Les cas de diarrhée chez les enfants ont augmenté de 50 % en une semaine seulement, et 90 % des enfants de moins de deux ans sont désormais en situation de « pauvreté alimentaire sévère ».
La République séparatiste autoproclamée du Haut-Karabakh a annoncé, jeudi 28 septembre, qu’elle allait dissoudre toutes ses institutions à partir du 1er janvier 2024, une semaine après une offensive victorieuse de l’Azerbaïdjan. Le Premier ministre arménien, Nikol Pachinian, dénonce un « nettoyage ethnique ».
Hasmik Tolmajian, ambassadrice de la République d’Arménie en France est ce lundi 25 septembre, l’Invitée du matin de RFI. Conflit dans le Haut-Karabakh… Elle répond aux questions de Frédéric Rivière.
Les douze ans de guerre et les sévères sanctions internationales ont détruit l’économie, les infrastructures syriennes et mis à genoux la population. Ce sont 90% des Syriens qui vivent sous le seuil de pauvreté dans un pays qui compte six millions de déplacés internes et autant de réfugiés dans les États voisins ; soit la moitié de la population syrienne. L’une des manifestations de la crise en Syrie est la dissolution des liens sociaux et familiaux traditionnels. Les abandons d’enfants à la naissance sont de plus en plus nombreux.
Kidnappings, viols, meurtres, tirs au milieu des habitations, etc, les Haïtiens font face à « une violence cauchemardesque » de la part de gangs armés qui contrôlent quasiment la totalité de Port-au-Prince, selon le Haut Commissaire des Nations unies aux droits humains, Volker Türk. Au moins 60 personnes ont été tuées la semaine dernière dans des affrontements entre des gangs rivaux dans la capitale, selon le Réseau national de défense des droits humains, une ONG haïtienne. Il faut éviter « un massacre à la Rwanda(ise) », a déclaré en début de semaine le Dr Jean William Pape, membre du comité scientifique de l’OMS, professeur de médecine à l’université Cornell à New York, directeur et fondateur des centres GHESKIO en Haïti.
Ces derniers mois, on assiste à une nouvelle escalade de la violence dans le Haut-Karabakh, une enclave montagneuse au centre d’un long conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Depuis près de deux mois, les Arméniens du Haut-Karabakh sont victimes d’un blocus, dont tout laisse à penser qu’il est orchestré par l’Azerbaïdjan. Près de 120 000 personnes sont coupées du monde, privées de nourriture, de soins et d’électricité. Une asphyxie qui est en train d’entraîner une grave crise humanitaire.
Les Nations unies ont vérifié plus d’une centaine de cas de viols et agressions sexuelles depuis le début de la guerre en Ukraine. Un chiffre dérisoire, bien en dessous de la réalité. « Les cas signalés ne sont que le sommet de l’iceberg », prévient Pramila Patten, la représentante spéciale de l’ONU chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit. Le président ukrainien dénonce lui des viols systématiques perpétrés par les forces russes.
Guerre en Ukraine : un rapport indépendant estime qu’il existe « un risque très sérieux de génocide » des Ukrainiens par la Russie
Une femme ukrainienne visite la tombe de son mari retrouvé dans une fosse commune, à Boutcha, le 12 mai 2022. (HIROTO SEKIGUCHI / YOMIURI / AFP)
La rhétorique de Moscou incite à la destruction du groupe national ukrainien, et légitime les exactions (viols, meurtres de masse…) commises par les soldats russes, selon les experts interrogés.
Ukraine : la guerre d’agression du Kremlin est aussi une guerre contre l’information
Reporters sans frontières (RSF) a recensé plus de 50 attaques, qualifiables de crimes de guerre, visant les journalistes et les médias depuis le début du conflit en Ukraine. Des crimes qui démontrent que l’armée russe mène une véritable guerre contre l’information. RSF dépose une cinquième plainte auprès du procureur de la Cour pénale internationale et de la procureure générale d’Ukraine.