RSF dépose plainte aux côtés de deux journalistes victimes d’actes d’intimidation de la part de gendarmes


Après le tournage d’une interview au sujet du Rhône près de la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme), deux journalistes de la Radio-Télévision suisse (RTS) ont été contraints par des gendarmes d’effacer leurs images. Reporters sans frontières (RSF) a porté plainte, aux côtés d’Adeline Percept et de Thomas Chantepie, pour entrave à la liberté d’expression et violences volontaires.

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Quarante ans après, retour sur une Marche pour l’égalité inédite


Entre le 15 octobre et le 3 décembre 1983, une trentaine de marcheurs, bientôt rejoints par des centaines d’autres, vont traverser la France de Marseille à Paris pour mobiliser contre le racisme et, déjà, contre les bavures policières. «Libé» s’est replongé dans cet événement.

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« Les preuves vont disparaître, les témoins vont s’évanouir, les enquêteurs vont protéger les policiers »

VIOLENCES POLICIÈRES : L’AVOCAT ARIÉ ALIMI REVIENT SUR CINQ DOSSIERS EMBLÉMATIQUES



Ses dossiers font la Une et il aime ça. Pour faire bouger les lignes sur la question des violences policières, Arié Alimi use du droit autant qu’il joue des médias. À travers cinq affaires emblématiques, il raconte sa méthode.

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Arié alimi sera parmi nous à Sainte-Savine le 30 novembre prochain à l’issue de notre AG pour présenter son livre et ses combats actuels.

Une rentrée sous tension

Par Patrick Baudoin, président de la Ligue des droits de l’homme


Le meurtre du jeune Nahel tué par un policier, suivi des révoltes dans les quartiers populaires et aussi d’autres victimes de violences policières, a mis en exergue l’impérieuse nécessité d’agir à la fois contre les méthodes répressives du pouvoir et pour la prise en compte effective des légitimes revendications sociales.

C’est le droit de manifester qui se trouve entravé par un usage disproportionné et indiscriminé de la force publique, voire par la multiplication des mesures d’interdiction.

C’est la liberté d’association qui connaît une remise en cause sans précédent au travers de la suppression des subventions ou de la prise de mesures de dissolutions administratives. C’est la persistance de comportements racistes dans l’institution policière et de multiples discriminations.

C’est la progression de la précarité et des inégalités, la régression des services publics, l’aggravation des fractures territoriales, et le sentiment d’exclusion de beaucoup avec toutes les frustrations qui en résultent.

Pourtant, en présence de toutes ces réalités incontestables et explosives, le pouvoir paraît demeurer sourd et aveugle, s’abstenant de mettre en œuvre les remèdes nécessaires. Pire, au lieu de jouer la carte de l’apaisement, il continue de faire le choix de l’escalade comme cela peut être illustré par plusieurs exemples récents.

Ainsi en va-t-il de sa soumission à la corporation policière, y compris lors de la menace de sédition agitée après le placement en détention provisoire de policiers impliqués dans des violences. De même, la lourde répression judiciaire exigée par le ministre de la Justice a accentué l’injustice sociale ressentie dans les quartiers populaires. Tel est le cas aussi de l’interdiction du port de l’abaya dans les établissements scolaires, décidée surtout pour de médiocres considérations politiciennes, générant d’inutiles crispations identitaires en stigmatisant une catégorie déterminée de la population. On citera encore le projet de loi sur l’immigration qui, dans un climat de surenchère avec la droite et l’extrême-droite, vise à restreindre les droits, d’asile et de séjour des étrangers, et à faciliter leur expulsion du territoire français.

C’est pourquoi la poursuite de la mobilisation entamée s’impose pour continuer à faire valoir des revendications essentielles telles qu’exprimées immédiatement après le décès de Nahel : une réforme en profondeur de la police, de ses techniques d’intervention et de son armement ; l’abrogation de la loi de 2017 et des instructions consécutives facilitant l’usage des armes à feu par les forces de police ; le remplacement de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) par un organisme indépendant de la hiérarchie policière et du pouvoir politique ; la création d’un service dédié aux discriminations touchant la jeunesse sous l’égide du Défenseur des droits et le renforcement des moyens de lutte contre le racisme ; et, plus largement, des investissements et la mise en place d’une politique de lutte contre la pauvreté, de réduction des inégalités, de rétablissement des services publics, de protection de l’environnement et d’accueil des étrangers.

La LDH a, dans ce contexte, appelé à participer aux manifestations du 23 septembre 2023 dans plusieurs villes de France contre les politiques publiques discriminatoires et sécuritaires ciblant notamment les quartiers populaires et la jeunesse qui y grandit, et particulièrement les personnes racisées et précarisées.

Elle entend désormais poursuivre avec détermination son plein engagement afin de favoriser un vaste rassemblement de l’ensemble des organisations qui entendent combattre les atteintes portées aux droits sociaux et humains, et défendre les libertés individuelles et collectives conquises de haute lutte et jamais définitivement acquises. Il s’agit tout simplement de défendre une démocratie aujourd’hui menacée en France comme dans de nombreux autres pays en Europe et ailleurs.

La LDH prévoit ainsi de réunir à nouveau, et si possible en élargissant le cercle des participants, les organisations syndicales et associatives regroupées à son initiative au moment de la préparation de la loi dite séparatisme pour définir une stratégie d’actions à entreprendre sur la thématique « Droits, Libertés, Démocratie ».

L’objectif doit être au-delà des nécessaires démarches contestataires de formuler des propositions concrètes et constructives de nature à constituer une alternative crédible aux actuelles politiques régressives. Ce n’est que sur présentation d’un projet convaincant et attrayant, basé sur les valeurs de liberté, égalité, justice sociale, que pourra être enrayée la marche inéluctable de l’extrême-droite vers la prise du pouvoir.

Patrick Baudouin, président de la LDH

Source Le club de Médiapart

Violences policières : 30 familles et victimes interpellent Macron


« Emmanuel Macron, il faut que cela cesse »


Non-lieux, instructions en cours : le combat sans fin des familles

 

Violences policières : pour les familles, quelques victoires symboliques

 

« J’ai été sauvagement agressé par trois policiers »


« Que justice soit faite, c’est tout ce qu’on souhaite » : des proches de victimes de violences policières s’expriment

TROYES : CONTRE LES VIOLENCES POLICIÈRES, LE RACISME ET LES DISCRIMINATIONS SOCIALES ET TERRITORIALES

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Entre 100 et 200 personnes, selon les différentes estimations, s’étaient rassemblées ce matin place de la Libération pour alerter sur la gravité de la crise démocratique, sociale, politique, énergétique et climatique que nous traversons actuellement et dénoncer la discrimination raciale, les violences policières, et les inégalités sociales qui en découlent.

Une dizaine de ligueuses et ligueurs étaient présents. L’unité qui caractérisait cette mobilisation, où les organisations syndicales, associations, collectifs, comités de quartiers, de victimes de violences policières et certains partis politiques ont pris une parole commune, répond manifestement à une attente de l’ensemble des citoyennes et des citoyens attachés aux droits et aux libertés.

Commencé dans une intimité relative, le rassemblement a vu ses rangs se gonfler de façon notable à partir de 11h, comme ont pu en témoigner certains participants, exprimant leur satisfaction en ces termes éloquents: « Maintenant les flics n’ont qu’à bien se tenir. Pour paraphraser Pasqua* on va policer la police! « 

* Charles Pasqua, ministre de l’Intérieur de 1993 à 1995, pour les moins de 50 ans, et dont Darmanin remet d’actualité le fameux « théorème » et les techniques réprouvées de maintien de l’ordre avec la résurrection des « Voltigeurs » aujourd’hui renommés BRAV-M.

RD


Police : l’usage de la force sur la voie publique en nette hausse en 2022, selon l’IGPN


Violences policières : des marches sous surveillance (et discrédit) médiatique

La LDH communique




La question sécuritaire ou « l’ordre » qui déborde

 

Marche unitaire CONTRE LES VIOLENCES POLICIERES, LE RACISME SYSTEMIQUE ET POUR LES LIBERTES PUBLIQUES




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LA LDH APPELLE AUX MOBILISATIONS DU 23 SEPTEMBRE CONTRE LES VIOLENCES POLICIÈRES, LE RACISME ET LES DISCRIMINATIONS SOCIALES ET TERRITORIALES



A TROYES

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Mort d’Adama Traoré : non-lieu pour les trois gendarmes l’ayant interpellé



La justice a prononcé, ce vendredi 1er septembre, un non-lieu en faveur des trois gendarmes impliqués dans l’affaire Adama Traoré, mort le 19 juillet 2016 à 24 ans après avoir été interpellé. Une décision qui «déshonore l’institution judiciaire», selon l’avocat de la famille, qui fait appel.

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Affaire Otman à Marseille : le policier soupçonné de violences mis en examen et placé sous contrôle judiciaire



Le policier soupçonné de violences sur Otman, un homme trentenaire, lors des émeutes à Marseille début juillet a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire ce mercredi soir à l’issue de sa garde à vue, indique le parquet de Marseille à franceinfo.

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Emeutes à Marseille : une quatrième enquête pour violences policières présumées



Un policier est suspecté d’avoir violemment agressé un homme lors d’une interpellation dans la nuit du 1er au 2 juillet.

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COMMENT LE RAID A TUÉ MOHAMED B.

Contre-attaque



UNE COLONNE ANTI-TERRORISTE, DES TIRS DEPUIS UN BLINDÉ, DONT SIX VERS LA VICTIMES À SCOOTER

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ALERTE SUR L’USAGE DES ARMES À LÉTALITÉ RÉDUITE EN MANIFESTATION 



En France comme dans d’autres pays, les armes à létalité réduite utilisées par les forces de l’ordre en manifestation mutilent et tuent. Et parce qu’elles sont aujourd’hui utilisées de manière abusive, il est urgent d’encadrer et de réglementer leur production et leur commerce. C’est pourquoi nous lançons une campagne de sensibilisation à ce sujet. 

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Mort de Nahel : détention provisoire confirmée pour le policier auteur du tir mortel



Mis en examen pour homicide volontaire et écroué depuis le 29 juin, le motard de la police avait demandé sa remise en liberté le 6 juillet, une demande rejetée par la chambre de l’instruction. Il avait fait appel de cette décision le 1er août mais la cour d’appel de Versailles a confirmé son maintien en détention.

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Marseille : cinq policiers du Raid placés en garde à vue après la mort d’un homme de 27 ans pendant les émeutes



D’autres policiers « sont également convoqués ce jour afin d’être entendus en qualité de témoins », précise le parquet de Marseille, mardi, dans un communiqué.

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Opinion: La fronde policière est soudée par l’ampleur des crimes policiers



Si les policiers se montrent si « solidaires » avec leurs collègues inculpés, c’est surtout parce qu’un grand nombre d’entre eux savent avoir commis des actes similaires. Ils renvoient la responsabilité au pouvoir politique qui s’écroulerait sans cette violence.

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LYNCHAGE DE HEDI : LE POLICIER A TIRÉ PARCE QU’IL «PORTAIT UNE CAPUCHE»

Après six mois d’enquête, la «brigade des crétins» du Mississippi – six policiers blancs – plaide coupable de sévices et torture contre deux Afro-Américains



Ils s’étaient baptisés eux-mêmes la «Brigade des crétins» à cause de leur brutalité. Pendant deux heures en janvier, six policiers ont infligé des sévices physiques et sexuels à deux Afro-Américains qui n’avaient rien fait. Jeudi 3 août, ils ont plaidé coupable.

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Dernière minute

Affaire Hedi : la justice maintient le policier de la BAC de Marseille en détention provisoire



La chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Aix-en-Provence a rejeté ce jeudi 3 août la demande de remise en liberté de l’agent accusé d’être l’auteur des violences contre Hedi, notamment d’un tir de LBD dans la tête.

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