Depuis plus de 20 ans, le Festival des Solidarités est un rendez-vous international pour promouvoir et célébrer une solidarité ouverte au monde et aux autres. Chaque année en novembre, des associations, collectivités, établissements scolarisés, structures socio- culturelles, acteurs d’économie sociale, groupes de citoyen.ne.s, etc…organisent plus de 4 400 animations conviviales et engagées pour donner aux citoyen.ne.s de tout âge l’envie d’agir pour un monde juste, solidaire et durable.
Le collectif Aubois du Festisol se regroupe pour la quatrième édition et vous donne rendez-vous dans différents lieux de l’agglomération Troyenne pour l’édition 2024 qui se déroulera du 15 novembre au 07 décembre.
11h00 à l’angle de l’avenue Wilson et de la rue Ferrouil à Sain- André-les-Vergers au pied de la stèle commémorative ADIRP 10
Jeudi 21 novembre
Conférence sur les droits des étrangers
Avec l’AATM et l’association familiale
14h00 Centre Social Victor-Hugo à La Chapelle-Saint-Luc
Vendredi 22 novembre
« Le corps des étrangers et des coloniaux »
Le Réseau régional Mémoire et Histoire de l’Immigration en Grand Est vous propose une visioconférence de 10h00 à 11h30:
Avec Zina SAÏDI, doctorante au CERHiC (Université de Reims)
Qui est cet « étranger » qui vient rejoindre les vallées froides et ravagées du Nord-Est de la France au fil du XXe siècle ? Un « autre », jugé différent et surtout inférieur, mais aussi un « autre » utile, un soutien essentiel au front, puis à la reconstruction et à l’industrialisation, et surtout un « autre », essentialisé, un corps dépouillé de droits et dépossédé de ses envies. C’est autour de ces paradoxes de l’altérité que l’historienne Zina Saïdi nous invite à penser la réalité vécue par les immigrés (étrangers et coloniaux) dans notre région, confrontés aux pratiques et heurts engendrés par les représentations dont ils font l’objet.
Thèse en préparation : Algériens dans la tourmente : les ouvriers algériens installés dans le quart Nord-Est (1919-1962)
Vous pouvez vous inscrire par courriel à l’adresse initiales2@wanadoo.frdès maintenant.
Pour vous inscrire, il suffit de nous communiquer votre prénom, votre NOM, structure, fonction, ville et département ainsi que votre courriel. Nous vous adresserons le lien vous permettant de participer à cette visioconférence environ une semaine avant la date.
Vendredi22 novembre
Vendredi 22 novembre
Mardi 26 novembre
Vendredi 29 novembre
Grèce, 2019 à 2023. Mitsotakis remplace Tsipras au pouvoir en Grèce et promet d’en finir avec Exarcheia, un quartier rebelle et solidaire d’Athènes. Mais la résistance s’organise et des renforts arrivent d’autres villes d’Europe. Le cri de ralliement devient No Pasaran ! Au fil des années, d’autres luttes s’étendent du nord au sud de la Grèce pour défendre la terre, la mer et la vie : en Crète, en Thessalie, en Épire… Même sur l’île de Paros dans les Cyclades, la population manifeste sur les plages devenues payantes et réussit à ce qu’elles redeviennent un bien commun, pour le bonheur de tous. Quand tout semble s’effondrer, à Athènes comme ailleurs, une même réponse se fait entendre : « Nous n’avons pas peur des ruines, nous portons un monde nouveau dans nos cœurs. »
Ciné-débat en présence du réalisateur Yannis Youlountas. Projection à 20h20
Par le collectif Louise-Michel.
Accueil à partir de 18h: Info kiosque, jeux de société, nourriture et boissons à prix libre
Au Cinéma UTOPIA, 11 rue du Moulinet 10150 PONT-SAINTE-MARIE
Mardi 3 décembre
État de la Santé Mentale des Enfants et des Adolescents
Conférence- débat avec Christophe SCHMITT, pédo- psychiatre
de 18H 30 à 20H 30, en visioconférence
Pour participer en Réunion Zoom : lien et code d’accès en écrivant à contact.ldh10@gmail.com
Samedi 7 décembre
Rassemblement et marche pour la Paix 10h30 place Jean-Jaurès à Troyes
Lundi 9 décembre
Journée de la laïcité
Arnaud MAGLOIRE, Maire de Sainte-Savine, Vice-Président de Troyes Champagne Métropole, et l’ensemble du Conseil Municipal ont le plaisir de vous convier lors de la journée de la Laïcité, en présence des élèves de CM2 des établissements saviniens.
10h00 Rassemblement au square Samuel-Paty, rue de l’Ouest, Sainte-Savine
Mardi 17 décembre
L’école publique dans tous ses états
Conférence de l’UPOP par Stéphane Bonnery
18h30 à l’auditorium de Saint-Julien-Les-Villas
Partager la publication "Une fin d’année chargée mais passionnante"
« Le plus horrible aujourd’hui, c’est le plaisir qu’ils prennent à nous regarder souffrir » : en Arizona, l’angoisse des demandeurs d’asile après l’élection de Donald Trump
Partager la publication "« Beaucoup moins de garde-fous » : pourquoi Donald Trump aura une liberté d’action presque totale pour son second mandat à la Maison Blanche"
Tout juste nommé ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau multiplie les annonces sur la lutte contre l’immigration clandestine en France. Il a promis d’augmenter le nombre de places dans les centres de rétention administrative (CRA), et de rallonger la durée maximale de rétention pour faciliter les expulsions. Mais la réalité est plus complexe.
Au centre de rétention administrative du Mesnil-Amelot, le désarroi des étrangers enfermés
En France, les personnes étrangères auxquelles l’autorité ne reconnaît pas le droit de séjourner sur le territoire peuvent être enfermées dans des CRA, des Centres de rétention administrative, pour une période maximale de 90 jours, avant un renvoi éventuel vers leur pays d’origine ou vers un pays tiers. Le nouveau ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, souhaite allonger cette période à 210 jours. Une mesure qui fait controverse. Reportage dans un CRA de la région parisienne.
Expulsions de migrants : la Commission européenne souhaite « explorer la possibilité de centres de retour hors UE »
Depuis l’arrivée d’un nouveau chef de service, personne ne s’occupe des demandeurs d’asile d’Ozoir-la-Ferrière, en Seine-et-Marne. Près de la moitié d’entre eux dénonce le bafouement de leurs droits et revendique une prise en charge adaptée.
La réforme des retraites touche particulièrement et de plein fouet les couches défavorisées de la population. Parmi les premiers impactés, les immigrés, parce qu’une grande partie d’entre eux travaillent dans les métiers pénibles, ont des carrières hachées, sont tributaires du minimum vieillesse (allocation de solidarité personnes âgées : ASPA) conditionné jusqu’alors par une durée de résidence en France de plus de 6 mois.
Discrètement et sans débat, un amendement de la droite a porté cette obligation à plus de 9 mois par an sur le sol français. Cet article entrera en vigueur le 1er septembre.
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Que faut-il voir dans cette volonté d’empêcher ces personnes âgées de passer quelques mois par an dans leur pays d’origine ? Rien d’autre qu’un moyen de leur supprimer des droits.
Nos associations dénoncent cette politique discriminatoire, et réclament que les personnes âgées migrantes puissent bénéficier de l’ASPA sans condition de résidence, à l’instar des anciens combattants.
Du juge administratif au juge de la liberté et de la détention, en passant par des personnes qui jugent sans avoir la fonction (dans le cadre de la CNDA par exemple ou les conseils prud’homaux), les personnes étrangères sont régulièrement confrontées à des juges. Au-delà de la multiplicité des juridictions qui peuvent statuer sur les droits des étrangers, la question posée ici est bien celle d’une justice d’exception telle qu’elle s’applique aux étrangers et étrangères. Est-ce à dire que les étranger·e·s ne sont pas des justiciables comme les autres ? Que leur statut administratif permet à certains juges de de prendre des « libertés » avec les droits et libertés de ces personnes ?
La dégradation du droit d’accéder à la justice s’observe dans la mise à distance inédite des justiciables étrangers, qui passe par des réformes visant à rendre impossible, en pratique, l’exercice des voies de recours, à limiter l’accès à l’aide juridictionnelle et à multiplier l’usage de la vidéo-audience.
Depuis 2018, l’État français mène une vaste politique de lutte contre l’immigration à Mayotte. Ainsi, de nombreuses mesures d’exceptions ont été mises en place depuis plusieurs années, faisant de l’île un territoire français avec un droit particulier pour les étrangers. Décryptage.
Chargé des droits étrangers de la maison d’édition la Fabrique, un représentant invité au salon littéraire a été arrêté par la police britannique lundi 17 avril. Deux rassemblements de soutien sont prévus simultanément ce mardi soir à Paris et à Londres.
Les atteintes aux droits et les « entailles » aux principes qui fondent la société française se multiplient, notamment pour les étrangers, s’inquiète la défenseure des droits dans son rapport annuel, publié lundi 17 avril.
À l’heure des remous sociaux en France autour de la réforme des retraites, InfoMigrants fait le point sur la situation des travailleurs étrangers. À quoi ont-ils droit en fonction du temps passé en France et de leur pays d’origine ? Et comment se protéger d’éventuelles anomalies dans le calcul de sa retraite ?
Les services en ligne ou pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.
Un chef d’entreprise déclare à l’URSSAF un salarié en situation irrégulière qu’il a recruté depuis plusieurs années. Il souhaite régulariser la situation.
Sachant qu’il doit s’assurer qu’aucun ressortissant français n’est en mesure d’occuper cet emploi, il dépose une offre à Pôle Emploi pour laquelle il ne reçoit aucune candidature.
L’appel d’offre étant infructueux, il sollicite sa comptable afin de réaliser les démarches en vue de déposer une demande d’autorisation de travail pour un salarié étranger en situation irrégulière.
La comptable appelle le standard de la préfecture de l’Aube qui lui indique qu’elle doit effectuer ses démarches de façon dématérialisée et qui la renvoie vers des adresses électroniques. La personne au standard ajoute qu’elle n’est pas habilitée à fournir des informations.
La comptable constitue le dossier et tente d’effectuer une demande en ligne d’autorisation de travail sans résultat car le salarié ne dispose pas de titre de séjour.
Elle envoie un mail au service des étrangers de la préfecture de l’Aube qui lui répond qu’il ne s’occupe pas des autorisations de travail, celles étant de la compétence de la direction générale des étrangers en France et lui communique un lien employeurs-etrangers@aube.gouvv.fr .
Elle appelle la plateforme au 08 06 00 16 20 pour connaitre exactement les démarches en ligne à effectuer. Un agent de la plateforme lui indique qu’elle doit contacter la préfecture de l’Aube pour déposer une demande de titre de séjour, plus précisément une demande d’admission de régularisation pour le travail, à laquelle elle devra joindre la demande d’autorisation de travail et un courrier de motivation, le tout sous forme papier.
A ce titre, elle reçoit un questionnaire de la préfecture à compléter.
En conclusion, en appelant la préfecture de l’Aube, la comptable a été orientée, c’est-à -dire désorientée, vers d’autres servicesqu’elle a dû solliciter pour s’entendre dire in finequ’elle devait appeler la préfecture de l’Aube. Certains appellent cela la simplification des démarches administratives des usagers, d’autres des mouvements browniens, sachant que, comme disait Euclide, la ligne droite est le plus court chemin entre deux points.
La frontière italo-française au niveau de Menton. Crédit : Mehdi Chebil / InfoMigrants (Archive)
Pendant plusieurs jours, un groupe de 18 migrants, âgés de 16 à 25 ans, ont été enfermés dans un local de la police aux frontières de Menton, dans le sud de la France. En cause, d’après les autorités : la saturation du réseau d’accueil dans le département, débordé par les arrivées d’exilés en provenance d’Italie. Les associations, de leur côté, dénoncent « une atteinte manifeste aux droits de l’Homme », dans une région frontalière de plus en plus militarisée.
Alors que le gouvernement annonce une nouvelle loi sur l’asile et l’immigration, la Coordination française pour le droit d’asile (CFDA) pose les 15 conditions minimales pour que l’asile soit un droit réel.