Les facs ont longtemps été les bastions réputés imprenables de la gauche. Depuis plusieurs mois, l’extrême droite lui dispute ce terrain à coup de poings. StreetPress a recensé plusieurs dizaines d’agressions. Enquête.
Hier, ils alarmaient sur les prétendus risques de la vaccination contre le Covid-19 et criaient à la dictature sanitaire. Désormais, certaines figures du mouvement antivax se sont emparées de l’invasion de l’Ukraine par la Russie pour proposer leur propre récit, souvent favorable à Vladimir Poutine.
Sans documents officiels attestant de sa nationalité, Medina, neuf ans, risque d’être exclue de l’école, des soins de santé et de ne pas avoir la possibilité de voyager.
Au huitième jour d’offensive, la Russie est un pays fracturé et apeuré par une guerre que même ses élites n’ont pas vu venir. Il y a le soutien au pouvoir, le déni, et ceux qui avec leurs moyens tentent de protester avec les pires difficultés. Des enfants de 10 ans en Sibérie ont terminé au commissariat avec leurs pancartes : « Non à la guerre ». Malgré l’espace qui se restreint, quelques-uns tentent encore de faire entendre.
Et si la philosophie russe nous aidait à comprendre la stratégie de Vladimir Poutine ? Cette idée n’a rien d’absurde, tant les prophètes du conservatisme, de « la voie russe » et de « l’empire eurasiatique » ont le vent en poupe au Kremlin et le soutien de toutes les extrêmes droites européennes, le Front national en tête. Le philosophe Michel Eltchaninoff est venu à la Fondation Jean-Jaurès discuter de ce qui se passe « dans la tête de Vladimir Poutine ».
L’ancien président des États-Unis Donald Trump a lancé “Truth Social”, une plateforme qui affiche sa volonté de fédérer autour des valeurs chères à son fondateur. S’il est parfaitement légitime que les médias soient orientés, les plateformes numériques et les réseaux sociaux, qui structurent l’espace civique, doivent être astreints à une neutralité politique, idéologique et religieuse.
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Dans le cadre de la Journée Internationale des droits des Femmes 2022, qui a lieu chaque année le 8 mars, le CIDFF de l’Aube organise un cycle de visioconférences.
Au programme:
Lundi 07 mars 2022, 13h30 : Évolution de la place des femmes dans le travail
Mardi 08 mars 2022, 13h30 : Violences sexistes et sexuelles au travail
Jeudi 10 mars 2022, 13h30 : Conciliation des temps de vie
Vendredi 11 mars 2022, 13h30 : Stéréotypes et mixité professionnelle
Ces conférences sont prévues pour une durée d’une vingtaine de minutes environ.
Pour vous inscrire, complétez le formulaire en cliquant sur le lien ci-après :
IL FAIT DES MILLIONS DE VUES ET SES FIDÈLES NOYAUTENT LE MOUVEMENT
Banni de YouTube, Soral avait perdu de son influence. En surfant sur le Covid, il s’est replacé au centre du jeu : ses fidèles noyautent le mouvement antivax, son site cartonne et, discrètement, il a lancé un autre média conspi. Enquête.
Depuis quelques années, de rares chefs ou anciens employés de la restauration dénoncent les injures, les coups, voire les agressions sexuelles dans les cuisines. Pour alerter les futurs professionnels sur le sujet, l’association Bondir.e, créée par de jeunes cheffes trentenaires, intervient dans les écoles hôtelières.
Notre site a reçu 1540 visites au mois de novembre 2021 (la période la plus riche en visites, durant ces 2 années d’existence, se situant sur la période de septembre à janvier). Depuis sa création en mars 2020, il a été visité 24569 fois par 14184 visiteurs de 50 nations (de 20260 visites pour la France, 2006 pour les USA, 481 pour l’Irlande, 309 pour la Belgique, 151 la Suisse, 113 le Canada, 101 le Maroc, 89 l’Allemagne, 82 la Tunisie… à 1 pour le Qatar). Bien que se situant fort loin des majors d’un point de vue statistique, ce score est loin d’être ridicule, quoiqu’il nous faille encore admettre que serait bien osée la prétention de rivaliser…
Depuis la nouvelle loi sur les autorisations de travail des étrangers, l’accès à l’emploi des mineurs non accompagnés est freiné par les lenteurs administratives. Reportage à la fondation Apprentis d’Auteuil.
GENÈVE, 11 février (Reuters) – La Suisse a fait part de ses préoccupations concernant les droits de l’homme en Afghanistan, y compris l’éducation des filles, lors d’une réunion avec les talibans, a déclaré vendredi un porte-parole du gouvernement, alors que les nouveaux dirigeants de Kaboul terminaient une semaine de pourparlers. à Genève.
Le voyage est considéré comme une étape clé dans les efforts des talibans pour renforcer leurs efforts de sensibilisation alors qu’ils cherchent à persuader les puissances étrangères de les reconnaître officiellement et de restaurer l’argent de l’aide qui a été coupée pour protester contre leur prise de contrôle en août dernier.
La délégation a rencontré des responsables suisses ainsi que la Croix-Rouge et d’autres groupes humanitaires lors de discussions portant sur les besoins d’aide, les problèmes de sécurité et les soins de santé, selon les participants qui ont assisté aux pourparlers à huis clos.
Dans une réponse par e-mail aux questions, la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Paola Ceresetti, a déclaré que la Suisse avait soulevé la question des enlèvements et des représailles, y compris le ciblage des journalistes, sans discuter spécifiquement de la détention de deux journalistes signalée vendredi par l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés. Lire ici.
Berne a également soulevé la question de « l’exclusion systématique » des filles et des femmes de l’éducation, de la politique, de la société et de la vie publique et a déclaré qu’elle s’attendait à ce que les filles soient de retour à l’école en mars, a-t-elle déclaré.
Sous leur régime précédent de 1996 à 2001, les talibans islamistes extrémistes interdisaient aux femmes et aux filles d’accéder à l’éducation. Ils disent avoir changé depuis mais ils sont restés vagues sur leurs plans et les filles en âge de fréquenter l’école secondaire dans de nombreuses provinces n’ont toujours pas été autorisées à retourner à l’école.
Une poignée de militantes se sont rassemblées devant l’hôtel de la délégation en début de semaine tandis que quelques dizaines de personnes ont manifesté vendredi devant le siège de l’ONU à Genève, a confirmé un porte-parole de la police.
Ceresetti a nié que les pourparlers équivalaient à une reconnaissance officielle des talibans et a souligné qu’il était important de maintenir le dialogue. « Nous parlons à tout le monde », a-t-elle déclaré.
Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, qui a rencontré le ministre afghan de la Santé par intérim Qalandar Ebad plus tôt cette semaine au cours du même voyage, a également appelé les pays et les organisations « à poursuivre le dialogue pour soutenir le peuple afghan ».
Geneva Call, le groupe humanitaire qui a accueilli les pourparlers, a déclaré que la délégation talibane avait signé une déclaration de clôture qui s’engageait à promouvoir l’accès humanitaire, à respecter les travailleuses de la santé et à aider au déminage.
Une centaine de mineurs non-accompagnés (MNA), pour la plupart en recours auprès du juge des enfants, sont menacés d’un retour à la rue : leur lieu d’hébergement – l’Ehpad des Tourelles – est sous le coup d’une fermeture par la Ville. L’établissement avait été aménagé deux ans auparavant pour les mineurs isolés. Les associations qui y interviennent ne comprennent pas ce volte-face « incompréhensible » de la mairie de Toulouse.
Les nouveaux protocoles sanitaires à l’école sollicitent davantage les familles. Mais au sein du foyer, ce sont souvent les femmes qui récupèrent ces contraintes.
Le retrait de Saad Hariri, fils de Rafic Hariri, de la vie politique marque l’échec d’un projet sunnite modéré au Moyen-Orient susceptible de faire contrepoids à l’Iran et de résister au discours djihadiste.
L’ouvrage, monument de la bande dessinée reconnu pour son intérêt historique, a été interdit au motif qu’il contenait des éléments « inappropriés ». Dans la BD, des souris figurent les juifs, et des chats, les nazis.
L’inquiétude monte après la disparition de deux militantes en Afghanistan. Tamana Zaryabi et Parawana Ibrahimkhel ont été arrêtées chez elles après avoir manifesté pour les droits des femmes à travailler, étudier, et choisir ou non de porter le voile. Peu avant sa disparition, Tamana Zaryabi a posté une vidéo du moment où les talibans sont arrivés devant chez elle, dans laquelle on l’entend appeler à l’aide. Mais selon le porte-parole des talibans, la vidéo serait un fake. Une version démentie par une amie de la jeune femme, selon la BBC. L’ONU a exprimé sa préoccupation.
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