Des travailleurs sans papiers sur le chantier des JO

Alors qu’une enquête préliminaire a été ouverte en juin par le parquet de Bobigny pour travail dissimulé sur le chantier du village des athlètes, « Le Monde » a rencontré plusieurs ouvriers sans papiers sur des sites des JO en Seine-Saint-Denis.

Le gouvernement dit vouloir faciliter la régularisation des travailleurs dans les secteurs en tension.

Sur le site, plusieurs milliers d’ouvriers et leur encadrement seraient actuellement présents. Parmi eux, Moussa dit ne pas avoir croisé beaucoup de Français mais surtout des Ouest-Africains, « des Turcs, des Portugais ou des Arabes ». Il se doute qu’il y a parmi eux d’autres travailleurs en situation irrégulière, mais « on parle de tout sauf de ça sur les chantiers ». Une discrétion qui sied à tout le monde.

Pas de contrat, pas de fiche de paye, pas de congés.

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Des sans-papiers voient leur plainte refusée en raison de leur situation administrative


Selon l’association la Cimade, plusieurs étrangers n’ont pas pu faire enregistrer leur plainte dans un commissariat ou une gendarmerie après avoir subi des violences ou des agressions. Les autorités ont privilégié leur statut de sans-papiers à celui de victime, au mépris de la loi. En quatre mois, au moins 10 personnes ont été placées en rétention après avoir subi des violences de la part d’un tiers.

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A Mayotte, une opération de déportation sans précédent


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« En France, si tu n’as pas de papiers, tu n’existes pas » : des travailleurs en situation irrégulière réagissent au projet de loi immigration


Alors que le gouvernement envisage la création d’un titre de séjour pour les étrangers exerçant des « métiers en tension », franceinfo a rencontré plusieurs d’entre eux. Sceptiques, ils ont peu d’espoir de voir leur situation réellement changer.

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Un texte qui fâche tout le monde : le projet de loi immigration, nouveau casse-tête de l’exécutif


Le texte prévoit notamment de créer un visa pour les « métiers en tension » et de faciliter les expulsions d’étrangers « délinquants ».

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« On est en train de multiplier potentiellement le nombre de sans-papiers en France demain », alerte France Terre d’Asile


 l’Afrique redoute un exode plus massif de ses médecins

en Haute-Loire, habitants et demandeurs d’asile « tentent de construire des liens, pas à pas »


21 ASSOCIATIONS APPELLENT LE GOUVERNEMENT ET LES PARLEMENTAIRES À INTERDIRE DÉFINITIVEMENT L’ENFERMEMENT ADMINISTRATIF DES ENFANTS

BOUGE TA PRéF



Les services en ligne ou pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.

Un chef d’entreprise déclare à l’URSSAF un salarié en situation irrégulière qu’il a recruté depuis plusieurs années.  Il souhaite régulariser la situation.

Sachant qu’il doit s’assurer qu’aucun ressortissant français n’est en mesure d’occuper cet emploi, il dépose une offre à Pôle Emploi pour laquelle il ne reçoit aucune candidature.

L’appel d’offre étant infructueux, il sollicite sa comptable afin de réaliser les démarches en vue de déposer une demande d’autorisation de travail pour un salarié étranger en situation irrégulière.

La comptable appelle le standard de la préfecture de l’Aube qui lui indique qu’elle doit effectuer ses démarches de façon dématérialisée et qui la renvoie vers des adresses électroniques. La personne au standard ajoute qu’elle n’est pas habilitée à fournir des informations.

La comptable constitue le dossier et tente d’effectuer une demande en ligne d’autorisation de travail sans résultat car le salarié ne dispose pas de titre de séjour.

Elle envoie un mail au service des étrangers de la préfecture de l’Aube qui lui répond qu’il ne s’occupe pas des autorisations de travail, celles étant de la compétence de la direction générale des étrangers en France et lui communique un lien employeurs-etrangers@aube.gouvv.fr .

Elle appelle la plateforme au 08 06 00 16 20 pour connaitre exactement les démarches en ligne à effectuer. Un agent de la plateforme lui indique qu’elle doit contacter la préfecture de l’Aube pour déposer une demande de titre de séjour, plus précisément une demande d’admission de régularisation pour le travail, à laquelle elle devra joindre la demande d’autorisation de travail et un courrier de motivation, le tout sous forme papier.

A ce titre, elle reçoit un questionnaire de la préfecture à compléter.

En conclusion, en appelant la préfecture de l’Aube, la comptable a été orientée, c’est-à -dire désorientée, vers d’autres servicesqu’elle a dû solliciter pour s’entendre dire in finequ’elle devait appeler la préfecture de l’Aube. Certains appellent cela la simplification des démarches administratives des usagers, d’autres des mouvements browniens, sachant que, comme disait Euclide, la ligne droite est le plus court chemin entre deux points.

LA FUITE

Le MRAP présente  une création originale du Théâtre Populaire de Champagne et de La Compagnie du Loup bleu


La représentation sera suivie d’un échange/débat, avec des témoins.

Un homme jeune – un fils, un frère, un fiancé – décide de quitter son pays et entreprend un long voyage pour trouver, peut-être, un monde meilleur… comme tant d’autres.

On les appelle migrants, exilés, sans papiers, demandeurs d’asile…

“ La Fuite “, c’est l’histoire, en neuf épisodes, du voyage de ce jeune homme qui, à chaque étape, rencontre un personnage (incarné à chaque fois par le même comédien) emblématique d’un moment, d’un lieu, d’une fonction, d’une émotion.

Avec une chaise, une valise, des pierres, un téléphone portable, une couverture, une photo, deux comédiens (Ibraheem Ramadan et Alain Dommanget), et les images de Pascale Morel.

Mise en scène : Marie-Hélène Aïn.

Vendredi 3 février

19h30

La Grange (espace Gérard Philipe – St André les Vergers)


Entrée gratuite.

Réservations : mariehelenea10@gmail.com

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«Tu es obligé de travailler, même avec la peur au ventre», témoigne un Malien sans-papiers

Des sans-papiers africains réunis autour d’un feu à Saint-Denis. (Illustration). 
AFP – CHRISTOPHE ARCHAMBAULT


Le projet de loi sur l’immigration du gouvernement passé devant le Conseil d’État devra être présenté en janvier en Conseil des ministres, avant son examen devant le Parlement. Parmi les mesures que préconise ce texte, intitulé « Pour contrôler l’immigration et améliorer l’intégration », il est question notamment de délivrer des titres de séjour à des travailleurs étrangers sans-papiers exerçant un métier dans des secteurs en tension. RFI a pu rencontrer un Malien (*) d’une quarantaine d’années qui vit et travaille en France depuis plus de 15 ans. Malgré le fait qu’il exerce un métier en tension, il fait l’objet d’une OQTF (obligation de quitter le territoire français).

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Projet de loi immigration : ces patrons de PME « obligés de recruter des sans-papiers », faute de main-d’œuvre

Le projet de loi immigration, qui sera officiellement présenté début 2023, devrait faciliter la régularisation de travailleurs sans-papiers. (PAULINE LE NOURS / FRANCEINFO.FR)


Le gouvernement envisage de mettre en place des titres de séjour pour ceux spécialisés dans les « métiers en tension ». Pour certains chefs d’entreprises, la mesure permettrait de trouver plus facilement des candidats ou de régulariser des employés.

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D’ici et d’ailleurs


Au Parisien, barrage à Philippe Martinez, libre antenne pour Emmanuel Macron


Dans la campagne bretonne, 17 travailleurs sans-papiers réduits en esclavage


Salut néonazi et drapeau marocain piétiné : la soirée foot de militants de Reconquête


Législatives en Tunisie: un débat pour parler librement de politique à la veille du scrutin


Pologne : L’érosion de l’état de droit nuit aux femmes et aux personnes LGBT


Les « citoyens du Reich » : ces nostalgiques de l’empire allemand qui veulent renverser la République

FESTISOL

Festival des solidarités – Théâtre débat


Les exilés à la rue racontent des violences policières trop banales

HARCÈLEMENT SEXUEL, COUPS, LACRYMOGÈNES


Il y a Ahmed et ses frères dont les tentes ont été détruites et gazées, Mustapha, réveillé à coup de pompes au visage ou Anila, victime de harcèlement sexuel. Ces sans domicile fixe et sans-papiers racontent des violences policières répétées.

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Livreurs sans-papiers, chauffeurs mal-payés, quand le modèle Uber vacille

Des manifestants contre Uber Eats brandissent une banderole sur la place de la République, à Paris. © RFI / Alexis Bédu


La planète uberisée…en 13 ans d’existence, l’entreprise américaine Uber s’est imposée dans 72 pays. Mais toujours pas rentable le modèle économique est menacé et le modèle social de plus en plus remis en cause. Jusqu’à la commission européenne qui envisage une directive pour mieux encadrer certaines pratiques. En France les travailleurs de plateformes dénoncent les méthodes du géant de la tech américaine.

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Démantèlement du camp d’usagers du crack : 27 sans-papiers enfermés risquent l’expulsion

« ON A BEAUCOUP DE PERSONNES MALADES OU AVEC DES TROUBLES PSYCHIATRIQUES QUI SE RETROUVENT EN SEVRAGE FORCÉ »


27 étrangers sans-papiers ont été interpellés pendant le démantèlement du camp de consommateurs de crack de Forceval et placés au centre de rétention administrative du Mesnil-Amelot. Malgré les maladies et l’addiction, ils risquent d’être expulsés.

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Finistère. « C’était de l’esclavage moderne ». Les ex-salariés sans-papiers d’Aviland devant la justice

Les anciens salariés sans-papiers d’Aviland devant le conseil des prud’hommes de Morlaix ce 15 septembre 2022 • © Régis Massini/France Télévisions


Pendant des années, ils ont été embauchés sans contrat ou sous de faux CDI par une société de ramassage de volailles de Landivisiau. 27 anciens travailleurs sans-papiers ont saisi la justice pour « traite d’êtres humains ». Ils ont été entendus, ce 15 septembre, par le conseil des prud’hommes de Morlaix.

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« Je suis perdu, abattu » : portraits de livreurs sans-papiers pour Uber Eats

Des livreurs Uber Eats qui ne peuvent plus travailler se rassemblent sur la place de Clichy, dans le 18ème arrondissement de Paris, mercredi 14 septembre. Crédit : InfoMigrants


Ils sont sans papiers, logés dans des hôtels sociaux ou des appartements miteux, bénéficiaires des Restos du coeur… InfoMigrants est parti à la rencontre de livreurs Uber Eats à Paris, qui travaillent d’arrache-pied pour de maigres revenus. Beaucoup viennent d’être expulsés du système par leur employeur.

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Le malheur des exilés enfermés au centre de rétention de Vincennes

TENTATIVE DE SUICIDE, PROBLÈMES DE SANTÉ ET ENFERMEMENT


Début août, StreetPress a visité le centre de rétention administrative de Vincennes, où sont enfermés plus de 200 sans-papiers. Ils dénoncent des conditions déplorables et racontent leurs incompréhensions et les tentatives de suicide.

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A Chronopost comme ailleurs, en finir avec l’esclavage moderne de la sous-traitance

Rassemblement des travailleurs sans-papiers de Chronopost à Créteil (Val-de-Marne) en juillet 2019. (Hermann Click/Hans Lucas. AFP)


Salaire de misère, absence de droits sociaux… Les travailleurs de la sous-traitance de l’entreprise de livraison, majoritairement sans-papiers, font face à des conditions de travail qui relèvent de l’exploitation, dénonce le maire d’Alfortville qui les soutient. Une manifestation a lieu le 7 septembre.

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« On est tous là pour travailler » : des jeunes sans-papiers manifestent à Nancy pour obtenir un titre de séjour

Une centaine de personnes ont manifesté aux côtés du collectif des jeunes sans-papiers de Nancy le 4 août 2022. • © Eric Bertrand / France Télévisions


Un collectif de jeunes sans-papiers de Nancy a manifesté jeudi 4 août pour demander la régularisation de leur situation. A cause du non renouvellement de leur titre de séjour, ils ne peuvent plus travailler. Pourtant ils ont suivi des études en France et ont souvent commencé une activité professionnelle. Cinq jeunes hommes témoignent.

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