et étatique apparaît dans l’histoire lorsqu’une catastrophe se prépare, et son apparition est le moyen de se diriger vers une catastrophe. Certaines personnes dans le monde croient que les Américains sont tombés en déclin et pour cette raison, ils ne feront rien pour protéger leur position dominante dans le monde. Mais en fait c’est le contraire qui se passe. Juste parce qu’ils perçoivent qu’ils sont en déclin, ils cherchent un moyen de l’endiguer. Et dans de telles conditions, la tentation est plus grande de faire quelque chose de vraiment fou.

Stratégiquement, le danger de guerre ne peut être affronté que si une nouvelle vision du monde est proposée, une vision qui tienne compte des besoins vitaux de l’Humanité et des intérêts des peuples tant au Nord qu’au Sud, à l’Est qu’à l’Ouest de la planète. Malheureusement une telle vision n’existe pas pour l’instant, ni en Occident ni chez ses opposants. Ce qui existe, c’est l’obstination sénile de forces économiques et géopolitiques puissantes, qui jouent même avec l’idée de détruire le monde pour ne pas perdre leurs privilèges, et qui ont acheté nos politiciens – dont beaucoup se présentent comme soi-disant radicaux – et ont stupéfié nos sociétés. Contrairement à ce qui se passait pendant les guerres du Vietnam et d’Algérie, ou avec les euromissiles ou avant l’invasion de l’Irak, très peu de gens manifestent en Occident contre la perspective d’une guerre catastrophique en Europe. Maintenant nous manifestons contre le port du masque !

Nous rappelons à nos lecteurs que la publication d’articles sur notre site ne signifie pas que nous sommes d’accord avec ce qui est écrit. Notre politique est de publier tout ce que nous considérons comme intéressant, afin d’aider nos lecteurs à se forger une opinion. Parfois, nous publions même des articles avec lesquels nous sommes totalement en désaccord, car nous pensons qu’il est important que nos lecteurs soient informés sur un éventail de points de vue aussi large que possible.

16/02/2022

Traduction automatique

Source :Defend Democracy Press, THE WEBSITE OF THE DELPHI INITIATIVE

Les familles touchées par la crise luttent face à l’arrivée de l’hiver au Liban


L’hiver s’est installé dans la plaine de la Bekaa au Liban, amenant de fortes précipitations et des températures nocturnes proches de zéro. Mère célibataire syrienne, Majida s’apprête à vivre des mois difficiles dans son abri de fortune, dont le toit, fait de bâches qui fuient, est maintenu par des pneus de voiture usagés pour éviter qu’il ne s’envole en cas de vent violent.

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Régulation européenne des plateformes numériques : de grâce, encore un effort pour protéger le droit à l’information !


Le projet européen de législation sur les services numériques est entré dans la dernière phase de discussion entre les institutions européennes. Reporters sans frontières (RSF) appelle les négociateurs à s’entendre sur un texte ambitieux, à même de garantir, autant qu’il est encore possible, le droit à l’information des citoyens.

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Journée contre la banalisation médiatique de l’extrême droite : le combat continue !



Le 12 février, Acrimed et VISA organisaient une grande journée publique d’information et de débats autour des liaisons dangereuses entre médias et extrême droite.

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ÉTHIOPIE : « LES PREMIERS CADAVRES QUE NOUS AVONS VUS SE TROUVAIENT LE LONG DE LA PALISSADE DE L’ÉCOLE »

Des civils déplacés de la ville de Kobo sont vus dans un camp de fortune scolaire pour les personnes déplacées en raison des combats entre la Force de défense nationale éthiopienne (ENDF) et les forces du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), dans la ville de Dessie, région d’Amhara, Éthiopie, le 9 octobre 2021. Crédit : Tiksa Negeri/REUTERS.


En Éthiopie, depuis novembre 2020, un conflit armé oppose les forces du gouvernement fédéral d’Addis-Abeba au Front de libération du peuple du Tigré (TPLF selon le sigle en anglais). Viols, exécutions sommaires, pillages généralisés… Notre dernier rapport montre que les forces tigréennes se sont rendues coupables de crimes de guerre et de possibles crimes contre l’humanité. 

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Présidentielle 2022 : « Le sujet migratoire n’est pas nouveau, mais le débat s’est radicalisé »

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À moins de deux mois du premier tour de l’élection présidentielle française, l’immigration est, une fois de plus, un thème de campagne majeur pour plusieurs candidats, notamment à droite et à l’extrême-droite de l’échiquier politique. Dans l’Histoire, la question migratoire a toujours été source de passion et de crispations. Mais aujourd’hui « le débat s’est radicalisé », estime François Héran, professeur au collège de France, où il occupe la chaire Migrations et sociétés, également auteur du livre « Parlons immigration en 30 questions », à la Documentation française. Entretien.

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Extrême droite : la tentation milicienne


Aux USA, les 3% sont organisés en milices. En France, une poignée de leurs disciples organise des stages d’autodéfense d’inspiration paramilitaire et des voyages à l’Est pour tirer à l’arme de guerre. Enquête sur une petite mouvance surveillée.

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