Le village de Callac se situe dans le Finistère, à l’ouest de la Bretagne. Crédit : Mairie de Callac
Les manifestions, menaces de morts et intimidations diverses subies par la municipalité de Callac ont eu raison du projet « Horizon », qui prévoyait l’installation de réfugiés dans ce petit village du Finistère. Le fonds partenaire du projet « regrette » cette décision, et dénonce « la campagne de désinformation de groupes d’extrême droite visant à diviser la population ».
Nyangal M. a reçu une obligation de quitter le territoire français après que sa demande d’asile a été rejetée. Image d’illustration. Crédit : Creative Commons)
Nyangal M. s’est vu notifier une obligation de quitter le territoire à la suite du rejet de sa demande d’asile. Pourtant, le ministère de l’Intérieur a confirmé qu’aucune expulsion n’aurait lieu vers l’Afghanistan. L’association La Cimade qui l’accompagne dénonce une « multiplication des OQTF » qui conduit à la précarisation des demandeurs d’asile.
En Grèce, une justice chaotique pour contrer les arrivées de migrants (1/2)
Un accusé arrive au tribunal de Mytilène, à Lesbos, lundi 9 janvier. Crédit : InfoMigrants
Le procès en appel de Mohammad Hanad, un migrant somalien condamné à 142 ans de prison en 2021 pour « facilitation d’entrées illégales » en Grèce, s’est tenu, lundi, sur l’île de Lesbos. Le lendemain, 24 bénévoles et travailleurs humanitaires, eux aussi accusés d’être des passeurs, ont comparu devant le même tribunal. Symboles de la criminalisation des migrants et de ceux qui leur viennent en aide, ces procès sont aussi la preuve criante d’une justice désorganisée. Reportages.
En Grèce, le procès « grotesque » de ceux qui aident les migrants 2/2
Un groupe de personnes, venues soutenir les 24 humanitaires jugés à Lesbos, brandissent une pancarte mardi 10 janvier à l’extérieur du tribunal de Mytilène. Crédit : InfoMigrants
Mardi, 24 humanitaires, accusés d’être des passeurs, ont comparu devant le tribunal de Mytilène, sur l’île grecque de Lesbos. La veille, le jugement en appel de Mohammad Hanad, un migrant somalien condamné à 142 ans de prison en 2021 pour « facilitation d’entrées illégales » en Grèce, s’était déjà tenu au même endroit. Reportages.
Le navire de MSF, le Geo Barents, procède au sauvetage de 71 migrants en Méditerranée centrale (photo d’archive). Crédit : MSF_Sea / Twitter
Le décret sur les opérations humanitaires en mer, promulgué lundi en Italie, force les navires à retourner à quai sitôt un sauvetage effectué, quitte à partir précipitamment d’une zone maritime où d’autres bateaux de migrants pourraient être secourus. Pour les ONG, cette nouvelle règle provoque des cas de conscience. Entretien.
En ce début d’année 2023, un énième projet de loi « asile et immigration » sera proposé par le gouvernement français. Depuis 30 ans, les textes relatifs à la politique migratoire de la France stigmatisent toujours davantage les personnes exilées en les présentant comme un problème à régler. Jean-Claude Samouiller, le président d’Amnesty Intrernational, prend la parole sur le sujet.
Un jeune homme dans un camp d’exilés, près de Dunkerque, le 13 janvier 2022. Crédit : Reuters
Un homme s’est jeté sous un train, mardi, en périphérie de Calais, à proximité d’un point de distribution de repas aux migrants. D’après une association sur place, il s’agit d’un migrant soudanais d’une trentaine d’années. Une enquête a été ouverte.
Des enfants dans un campement de migrants en novembre 2021 sous un tunnel près de Paris. Crédit : InfoMigrants
La plus haute cour administrative de France a donné raison à l’État français qui avait demandé l’annulation d’une décision de la justice ayant permis à une dizaine de familles avec des enfants, d’accéder à un hébergement d’urgence, en plein mois de décembre. La plupart de ces familles sont originaires d’Afrique de l’Ouest.
Le camp de Loon-Plage, près de Dunkerque, le 15 décembre 2022. Crédit : Dana Alboz/InfoMigrants
Dans la nuit de mardi à mercredi, quatre personnes sont mortes après le naufrage de leur embarcation, au milieu de la Manche. Déterminés à atteindre leur but, ni ce drame, ni les dangers liés à la traversée du détroit en hiver ne font douter les migrants du camp de Loon-Plage, près de Dunkerque.
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Pour les deux associations, il y a urgence à ouvrir les lits vacants dans le centre d’accueil des Ukrainiens, particulièrement en cette période de grand froid. (Image d’illustration) AP – Graham Hughes
Alors que des personnes en situation de grande précarité dorment dans les rues, des dizaines de lits restent vides dans un centre d’hébergement d’urgence parisien destiné à l’accueil de réfugiés ukrainiens. Pour pouvoir y loger des sans-abri, peu importe leur nationalité, les associations Médecins du monde et Utopia 56 ont donc saisi la justice afin qu’elle ordonne à l’État d’ouvrir ces lits vacants à des personnes et des familles sans solution de logement.
Un enregistrement, que France 3 Côte d’Azur a pu consulter, brise le huis clos de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra). Révélations autour d’un entretien entre un agent de l’Etat et une jeune femme en demande d’asile.
Des bénévoles en maraude pour venir en aide aux sans abri alors que la neige est tombée surParis, en février 2021 (photo d’illustration). (SADAK SOUICI / LE PICTORIUM / MAXPPP)
Le plan grand froid a été lancé dans plusieurs départements lundi, Météo-France prévoyant des températures minimales négatives en Ile-de-France, dans les Hauts-de-France et le Grand Est notamment, après plusieurs jours de températures inférieures aux normales saisonnières.
Le gouvernement a présenté aux députés les grandes lignes du projet de loi asile-immigration qu’il prépare pour début 2023. Régularisations des sans-papiers qui travaillent dans les secteurs en tension, expulsion des délinquants étrangers, réforme du système d’asile… Un texte que le gouvernement veut « équilibrer », mais qui n’a pas vraiment convaincu les oppositions.
Environ 300 jeunes vivaient depuis vendredi 2 décembre 2022 dans des tentes devant le Conseil d’Etat. Crédit : InfoMigrants
Le campement de jeunes migrants installé devant le Conseil d’État depuis vendredi a été évacué mercredi matin. Environ 300 jeunes sans solution d’hébergement, car en attente d’un recours en justice sur leur minorité, ont pu être mis à l’abri dans un gymnase et des centres d’hébergement. Certains vivaient à la rue, sous un pont d’Ivry-sur-Seine, depuis six mois.
Des centaines de jeunes migrants campés devant le Conseil d’État à Paris, le 2 décembre 2022. AFP – JULIE SEBADELHA
Cela fait maintenant deux jours que ces jeunes migrants ont quitté leur camp dans le Val-de-Marne pour installer leurs tentes au cœur de la capitale française. Ils espèrent ainsi attirer l’attention sur leur situation.