Iran : exiger l’arrêt immédiat des exécutions et l’abolition universelle de la peine de mort
Consultez également les prises de position quotidiennes de la LDH sur les réseaux sociaux. |
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La presse n’a pas de mots assez durs pour qualifier ce retour « tragique », estime tout simplement La Croix. Le président syrien est attendu à Djeddah, en Arabie saoudite, pour le sommet de la Ligue arabe. Onze ans d’exclusion pour en arriver à « la consécration d’un homme qui a attendu son heure, aux dépens d’une population syrienne étranglée et d’une économie exsangue », écrit le quotidien. Libé ne dit pas autre chose et évoque « une revanche personnelle éclatante pour [le dirigeant], traité en paria depuis des années ».
À Paris, depuis plus d’un mois, une école désaffectée du très chic XVIe arrondissement est occupée par de jeunes migrants qui viennent pour la plupart d’Afrique de l’Ouest. Depuis le début de l’occupation, cette école est devenue la cible de l’extrême droite, qui multiplie les manifestations devant ses portes.
Des représentants du ministère de la Justice ont reconnu l’existence d’un fichier nominatif à Lille, détaillant les noms, prénoms, dates de naissance, des personnes placées en garde à vue lors des manifestations.
Une trentaine de personnes, membres ou proches du parti intégriste Civitas, a bloqué l’accès à l’église Saint-Cornély à Carnac (Morbihan) samedi 13 mai. Ils ont obtenu l’annulation d’un concert de l’artiste américaine Kali Malone, notamment à cause du titre de deux morceaux.
Ces dernières semaines, les tribunaux administratifs sont devenus le terrain de contestation de mesures controversées prises par les préfets dans le cadre du mouvement social contre la réforme des retraites.
Le défilé de groupes néofascistes le 6 mai à Paris n’a pas été interdit en amont, et aucun participant n’a été interpellé, alors que de nombreux manifestants dissimulaient leur visage, ce que la loi, en théorie, interdit.
Dans une lettre adressée à la Présidente de la Commission européenne, 230 organisations de la société civile en appellent à la Commission pour que la proposition de loi européenne sur “l’ingérence étrangère dissimulée” ne soit pas en contradiction avec le droit international et européen en matière de droits de l’Homme, et en particulier l’exercice des libertés civiques, la liberté d’association et la liberté d’expression.
La LDH l’a signée.
La Commission européenne va proposer un nouveau paquet de mesures “pour la défense de la démocratie”, comprenant des propositions bienvenues visant à renforcer la participation démocratique et à protéger l’espace civique. Cependant, certains éléments de ce paquet menacent de saper les politiques actuelles et futures menées en ce sens, et tout particulièrement un nouvel instrument juridique visant la société civile organisée, dont les associations.
Communiqué commun (Ligue des droits de l’Homme, Syndicat des Avocats de France , Syndicat de la Magistrature , Union syndicale Solidaires)
Les déplacements du président de la République s’accompagnent d’arrêtés préfectoraux, instaurant un périmètre de protection, fondé sur la législation antiterroriste. Interdiction de cortèges, défilés, rassemblements revendicatifs et dispositifs sonores.
Face à ce détournement des dispositifs antiterroristes, la Ligue des droits de l’Homme, le Syndicat des Avocats de France , soutenus par le Syndicat de la Magistrature et l’Union syndicale Solidaires, ont déposé un référé-liberté devant le tribunal administratif d’Orléans contre un tel arrêté pris par le préfet du Loir-et-Cher en prévision de la visite du président de la République à Vendôme.
Paru dans le journal local jeudi 4 mai
« Les fake news vont avec le populisme »
« La presse, c’est la démocratie, et dès qu’un pays bascule vers moins de liberté, elle est la première victime » , selon Maryvonne Blum, présidente de la section départementale de la Ligue des droits de l’homme . En cette Journée mondiale de la liberté de la presse, l’ONG Reporters sans frontière (RSF) a dévoilé son classement 2023 de la liberté de la presse dans le monde, dans lequel la France est 24 e .
L’un des points mis en avant par RSF est la diffusion des fake news et la désinformation massive. Maryvonne Blum ajoute : « La désinformation est un univers qu’on a du mal à maîtriser, et les fake news vont avec le populisme. »
Pour lutter contre cela, « l’éducation aux médias est le point de départ », et ce, dès le plus jeune âge. Comme le réseau Canopé qui tente de mettre les enfants dans la situation des journalistes afin de les responsabiliser sur le contenu qu’ils produisent. Mais le développement rapide de l’IA accentue ces dangers. Pour la présidente de la LDH auboise, « il y a une crainte. On a vu les images, et on se doute qu’on va arriver aux textes. »
Le 1er Mai est un rêve d’émancipation qui résonne avec l’actuel mouvement contre la réforme des retraites, souligne l’historienne Danielle Tartakowsky.
Le tribunal administratif de Paris a suspendu le décret pris vendredi pour le préfet de police. Les syndicats entendent distribuer cartons rouges et sifflets avant la rencontre.
La LDH sera présente toute la journée à Troyes aux côtés des organisations syndicales, politiques et associatives lors de cette Fête du 1er Mai symbolique, marquée cette année par la lutte contre la réforme des retraites et pour la démocratie, les libertés et les droits.
Des concerts de casseroles et des rassemblements ont été organisés lundi soir partout en France, pour protester contre Emmanuel Macron, réélu il y a tout juste un an. Des manifestants se sont également rendus à la gare de Lyon pour y huer le ministre de l’Éducation Pap Ndaye.
Lors de la répression, les forces de sécurité iraniennes ont « « tué, torturé, agressé sexuellement et fait disparaître des adolescents et des enfants de manière illégale », affirme Human Rights Watch dans un rapport publié le 25 avril. L’ONG a étudié le cas de onze mineurs entre septembre 2022 et février 2023, et recueilli de nouveaux éléments sur deux cas précédemment signalés. « C’est comme si ces enfants étaient des ennemis », dénonce Bill Van Esveld, directeur associé des droits de l’enfant à Human Rights Watch. Entretien.
Le 23 avril 2013, l’Assemblée nationale ouvrait le mariage aux couples de même sexe, après plusieurs mois de débats houleux au Parlement et dans la rue. Dix ans après, « l’Obs » s’est plongé dans les archives.