Les 11 et 12 janvier 2024 s’est déroulé le très attendu procès du commissaire-divisonnaire Rabah Souchi, mis en cause pour avoir ordonné une charge disproportionnée et illégale lors d’une manifestation Gilets jaunes à Nice en mars 2019.
Violences policières
Seine-Saint-Denis : un homme meurt lors de son interpellation, après avoir reçu une dizaine de décharges électriques
Un homme de 30 ans est décédé vendredi 5 janvier à Paris après avoir reçu une dizaine de décharges de pistolet à impulsion électrique lors de son interpellation par la police à Montfermeil en Seine-Saint-Denis, la veille. Une enquête a été confiée à l’IGPN.
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Mort de Nahel : six mois après les émeutes, ces jeunes d’un quartier populaire de Poitiers ont le même sentiment d’abandon
Fin juin 2023, des émeutes urbaines survenaient dans plusieurs villes de France après la mort du jeune Nahel à Nanterre. Depuis, les mesures gouvernementales mises en place ou envisagées peinent à satisfaire dans les quartiers populaires, comme dans le quartier des Trois-Cités, à Poitiers.
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Arié Alimi sera demain à Sainte-Savine
A l’invitation de la section de l’Aube de la LDH, Arié Alimi présentera puis dédicacera son dernier livre « L’Etat hors la loi, logiques des violences policières » de 17h à 18h15, dans le grand salon de musique, 1 rue Lamoricière à Sainte-Savine (à côté de la mairie), en partenariat avec la librairie « La petite marchande de prose ». Ce temps d’information et de communication est ouvert à toutes et tous.
En Ile-de-France, un rapport dénonce des violences policières quasi systématiques sur les migrants lors des évacuations
Dans un rapport publié jeudi, le collectif inter-associatifs « Accès au droit » documente la récurrence des violences verbales et physiques commises à l’encontre des migrants lors des démantèlements de campements informels par les forces de l’ordre, en Île-de-France. Une stratégie qui viserait à décourager définitivement les exilés de s’installer dans la rue, à l’approche des Jeux olympiques 2024.
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Aujourd’hui, l’État de droit
Comment des députés veulent réprimer encore plus les militants
Dissolution, amendes, intelligence artificielle… Dans deux rapports parlementaires, des députés proposent d’accroître la répression des manifestants. Analyse de textes par la juriste Anne-Sophie Simpere.
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RSF dépose plainte aux côtés de deux journalistes victimes d’actes d’intimidation de la part de gendarmes
Après le tournage d’une interview au sujet du Rhône près de la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme), deux journalistes de la Radio-Télévision suisse (RTS) ont été contraints par des gendarmes d’effacer leurs images. Reporters sans frontières (RSF) a porté plainte, aux côtés d’Adeline Percept et de Thomas Chantepie, pour entrave à la liberté d’expression et violences volontaires.
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Quarante ans après, retour sur une Marche pour l’égalité inédite
Entre le 15 octobre et le 3 décembre 1983, une trentaine de marcheurs, bientôt rejoints par des centaines d’autres, vont traverser la France de Marseille à Paris pour mobiliser contre le racisme et, déjà, contre les bavures policières. «Libé» s’est replongé dans cet événement.
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« Les preuves vont disparaître, les témoins vont s’évanouir, les enquêteurs vont protéger les policiers »
VIOLENCES POLICIÈRES : L’AVOCAT ARIÉ ALIMI REVIENT SUR CINQ DOSSIERS EMBLÉMATIQUES
Ses dossiers font la Une et il aime ça. Pour faire bouger les lignes sur la question des violences policières, Arié Alimi use du droit autant qu’il joue des médias. À travers cinq affaires emblématiques, il raconte sa méthode.
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Arié alimi sera parmi nous à Sainte-Savine le 30 novembre prochain à l’issue de notre AG pour présenter son livre et ses combats actuels.
Une rentrée sous tension
Par Patrick Baudoin, président de la Ligue des droits de l’homme
Le meurtre du jeune Nahel tué par un policier, suivi des révoltes dans les quartiers populaires et aussi d’autres victimes de violences policières, a mis en exergue l’impérieuse nécessité d’agir à la fois contre les méthodes répressives du pouvoir et pour la prise en compte effective des légitimes revendications sociales.
C’est le droit de manifester qui se trouve entravé par un usage disproportionné et indiscriminé de la force publique, voire par la multiplication des mesures d’interdiction.
C’est la liberté d’association qui connaît une remise en cause sans précédent au travers de la suppression des subventions ou de la prise de mesures de dissolutions administratives. C’est la persistance de comportements racistes dans l’institution policière et de multiples discriminations.
C’est la progression de la précarité et des inégalités, la régression des services publics, l’aggravation des fractures territoriales, et le sentiment d’exclusion de beaucoup avec toutes les frustrations qui en résultent.
Pourtant, en présence de toutes ces réalités incontestables et explosives, le pouvoir paraît demeurer sourd et aveugle, s’abstenant de mettre en œuvre les remèdes nécessaires. Pire, au lieu de jouer la carte de l’apaisement, il continue de faire le choix de l’escalade comme cela peut être illustré par plusieurs exemples récents.
Ainsi en va-t-il de sa soumission à la corporation policière, y compris lors de la menace de sédition agitée après le placement en détention provisoire de policiers impliqués dans des violences. De même, la lourde répression judiciaire exigée par le ministre de la Justice a accentué l’injustice sociale ressentie dans les quartiers populaires. Tel est le cas aussi de l’interdiction du port de l’abaya dans les établissements scolaires, décidée surtout pour de médiocres considérations politiciennes, générant d’inutiles crispations identitaires en stigmatisant une catégorie déterminée de la population. On citera encore le projet de loi sur l’immigration qui, dans un climat de surenchère avec la droite et l’extrême-droite, vise à restreindre les droits, d’asile et de séjour des étrangers, et à faciliter leur expulsion du territoire français.
C’est pourquoi la poursuite de la mobilisation entamée s’impose pour continuer à faire valoir des revendications essentielles telles qu’exprimées immédiatement après le décès de Nahel : une réforme en profondeur de la police, de ses techniques d’intervention et de son armement ; l’abrogation de la loi de 2017 et des instructions consécutives facilitant l’usage des armes à feu par les forces de police ; le remplacement de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) par un organisme indépendant de la hiérarchie policière et du pouvoir politique ; la création d’un service dédié aux discriminations touchant la jeunesse sous l’égide du Défenseur des droits et le renforcement des moyens de lutte contre le racisme ; et, plus largement, des investissements et la mise en place d’une politique de lutte contre la pauvreté, de réduction des inégalités, de rétablissement des services publics, de protection de l’environnement et d’accueil des étrangers.
La LDH a, dans ce contexte, appelé à participer aux manifestations du 23 septembre 2023 dans plusieurs villes de France contre les politiques publiques discriminatoires et sécuritaires ciblant notamment les quartiers populaires et la jeunesse qui y grandit, et particulièrement les personnes racisées et précarisées.
Elle entend désormais poursuivre avec détermination son plein engagement afin de favoriser un vaste rassemblement de l’ensemble des organisations qui entendent combattre les atteintes portées aux droits sociaux et humains, et défendre les libertés individuelles et collectives conquises de haute lutte et jamais définitivement acquises. Il s’agit tout simplement de défendre une démocratie aujourd’hui menacée en France comme dans de nombreux autres pays en Europe et ailleurs.
La LDH prévoit ainsi de réunir à nouveau, et si possible en élargissant le cercle des participants, les organisations syndicales et associatives regroupées à son initiative au moment de la préparation de la loi dite séparatisme pour définir une stratégie d’actions à entreprendre sur la thématique « Droits, Libertés, Démocratie ».
L’objectif doit être au-delà des nécessaires démarches contestataires de formuler des propositions concrètes et constructives de nature à constituer une alternative crédible aux actuelles politiques régressives. Ce n’est que sur présentation d’un projet convaincant et attrayant, basé sur les valeurs de liberté, égalité, justice sociale, que pourra être enrayée la marche inéluctable de l’extrême-droite vers la prise du pouvoir.
Patrick Baudouin, président de la LDH
Source Le club de Médiapart
Violences policières : 30 familles et victimes interpellent Macron
« Emmanuel Macron, il faut que cela cesse »
Non-lieux, instructions en cours : le combat sans fin des familles
Violences policières : pour les familles, quelques victoires symboliques
« J’ai été sauvagement agressé par trois policiers »
« Que justice soit faite, c’est tout ce qu’on souhaite » : des proches de victimes de violences policières s’expriment
TROYES : CONTRE LES VIOLENCES POLICIÈRES, LE RACISME ET LES DISCRIMINATIONS SOCIALES ET TERRITORIALES
Entre 100 et 200 personnes, selon les différentes estimations, s’étaient rassemblées ce matin place de la Libération pour alerter sur la gravité de la crise démocratique, sociale, politique, énergétique et climatique que nous traversons actuellement et dénoncer la discrimination raciale, les violences policières, et les inégalités sociales qui en découlent.
Une dizaine de ligueuses et ligueurs étaient présents. L’unité qui caractérisait cette mobilisation, où les organisations syndicales, associations, collectifs, comités de quartiers, de victimes de violences policières et certains partis politiques ont pris une parole commune, répond manifestement à une attente de l’ensemble des citoyennes et des citoyens attachés aux droits et aux libertés.
Commencé dans une intimité relative, le rassemblement a vu ses rangs se gonfler de façon notable à partir de 11h, comme ont pu en témoigner certains participants, exprimant leur satisfaction en ces termes éloquents: « Maintenant les flics n’ont qu’à bien se tenir. Pour paraphraser Pasqua* on va policer la police! «
* Charles Pasqua, ministre de l’Intérieur de 1993 à 1995, pour les moins de 50 ans, et dont Darmanin remet d’actualité le fameux « théorème » et les techniques réprouvées de maintien de l’ordre avec la résurrection des « Voltigeurs » aujourd’hui renommés BRAV-M.
RD
Police : l’usage de la force sur la voie publique en nette hausse en 2022, selon l’IGPN
Violences policières : des marches sous surveillance (et discrédit) médiatique
La LDH communique
Marche unitaire CONTRE LES VIOLENCES POLICIERES, LE RACISME SYSTEMIQUE ET POUR LES LIBERTES PUBLIQUES
De nouvelles suggestions de lecture
LA LDH APPELLE AUX MOBILISATIONS DU 23 SEPTEMBRE CONTRE LES VIOLENCES POLICIÈRES, LE RACISME ET LES DISCRIMINATIONS SOCIALES ET TERRITORIALES
A TROYES
Mort d’Adama Traoré : non-lieu pour les trois gendarmes l’ayant interpellé
La justice a prononcé, ce vendredi 1er septembre, un non-lieu en faveur des trois gendarmes impliqués dans l’affaire Adama Traoré, mort le 19 juillet 2016 à 24 ans après avoir été interpellé. Une décision qui «déshonore l’institution judiciaire», selon l’avocat de la famille, qui fait appel.
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Affaire Otman à Marseille : le policier soupçonné de violences mis en examen et placé sous contrôle judiciaire
Le policier soupçonné de violences sur Otman, un homme trentenaire, lors des émeutes à Marseille début juillet a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire ce mercredi soir à l’issue de sa garde à vue, indique le parquet de Marseille à franceinfo.