« Ne rien faire, c’est laisser faire »: des hommes appellent à lutter contre les violences faites aux femmes
Acteurs, artistes, médecins, militants… À l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes, ONU Femmes France publie une tribune « Le silence des hommes doit cesser ». Alors que les chiffres des violences grimpent et que les discours masculinistes gagnent du terrain, un collectif d’hommes de tous horizons appellent leurs pairs à s’investir dans cette lutte, aux côtés des femmes.
Le naufrage du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême (FIBD) interroge. Qui a sabordé le navire ? Pourquoi la société organisatrice 9eArt + et l’association qui lui a donné délégation en 2007 sont-elles autant critiquées ? Comment ont-elles provoqué le boycott des artistes, la défection des éditeurs et la défiance des financeurs ? Comment expliquer un tel gâchis ?
Alors que le festival est en danger de mort, Charente Libre n’a cessé depuis 18 ans de multiplier les mises en garde. En particulier sur l’opacité de son fonctionnement et la confiance aveugle accordée à Franck Bondoux par l’association.
Festival d’Angoulême : Rachida Dati a une carotte pour que l’édition 2026 soit maintenue malgré les polémiques.
La ministre de la Culture a indiqué dans « Ouest-France » que des subventions qu’elle avait sucrées au festival pourraient être « rétablies » si « les conditions sont réunies ».
« Dans la bataille autour du Festival de la BD d’Angoulême, ce sont des autrices, souvent jeunes, qui portent la colère »
Pourquoi les auteurs se sacrifient-ils en appelant au boycott de la manifestation en janvier ? En toile de fond figurent la paupérisation du métier (dont les autrices sont les premières victimes), une surproduction d’albums et un affrontement entre art et commerce, observe dans sa chronique Michel Guerrin, rédacteur en chef au « Monde ».
Violée et licenciée : la double peine pour une salariée du festival d’Angoulême.
Chloé, une ancienne responsable de la communication, a saisi les prud’hommes pour contester son licenciement pour faute grave. Son tort : avoir signalé un viol dont elle aurait été victime lors de la précédente édition du Festival d’Angoulême.
Quand la BD dérange : PETITE CHRONIQUE D’UNE EXPULSION
Ce week-end (21-23 novembre 2025), j’aurais dû assister au festival de bande dessinée BD COLOMIERS (https://www.bdcolomiers.com/), auquel j’ai été invitée suite à la publication en traduction française de mon livre « Sindrome Italia » par les éditions PresqueLune (https://www.presquelune.com/syndrome-italie).
La maison d’édition avait organisé mon voyage, mon hébergement ainsi que deux jours de dédicaces pour la sortie du livre. Inutile de dire que j’étais impatiente : c’est un très beau festival, où j’aurais pu rencontrer de nombreux collègues, une occasion importante pour mon travail.
Vendredi soir. Le vol Francfort-Toulouse atterrit à 18 heures et, dès que je descends de l’avion, je trouve trois agents de la Police nationale (la police française) qui m’attendent. Ils m’arrêtent et me mettent au courant du fait que je ne peux pas mettre les pieds en France, qu’ils ne savent pas exactement pourquoi, mais qu’il existe un signalement du ministère de l’Intérieur concernant le danger que je représenterais. Je reste interdite, mais après un premier moment de surprise mêlée de panique, j’explique tout d’abord que je n’ai jamais eu de problèmes avec la justice française et je montre la lettre d’invitation du festival, en précisant que je suis là pour mon travail. Ils ne m’écoutent pas, ils sont inflexibles.
On me dit que je dois immédiatement remonter dans l’avion et retourner à Milan : ils ont reçu l’ordre de me rapatrier et si je refuse, « ce sera pire pour moi », ils seront obligés de m’arrêter et, probablement, de me transférer dans un CRA (Centre de rétention administrative pour migrants). Tout cela dure 15 minutes, je me sens acculée et je décide de remonter dans l’avion.
Dans l’avion, on me remet une sorte de procès-verbal de rapatriement dans lequel il est précisé que je n’ai pas pu entrer en France car je constituerais « une menace grave pour l’ordre public français » et qu’en conséquence, je fais l’objet d’une « mesure d’interdiction d’entrée ». En cherchant une explication à cela, je me souviens du mois de juin 2023, lorsque j’ai participé aux journées d’assemblées, de concerts et de manifestations publiques organisées à Paris à l’occasion du dixième anniversaire du meurtre de Clément Méric, un jeune antifasciste tué en 2013 à Paris à l’âge de 18 ans par trois extrémistes de droite. Bien que ces initiatives se soient déroulées sans aucune tension, en présence de milliers de personnes venues à Paris de toute l’Europe, j’ai appris que certains de mes compagnons de voyage italiens avaient eu des problèmes aux frontières dans les mois qui ont suivi, avec quelques questions supplémentaires de la part de la police sur les raisons de leurs déplacements, mais personne n’a jamais été bloqué ou refoulé.
Il y a donc encore quelque chose qui m’échappe et je vais certainement devoir me faire aider par des personnes plus compétentes en matière de jurisprudence française pour clarifier les aspects juridiques de cette affaire.
Cela dit, je tiens à partager quelques brèves réflexions.
Mon travail de dessinatrice de bandes dessinées m’amène souvent à voyager : découvrir le monde, parler aux gens, m’informer pour écrire et dessiner ce qui se passe autour de moi, tout cela fait partie de ma vie. Tout comme être active politiquement, participer à des initiatives, des manifestations et des assemblées : tout cela se mélange et se reflète également dans ce que je dessine. Face à tout cela, je ne suis donc pas surprise de pouvoir faire l’objet d’une « attention » particulière de la part des forces de police, étant donné que désormais, l’activisme politique, même modéré et au grand jour, constitue un motif de profilage de la part de l’État. C’est pourquoi j’ai toujours pris en compte les responsabilités et les conséquences que cela implique, tout comme je suis consciente que ce que j’écris peut ne pas plaire à tout le monde.
Mais être rapatriée de force avec ce genre de justification a vraiment dépassé mon imagination et m’oblige à écrire ces lignes pour donner une explication au festival, à la maison d’édition et aux personnes qui seraient venues me rendre visite au stand, à la fois pour les remercier de leur compréhension et pour m’excuser de la situation dans laquelle je les ai mises.
Mais surtout, je tiens à souligner la gravité de ce qui s’est passé : si, d’une part, je pense que la dérive autoritaire et répressive des États européens à l’encontre des militants et des activistes politiques est désormais évidente pour tous, d’autre part, je constate une dérive arbitraire croissante de la part des forces de police, qui peuvent décider sans explication de vous renvoyer chez vous simplement parce que vous êtes « indésirable », créant ainsi un système de contrôle et de surveillance basé non pas sur des faits, mais sur les opinions et les fréquentations des personnes.
J’ai pensé que cela ne pouvait pas rester une simple « mauvaise expérience » personnelle, mais qu’il était judicieux de la partager, afin de contribuer, dans la mesure du possible, à démanteler des mécanismes destinés à empirer s’ils ne sont pas combattus de toute urgence.
Les flambeaux étaient bienvenus pour réchauffer un peu la marche organisée en ce glacial samedi soir du 22 novembre à l’initiative du Collectif de lutte pour les droits des femmes10, composé d’organisations locales telles l’association Aux Adelphes, l’Organisation de Solidarité Trans (O.S.T.) de Troyes, les Jeunes Insoumis de Troyes, l’UDCGT de l’Aube, le MRAP de l’Aube et la LDH de l’Aube. Et de la chaleur, il y en avait…
Au 21/11/2025, le Collectif « Nous Toutes » dénombrait 149 féminicides depuis le début de l’année dont 87 par compagnons ou ex, selon le Collectif « Féminicides par compagnons ou ex » (88 le 23/11).
Il a fallu rajouter des chaises et des bancs avant de commencer la conférence organisée hier soir à la salle Hubert-Raymond de La Chapelle-Saint-Luc par le Collectif aubois de veille et de lutte contre les extrêmes-droites. Certains militants aux jambes aguerries ont dû rester debout durant les deux bonnes heures d’exposé et d’échanges avec Ugo Palheta, sociologue, maître de conférences à l’Université de Lille.
S’ensuivirent une séance de dédicaces par Ugo Palheta de ses ouvrages, présentés par Les Amis de la librairie indépendante et coopérative Les Passeurs de Textes, la poursuite des questions et partages d’expériences entre les différents auditeurs et le conférencier autour d’un buffet bien garni de nourritures plus matérielles, agrémentées des boissons du moment, au cours d’un repas partagé, fourni par les bénévoles du Collectif aubois de veille et de lutte contre les extrêmes-droites.
Le Collectif tient à remercier en premier lieu Ugo Palheta pour avoir accepté de venir à Troyes malgré les incidents récurrents sur la ligne SNCF Paris-Troyes (une alerte à la bombe à la Gare de l’Est l’a précisément contraint à différer son départ de Paris en prenant le train suivant) et de devoir faire le retour ce matin vers Paris bien avant l’aube, la Ville de La Chapelle Saint-Luc pour la mise à disposition de la salle, la presse locale (et en particulier Stéphanie Munier, qui a publié 2 articles pour annoncer l’événement), les radios locales (Thème Radio, Latitude, Troyes Aube Radio…) et tout le public venu en nombre pour rappeler que l’extrême-droite n’est pas une fatalité dans notre département et que, si elle fait du bruit, c’est bien parce qu’elle n’a que ça à faire valoir comme argument.
La campagne des élections municipales est déjà engagée et le Collectif de veille de de lutte contre les extrêmes-droites sera présent partout où il peut l’être pour faire barrage au fascisme.
Ugo Palheta
Ugo Palheta est sociologue, actuellement maître de conférences à l’université de Lille, rattaché à l’équipe « Cultures et sociétés urbaines » du Centre de Recherches Sociologiques et Politiques de Paris (Cresppa, UMR 7217), et associé à l’unité « Migrations internationales et minorités » (U08) de l’Institut national d’études démographiques (INED), co-directeur de publication de la revue en ligne Contretemps, et anime un podcast consacré aux questions des extrêmes-droites (en France et au-delà), du fascisme (historique et contemporain) et de l’antifascisme, intitulé « Minuit dans le siècle », sur la plateforme Spectre.
Il est l’auteur d’ouvrages faisant référence tels « La possibiliité du fascisme » (Ed. La Découverte, 2018), « Face à la menace fasciste: Sortir de l’autoritarisme » (Ed. Textuel, 2021), « La nouvelle internationale fasciste, » (Ed. Textuel, 2022), « Défaire le racisme, affronter le fascisme » (Ed. La Dispute, 2022), « Comment le fascisme gagne la France: De Macron à Le Pen » (Ed. La ,Découverte,2025), entre autres.
Plus de 80 féminicides depuis janvier en France : à quand une loi cadre pour lutter contre les violences sexuelles ?
Procès des viols de Mazan, violences conjugales, cyberharcèlement sexuel … Si des lois existent déjà, elles ne permettent qu’une action morcelée. C’est ce que dénoncent les associations féministes qui réclament un texte global pour mettre en commun et rendre plus efficaces les moyens d’endiguer le fléau des violences faites aux femmes. On recense 81 féminicides au cours des six premiers mois de l’année...
Il faut dire que les multiples affaires faisant suite à celle de Bétharam dans d’autres établissements confessionnels d’enseignement français relèvent d’une complaisance inacceptable de la part de l’église, qui a toujours fermé les yeux. Des faits identiques, encore assez invisibilés, ont fini par être signalés dans le cadre de l’enseignement public, comme dans l’ensemble de la société française. A tel point que l’Assemblée Nationale a dû s’emparer du problème.
Force est de constater que si la fréquence de celles-ci est renforcée par la canicule, ce réchauffement climatique se manifeste bien toute l’année et cela, depuis déjà un certain temps…Dans tous les cas, ça n’est pas une excuse.
RD
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Plus de 170 policières et gendarmes accusent un collègue de violences sexuelles
Revêtir l’uniforme de police ou de gendarmerie lorsqu’on est une femme expose au risque d’être la cible de violences sexuelles de la part d’un collègue : 177 femmes policières ou gendarmes accusent un membre des forces de l’ordre de harcèlement sexuel, agression sexuelle ou viol, depuis 2012, révèle Disclose. Dans la plupart des cas, les mis en cause ont été protégés par leur hiérarchie.
A Troyes, le rassemblement a eu lieu hier soir. Les prénoms de plus de 1000 femmes tuées en France depuis 2017 étaient inscrits sur une banderole. Les viols et les violences perdurent. Chaque année, les victimes semblent toujours aussi nombreuses. La prévention, le sensibilisation et l’éducation ne sont probablement pas suffisamment orientées pour que ce phénomène diminue, cesse.
Mais il ne faut pas oublier aussi la situation de milliers, de millions de femmes en Inde, et dans bien d’autres pays, victimes d’hommes peu scrupuleux.
« Elles
Elles, elles n’ont pas le droit de fréquenter les salles de sport
Il est interdit aux auto-écoles de leur délivrer un permis de conduire
Les tribunaux spécialisés ne leur sont plus autorisés
Celles qui étaient juges ont été relevées de leur fonction
Pour elles, les châtiments corporels et les exécutions publiques se sont généralisés
Elles sont victimes de la misogynie et de l’oppression
Le viol est couramment impuni
Leurs demandes de divorce sont systématiquement refusées
Il leur est interdit de chanter en public
Il leur est interdit de lire en public
Il leur est donc interdit de faire entendre leur voix en public
Elles se doivent de couvrir leur corps entièrement en présence d’homme n’appartenant pas à leur famille
Il leur est interdit de sortir en laissant apparaître leur visage
Elles n’ont pas le droit de se maquiller
Elles n’ont pas le droit de se parfumer
Après l’âge de 12 ans, pour elles, l’école c’est terminé
Il leur est interdit de postuler à de nombreux emplois
Il leur est interdit de parcourir de longues distances sans l’accompagnement d’un homme
Aller dans un parc n’est même plus envisagé
Il leur est interdit de travailler dans des ONG
Les actrices ne peuvent plus se produire dans des séries télévisées
Ils attaquent leur existence, le fait d’exister
Véritable persécution fondée sur le sexe, ce qui est un crime contre l’humanité
Elles, elles sont 28 millions, elles, ce sont les femmes afghanes »
David Durlot
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Depuis l’élection de Donald Trump, un rapport pointe la recrudescence en ligne de commentaires misogynes et autres attaques sexistes encourageant la régression des droits des femmes et la culture du viol.
Après plusieurs années de négociations, les eurodéputés ont voté en faveur du Pacte asile et migration, qui réforme l’accueil des demandeurs d’asile dans l’UE. L’ensemble du texte ne satisfait en revanche pas tous les partis. Et plusieurs points, dont le « filtrage » des exilés aux frontières européennes, ont été lourdement critiqués par l’extrême-droite, la gauche et de nombreuses ONG. (Infomigrants)
Amnesty International France dénonce « une dégradation de plus de la protection des personnes persécutées chez elles ».
Selon France24, si c’est pour les uns un « jour historique », c’est pour d’autres un « clou dans le cercueil de l’UE »
Ukraine
Les frappes russes se poursuivent en particulier en direction d’installations électriques essentielles. Les dégâts sont nombreux dans plusieurs régions, à Kiev, Odessa, Lviv, Zaporijjia, mais surtout dans le Nord-Est, à Kharkiv. (RFI). Les troupes russes sont sept à dix fois plus nombreuses que les troupes ukrainiennes dans l’est du pays, selon un général ukrainien (Le Monde)
Contrôles au faciès
Cinq associations et ONG déposent, ce jeudi 11 avril, une plainte auprès du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale des Nations unies, afin de dénoncer la pratique, en France, de ce qu’elles qualifient de « contrôles au faciès ». (France Inter)
Bien qu’en France, le Conseil d’Etat ait reconnu en octobre 2023 que les contrôles au faciès ne se limitent pas à des « cas isolés », l’État n’a pris aucune mesure pour faire face au problème. (HRW)
Les associations appuient leur requête sur les travaux du Défenseur des droits et de plusieurs sociologues qui ont démontré la réalité des contrôles policiers discriminatoires, dénoncés depuis de nombreuses années dans les quartiers populaires. (Libération)
MNA Paris
Depuis samedi 6 avril, plus de 200 jeunes exilés se sont installés dans la Maison des Métallos, dans le 11e (Paris). Épaulés par des soutiens, ils demandent un accueil digne pour tous. Le collectif, qui s’organise depuis septembre 2023, ne se contente pas de lutter pour le logement, mais voit plus loin et prône la convergence des luttes. (Bondy Blog)
Avant-hier, nous évoquions dans ces pages l’expulsion en vue des JO de ces 244 mineurs isolés.
Fin de vie
Le pasteur François Clavairoly livre courageusement sa pensée de membre de l’église protestante contre les déclarations des évêques catholiques faisant front contre l’euthanasie en ce termes : « Les prises de position qui s’expriment sur la fin de vie témoignent de l’importance du moment que traverse la société française. L’étrange front des religions opposé à la proposition de loi qui sera présentée en mai prochain effraie plus qu’il ne rassure. La décision de faire appel à l’aide médicale à mourir appartient bien à celui qui la prend en tant que citoyen adulte. »(Le club de Médiapart)
Cinéma
On annonce une édition cette année du festival de Cannes encore plus grandiose qu’en 2023.
Pendant ce temps les accusations de « comportements inappropriés » de la part des réalisateurs se multiplient (Philippe Lioret, Jacques Doillon…)envers les femmes.
Si le discours de Judith Godrèche a marqué la 49e cérémonie des Césars, il n’a pas, pour autant, suscité de nombreuses réactions parmi les figures masculines du cinéma français. Qu’ont à dire ceux qui ont applaudi des années durant les « monstres sacrés » ?
Ailleurs, des acteurs, des réalisateurs et d’autres artistes juifs font campagne contre le génocide à Gaza et en défense du cinéaste Jonathan Glazerdevenu la cible d’une violente campagne de diffamation en raison de commentaires qu’il a tenus, remettant en question le récit officiel pro-israélien à Hollywood, lors de la cérémonie des Oscars le 10 mars.
Gaza
Plus de six mois de guerre à Gaza. Toujours plus de destructions et de morts. Près de 33 500 personnes ont été tuées, selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas. Les bombardements israéliens se poursuivent. L’enclave palestinienne, dont plus de la moitié de la population a moins de 18 ans, est dévastée. Selon l’Unicef, 625 000 enfants en âge d’aller à l’école n’ont pas eu une heure de cours depuis le début de la guerre.
L’État hébreu continue de pointer du doigt l’UNRWA comme complice du mouvement islamiste palestinien, accusant à nouveau l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens d’être noyautée par le Hamas. Ce que dément l’agence des Nations unies,
Plusieurs associations et organisations non gouvernementales (ONG), considérant que ces armes « pourraient servir à commettre un génocide, des crimes contre l’humanité, des crimes de guerre », ont engagé devant le Tribunal administratif de Paris trois procédures d’urgence exigeant que le gouvernement français renonce enfin à ce commerce mortifère.
Les aubois se mobiliseront une nouvelle fois à Troyes pour
UN CESSEZ-LE-FEU IMMEDIAT ET PERMANENT !
STOP AU GENOCIDE DU PEUPLE PALESTINIEN!
POUR UNE PAIX JUSTE ET DURABLE!
Samedi 13 avril à 10h30 place Jean-Jaurès.
A l’appel du collectif aubois pour la paix.
Quand les extrêmes-droites s’en mêlent…
Marion Maréchal affiche son soutien à l’État hébreuet juge « légitime » qu’Israël « puisse se défendre ». Le « terrible » bilan humain est, selon elle, à mettre sur le compte du Hamas qui se sert des populations civiles comme « bouclier ».
…et poursuivent leur « politique spectacle » dans les médias…
« Violeurs étrangers dehors ». Voici les pancartes brandies par des élus du Rassemblement national, après une prise de parole de Julien Odoul, lors de l’assemblée plénière du conseil régional, qui a lieu ce 11 avril à Dijon.
Et en accusant la présidente de la Commission européenned’avoir agi sur la scène internationale sans y être autorisée par les traités européens. Or Ursula von der Leyen a bien le droit d’agir, mais seulement dans les limites de ses attributions.
Auditionnée ce jeudi 29 février devant le Sénat, la comédienne demande la création d’une commission d’enquête sur les violences sexuelles dans le cinéma, le retrait du président du CNC Dominique Boutonnat et le retour du juge Durand à la tête de la Ciivise.