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La dissolution de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH), un nouveau coup porté à la société civile indépendante.
La dissolution de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH), un nouveau coup porté à la société civile indépendante.
Après l’annonce officielle de la mort de la blogueuse irakienne Taiba al-Ali vendredi, un vent d’indignation a soufflé en Irak. Une vingtaine de manifestants s’étaient rassemblés, dimanche 5 février, devant le tribunal de Bagdad pour demander une peine lourde contre l’auteur du crime.
Après une décennie noire, marquée par les atrocités commises par le régime, le peuple syrien a faim, contrairement à son dictateur qui, enrichi par le trafic de drogue, semble retrouver les faveurs de certains pays.
Deux ans après la prise de contrôle du pouvoir par la Tatmadaw, l’armée birmane, Reporters sans frontières (RSF) dresse un bilan chiffré accablant des atteintes contre la liberté de la presse commises par les militaires. Afin de cacher les massacres de civils et d’asseoir son autorité, la junte arrête, emprisonne, torture, voire élimine les journalistes qui pourraient gêner son contrôle de l’information.
Avec près de 89% d’abstention dimanche 29 janvier au second tour des élections législatives en Tunisie, difficile de faire plus clair : les électeurs refusent de cautionner la dérive autocratique du chef de l’État.
La Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH) annonce avoir appris sa dissolution sur les réseaux sociaux. Une dissolution décidée sur la base d’un jugement rendu, dit-elle, il y a six mois, à son insu, à l’issue d’un procès tenu en son absence.
Depuis des années, c’est le même drame qui se joue dans les collines, au sud de la ville d’Hébron. Masafer Yatta est une zone semi-désertique qui abrite une communauté de Palestiniens. Ils vivent principalement de l’agriculture et de l’élevage. Leurs maisons sont régulièrement détruites par l’armée israélienne, qui a décrété leurs terres zone d’entraînement militaire. Démolition, reconstruction, un acte de résistance, mais pour combien de temps encore ? L’arrivée au pouvoir du nouveau gouvernement de droite en Israël, fait craindre le pire aux habitants. Ils redoutent d’être définitivement chassés de la région.
Lundi 16 janvier, quatre mois se seront écoulés depuis la mort de Mahsa Amini, décédée après avoir été arrêtée par la police des mœurs. Son décès a plongé le pays dans une révolte sans précédent. Les femmes ont brûlé leur voile et les manifestations se sont multipliées à travers le pays. Inflexibles, les autorités iraniennes répondent par une répression féroce.
Après avoir exécuté ces derniers jours quatre personnes accusées d’avoir participé aux manifestations, la justice a annoncé un net durcissement sur l’obligation du port du voile.
Deux hommes ont été pendus après avoir été reconnus coupables d’avoir tué un paramilitaire lors des manifestations qui ont récemment secoué le pays.
Un professeur qui déchire ses diplômes en direct à la télévision, des étudiants qui quittent les salles de cours en signe de protestation … Largement relayés sur les réseaux sociaux, ces actes courageux sont encore rares. Néammoins, malgré les risques, des Afghans n’hésitent plus à dire leur colère et montrer publiquement leur solidarité à leurs camarades féminines, épouses, soeurs et filles. Ces femmes auxquelles les talibans interdisent d’étudier.
Plus de 100 jours après la mort en détention de la jeune Iranienne Mahsa Amini, arrêtée par la police des mœurs pour mauvais port du voile, la police iranienne a lancé une nouvelle campagne pour surveiller le hijab des femmes. Depuis fin septembre, plusieurs centaines de personnes ont été tuées lors des manifestations et des milliers de personnes ont été arrêtées.
Ihsane El-Kadi, qui dirige le média, a été interpellé dans la nuit de vendredi à samedi, à une soixantaine de kilomètres à l’est d’Alger.
Le régime multiplie les mesures liberticides depuis août 2021. Parmi les restrictions, figurent notamment l’encadrement des apparitions publiques et l’éloignement des sphères éducatives et politiques.
L’homme, âgé de 38 ans comme il se présente dans sa vidéo publiée sur les réseaux sociaux, n’a pas pu être réanimé malgré l’intervention des pompiers, qui l’ont ramené sur la berge.