Des centaines de milliers de personnes survivent avec des revenus indignes, faute d’accès aux minimas sociaux. Quelques sources statistiques permettent d’estimer la faiblesse de leurs ressources. Une analyse de Louis Maurin.
Inégalités
L’école française marquée par les inégalités sociales
Les inégalités sociales d’éducation se construisent dès l’école élémentaire et s’aggravent au fil du parcours scolaire. Le constat est établi mais les politiques ne suivent pas. Une grande hypocrisie. L’analyse de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.
L’école française ne réduit pas assez les inégalités entre les catégories sociales. Les enseignements y sont très académiques et laissent peu de place à la pratique, l’expérience concrète. La compétition est exacerbée et un apprentissage précoce de la lecture favorisent les enfants de diplômés dès les petites classes. Certes, le lycée et l’enseignement supérieur se sont ouverts à de nouveaux publics dans les années 1970 et 1980 mais, au fond, contrairement aux autres pays d’Europe, l’école ne s’est pas adaptée à cette évolution en faisant évoluer les modes d’enseignement.
Handicap : des épreuves au quotidien
Dossier d’actu: études, emploi, revenus, conditions de vie : le parcours des personnes en situation de handicap physique ou mental est souvent semé d’embûches. Le point sur les principales données disponibles.
Belle leçon de courage et de dépassement, loin des turpitudes de certains qui se pensent grands…
JC
Ouvrons les emplois interdits de la fonction publique aux étrangers
Cinq millions d’emplois en France demeurent interdits aux personnes qui n’ont pas la nationalité d’un pays européen. Ces restrictions légales constituent des discriminations archaïques. Le point de vue de Noam Leandri, membre de l’Observatoire des inégalités, extrait d’une tribune parue dans le journal Libération.
La misère au cœur de la douceur d’une ville de province
La misère se loge aussi dans des territoires de la France moyenne, qui ne sont pas connus pour leur niveau de pauvreté. Il est grand temps de se mobiliser. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités, extrait du rapport annuel du Secours catholique d’Indre-et-Loire.
La vision médiatisée de la pauvreté est souvent très caricaturale. Pour peu que l’on soit un peu attentif, que l’on entre dans les détails, les territoires moyens, où il fait souvent bon vivre, sont aussi ceux où persiste la plus grande misère. Et la bourgeoisie locale, tous bords politiques confondus, est loin d’en prendre la mesure. On peut le voir avec l’exemple de la ville de Tours, où se trouve d’ailleurs le siège de l’Observatoire des inégalités.
Les JO 2024 rendent difficile l’accès à l’aide médico-sociale pour les sans-papiers
Depuis quelques jours, les périmètres de sécurité installés pour les Jeux olympiques transforment la circulation à Paris. Un dispositif contraignant pour les acteurs de la solidarité qui viennent en aide aux plus vulnérables. Quelques jours avant le coup d’envoi des Jeux olympiques, Médecins du Monde peine à garantir l’accès aux soins aux migrants.
Plus d’un million de personnes contrôlées, 4 300 écartées selon Darmanin
Ces enquêtes de sécurité ont été réalisées sur des athlètes, entraîneurs, journalistes, volontaires, agents de sécurité privée ou même riverains de la cérémonie d’ouverture des Jeux.
Un total d’un million d’enquêtes administratives ont été menées dans le cadre des Jeux olympiques (JO) de Paris et 4 355 personnes susceptibles de présenter une menace pour l’évènement ont été écartées, a annoncé dimanche 21 juillet le gouvernement français, à quelques jours des JO.
Pour un sport égalitaire : le défi de l’inclusion des femmes aux JO 2024
« La France doit réaffirmer le droit des femmes à pratiquer leur sport librement et à disposer de leur propre corps. » Alors que la pratique du sport a vocation à être accessible et universelle, sans distinction de genre, de religion ou d’origine ethnique, un ensemble d’organisations de la société civile et de personnalités condamnent fermement l’interdiction du port du voile lors des Jeux Olympiques de Paris 2024 et appellent la France à revenir sur cette décision.
« Une centrifugeuse sociale » : en Seine-Saint-Denis, les Jeux olympiques accélèrent la gentrification
La Seine-Saint-Denis, département le plus pauvre de France, monte en gamme au fil des projets de rénovations urbaines. Un phénomène qui s’accélère encore plus avec l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques dans le 93.
“RÉPONDRE À L’URGENCE SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET DÉMOCRATIQUE”
Laissez les personnes non-blanches faire de la politique !
Kaoutar Harchi souligne la place centrale des militants des quartiers populaires au sein de la gauche, dont certains ont pu accéder aux bancs de l’Assemblée nationale. Et qui laissent espérer pour ce pays un autre avenir que celui qui semblait, le 7 juillet, scellé.
Le fait que le RN n’ait pas obtenu la majorité à l’Assemblée nationale, le 7 juillet, nous rappelle qu’aussi fort que soit le sentiment d’une histoire qui se répète, rien n’est jamais joué d’avance. Il est toujours possible de déjouer le cours des choses, d’inverser les courbes des sondages, de faire advenir un autre réel. Cela n’a pourtant été possible qu’au regard d’un intense travail des militant·es des quartiers populaires qui ont réalisé, en un temps très court, et dans des conditions difficiles, un insensé travail de conviction auprès des populations issues de l’immigration postcoloniale, les poussant à aller voter et à participer à la vie politique française.
Ces villages de néoruraux qui résistent à l’extrême droite et relancent la vie locale
Les communes de Celles et de Villeneuvette, dans l’Hérault, ont pour point commun de n’avoir qu’un seul électeur du Rassemblement national. Un vote à rebours de celui de la circonscription, qui a réélu la députée RN sortante le 7 juillet. Reportage.
Retour sur le rassemblement inopiné de lundi
De 200 à 250 personnes se sont rassemblées place de l’hôtel de ville de Troyes ce lundi 8 en fin d’après-midi à l’appel du Collectif aubois de lutte contre les extrêmes-droites. L’arrivée en dernière minute d’une sono sympathiquement mise à disposition par les camarades du collectif Louise-Michel suite aux aléas inhérents à une organisation par la force des choses un peu chaotique, compte tenu des circonstances, nous a permis d’être bien entendus par les nombreux badauds et touristes, de tous âges et de tous horizons présents en centre-ville à cette heure consacrée, qui nous ont rejoints avec, il faut le dire, un certain enthousiasme.
Le renfort des artistes, comme nous aussi soulagés que les étrangers de l’échec du RN à prendre le pouvoir en France, après quelques semaines de grande inquiétude, fut une belle surprise pour les organisateurs.
On peut regretter un peu quelques absences très remarquées dont nous ne doutons pas qu’elles n’étaient que purement accidentelles. De manière générale, c’est dans un esprit apaisé et serein, à l’exact opposé de la violence que nous rejetons, que ce rassemblement citoyen a pu se dérouler sans encombre.
L’important était de se réjouir que le pire ait été évité en France et de ne pas oublier que le plus dur commence maintenant. Nous savons que les attaques de l’extrême-droite contre la démocratie et les libertés ne vont pas s’arrêter là et qu’il va nous falloir redoubler de vigilance et de talent de persuasion envers les électeurs trompés par l’imposture RN et les tentatives de dédiabolisation de ce que nous connaissons de pire : la haine, le racisme, la xénophobie, le rejet de la démocratie et des valeurs républicaines, l’effacement de l’histoire humaniste de la France…
Les prises de parole multiples ont permis à chacune et chacun de porter son message et, de discours circonstanciés en beaux moments de poésie, nous avons pu constater et pouvons affirmer qu’un espoir s’est levé…
Déclaration du collectif aubois de lutte contre les extrêmes-droites.
La mobilisation citoyenne d’hier et des 2 semaines qui l’ont précédée ont permis une fois de plus que l’extrême-droite ne prenne pas le pouvoir en France et si ce fut une surprise pour tout le monde, cela prouve bien que l’extrême-droite, nous n’en voulons pas. Certains militants du RN, qui se voyaient déjà aux portes du pouvoir, n’ont pas hésité à menacer les défenseurs des libertés, à multiplier des paroles et des actes racistes sur le territoire et à faire preuve de violences. Ainsi, plus de 100 candidats et suppléants se sont lâchés pour exprimer :
- Leur haine à l’égard des étrangers, des minorités, des travailleurs pauvres et des personnes en difficultés les qualifiant d’assistés.
- Leur volonté de faire taire toutes celles et tous ceux qui ne partagent pas leurs idées et leur projet mortifère basé sur l’exclusion et sur la remise en cause de la démocratie.
- Leur mépris de la fraternité et de la solidarité.
Après avoir surfé sur sa stratégie de la respectabilité, le RN, au cours de cette campagne qui vient de s’achever, a montré quel était son vrai visage, celui de l’extrême-droite, opposée à l’Etat de droit et aux principes de la République.
Dans l’Aube, le pire (je veux dire 3 députés RN) a pu être évité grâce au barrage républicain sur la 2ème circonscription et c’est la candidate LR Valérie Bazin-Malgras qui a battu le jeune parachuté du RN. Elle sait qu’elle est redevable des voix du Nouveau Front Populaire. Elle doit les prendre en considération et nous saurons le lui dire et le lui rappeler.
Dans la 3ème circonscription, le combat du candidat et de sa suppléante, qui se sont battus comme des lions, et la lutte des militantes et militants qui se sont livrés corps et âme jusqu’au bout (vendredi 23h59) n’a pu empêcher le maintien de la députée RN, en grande partie à cause sans doute du nombre impressionnant de bulletins blancs et nuls, à propos desquels il faut bien sûr s’interroger et qui auraient peut-être pu faire la différence.
Ce soir nous sommes rassemblés :
- pour refuser toute politique discriminatoire et raciste,
- pour s’opposer à toute velléité de destruction des libertés et de la République qui a toujours été la cible première de l’extrême-droite,
- pour dénoncer la négation de l’égalité des droits pour tous,
- pour continuer à combattre l’extrême-droite,
- et bien évidemment pour exprimer notre joie et affirmer notre espoir dans la foulée de la victoire du Nouveau Front Populaire en France.
Le RN et ses alliés sont très loin de leur objectif qui était d’obtenir la majorité absolue, mais sont hélas toutefois plus nombreux à l’Assemblée nationale. Notre devoir est maintenant de stopper cet élan. C’est auprès de leurs électeurs qu’il nous faut maintenant nous tourner pour leur faire prendre conscience de l’imposture avec laquelle ils ont été trompés.
Si la gauche, unie dans le Nouveau Front Populaire, est majoritaire, il ne faut pas oublier que sa volonté de rassemblement ne va pas manquer d’être attaquée de tous bords.
Le plus dur et le plus long restent à faire pour le Collectif aubois de lutte contre les extrêmes-droites qui n’a aujourd’hui qu’un peu plus d’un an d’existence. Plus nous serons nombreux, déterminés et unis, plus nous serons forts.
Plus forts, plus déterminés, plus unis pour ne pas accepter l’inacceptable et pour ne pas tolérer l’intolérable.
Plus forts, plus déterminés, plus unis pour combattre les extrême-droites, car aucune compromission n’est possible avec le RN et ses alliés.
Le Nouveau Front populaire des territoires appelle à faire bloc contre l’extrême droite
Un collectif de maires de sensibilité diverses, emmené par Grégory Doucet (Lyon) et Cédric Van Styvendael (Villeurbanne), défend l’alliance des gauches dont le programme ambitieux s’inspire de politiques publiques testées au niveau local, porteuses de justice sociale et de transformation écologique.
Alors que l’extrême droite est aux portes du pouvoir et que la République est menacée, les forces de gauche et écologistes, soutenus par des syndicats, des associations et par des millions de citoyens, ont créé le Nouveau Front Populaire, porteur d’un immense espoir pour notre pays.
Le 7 juillet, le grand bond en arrière ne doit pas avoir lieu
L’arrivée au pouvoir du RN marquerait un grand bond en arrière pour l’égalité à tous niveaux. Il est possible de l’éviter, à condition de se rassembler. Le point de vue de Louis Maurin et Éric Peigné, directeur et président de l’Observatoire des inégalités.
1 enfant sur 4 dans le monde est en situation de pauvreté alimentaire sévère
Le risque de souffrir d’une forme potentiellement mortelle de malnutrition est jusqu’à 50 % supérieur chez les enfants concernés par la pauvreté alimentaire, selon les constats d’une nouvelle analyse.
À l’échelle mondiale, 181 millions d’enfants de moins de 5 ans, soit un sur quatre, vivent dans une situation de pauvreté alimentaire sévère en raison des inégalités, des conflits et des crises climatiques. Cette situation les expose à un risque 50 % plus élevé de souffrir d’émaciation (une forme potentiellement mortelle de malnutrition), indique un nouveau rapport publié aujourd’hui par l’UNICEF.
Pour la première fois, le rapport intitulé Pauvreté alimentaire de l’enfant : les conséquences des privations nutritionnelles durant la petite enfance analyse dans près de 100 pays les incidences et les causes des privations nutritionnelles chez les jeunes enfants, toutes tranches de revenu confondues, et alerte sur le fait que des millions d’enfants de moins de 5 ans sont dans l’incapacité de consommer – faute d’y avoir accès – les aliments nutritifs et diversifiés dont ils ont besoin pour grandir et se développer de manière optimale durant la petite enfance et par la suite.
Le handicap expose à la pauvreté et aux bas niveaux de vie
La moitié des personnes handicapées ont un niveau de vie inférieur à 1 512 euros par mois, soit 300 euros de moins que le niveau de vie médian des personnes valides. 19,5 % des adultes handicapés vivent sous le seuil de pauvreté.
Le taux de pauvreté des personnes handicapées [1] atteint presque 20 % (au seuil de pauvreté de 60 % du niveau de vie médian [2], donnée 2019 du ministère des Solidarités), un niveau très supérieur à celui des personnes valides (12,8 %). Au total, près de 840 000 personnes handicapées sont pauvres.
Déficit public : il est temps de mettre fin au bal des démagogues
Face à la dette, s’obstiner dans la démagogie actuelle ne peut qu’aboutir à ruiner notre pays ou à dépecer notre modèle social. Contrairement à ce que tout le monde pense, celui ou celle qui affichera l’importance d’un effort collectif pourrait très bien y gagner, affirme Louis Maurin de l’Observatoire des inégalités (extrait du quotidien Libération).
La France compte 3 000 milliards d’euros de dette, et son déficit dépasse 5 % de la richesse produite en une année. Chaque année, nous dépensons plus de 50 milliards d’intérêts, l’équivalent de 80 % du budget de l’Éducation nationale, à payer nos créanciers. La hausse des taux d’intérêt a au moins eu un mérite : vu le coût des emprunts, ceux qui songent à s’endetter à l’infini ne sont plus nombreux. Un large accord existe sur la nécessité de régler l’addition. Il n’existe que deux solutions pour cela : baisser les dépenses ou augmenter les recettes. Réduire les dépenses semble plus indolore, car en apparence on ne touche pas au porte-monnaie des Français. Encore faudrait-il expliquer aux Français de quoi on parle concrètement.
ACCÈS AUX SOINS: SOIGNANTS ET PATIENTS FACE AUX INÉGALITÉS TERRITORIALES
Certaines régions françaises sont-elles vraiment des déserts médicaux ? Dans quelle mesure les Français peinent-ils à obtenir des rendez-vous chez un médecin généraliste, un cardiologue ou un gynécologue ? Afin de dresser un panorama le plus précis possible de l’accès à la médecine de ville dans les territoires, des statistiques concernant 75 000 professionnels de santé utilisateurs de Doctolib et près de 200 millions de consultations tenues en France en 2023 ont été décryptées dans cette enquête inédite, complétée d’une dizaine d’analyses de géographes, professionnels de santé et élus locaux. C’est ainsi la réalité des inégalités territoriales de santé que l’on peut ainsi appréhender dans toute sa complexité.
« Les autorités françaises ont imposé des restrictions excessives et illégitimes du droit de manifester », accuse Amnesty International
L’ONG pointe notamment du doigt les arrestations, interdictions de manifester, et l’emploi de la force pendant la mobilisation contre les retraites, le projet de mégabassines à Sainte-Soline ou encore la guerre à Gaza.
Amnesty International dénonce de manière plus générale un « racisme institutionnel et systémique » qui peut transparaître à travers « les contrôles d’identité discriminatoires à l’égard des hommes et des jeunes gens noirs ou arabes ».
Rapport annuel 2023/2024 : un bilan sombre qui doit nous alerter
Nous publions ce 24 avril notre rapport annuel. Un an d’enquêtes, 155 pays analysés par plus de 80 chercheurs et chercheuses indépendants et impartiaux. Cette année encore, nous dressons un bilan implacable des violations des droits humains partout dans le monde. Et nous alertons sur la défaillance des mécanismes internationaux.
« Le rapport annuel d’Amnesty International dresse un tableau affligeant caractérisé par une répression alarmante des droits humains et de multiples violations des règles internationales, sur fond d’accroissement des inégalités mondiales, de rivalités entre superpuissances pour la suprématie et d’aggravation de la crise climatique. »
Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International
France
Mineurs non accompagnés, les grands oubliés de la frontière franco-britannique
Une enquête a tenté de recenser le nombre de jeunes isolés étrangers, en cours de procédure pour faire reconnaître leur statut de mineur non-accompagné (MNA). Mené par la Coordination Nationale Jeunes Exilés en Danger, ce travail pointe une véritable zone d’ombre pour tous ces jeunes installés à la frontière franco-britannique.
Urgences saturées à Strasbourg : le syndicat FO a déposé plainte contre X pour « non-assistance à personne en danger »
Le syndicat dénonce « un refus de prise de responsabilité » alors que deux décès se sont produits en 2022.
« Dès la maternelle, les élèves de milieux défavorisés prennent moins la parole »
En classe de maternelle, les enfants de milieux favorisés prennent plus la parole que les autres et ils sont jugés plus « intelligents » par les autres élèves. Dans un entretien, Sébastien Goudeau, enseignant-chercheur en psychologie sociale, revient sur deux expériences qui permettent de mieux comprendre comment se forgent, très tôt, les inégalités.
« La répression contre le cannabis est un échec complet depuis au moins un demi-siècle »
Le cannabis récréatif est partiellement légal en Allemagne depuis le 1er avril. Le médecin et paysan Charles Hambourg plaide pour la fin de la politique répressive en France et pour reconnaître le potentiel thérapeutique de la substance.
Le gouvernement veut que les locataires les plus riches quittent leur HLM ; les associations rappellent que « le logement à vie » n’a « pas de réalité juridique »
Le ministre délégué au logement, Guillaume Kasbarian, chiffre à plus de 8 % le nombre des locataires de logement social qui ne seraient plus éligibles – en raison de leurs revenus – s’ils en demandaient un aujourd’hui.
SNU : la faute de l’Education nationale
Dans quelques semaines, la participation forcée des élèves de Seconde rend de facto le SNU obligatoire. Avec la mise au pas de la jeunesse autour d’une mystique identitaire par une contrainte de type militaire, c’est aussi le service public d’éducation, maître d’œuvre et maître d’ouvrage du dispositif, qui change de nature.
Des discriminations à l’embauche envers les malentendants, révélées par un testing
Une personne équipée d’un appareil auditif pour compenser sa surdité a moins de chances d’être invitée à un entretien d’embauche. Des données qui montrent que les personnes handicapées sont discriminées dans l’accès à l’emploi, que ce soit dans le secteur privé ou le public.
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Fin de vie : malgré le développement des soins palliatifs, les inégalités d’accès persistent en France
Alors que les Français vivent de plus en plus âgés, et avec des pathologies multiples, seul un tiers des malades qui en auraient besoin a accès aux soins palliatifs.
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Comment lutter contre la précarisation du travail ?
Face à la montée de la précarité du travail, une autre voie est possible. Elle consiste à mieux contrôler les licenciements, limiter l’usage des contrats de courte durée, faire appliquer le droit du travail par les plateformes numériques et donner plus de pouvoir aux représentants des salariés. Les propositions de la professeure de sociologie Dominique Méda.
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Aide médicale d’Etat : « Pour maintenir la santé des migrants, il faut leur donner plus de droits »
Alors que le premier ministre a annoncé une réforme restrictive de l’Aide médicale d’Etat d’ici l’été, deux médecins rappellent, dans cette tribune à « l’Obs », l’indignité de cette proposition et le risque sanitaire qu’elle fait courir à tous.