Ce samedi à Troyes



Ce samedi matin, place Jean Jaurès à Troyes, une cinquantaine de manifestants se sont rassemblés pour appeler à la paix en Palestine. Bien qu’un accord de cessez-le-feu entre le Hamas et le gouvernement israélien ait été annoncé le dimanche 19 janvier, le Collectif aubois pour la paix en Palestine reste vigilant : « Certes, on se réjouit du cessez-le-feu qu’il y a depuis quelques jours, mais on craint que ce soit un cessez-le-feu très court. Du coup, il faut qu’on maintienne la pression, qu’on se fasse entendre, pour que ce cessez-le-feu dure le plus longtemps possible. », explique David Durlot, membre du collectif.

Le collectif, composé de diverses associations et syndicats (la CGT, la Ligue des Droits de l’Homme, La France insoumise, La Libre Pensée, le MRAP, Greenpeace, AGUI, le collectif Louise-Michel, le Parti communiste, le Parti ouvrier indépendant, Génération.s, Solidaires et la FSU), entend poursuivre son action et diffuser un message de paix : « Ça peut paraître être une goutte d’eau dans l’océan, mais pour citer Pierre Rabhi, c’est le colibri qui fait son travail. », affirme Sylvie Garet, membre du collectif.

Pour rappel, 15 mois après le début du conflit, l’Unicef dresse un bilan provisoire de 47 161 morts, dont plus de 14 500 enfants et 111 166 blessés.

Canal 32

Voir le reportage de Canal 32



«La période de la mort est finie, commence celle de la non-vie»



Mercredi 22 janvier 2025.

Extrait du journal de bord de Rami Abou Jamous pour Orient XXI.

Au quatrième jour du cessez-le-feu, les Gazaouis ont toujours un grand sentiment de soulagement. Mais beaucoup d’entre eux semblent comme anesthésiés. Surtout ceux qui pouvaient se déplacer, et qui ont trouvé leur maison totalement détruite. Pendant la guerre, les habitants de Rafah avaient bien entendu parler de « destructions massives », mais ils ne s’attendaient pas du tout à ce qu’ils ont trouvé. C’est comme la ville du Havre en France, après la Deuxième guerre mondiale : plus rien ne reste, même pas les routes. Les municipalités ont commencé à dégager les décombres pour les faire réapparaître. Mais vu d’en haut, pour l’instant, on ne voit que des carrés noirs et blancs, des blocs de décombres, même pas des carcasses de bâtiments. La quasi-totalité des habitations a été aplatie.



Une vidéo montre les traces d’une « fouille à nu » des Palestiniens par Israël à Jabalia


Un journaliste a documenté un site à Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, où entre 150 et 200 Palestiniens auraient été forcés de se déshabiller jusqu’à leurs sous-vêtements avant d’être arrêtés par les forces israéliennes.

Dans la vidéo prise par Belal Mortaja, on peut voir des dizaines de vêtements éparpillés dans la zone, ce qui témoigne des détentions répétées et des fouilles à nu que les Palestiniens ont subies au cours de l’offensive israélienne dans le nord de la bande de Gaza.



GAZA DES VISAGES



L’opération GAZA des VISAGES est une campagne internationale pour re-humaniser les Palestiniens lorsque les médias mainstream n’en font que des nombres.

Un groupe international d’artistes et de citoyens bénévoles réalise des portraits avec photos, noms et contexte avec les Palestiniens martyrisés et les plus de 2 millions d’otages enfermés dans un blocus inhumain par Israël.
Ces portraits sont disponibles ici en une série de films courts et en images fixes pour être diffusés sur les réseaux et imprimés au format A3 en vue de veillées de sensibilisation, partout où ce sera possible avec le mot d’ordre (si possible écrit à la lueur des bougies) :


CESSEZ LE FEU IMMÉDIAT À GAZA ET EN PALESTINE!


Chacun-e pourra adapter les slogans en fonction de l’évolution de la situation sur le terrain.

Chacun peut participer en nous envoyant des photos avec des noms et des histoires comme sur cette image.

  1. Des photos des noms et des histoires des martyrs mais avant d’être défigurés par la mort.
  2. des photos des noms et des histoires des vivants avec un message écrit court qu’ils veulent adresser au monde.

Comme dit le proverbe arabe : “Une seule main ne peut pas applaudir…”

Source



Certaines de ces photos de visages seront présentes demain lors du rassemblement et de la manifestation de demain.



         CESSEZ-LE-FEU PERMANENT A GAZA

 

HALTE A TOUTE EXTENSION DE LA GUERRE

RASSEMBLEMENT ET MANIFESTATION

Exigeons de l’Etat français des mesures concrètes pour l’arrêt immédiat des livraisons d’armes à Israël

 

SAMEDI 25 janvier

 10H30 A TROYES

PLACE JEAN-JAURES

 

Collectif Pour la Paix : MRAP, LDH, GREENPEACE, LIBRE PENSEE, COLLECTIF LOUISE MICHEL, LFI, POI, PCF, GENERATIONS.S, CGT, SOLIDAIRES, FSU

Des colons israéliens attaquent des villages de Cisjordanie, sous la protection de l’armée



Des colons israéliens attaquent des villages palestiniens, incendient des véhicules et blessent plusieurs habitants en Cisjordanie.

Des colons israéliens ont incendié des véhicules et des propriétés sous la protection des forces israéliennes et blessé au moins 21 Palestiniens en Cisjordanie occupée.



Cisjordanie occupée : des centaines de Palestiniens quittent Jénine


L’armée israélienne a lancé trois jours plus tôt une vaste « opération militaire » en Cisjordanie occupée.

Des centaines de Palestiniens ont quitté jeudi 23 janvier le camp de Jénine en Cisjordanie occupée, a indiqué un responsable au troisième jour d’une opération d’envergure de l’armée israélienne contre des groupes armés qui a fait au moins 12 morts.



Quel avenir pour Gaza après le cessez-le-feu ?


Israël et le Hamas se sont entendus sur un cessez-le-feu temporaire dans la bande de Gaza. Une trêve de 6 semaines, qui prévoit la libération de 33 otages israéliens retenus à Gaza et de près de 1 900 Palestiniens détenus par Israël. Quel avenir se dessine désormais pour la bande de Gaza ? Éléments de réponse avec notre journaliste Guilhem Delteil.



Après 15 mois de guerre contre Israël à Gaza, le Hamas est loin d’être « éradiqué »


Affaibli militairement et aux commandes d’un territoire ravagé par quinze mois de guerre, le Hamas a néanmoins réussi à regénérer ses forces et reste un acteur incontournable dans l’enclave. Un échec pour le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui avait promis « d’éradiquer » le mouvement islamiste palestinien après les attaques du 7-Octobre.



À Jénine, en Cisjordanie occupée : « L’Autorité palestinienne est au même niveau de cruauté qu’Israël »


Pendant près de deux mois, l’Autorité palestinienne (AP) a mené une offensive sans précédent contre ceux qu’elle considère comme des « groupes palestiniens hors la loi » semant « le chaos et la fraude » dans le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée. Pour les résidents du camp, cette opération des forces de sécurité palestiniennes visait à éradiquer un groupe dénommé la « Brigade armée de résistance », et ce dans un but bien précis : prouver à Israël et aux Etats-Unis qu’elle est légitime à exercer son pouvoir à Gaza. Quitte à sacrifier un des leurs.



18 décembre: Journée internationale des migrants



Migrants tués à Loon-Plage : « Les habitants du camp sont terrorisés »


Samedi après-midi, un homme de 22 ans a abattu cinq personnes, dont deux migrants tués à proximité de Loon-Plage, dans le nord de la France, non loin de Calais. Les motifs du tueur sont encore inconnus et devront être définis par l’enquête. Mais les habitants du campement sont encore traumatisés par ces événements. « Beaucoup de personnes ont assisté à la scène », a raconté Salomé, coordinatrice d’Utopia 56 à InfoMigrants.



« On n’a rien pour se laver » : dans le nord de la France, l’impossible accès à l’hygiène pour les femmes migrantes


Pour les exilées du campement de Loon-Plage, prendre une douche ou tout simplement aller aux toilettes en toute sécurité est mission impossible : aucune structure d’hygiène ne leur est réservée sur le lieu de vie. Pour leur permettre de « retrouver leur dignité » mais aussi pour passer un bon moment loin de leur difficile quotidien, l’association Refugee Women’s Centre leur propose de se rendre dans les douches d’un stade de Dunkerque.

A ne pas manquer



Samedi 14 décembre





Dimanche 15 décembre


« Il fallait bien les aider – Quand les justes sauvaient des juifs en France »


« Il fallait bien les aider – Quand les justes sauvaient des juifs en France » Conférence débat avec l’auteur : FRANCOIS-GUILLAUME LORRAIN


Ecrivain et rédacteur en chef Histoire du journal LE POINT, François-Guillaume Lorrain publie un ouvrage sur les Justes. Finaliste du prix Renaudot, l’Agence Aube en Champagne Attractivité et la Maison Rachi ont invité l’auteur à présenter son ouvrage et débattre avec le public le dimanche 15 décembre prochain à 15h à La Maison Rachi à Troyes.


Les Justes sont entrés collectivement en 2007 au Panthéon, mais ce n’est pas une raison pour refermer sur eux et leurs tombeaux les lourdes portes de l’oubli. Qui sont-ils, pour quelles raisons ont-ils sauvé des Juifs en France, dans quelles circonstances, par quels moyens, pour venir en aide à ces dizaines de milliers de Juifs persécutés par le régime de Pétain et les Allemands? Ils ont été un peu plus de 4300 à avoir été reconnus, documents écrits à l’appui, par l’Institut Yad Vashem à Jérusalem, ils continuent à l’être, lors de cérémonies officielles, une vingtaine, organisées chaque année en France. C’est une histoire qui s’écrit encore, au jour le jour, ponctuées de gestes bouleversants, de rencontres poignantes. Impossible d’embrasser ces 4300 histoires singulières, mais grâce au Comité Français pour Yad Vashem, nous en avons raconté une quinzaine, en allant voir les derniers Justes vivants, leurs descendants, nés parfois du mariage entre le sauveur et la sauvée (ou réciproquement), tels les parents de Jean-Pierre Foucault, en retournant aussi sur les lieux de sauvetage. C’est un voyage en France pour ne pas désespérer des Français ni de l’humanité, capable du pire comme du meilleur, leçon que nous réserve toujours l’Histoire.


Un héros, aujourd’hui, a encore une force d’intimidation. Les Justes ne se sont pas vus comme des héros, ils n’ont jamais demandé cette récompense, certains l’ont parfois refusée, estimant que cette bonté spontanée, sans idéologie, mais non sans conviction, n’était qu’un geste ordinaire, normal, obligé, qui répondait par l’inclusion, le lien, l’aide, à la politique d’exclusion.


L’Histoire, qui n’est jamais écrite par avance, est parfois la réponse des faibles aux forts, des grains de sable qui opposent leur liberté individuelle à une machine collective, qui enrayent une machine administrative d’oppression et de mort. Blanchisseuse, étudiante, ancien combattant, notable, professeur, bergers, diplomate, fermière, patron de petite entreprise…. ils ont été ces grains de sable qui ont contrecarré le plan. Ils ont formé une chaîne d’entraide, – tous les maillons n’ont pas été reconnus – à laquelle répond aujourd’hui en écho une chaîne de mémoire, les bénévoles qui rassemblent les documents afin de constituer les dossiers pour Yad Vashem. Ce sont tous ces maillons que nous avons essayés, par de multiples rencontres, de reconstituer, ces petits riens, ces hasards de salut, ces regards, ces paroles, qui ont décidé souvent de plusieurs vies.


Ces Justes ont été aussi reconnus dans l’Aube. C’est pourquoi nous vous invitons à rencontrer l’auteur et son ouvrage le dimanche 15 décembre à 15h à la Maison Rachi. Entrée gratuite. Réservation obligatoire






Mardi 17 décembre



Né-e-s ici ou venu-e-s d’ailleurs, l’égalité des droits, c’est pour toutes et tous !



Nous ne voulons pas d’une société raciste. Nous voulons pour nos voisin-e-s, collègues de bureau, d’atelier, nos camarades d’amphi, pour notre médecin, notre boulanger-e, pour la copine ou le copain de classe de nos filles, de nos garçons… une réelle égalité des droits.

Nous vivons ensemble, et ne concevons pas la société autrement que dans le respect de ce qui nous lie. La fraternité est aux côtés de la liberté et de l’égalité sur le fronton de nos édifices publics. Ces grands principes doivent se traduire par l’accès effectif à tous les droits, pour toutes et tous ; par l’accueil et la valorisation de la diversité qui fait la richesse de notre pays, de tout pays ; par le développement des solidarités pour et avec celles et ceux qui en ont besoin.

Travailleuses et travailleurs étrangers, personnes exilées, étudiantes et étudiants internationaux… qu’ils et elles soient arrivés hier ou il y a 20 ans, toutes et tous se retrouvent la cible de politiques migratoires qui voient en l’étranger un criminel en puissance, un « indésirable ».

La loi immigration de janvier 2024 et le Pacte Asile & Immigration de l’Union européenne ont encore radicalisé des politiques répressives et brutales, généralisant la maltraitance administrative. Les politiques publiques sont aujourd’hui dévoyées et utilisées comme des outils pour surveiller, arrêter, enfermer, expulser… C’est sur cette toile de fond que prospèrent au quotidien la xénophobie, la stigmatisation et les discriminations.

Les mers ramènent sur nos côtes les corps de celles et ceux que le choix politique d’une « Europe forteresse » a condamné-e-s ; des exilé-e-s venu-e-s chercher la protection à laquelle elles et ils ont droit sont renvoyé-e-s vers d’atroces destins dans des pays qui violent les droits fondamentaux autant que le droit international ; des enfants et des adolescents sont abandonnés par les institutions qui devraient les protéger ; des personnes qui travaillent, étudient, vivent avec nous sont harcelées et traitées comme des délinquantes faute de recevoir les documents qui légaliseraient et pérenniseraient leur séjour ; des résident-e-s de longue date rencontrent des difficultés indues pour la prolongation de leur titre de séjour, et se retrouvent de ce fait plongé-e-s dans une dramatique spirale, perdant leur travail, leur logement, leurs droits sociaux et leur couverture médicale.

L’extrême droite développe le fantasme d’une population « étrangère » présentée comme trop nombreuse et « inassimilable ». Elle attise auprès de la population le rejet des « étrangers » qui — selon elle — seraient la cause de tous les maux socio-économiques endurés par la société. En écho, le gouvernement instrumentalise cette peur de l’autre et prépare une énième loi toujours plus répressive qui pourrait s’affranchir, cette fois, du cadre de l’Etat de droit. Cette surenchère, contraire à nos valeurs d’humanité et de solidarité à la base de notre pacte social, abîme profondément nos sociétés.

Il faut réagir ! Nous sommes déjà nombreuses et nombreux à le faire au quotidien, en dépit des menaces qui pèsent sur nos militant-e-s syndicaux et associatifs qui s’engagent auprès de celles et ceux qui sont privé-e-s de leurs droits et de leur dignité pour une couleur de peau, une religion ou le simple fait d’être né-e ailleurs.
Des millions de citoyennes et de citoyens pensent comme nous et sont prêts à faire retentir la puissante voix de la solidarité !


Un appel à l’initiative de la LDH (Ligue des droits de l’Homme), Amnesty International France, Attac France, Centre de recherche et d’information pour le développement (Crid), La Cimade, Confédération générale du travail (CGT), Emmaüs France, Fédération syndicale unitaire (FSU), Femmes Egalité, Groupe accueil et solidarité (Gas), Intercollectif de sans-papiers, Médecins du monde, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Oxfam France, SOS Racisme, Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat de la magistrature (SM), Union syndicale Solidaires, Utopia 56.

Autres signataires : Accueil fraternel en Loire et Sillon (AFLS), Accueil réfugiés Bruz (ARB), Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT-France), Action culture entreprises Rennes, AIDES Vaucluse, Amoureux au ban public, Anafé, L’Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (L’Acort), Association d’accueil des demandeurs d’asile de Mulhouse, Association démocratique des Tunisiens en France (ADTF), Association France Palestine Solidarité de Clermont-Ferrand (AFPS Clermont-Ferrand), Association France Palestine Solidarité Rouen (AFPS Rouen), Association France Palestine Solidarité Saint-Brieuc (AFPS Saint-Brieuc), Association Kolone, Association Maison SESAME, Association nationale des villes et territoires accueillants (Anvita), Association Primo Levi, Association pour la reconnaissance et la défense des droits des émigrés en Bocage (ARDDIB), Association de Ressource Sociale (ARES), Association de soutien aux Amoureux au ban public de Lyon (ABP Lyon), Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), ATD Quart Monde, Ateliers du Bocage, CCFD-Terre Solidaire, Charente Palestine Solidarité, La Cimade Aube, La Cloche, Collectif 50 pour les droits des étrangers, Collectif antiraciste de la région Elbeuvienne (CARE), Collectif Chabatz d’entrar, Collectif Galois, Collectif des étudiant.e.s en exil et leurs amis-e-s, Collectif national pour les droits des Femmes (CNDF), Collectif réfugiés du Vaucluse, Collectif pour le respect des droits des étrangers – Solidarité Migrants – Pau Béarn, Collectif saint-lois d’aide aux migrants (CSLAM), Collectif Villejuif ville d’accueil, Comité pour l’abolition des dettes illégitimes (CADTM France), Comité d’amis Emmaüs Le Puy 43, Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), Comité de suivi du symposium sur les Sénégalais de l’extérieur (CSSSE), Coordination française pour le lobby européen des Femmes (CLEF), Coordination nationale Pas sans Nous, Dom’Asile, Elena-France, Emmaüs France, Emmaüs Europe, Emmaüs Synergie, Emmaüs 100 pour 1, Emmaüs Angoulême, Emmaüs Cholet, Emmaüs Lyon, Fédération syndicale unitaire de l’Aveyron (FSU12), Fédération syndicale unitaire 47 (FSU47), Fédération des Tunisiens citoyens des deux rives (FTCR), Femmes solidaires de Charente (FS Charente), Fondation Armée du Salut, Fondation Copernic, Français langue d’accueil (FLA), France Amérique latine (FAL), France Amérique Latine 33, Genre et altermondialisme, Groupe d’information et de soutien des immigré-es (Gisti), Groupement Education sans Frontières (GREF), Humanity Diaspo, Ligue des droits de l’enfant (LDE) Belgique, Ligue de l’Enseignement, Limbo Association, Madera, Maison de l’hospitalité MartiguesMaison internationale de Rennes (MIR), Mrap Vaucluse, Les Midis du MIE, Migrants Solidarité Choletaise (Misolcho), Pantin Solidaire, #Nous Toutes, PLACE Network, Le Planning familial, Réseau d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes (RAAR), Réseau éducation sans frontières (RESF), RESF 11, RESF 63, Réseau des associations pour le développement du Bassin du fleuve Sénégal (RADBFS), Réseau Féministe « Ruptures » (RFR), Réseau hospitalier Vaucluse (RH84), Réseau université sans frontière 13 (RESF 13), Roya citoyenne, Solidaires 34, Soutien Migrants Redon, Tabitha Solidarité, Terre de Milpa, Tero Loko – Cultivons l’accueil, Tous Migrants, Transmettre un Horizon à Tous (Thot), Saint-Michel en Commun / Alternative citoyenne, SOS Famille Emmaüs Pontarlier, Uguta Toosa, Unir Universités & Réfugié-e-s, Vigilance et initiatives syndicales antifachistes (Visa), 100 pour un toit Quimper.

Autres informations à venir

Défendre la laïcité, célébrer la loi du 9 décembre 1905



Communiqué LDH

La LDH (Ligue des droits de l’Homme), liée par son histoire à la loi de 1905, tient à rappeler, en ce jour anniversaire, l’intérêt et l’actualité de cette loi séparant l’Etat et les cultes.

Ce texte, en date du 9 décembre 1905, instaure une séparation entre les  institutions publiques et les cultes et par conséquent leur liberté de s’organiser comme ils l’entendent et la consécration de l’égalité des religions devant la loi, mettant un terme au concordat avec Rome et l’Eglise catholique. Cela permet aussi l’expression critique des religions.

La LDH a toujours combattu, y compris au plan juridique, pour assurer le respect du principe de laïcité qui impose à l’Etat et aux collectivités publiques la neutralité vis-à-vis de toutes les religions et interdit les signes ou emblèmes religieux au sein des bâtiments abritant le siège d’une collectivité publique.

Elle s’inquiète aujourd’hui de ce que certains se réclament indûment de la laïcité pour mener des combats idéologiques et politiques de division alors même que la loi de 1905 permet de rassembler et de faire société.

Outil de préservation de la liberté de conscience, la laïcité semble en effet devenue pour certains le prétexte à affirmer une identité nationale fantasmée, aux contours plus que contestables.

C’est ainsi que certains maires, tout en se prétendant laïques, persistent à installer des crèches catholiques dans leurs mairies, où elles sont pourtant interdites depuis 1905. C’est ainsi que des responsables politiques de haut niveau prétendent aujourd’hui « transformer » cette loi en constituant un droit spécifique aux musulmans, souhaitant leur imposer un concordat – concordat qui leur est par ailleurs refusé en Alsace-Moselle –, ce qui reviendrait à étendre encore davantage un traitement différencié des religions. Le projet est particulièrement dangereux puisqu’il fait écho aux activités d’individus et de groupes qui s’en prennent à la laïcité au nom d’identités culturelles ou religieuses placées au-dessus du droit commun. C’est ainsi encore que la laïcité est faussement invoquée et à contre-sens des principes posés tant par la loi de 1905 que par la Convention européenne des droits de l’Homme, pour discriminer les femmes musulmanes interdites d’expression de leur religion dans l’espace public ou dans le sport.

Face à cette même logique des uns et des autres, logique délétère en ce qu’elle divise, oppose, nourrit les discriminations, les exclusions et les violences, la LDH rappelle qu’en séparant l’Etat et les cultes, la loi de 1905 s’inscrit dans un esprit d’universalité et d’égalité des droits. Ce faisant, elle promeut la liberté de conscience et de culte, permet la liberté d’expression des religions autant que son corollaire, la liberté de critique des religions.

C’est pourquoi la LDH appelle à faire vivre la loi de 1905 pour ce qu’elle est : une loi de liberté.

Paris, le 7 décembre 2024




Laïcité : les tensions dans les campagnes après la loi de 1905

En 1978, l’Institut National de l’audiovisuel propose une courte vidéo destinée aux élèves de 3ème dans laquelle un retraité, M. Bauzet, témoigne des tensions présentes dans les campagnes à la suite du vote de la loi sur la laïcité de 1905.

Aujourd’hui, il semble que la situation ait bien peu évolué dans les campagnes mais également dans les cités, à la lecture de la tribune d’Expression Libre de la revue municipale « Press’Troyes » de novembre 2024, où il semble que cette loi continue de défriser certains ravis de la crèche qui interprètent très librement l’article 28 de la décision du conseil d’Etat du 9 novembre 2016, en omettant de la citer dans son intégralité car il y est en l’occurrence précisé « mais non si elle exprime la reconnaissance d’un culte ou une préférence religieuse. », comme on su le lire les « quelques’Pékins’ de la ligue des droits de l’homme et consorts »…


Troyes: retour sur les manifestations de cette semaine

Près de 400 manifestants au rassemblement de la fonction publique ce jeudi 5 décembre à Troyes



Les syndicats de la fonction publique ont manifesté, ce jeudi 5 décembre 2024, contre le plan de lutte contre l’« absentéisme » présenté par le gouvernement.

Publié:5 décembre 2024 à 14h33Temps de lecture:2 minPartage :

De nombreux syndicats de la fonction publique ont appelé à manifester, ce jeudi 5 décembre 2024, contre le plan de lutte contre l’« absentéisme » présenté par le gouvernement. Ils se sont retrouvés ce jeudi devant la Maison des syndicats à 13h30 avant de défiler dans les rues troyennes.



CESSEZ-LE-FEU IMMEDIAT ET PERMANENT A GAZA ET DANS TOUTE LA REGION!

Ce samedi 7 décembre à Troyes

MJ


CESSEZ-LE-FEU IMMEDIAT ET PERMANENT A GAZA ET DANS TOUTE LA REGION!

HALTE AU GENOCIDE EN PALESTINE!

POUR UNE PAIX JUSTE ET DURABLE !

Cela fait maintenant près de 14 mois que les Palestiniens et Palestiniennes de Gaza subissent l’horreur d’une guerre atroce menée contre leur existence même et qui se déroule sous nos yeux. Et cela fait plus de 10 mois que la Cour Internationale du Justice a ordonné des mesures pour stopper un génocide qu’elle considérait déjà comme plausible.

Depuis octobre, les massacres et la famine organisée se sont encore intensifiés dans le nord de la Bande de Gaza. Le nombre des personnes tuées et blessées, des destructions, des déplacements forcés de population, donne le vertige. L’anéantissement par l’armée israélienne de toutes les infrastructures vitales se poursuit sans relâche. Les rares témoins, intervenant pour des organisations humanitaires, décrivent une situation apocalyptique, une horreur à un degré qu’ils et
elles n’ont jamais vu.

Les Palestiniens et Palestiniennes de Cisjordanie, y compris de Jérusalem-Est, subissent aussi sans arrêt les attaques de l’armée et des colons, les expropriations, les démolitions de maisons, les opérations de « nettoyage ethnique » par déplacement forcé des populations, les meurtres, les arrestations arbitraires.

Le Collectif Aubois pour une Paix Juste et Durable dénonce cette guerre contre tout un peuple qui prolonge une politique de dépossession du peuple palestinien à l’œuvre depuis des dizaines d’années.

Le cessez-le-feu qui est entré en vigueur au Liban ne peut faire oublier les bombardements israéliens d’une violence inouïe jusqu’au centre de Beyrouth, le déplacement d’un million de personnes, les destructions considérables et les milliers de morts. Le gouvernement israélien d’extrême-droite n’a pas abandonné l’option d’une guerre régionale, qui nous entraînerait vers l’abîme…

Nous condamnons l’abandon d’une partie de l’humanité par le pouvoir politique en France,  en acquiesçant  la dévastation de Gaza, le massacre de sa population et la persécution des Palestiniens et Palestiniennes de Cisjordanie et de Jérusalem-Est par le gouvernement d’extrême droite Israélien.

 Nous n’acceptons pas la complicité de fait de nos autorités avec l’État d’Israël et la politique qu’il mène. Nous n’acceptons pas l’impuissance organisée. Nous n’acceptons pas que les principes du droit international, du droit humanitaire s’écroulent sous nos yeux et que nos institutions internationales soient ainsi mises à mal. L’État d’Israël viole systématiquement toutes les résolutions de l’ONU, il n’est pas acceptable de le laisser faire.

Nous avons toujours dénoncé sans ambiguïté l’ensemble des crimes de guerre commis depuis le 7 octobre.

Les mandats d’arrêt émis par la Cour Pénale Internationale, notamment contre le Premier ministre israélien, contre l’ancien ministre de la Défense et un dirigeant du Hamas, constituent un événement considérable et sont révélateurs de la gravité de ce qui se joue aujourd’hui. Les déclarations de la France, qui a invoqué une immunité pour tenter de protéger les dirigeants israéliens, sont d’une totale indignité.

L’Assemblée Générale des Nations-Unies a réclamé le 18 septembre la fin de l’occupation israélienne du territoire palestinien occupé dans un délai de douze mois et appelé à des sanctions contre Israël. Mais que fait la France pour aller dans ce sens, alors qu’elle a voté pour cette résolution ?

Le Collectif Aubois pour une paix juste et durable exige :

  • Un cessez-le-feu immédiat et pérenne à Gaza, le retrait de l’armée israélienne et l’ouverture de tous les points de passage à l’aide humanitaire,
  • La fin de l’occupation, de la colonisation et de la politique d’apartheid, conformément à la résolution de l’ONU du 18 septembre 2024.
  • Le droit au retour des réfugié·es palestinien·nes comme le stipule la résolution 194 de l’ONU.
  • Le retrait immédiat de l’armée israélienne du Liban, et la pérennisation du cessez-le feu,
  • La libération de toutes les personnes détenues, qu’il s’agisse des otages détenu·es par le Hamas depuis plus d’un an, des plus de 10.000 prisonnier·es politiques palestinien·nes détenu·es au mépris du droit international, depuis des dizaines d’années pour beaucoup d’entre eux, et des milliers de Palestinien·nes de Gaza transféré·es dans des centres de détention et de torture.
  • Un soutien matériel et politique à l’UNWRA, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, honteusement attaquée par Israël,
  • Un soutien sans ambiguïté à la Cour Pénale Internationale, et l’engagement d’appliquer ses décisions sans restriction ni réserve : nous n’acceptons aucune immunité pour les criminels de guerre.
  • La protection des journalistes palestiniens et l’ouverture de Gaza à la presse internationale,
  • La fin de l’impunité de l’État d’Israël, et des sanctions tant qu’il ne respecte pas le droit international :
  • – un embargo sur toutes les livraisons d’armes, de munitions et de composants militaires à destination d’Israël,
  • – des sanctions diplomatiques,
  • – la suspension de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël,
  • La reconnaissance par la France de l’État de Palestine dans le cadre du droit du peuple palestinien à l’autodétermination,
  • La construction d’un avenir de paix entre les peuples palestinien et israélien fondé sur l’égalité des droits,
  • Le respect de la liberté d’expression, de manifestation, de réunion.
  • La lutte contre le racisme sous toutes ses formes dont l’antisémitisme, le refus de toute instrumentalisation de cette lutte et de tout amalgame.

Partout en France nous crions notre indignation et exigeons que nos demandes soient satisfaites. C’est notre humanité qui est insultée, nous ne laisserons pas faire. Il en va de notre responsabilité devant notre conscience et devant les générations futures.

À l’appel dans l’Aube du Collectif :

MRAP, LDH, GREENPEACE, AGUI, LIBRE PENSEE, COLLECTIF LOUISE MICHEL, LFI, POI, PCF, GENERATION.S, CGT, SOLIDAIRES, FSU

« Gaza, aujourd’hui, c’est le froid, la faim et les bombes »



Caroline Seguin, coordinatrice d’urgence pour Médecins Sans Frontières (MSF), s’est rendue dans le nord de la bande de Gaza, où les combats font rage depuis plus de 45 jours, à la suite de l’offensive lancée par l’armée israélienne au début du mois d’octobre. Elle revient sur la situation apocalyptique dans le nord. Dans le sud de Gaza, près de deux millions de personnes survivent au jour le jour dans des conditions effroyables.



«C’était à peine croyable»: à Gaza, un raid aérien israélien sur un camp de déplacés fait 20 morts


Accusé de « génocide » à Gaza par Amnesty International, Israël poursuit ses bombardements dans l’enclave palestinienne. Le bilan dépasse désormais les 44 500 personnes tuées. Dans la nuit du mercredi 4 au jeudi 5 décembre, un raid aérien a visé des tentes de déplacés dans la région de Mawassi au sud du territoire en guerre faisant vingt morts dont cinq enfants.



Un hôpital du nord de Gaza visé par des frappes israéliennes, selon son directeur


L’hôpital Kamal Adwan à Beit Lahia est l’un des rares encore opérationnels dans l’enclave palestinienne attaquée par l’Etat hébreu.

L’hôpital Kamal Adwan à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, a été visé par plusieurs frappes israéliennes dans la matinée du vendredi 6 décembre, a déclaré dans un communiqué le directeur de cet établissement. « Il y a eu une série de frappes aériennes sur les côtés nord et ouest de l’hôpital, accompagnées de tirs intenses et directs, qui heureusement n’ont pas fait de blessés à l’intérieur de l’hôpital », a affirmé le Dr Hossam Abou Safiyeh dans une déclaration sur WhatsApp, évoquant des ordres d’évacuation de l’armée israélienne. Interrogée par l’AFP, cette dernière n’avait pas fait de commentaire vendredi midi.



A Gaza, une société «sans espoir» et «où la loi du plus fort l’emporte» : le message poignant d’une médecin française

Témoignage

 

Lors d’une mission à Deir el-Balah, Aurélie Godard, médecin anesthésiste-réanimatrice, a partagé avec ses amis un long message sur cette expérience, marquée par le désespoir des Palestiniens face à une guerre sans fin. «Libération» publie en exclusivité son témoignage.

Mobilisations à Troyes cette semaine

 


Jeudi 5 décembre : grève de la Fonction publique.

Contre les jours de carence, pour des salaires décents et l’amélioration des conditions de travail ,  contre le mépris des gouvernants à l’encontre des enseignants.

Mobilisation intersyndicale: départ de la Maison des Syndicats (Bd du 1er RAM) à 13h30 en direction de la préfecture.

 

Vendredi 6 décembre: «Homo migrans», de la sortie d’Afrique au grand confinement

Le SNUIPP/FSU10 organise un stage de formation syndicale avec Jean-Paul Demoule, archéologue et préhistorien français, professeur émérite de protohistoire européenne à l’université Paris-1 Panthéon-Sorbonne.

Peuvent participer toutes les enseignantes et enseignants, syndiqués ou non, ainsi que celles et ceux qui se sentent concernés par les migrations, c’est-à-dire nous toutes et tous.

Aucune des grandes nations d’Europe n’a connu de peuplement homogène et stable, quels que soient les romans nationaux qu’elles se sont inventés. Depuis les déplacements du paléolithique jusqu’aux concentrations urbaines actuelles, nous n’avons cessé de cheminer, de migrer. Pourtant, avec la disparition des peuples nomades et la généralisation du télétravail, nous n’avons jamais été aussi peu mobiles. Les migrations économiques ou politiques continueront, elles, tant qu’il y aura des guerres, des dictatures et des catastrophes climatiques. Mais, au fond, qui a vraiment peur des migrations à part Moussa Retailleau ?

14h à 16h30 Bar associatif Expression Libre, 33 avenue Marie de Champagne, Troyes


Samedi 7 décembre : marche pour la Paix 

Pour un cessez-le feu absolu et permanent sur tous les fronts, l’arrêt immédiat des livraisons d’armes, la suspension de l’accord UE-Israël, la reconnaissance de l’Etat de Palestine

Rassemblement à 10h30 place Jean-Jaurès

 

 

Mobilisations à Troyes cette semaine

 


Jeudi 5 décembre : grève de la Fonction publique.

Contre les jours de carence, pour des salaires décents et l’amélioration des conditions de travail ,  contre le mépris des gouvernants à l’encontre des enseignants.

Mobilisation intersyndicale: départ de la Maison des Syndicats (Bd du 1er RAM) à 13h30 en direction de la préfecture.

 

Vendredi 6 décembre: «Homo migrans», de la sortie d’Afrique au grand confinement

Le SNUIPP/FSU10 organise un stage de formation syndicale avec Jean-Paul Demoule, archéologue et préhistorien français, professeur émérite de protohistoire européenne à l’université Paris-1 Panthéon-Sorbonne.

Peuvent participer toutes les enseignantes et enseignants, syndiqués ou non, ainsi que celles et ceux qui se sentent concernés par les migrations, c’est-à-dire nous toutes et tous.

Aucune des grandes nations d’Europe n’a connu de peuplement homogène et stable, quels que soient les romans nationaux qu’elles se sont inventés. Depuis les déplacements du paléolithique jusqu’aux concentrations urbaines actuelles, nous n’avons cessé de cheminer, de migrer. Pourtant, avec la disparition des peuples nomades et la généralisation du télétravail, nous n’avons jamais été aussi peu mobiles. Les migrations économiques ou politiques continueront, elles, tant qu’il y aura des guerres, des dictatures et des catastrophes climatiques. Mais, au fond, qui a vraiment peur des migrations à part Moussa Retailleau ?

14h à 16h30 Bar associatif Expression Libre, 33 avenue Marie de Champagne, Troyes


Samedi 7 décembre : marche pour la Paix 

Pour un cessez-le feu absolu et permanent sur tous les fronts, l’arrêt immédiat des livraisons d’armes, la suspension de l’accord UE-Israël, la reconnaissance de l’Etat de Palestine

Rassemblement à 10h30 place Jean-Jaurès

 

 

Nous n’avons pas peur des ruines

Ciné-débat à UTOPIA




Grèce, 2019 à 2023. Mitsotakis remplace Tsipras au pouvoir en Grèce et promet d’en finir avec Exarcheia, un quartier rebelle et solidaire d’Athènes. Mais la résistance s’organise et des renforts arrivent d’autres villes d’Europe. Le cri de ralliement devient No Pasaran ! Au fil des années, d’autres luttes s’étendent du nord au sud de la Grèce pour défendre la terre, la mer et la vie : en Crète, en Thessalie, en Épire…
Même sur l’île de Paros dans les Cyclades, la population manifeste sur les plages devenues payantes et réussit à ce qu’elles redeviennent un bien commun, pour le bonheur de tous. Quand tout semble s’effondrer, à Athènes comme ailleurs, une même réponse se fait entendre : « Nous n’avons pas peur des ruines, nous portons un monde nouveau dans nos cœurs. »

Vendredi 29 novembre

Ciné-débat en présence du réalisateur Yannis Youlountas. Projection à 20h20

Par le collectif Louise-Michel. 

Accueil à partir de 18h: Info kiosque, jeux de société, nourriture et boissons à prix libre

Au Cinéma UTOPIA, 11 rue du Moulinet 10150 PONT-SAINTE-MARIE

Nous n’avons pas peur des ruines




Grèce, 2019 à 2023. Mitsotakis remplace Tsipras au pouvoir en Grèce et promet d’en finir avec Exarcheia, un quartier rebelle et solidaire d’Athènes. Mais la résistance s’organise et des renforts arrivent d’autres villes d’Europe. Le cri de ralliement devient No Pasaran ! Au fil des années, d’autres luttes s’étendent du nord au sud de la Grèce pour défendre la terre, la mer et la vie : en Crète, en Thessalie, en Épire…
Même sur l’île de Paros dans les Cyclades, la population manifeste sur les plages devenues payantes et réussit à ce qu’elles redeviennent un bien commun, pour le bonheur de tous. Quand tout semble s’effondrer, à Athènes comme ailleurs, une même réponse se fait entendre : « Nous n’avons pas peur des ruines, nous portons un monde nouveau dans nos cœurs. »

Vendredi 29 novembre

Ciné-débat en présence du réalisateur Yannis Youlountas. Projection à 20h20

Par le collectif Louise-Michel. 

Accueil à partir de 18h: Info kiosque, jeux de société, nourriture et boissons à prix libre

Au Cinéma UTOPIA, 11 rue du Moulinet 10150 PONT-SAINTE-MARIE

Journée internationale de lutte contre les violences sexistes et sexuelles

Par David Durlot

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Cet événement aura lieu le lundi 25 novembre.

A Troyes, le rassemblement a eu lieu hier soir. Les prénoms de plus de 1000 femmes tuées en France depuis 2017 étaient inscrits sur une banderole. Les viols et les violences perdurent. Chaque année, les victimes semblent toujours aussi nombreuses. La prévention, le sensibilisation et l’éducation ne sont probablement pas suffisamment orientées pour que ce phénomène diminue, cesse.

Mais il ne faut pas oublier aussi la situation de milliers, de millions de femmes en Inde, et dans bien d’autres pays, victimes d’hommes peu scrupuleux.

« Elles

Elles, elles n’ont pas le droit de fréquenter les salles de sport

Il est interdit aux auto-écoles de leur délivrer un permis de conduire

Les tribunaux spécialisés ne leur sont plus autorisés

Celles qui étaient juges ont été relevées de leur fonction

Pour elles, les châtiments corporels et les exécutions publiques se sont généralisés

Elles sont victimes de la misogynie et de l’oppression

Le viol est couramment impuni

Leurs demandes de divorce sont systématiquement refusées

Il leur est interdit de chanter en public

Il leur est interdit de lire en public

Il leur est donc interdit de faire entendre leur voix en public

Elles se doivent de couvrir leur corps entièrement en présence d’homme n’appartenant pas à leur famille

Il leur est interdit de sortir en laissant apparaître leur visage

Elles n’ont pas le droit de se maquiller

Elles n’ont pas le droit de se parfumer

Après l’âge de 12 ans, pour elles, l’école c’est terminé

Il leur est interdit de postuler à de nombreux emplois

Il leur est interdit de parcourir de longues distances sans l’accompagnement d’un homme

Aller dans un parc n’est même plus envisagé

Il leur est interdit de travailler dans des ONG

Les actrices ne peuvent plus se produire dans des séries télévisées

Ils attaquent leur existence, le fait d’exister

Véritable persécution fondée sur le sexe, ce qui est un crime contre l’humanité

Elles, elles sont 28 millions, elles, ce sont les femmes afghanes »

David Durlot

Contre les violences sexistes et sexuelles

A ne pas manquer cette fin de semaine



Du 15 novembre au 7 décembre

Depuis plus de 20 ans, le Festival des Solidarités est un rendez-vous international pour promouvoir et célébrer une solidarité ouverte au monde et aux autres. Chaque année en novembre, des associations, collectivités, établissements scolarisés, structures socio- culturelles, acteurs d’économie sociale, groupes de citoyen.ne.s, etc…organisent plus de 4 400 animations conviviales et engagées pour donner aux citoyen.ne.s de tout âge l’envie d’agir pour un monde juste, solidaire et durable. 

Le collectif Aubois du Festisol se regroupe pour la quatrième édition et vous donne rendez-vous dans différents lieux de l’agglomération Troyenne pour l’édition 2024 qui se déroulera du 15 novembre au 07 décembre.

Cliquez-ici pour voir la programmation !



Samedi 16 novembre


Du 16 novembre au 8 décembre


Migrant’scène en Grand Est

Plus d’infos



Dimanche 17 novembre


Hommage à Louise et Jules Ferrouil,  

11h00 à l’angle de l’avenue Wilson et de la rue Ferrouil à Sain- André-les-Vergers au pied de la stèle commémorative ADIRP 10

Ce matin à Troyes



80 personnes ce matin à Troyes pour apporter des témoignages qui ont touché les esprits comme les coeurs, pour exiger enfin une paix juste et durable avec pour préalable l’arrêts des livraisons d’armes et un cessez-le-feu immédiat et définitif à Gaza comme au Liban.


Alors que plus de 42 600 personnes ont été tuées à Gaza depuis un an, l’État hébreu intensifie ses bombardements sur le territoire depuis le 6 octobre. En plus d’une double offensive contre le Nord, l’armée israélienne y impose un siège militaire total : aucune aide humanitaire n’y est entrée depuis le début du mois. Cela pour « empêcher le Hamas d’en reprendre le contrôle »

  • Ecoutez la voix de Nasser qui a quitté le Nord de la bande de Gaza, zone

 assiégée : 

« Ce qui nous arrive dans le nord n’est pas anodin. Des familles entières sont tuées. Pourquoi cela nous arrive-t-il ? Où sont les droits de l’homme ? »

Dans le même temps, Israël bloque toujours l’aide humanitaire dans cette zone, les hôpitaux sont privés d’électricité, les blessés laissés sans soins. Sur place, il n’y a plus d’eau, plus de nourriture, plus de médicaments, explique Sam Rose, directeur adjoint des affaires de l’Unrwa à Gaza : « Aucune aide n’a pu être acheminée là-bas depuis deux ou trois semaines alors que des centaines de milliers de personnes y sont encore bloquées »

RFI 21/10/2024

  • Ecoutez la voix de Muhad, 12 ans, amputé du bras et de la jambe gauches

après qu’une roquette est tombée sur la maison familiale, à Jabaliya, en avril 2024.

« Mon frère est mort sur le coup, à un mètre de moi ».

A son réveil à l’hôpital, dans le Nord de Gaza, il crie inlassablement le nom de son frère Khalil « Les gens pensaient que j’étais fou, je n’acceptais simplement pas que Khalil ait été tué »

Muhad a déjà subi douze opérations.

RFI, publication du 22/10/24

  • Ecoutez la voix de Rabi Amou Jamouz, fondateur de GAZAPRESS évoquant

ce qui se passe aujourd’hui à Jabaliya, au nord de la bande de Gaza

C’est la non-vie. Des familles entières sont massacrées dans le bombardement de leur immeuble. Vingt personnes, trente personnes. Ceux qui ne meurent pas sous les bombes meurent de faim. Je n’arrive pas à supporter cette oppression, cette humiliation. Nous sommes exterminés par une machine de guerre sans pitié. Et ce sentiment que tout le monde nous regarde, et que personne ne bouge… Ce sentiment de ne pas être humain. Pourquoi subissons-nous tout cela sous les yeux de ce monde qui prétend représenter la démocratie, la liberté, les droits humains ? Ce monde qui n’a que ces mots à la bouche, les droits de l’homme, les droits des femmes, les droits des enfants et même les droits des animaux.

NOUVEL OBS 03/10/2024

  • Écoutez la voix de l’écrivain palestinien, Atef Abu Saïf qui écrit de

Ramallah, en Cisjordanie :

« Nous essayons d’échapper à la guerre, mais la guerre ne nous quitte jamais. Elle nous hante. Elle saute sur la table et tape du pied chaque fois que nous essayons de penser à notre propre vie. Elle nous rappelle que nous ne formons plus une seule famille, au même endroit, que nous sommes dispersés sur différentes terres, sans pouvoir nous rejoindre. Elle nous rappelle que nous n’avons as de réponse à la question : Nous reverrons-nous un jour ? »

NOUVEL OBS 03/10/2024    

Guerre à Gaza: 70% des victimes du conflit sont des enfants ou des femmes, selon un rapport de l’ONU


Les femmes et les enfants représentaient « près de 70% » des morts dans la bande de Gaza sur la période novembre 2023 à avril 2024, affirme l’ONU, le vendredi 8 novembre, après une minutieuse vérification d’un décompte partiel des victimes de la guerre menée par Israël contre le Hamas.



Tania Saleh chante et dessine les jeux d’enfants




En ces temps de génocide et de destruction au Proche-Orient, Jeu d’enfants de Tania Saleh arrive comme une pulsion de vie au milieu d’un paysage dominé par la mort et la souffrance. Une œuvre — car il ne s’agit pas juste d’un album musical — dédiée aux enfants, sans concession sur le plan artistique.


Troyes: retour sur la manifestation pour la Paix de vendredi

FB

Cessez-le feu à Gaza et au Liban