« C’est une société entière qui est désormais au cimetière » : à Gaza, la colère et l’indignation d’une responsable de l’UNRWA



Israël a annoncé l’ouverture d’un nouveau point de passage pour l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, juste avant une date butoir fixée par les Etats-Unis pour l’augmentation de cette aide que des ONG jugent toujours insuffisante.



«No Other Land». La terre de Palestine haut les cœurs



Entre le Palestinien Basel Adra, filmant l’éradication par Israël des hameaux de Masafer Yatta, au sud d’Hébron, et Yuval Abraham, un des rares Israéliens à suivre l’occupation, une amitié se noue dans le combat contre les destructions de maisons. Documentaire profondément humain, No Other Land, qui sort aujourd’hui en France, a obtenu deux prix au festival de Berlin 2024. Un soutien mondial bienvenu, contre le mensonge et l’indifférence.

«Sans l’UNRWA et le droit au retour, il n’y a plus de Palestine»



La Knesset a adopté une loi qui interdit à L’UNRWA de travailler à Gaza en particulier, et en Palestine en général. Je peux dire que ce vote marque le passage du génocide humanitaire au génocide politique. L’objectif est d’en finir avec le Palestinien en tant qu’être humain.



Oliviers détruits, terres souillées pour des années… Au Liban, les bombardements israéliens ravagent vies et environnement


Depuis un an que la guerre sévit au Liban, les bombardements israéliens incessants ont tué près de 3 000 personnes et en ont conduit 1,3 million à l’exil forcé. Outre un lourd bilan humain, cette guerre a saccagé et souillé pour longtemps des espaces naturels et des terres agricoles. Reportage dans la vallée de la Bekaa, à l’est du Liban.

Le Liban accuse Israël de «refuser» tout cessez-le-feu après de nouvelles frappes



Après plus d’un mois de conflit entre Israël et le Hezbollah, les émissaires américains ont rencontré le chef du gouvernement israélien Benyamin Netanyahu pour essayer de trouver une solution vers un accord de cessez-le-feu entre les deux parties. Mais ce vendredi, la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, a été à nouveau visée par des frappes israéliennes.



L’OMS condamne une attaque israélienne contre un hôpital de Gaza, le nord d’Israël sous la menace


Le patron de l’OMS a condamné, jeudi, une nouvelle attaque israélienne sur l’hôpital de Kamal Adwan, dans le nord de Gaza, qui a fait des blessés et causé d’important dégâts. Au moins 39 Palestiniens ont été tués dans des frappes israéliennes dans le nord de Gaza. Côté israélien, sept civils ont été tués par des roquettes tirées depuis le territoire libanais sur la ville de Metoula, dans le nord du pays.



La vaccination contre la polio reprendra samedi au nord de Gaza, annonce l’OMS


Les demandes des Etats-Unis ont été entendues. La campagne de vaccination contre la polio doit reprendre samedi 2 novembre dans le nord de la bande de Gaza, a annoncé le patron de l’Organisation mondiale de la santé vendredi. « Nous sommes assurés de la pause humanitaire nécessaire dans la ville de Gaza pour mener à bien la campagne », écrit Tedros Adhanom Ghebreyesus sur le réseau social X



L’économie d’Israël mise à mal par les guerres à Gaza et au Liban


Le gouvernement israélien a présenté jeudi 31 octobre son projet de budget pour 2025, un budget d’austérité prévoyant une réduction des dépenses publiques et une hausse d’impôts pour faire face à un effort de guerre sans précédent. Car les différents conflits menés par Israël pèsent sur l’économie du pays.



La censure israélienne


Le témoignage de Rami Abou Jamous, journaliste qui a reçu, pour son « Journal de bord à Gaza », deux récompenses au Prix Bayeux pour les correspondants de guerre, dans la catégorie presse écrite et prix Ouest-France et un autre pour le reportage « Gaza, fuir l’enfer ».



De l’importance des récits médiatiques


Depuis octobre 2023, les frappes israéliennes sur le Liban ont tué plus de 2.700 personnes – dont 1.600 au cours des cinq dernières semaines –, blessé 13.000 et déplacé 1.3 million, soit le cinquième d’une population dont 82% vit sous le seuil de pauvreté : pour décrire l’ampleur de cette violence et ces atrocités, les mots comptent.




Dans le nord de Gaza, les habitants décrivent l’horreur et la déshumanisation


À Gaza, la situation dans le nord ne cesse d’empirer. Un siège dans le siège depuis 20 jours, et déjà 770 morts dans cette opération militaire menée par l’armée israélienne, d’après la défense civile de Gaza. Les habitants décrivent qu’il n’y a pas de nourriture, pas d’eau, pas d’équipes de secouristes, pas d’ambulances, pas de personnel paramédical. Les civils se disent terrifiés. Selon l’Unrwa, le nord de Gaza est en proie à une catastrophe humanitaire avec des niveaux d’insécurité alimentaire élevés. Témoignages recueillis depuis Jérusalem, l’armée israélienne empêchant toujours l’entrée à Gaza aux journalistes étrangers.



Exactions commises à Gaza par l’armée israélienne, une nouvelle ère du droit international?


Le parquet fédéral belge a ouvert une enquête pour des soupçons de crimes de guerre commis à Gaza par un sniper belgo-israélien. C’est la première fois que la justice d’un État européen prend en main la question des exactions commises à Gaza. Une décision basée sur des éléments fournis par un journaliste palestinien. 



Au Liban, la guerre prive de cours des dizaines de milliers d’élèves et d’enseignants


Alors qu’Israël poursuit son offensive au Liban, des dizaines de milliers d’élèves et d’enseignants sont privés de cours. Certaines écoles publiques de Beyrouth se transforment en refuges pour les familles déplacées, tandis que le ministère de l’Éducation cherche des solutions pour maintenir l’année scolaire. Reportage de Serge Berberi.



Le Liban accuse Israël de « crime de guerre » après la mort de trois journalistes


La frappe a visé Hasbaya, une localité du sud du Liban située dans une région à majorité druze jusque-là épargnée. Israël n’a pas commenté cette frappe.


Guerre au Liban : 13 morts et 57 blessés dans une frappe israélienne près d’un hôpital de Beyrouth



L’armée israélienne a mené une frappe dans la capitale du Liban lundi soir, près de l’hôpital Hariri, le plus grand hôpital public du pays.

Treize personnes, dont un enfant, ont été tuées et 57 blessées au Liban dans une frappe israélienne menée lundi soir dans la capitale près du plus grand hôpital public du pays, selon un nouveau bilan du ministère de la Santé, ce mardi 22 octobre.



Guerre à Gaza: les Palestiniens horrifiés par l’attaque israélienne au camp de réfugiés de Jabaliya


Les Palestiniens endurent des « horreurs indescriptibles » dans le nord de Gaza, dénonce l’ONU. Selon un décompte palestinien, Israël a tué ces deux dernières semaines plus de 400 personnes dans le nord de la bande de Gaza, également assiégé : aucune aide humanitaire n’y est entrée depuis le début du mois. Et sur la place, la situation ne cesse d’empirer.



«L’impunité d’Israël ne peut pas continuer»


Antony Blinken, le secrétaire d’État américain, est arrivé en Israël ce mardi 22 octobre, marquant le début de sa onzième tournée au Moyen-Orient depuis le déclenchement du conflit à Gaza. Alors que la violence perdure et que la situation humanitaire s’aggrave de manière alarmante dans l’enclave palestinienne, Washington exprime des réserves quant à la reprise des négociations pour un cessez-le-feu. Les défis diplomatiques sont considérables, et les perspectives d’une résolution rapide semblent de plus en plus incertaines. Pour en parler, notre invitée, Hala Abou Hassira, ambassadrice de Palestine en France.

Gaza: «il ne reste plus rien» dans le Nord, «dès que tu sors, les Israéliens te tirent dessus et sur tes enfants»



Alors que plus de 42 600 personnes ont été tuées à Gaza depuis un an, l’État hébreu intensifie ses bombardements sur le territoire depuis le 6 octobre. En plus d’une double offensive contre le Nord, l’armée israélienne y impose un siège militaire total : aucune aide humanitaire n’y est entrée depuis le début du mois. Cela pour « empêcher le Hamas d’en reprendre le contrôle ». Mais ce sont les civils qui en payent le prix, comme témoigne une Gazaouie réfugiée dans le Sud, mais dont toute la famille est dans le nord de l’enclave.



Le bombardement israélien sur Beit Lahia a fait 87 « morts ou disparus », selon les autorités de Gaza


Israël a poursuivi dimanche son offensive contre le Hamas dans le nord de la bande de Gaza, où une frappe a fait au moins « 87 morts ou disparus » la veille, à Beit Lahia, selon le ministère de la Santé de l’enclave palestinienne. L’armée a affirmé avoir visé une « cible terroriste » du Hamas.



Une frappe israélienne fait au moins 73 morts dans le nord, selon la Défense civile de Gaza


Ce samedi, l’armée israélienne a mené des frappes sur tout le Liban et a frappé pour la première fois la ville chrétienne de Jounieh, où deux personnes ont trouvé la mort. Des frappes ont également touché la Bekaa ouest, le sud de Beyrouth et le sud du Liban. De son côté, le Hezbollah a revendiqué des barrages de roquettes sur le nord d’Israël, ciblé par plus de 200 projectiles de précision et de gros calibre.



Guerre au Liban : de violents affrontements ont lieu entre le Hezbollah et l’armée israélienne à la frontière


Le mouvement islamiste libanais a dit avoir visé des soldats israéliens dans plusieurs villages frontaliers situés dans le même secteur dans le sud du pays.

Les combats au Liban se poursuivent. Le Hezbollah dit avoir visé des soldats israéliens dans plusieurs villages frontaliers situés dans le sud du pays, lundi 21 octobre. Le mouvement pro-iranien, qui tente de faire face aux incursions terrestres israéliennes, a notamment déclaré à quatre reprises avoir lancé des « salves de roquettes » sur des troupes israéliennes à la périphérie est de la localité de Markaba. De son côté, l’armée israélienne a dynamité des maisons dans le village frontalier de Aïta el-Chaab, où de violents combats l’opposent au Hezbollah. Suivez notre direct.



Au Liban, la vie suspendue des déplacés


Selon l’ONU, quelque 700 000 personnes ont fui pour échapper aux frappes israéliennes et aux combats au Liban. Des associations caritatives, des entreprises et des citoyens interviennent pour aider ces déplacés, mais leurs ressources sont limitées. Reportage de Jenna Le Bras et Catherine Norris Trent.

Éthiopie : Les combats et les abus mettent en danger les réfugiés soudanais



Des milliers de personnes dans les camps d’Amhara ont besoin de sécurité et d’être relogées dans des zones plus sûres.

Les récents combats entre les forces gouvernementales éthiopiennes et les milices Fano dans la région d’Amhara, dans le nord-ouest du pays, ont mis en grand danger les réfugiés soudanais vivant dans des camps près de la frontière soudanaise et a proximité, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Le gouvernement éthiopien devrait renforcer la protection des réfugiés, qui, depuis plus d’un an, sont victimes d’abus perpétrés par des hommes armés non identifiés, par des milices, et plus récemment, par les forces gouvernementales.

Cessez-le feu à Gaza et au Liban !




Destructions à Gaza : comment des infrastructures en eau ont été délibérément ciblées par l’armée israélienne



En douze mois de conflit, l’eau est devenue une denrée extrêmement rare dans la bande de Gaza. Grâce à l’analyse de centaines d’images satellite et de vidéos amateur, Les Révélateurs ont recensé les dégâts causés aux infrastructures hydrauliques sur le territoire gazaoui.



Faim: 345 000 Gazaouis en situation « catastrophique » cet hiver, avertit l’ONU


Quelque 345 000 Gazaouis seront confrontés à la faim à un niveau « catastrophique » cet hiver, contre 133 000 actuellement, avertit l’ONU dans un rapport publié jeudi, soulignant que le risque de famine persiste dans le territoire en guerre depuis plus d’un an.

L’aide alimentaire parvenue cet été avait permis d’améliorer la situation, mais le quasi-arrêt des convois en septembre devrait inverser la tendance, déplore le rapport du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), fruit du travail d’expertise d’ONG et d’agences de l’ONU, dont celle pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), basée à Rome.



Le crépuscule libanais


« Par malheur, l’obus s’est abattu devant ma maison familiale. Par chance, la seule victime, ma grand-mère, n’a été atteinte que par des éclats. Le risque était présent, perpétuellement, la guerre était devenue organique. C’est une parfaite métaphore pour le Liban. » L’écrivain franco-libanais Olivier Jacquemond livre un regard intime sur la tragédie en cours.



Gaza: scènes d’horreur dans le camp de déplacés à Deir al-Balah après une frappe israélienne



Insoutenables, les images s’affichent sur les réseaux sociaux, celles d’un homme dans la nuit dévoré par les flammes. La vidéo a été tournée dans la nuit de dimanche à lundi dans la bande de Gaza, après une frappe qui visait, selon l’armée israélienne, un « centre de commandement terroriste », et qui a déclenché un énorme incendie dans la cour de l’hôpital d’un camp de déplacés à Deir al-Balah, l’hôpital des Martyrs d’al-Aqsa. Le bilan, encore provisoire, est de quatre morts et d’une quarantaine de blessés. 



“À Gaza, avoir une tente, c’est le luxe », raconte le journaliste palestinien Rami Abou Jamous


Triple lauréat du Prix Bayeux des correspondants de guerre, Rami Abou Jamous, journaliste palestinien, rapporte son quotidien dans la bande de Gaza. « On nous a dit que tout le quartier allait être dévasté et qu’on avait juste dix minutes pour partir », raconte-t-il.



Liban : L’escalade du conflit nécessite une intervention humanitaire urgente


Déclaration conjointe du Directeur général adjoint de l’UNICEF, Ted Chaiban, et du Directeur général adjoint du Programme alimentaire mondial (PAM), Carl Skau.

Beyrouth, le 15 octobre 2024 – « Au cours d’une visite de trois jours au Liban, nous avons été témoins des ravages et avons ressenti la peur et le désarroi de la population. Pour eux, l’avenir reste incertain tant que leur pays est sous le feu. La guerre que le monde voulait éviter au Liban est en train de se produire et a déjà déclenché une catastrophe.



A New York, des juifs manifestent contre le soutien des Etats-Unis à Israël


Des centaines de juifs propalestiniens et antisionistes se sont mobilisés devant la Bourse de New York pour dénoncer le soutien des Etats-Unis à Israël dans la guerre menée à Gaza et au Liban.

Ils étaient près de 500 juifs à dénoncer les « crimes d’Israël » et « le génocide » perpétré à Gaza depuis la Bourse de New York.



Cessez-le-feu au Liban ? « Ignorer les négociations pour la paix a toujours été la stratégie de Netanyahou »


TRIBUNE: Le gouvernement israélien de Benyamin Netanyahou semble privilégier un conflit sans limite ni mesure. Il est si facile de ne pas faire la paix et de continuer une guerre indéfinie quand on tue ceux avec lesquels on doit négocier.

Liban : la menace d’un nouveau Gaza ?



Le Hezbollah affirme «combattre» contre des soldats israéliens dans le sud du Liban


L’armée israélienne poursuit ses bombardements intenses dans la banlieue sud de Beyrouth comme dans le sud du Liban où elle dit viser des positions du Hezbollah. Elle a en parallèle étendu ses opérations au sol dans le sud-est du pays. Le parti milice chiite a menacé d’intensifier ses bombardements sur Israël si l’État hébreu n’arrêtait pas les bombardements. Dans le même temps, à Gaza, au moins 12 Palestiniens sont morts ce mercredi matin dans des frappes israéliennes.



Liban: près de 14000 hectares agricoles perdus en raison des bombardements israéliens


Au moins un million de personnes ont besoin d’une aide alimentaire au Liban. Les humanitaires en sont loin pour le moment. Avec 150 000 repas distribués sont chaque jour par le PAM, le Programme alimentaire mondial, car chaque jour de guerre en plus veut dire des terres cultivables en moins.



Un an de guerre à Gaza: Benyamin Netanyahu et la stratégie de la «radicalité permanente»


La guerre continue à Gaza, un an après les attaques terroristes du Hamas qui feront de cette journée du 7 octobre 2023 la plus sanglante depuis la Shoah avec près de 1 200 morts. La bande de Gaza est aujourd’hui détruite, mais les objectifs du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, d’éradiquer le Hamas et de libérer les otages qu’il détient, ne sont pas atteints. Sa façon de conduire la guerre et les conséquences de sa politique brutale sont aujourd’hui largement remises en cause en Israël et dans le monde.

Frappes israéliennes au Liban: plus de 90 000 nouveaux déplacés depuis lundi indique l’ONU



Pour le troisième jour consécutif, l’armée israélienne a mené des bombardements sur le sud du Liban dans la nuit de mardi à mercredi, a rapporté l’agence de presse libanaise NNA. La veille, le Premier ministre Benyamin Netanyahu a assuré que les frappes aériennes contre le Hezbollah allaient continuer. Près d’un demi-million de Libanais ont déjà fui le sud du pays pour tenter de trouver refuge plus au nord.



Le chef de l’armée israélienne dit à des soldats de se préparer à une possible « entrée » au Liban


Le chef d’état-major de l’armée israélienne a dit à des soldats lors d’un exercice à la frontière nord de se préparer à une possible « entrée » au Liban où l’armée multiple les frappes après les tirs de roquettes du Hezbollah sur le territoire israélien.

« Vous pouvez entendre les avions ici, nous attaquons toute la journée, à la fois pour préparer la zone à la possibilité de votre entrée, mais aussi pour continuer à frapper le Hezbollah », a déclaré le général Herzi Halevi à des soldats d’une unité de blindés, selon un communiqué de l’armée.



Le HCR renforce son soutien aux personnes fuyant le Liban en direction de la Syrie



Des milliers de libanais et de syriens fuient le Liban vers la Syrie par désespoir alors que les frappes aériennes israéliennes continuent de décimer des civils. Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, intensifie son soutien aux personnes déplacées de force, toujours plus nombreuses.

Israël : Des professionnels de santé palestiniens ont été torturés



Le Procureur de la CPI devrait enquêter sur les attaques contre le système de santé à Gaza, et sur les abus infligés à des professionnels de santé détenus.

Les forces israéliennes ont détenu arbitrairement des professionnels de santé palestiniens à Gaza depuis le début des hostilités en octobre 2023, les ont transférés vers des centres de détention en Israël et les auraient torturés et maltraités, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. La détention de professionnels de santé dans le contexte des attaques répétées de l’armée israélienne contre les hôpitaux de Gaza a contribué à la dégradation catastrophique du système de santé de ce territoire assiégé.



Dans la bande de Gaza, sans carburant, les hôpitaux forcés à l’arrêt


Avec les pénuries de carburant dans l’enclave palestinienne assiégée, les rares hôpitaux encore fonctionnels doivent fermer des services et repousser des opérations. Les ambulances sont également touchées.

Dans la pénombre des couloirs de l’hôpital Kamal-Adwan dans le nord de la bande de Gaza, le téléphone portable est désormais aussi essentiel que le stéthoscope pour les médecins qui peinent à travailler avec des générateurs à sec. C’est à la lumière des lampes de leurs téléphones, qu’infirmiers et médecins se déplacent, auscultent les patients ou rédigent leurs rapports.



Comment le gouvernement Netanyahu veut faire disparaître la Cisjordanie


Le 28 juin dernier, le gouvernement de Benjamin Netanyahu a mis un grand coup d’accélération dans son objectif d’expansion coloniale en Cisjordanie. En validant l’annexion de 1270 ha , soit la plus grande annexion du Territoire palestinien depuis 30 ans, le gouvernement Netanyahu ne recule devant rien pour atteindre son ultime objectif : la fondation du grand Israël. Yoav Shemer, chercheur associé à l’université de Strasbourg et membre du comité de rédaction du collectif Yaani, est revenue en détail sur l’élaboration du plan colonial israélien appuyé par des milices violentes et une armée complice.


All eyes on Palestine



Le slogan « All eyes on Rafah » est employé par les manifestants dénonçant les massacres qui se répètent à Gaza depuis dix mois. Il prend aujourd’hui un autre sens : celui de la surveillance militaire absolue des Palestiniens avec les moyens de Google, Microsoft et Amazon, désormais au service d’une «usine d’assassinats de masse »



À Gaza, le nombre de personnes infectées par l’hépatite A augmente


À Gaza, le bilan dépasse les 39 600 morts, selon les données du Hamas, et la situation sanitaire se détériore de jour en jour. Les cas d’hépatite A, une infection due à l’eau contaminée, augmentent notamment dans le camp de réfugiés d’al-Maghazi, dans le centre de la bande de Gaza.



Gaza: Israël détruit un réservoir d’eau à Rafah, en violation du droit international humanitaire



À Gaza, ravagée par près de dix mois de guerre, l’armée israélienne a bombardé la semaine dernière le principal réservoir d’eau de la ville de Rafah, soit une violation totale du droit international humanitaire, car d’après la convention de Genève, la destruction d’installations essentielles à la survie des civils en temps de guerre, telles que les installations d’eau potable, est prohibée.



À Gaza, «il manque d’eau, des produits d’hygiène» et «il n’y a plus de police», raconte Alexandre Chatillon de l’ONG Super-Novae


À Gaza après bientôt dix mois de guerre, après presque 40 000 morts, et alors que la presse ne peut toujours pas accéder librement au Territoire palestinien, notre invité Alexandre Chatillon a co-fondé et dirigé l’ONG Super-Novae, qui avant le 7 octobre s’occupait surtout de projet en faveur des femmes, mais a réorienté ses actions vers les camps de déplacés. De retour de Gaza, il nous fait part de la situation sur place.



Des prisonniers palestiniens en Israël ont été soumis à la «torture», selon l’ONU


Les Palestiniens détenus par Israël pendant la guerre de Gaza l’ont été en grande partie dans le secret et ont été soumis dans certains cas à un traitement pouvant s’apparenter à de la torture, a déclaré mercredi le Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk. «Les témoignages recueillis par mon bureau et d’autres entités font état d’une série d’actes épouvantables, tels que la simulation de noyade et le lâcher de chiens sur des détenus, entre autres, en violation flagrante du droit international des droits de l’homme et du droit international humanitaire», a indiqué M. Turk.

Source



En Israël, l’extrême-droite au secours de soldats accusés de violences sexuelles sur un prisonnier palestinien


Lundi 29 juillet, neuf soldats israéliens ont été arrêtés, soupçonnés de violences sexuelles sur un détenu palestinien. Des manifestations ont eu lieu en soutien aux soldats.

Les tensions au sein de la société israélienne s’aggravent. Ce mardi 30 juillet, l’armée israélienne a annoncé mobiliser deux forces d’unités spéciales pour contrôler des manifestations ayant démarré la veille. Deux centres de détentions ont été pris d’assauts par des manifestants, qui réclament la mise en liberté de neuf soldats soupçonnés de violences sexuelles sur un prisonnier palestinien.

Troyes : rassemblement pour la Paix ce vendredi 12 juillet



A l’appel du Collectif aubois pour la Paix (MRAP, LDH, Greenpeace, AGUI, La Libre Pensée, Collectif Louise-Michel, LFI, POI, PCF, Génération.s, CGT, Solidaires et FSU), 80 personnes se sont rassemblées place de la Libération hier en fin d’après-midi, alors que les vacances d’été ont déjà vu s’envoler nombre d’entre nous vers d’autres contrées.

Un communiqué a été lu à 6 voix devant une assistance très complète dans sa diversité et dans son unité.

N’oublions pas, ne les oublions pas

CESSEZ LE FEU IMMEDIAT et DEFINITIF !

STOP AU MASSACRE A GAZA !

L’horreur se poursuit à Gaza.

Depuis plus de neuf mois, le peuple palestinien est en proie à un massacre organisé consciemment par le gouvernement israélien et qui menace son existence même. Les massacres massifs de populations civiles, 40 000 victimes – plus de 186 000 morts selon The Lancet –  dont une majorité de femmes et d’enfants, des milliers de disparus et pour ceux qui sont encore vivants, 2 millions de déplacés de force livrés aux maladies (la quasi-totalité des centres de soins ont été détruits par l’armée israélienne), à la famine (accès à l’eau potable et aux aides alimentaires réduit à néant) amènent des organisations internationales, telles que la Cour Internationale de justice des Nations Unis, à reconnaître un « risque génocidaire » à Gaza.

Le 11 juin, lors d’un sommet international pour l’aide humanitaire aux Palestiniens, Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, a estimé qu’il était « grand temps d’instaurer un cessez-le-feu et de libérer les otages sans conditions». Il a déclaré que « L’horreur doit cesser », alors que les Nations Unis s’inquiètent des risques de famine dans le territoire assiégé.

Le procureur général de la Cour pénale internationale – une juridiction distincte également basée à La Haye – a déposé le 20 mai une demande de mandats d’arrêt à l’encontre du 1er ministre israélien M. Netanyahu et du ministre de la Défense Yoav Gallant, ainsi que contre trois dirigeants du Hamas. Cette décision du procureur de la CPI envoie un message important à toutes les parties au conflit à Gaza et ailleurs : elles auront à rendre des comptes pour la dévastation infligée aux populations de Gaza et d’Israël. Quelle que soit la cause défendue, nul ne peut être responsable de massacre et de crime contre l’humanité.


La demande de mandats d’arrêt formulée par le procureur de la CPI dans la situation dans l’État de Palestine est aussi l’occasion qui n’a que trop tardé de mettre un terme au cycle d’impunité qui dure depuis des décennies en Israël et dans les territoires palestiniens occupés et de rétablir la crédibilité du système de justice internationale dans son ensemble.

Tous les États doivent respecter la légitimité de la Cour et s’abstenir de toute tentative visant à intimider ou faire pression sur celle-ci, afin de permettre aux juges de faire leur travail en toute indépendance et impartialité.

13 pays de l’Union européenne reconnaissent officiellement l’existence d’un État palestinien. 146 pays mondialement. Cela représente plus de 70% des 193 pays membres de l’ONU.

Il est dommage que la France n’ait pas été à la tête de ce mouvement, alors même qu’Emmanuel Macron a dit à de nombreuses reprises défendre « les deux États », et que les deux chambres ont adopté des résolutions le demandant.

Depuis le 10juillet, L’armée israélienne multiplie les ordres d’évacuation, contraignant les deux millions d’habitants de l’enclave palestinienne à vivre dans le chaos et l’incertitude. Elle a largué des tracts sur toute la métropole de Gaza, ordonnant aux « présents » à Gaza – et non plus aux « habitants », comme par le passé – d’évacuer la cité et de se diriger vers le sud. « Des passages ouverts vous permettent de passer rapidement et sans fouille », promet l’armée, avant de menacer : « La ville de Gaza va rester une zone de combats dangereuse. »


Des millions de personnes à travers le monde, se rejoignent pour exiger un Cessez-le-feu immédiat !  Saluons tous les mouvements qui se dressent à travers le monde pour que cessent les massacres en cours du peuple palestinien.

Nous nous opposons et condamnons toutes les intimidations en cours orchestrées par notre gouvernement contre toutes celles et ceux qui cherchent à imposer le cessez le feu immédiat en Palestine. Cela indique que La France, à travers son gouvernement, continue de soutenir les massacres en cours en Palestine.

Le peuple palestinien a le droit de vivre en paix sur sa terre ! 

Une paix juste durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance de tous les droits du peuple palestinien, notamment de son droit à l’autodétermination et de son droit au retour. Cela implique le démantèlement des colonies, la fin de l’occupation israélienne ainsi que le respect de toutes les résolutions des Nations unies.


Ensemble continuons à nous mobiliser pour exiger :

– que la France et l’Union européenne s’associent à la démarche de l’Afrique du Sud afin de contraindre Israël à respecter l’ordonnance de la CIJ. 

– un cessez-le-feu immédiat, total et permanent pour la bande de Gaza

–  l’arrêt des bombardements et des déplacements forcés des populations.

–  l’entrée sans restriction de l’aide humanitaire et la levée du blocus de Gaza. 

– la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens. C’est aussi dans le cadre d’un cessez-le-feu que les otages civils israéliens et binationaux pourront être libérés. 

– que la France et l’Union européenne arrêtent toute coopération militaire et sécuritaire avec Israël et imposent des sanctions politiques, économiques et commerciales contre Israël.

 – la reconnaissance d’un état palestinien.


La parole a pu circuler ensuite avec des interventions variées de la part de participantes et participants qui tenaient à partager chanson (merci à Pascal Genneret et à sa choriste; on peut l’écouter dans la 3 ème colonne de cette page), poèmes, textes, extraits d’écrits, libelles dont émanait une forte émotion envers le peuple palestinien et également pour toutes les victimes des colonisations actuelles, en particulier ceux de Nouvelle-Calédonie.


Il n’était pas question d’en rester là et les échanges se sont poursuivis autour de boissons et d’aliments proposés par les participantes et participants heureux d’apporter un morceau de leur pays d’origine et de ses saveurs,contribuant encore davantage à la circulation et au partage de la parole.

Dix mois de guerre à Gaza : la situation humanitaire « est totalement atroce



Au dixième mois de guerre entre Israël et le Hamas à Gaza, les ONG tirent une fois de plus la sonnette d’alarme. Les Palestiniens, déplacés à plusieurs reprises dans l’enclave sur ordre de l’armée israélienne, s’entassent dans des zones surpeuplées où l’aide humanitaire n’entre plus.

Les mois défilent et la situation humanitaire se dégrade. Inexorablement. Alors que la guerre entre Israël et le Hamas entre dans son dixième mois, de vastes opérations militaires se succèdent dans l’enclave, poussant des milliers de Palestiniens sur les routes de l’exode. Les ordres d’évacuation de l’armée israélienne se multiplient comme récemment dans la ville de Gaza, où 300 à 350 000 personnes s’entassent, selon l’ONU.



«On ne trouve rien à manger»: pas de répit dans la guerre à Gaza



Les bombardements israéliens se poursuivent dans la bande de Gaza. L’armée de l’État hébreu a annoncé dimanche une « pause tactique » dans les combats. Tous les jours entre 8h et 19h. Objectif : permettre, en théorie, aux camions d’aide humanitaire d’entrer dans l’enclave. Cet arrêt des hostilités ne concerne qu’une seule route dans la région de Rafah. Le reste du territoire palestinien est toujours sous les bombes israéliennes, et manque cruellement d’eau et de nourriture.



Après huit mois de conflit dans la bande de Gaza, le traumatisme psychologique de la guerre « est ancré dans l’ADN des Palestiniens »


ONG et soignants opérant dans les territoires palestiniens alertent sur les conséquences d’un « traumatisme collectif », qui affectera même les générations futures.

« Mentalement, nous sommes détruits. » En quatre mots, Khitam al-Kurd résume les conséquences psychologiques de huit mois de guerre sur les habitants de la bande de Gaza. Cette Palestinienne de 31 ans est arrivée en France en février, pour faire soigner son fils de 3 ans. « Quand je dors, je ne fais que des cauchemars », raconte la réfugiée, qui a dû laisser ses deux aînés dans l’enclave palestinienne.



« La majorité du peuple d’Israël veut que ce gouvernement parte » : à Jérusalem, des milliers de personnes manifestent contre Benyamin Nétanyahou


Lundi soir a marqué le premier soir de manifestation de ce que plusieurs groupes d’opposition ont appelé « la semaine de la résistance ».

Après plus de huit mois de guerre face au Hamas et des bombardements quotidiens sur la bande de Gaza, le gouvernement de Benyamin Nétanyahou a fait face à une manifestation d’ampleur dans la soirée du lundi 17 juin. Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées entre la résidence du Premier ministre et le Parlement israélien, la Knesset, pour demander des élections anticipées afin d’obtenir un nouveau gouvernement.



Le nombre de civils morts dans les conflits a bondi de 72 % en 2023, alerte l’ONU


Selon les données de l’ONU, la proportion de femmes tuées en 2023 a doublé et celle des enfants a triplé par rapport à l’année précédente.

Le nombre de civils morts dans des conflits a bondi de 72 % en 2023, s’est inquiété ce mardi 18 juin le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk, alarmé par le triplement du nombre d’enfants tués.




EN PLEINE GUERRE À GAZA, LA FRANCE ÉQUIPE DES DRONES ARMÉS ISRAÉLIENS


Le gouvernement a autorisé la livraison, en Israël, d’équipements électroniques pour des drones soupçonnés de bombarder des civils à Gaza. Du matériel de guerre fabriqué par Thales et dont l’expédition la plus récente était prévue le 26 mai 2024, révèle Disclose, documents confidentiels à l’appui.



Troyes : cessez-le feu permanent, stop au massacre à Gaza !

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Une centaine de manifestants ont encore fait entendre leur voix dans les rues troyennes ce matin en ces termes:

CESSEZ LE FEU IMMEDIAT et DEFINITIF !

STOP AU MASSACRE A GAZA !

L’horreur se poursuit à Gaza.

Depuis plus de huit mois, le peuple palestinien est en proie à un massacre organisé consciemment par le gouvernement israélien et qui menace son existence même. Les massacres massifs de populations civiles, 40 000 victimes dont une majorité de femmes et d’enfants, des milliers de disparus et pour ceux qui sont encore vivants, 2 millions de déplacés de force livrés aux maladies (la quasi-totalité des centres de soins ont été détruits par l’armée israélienne), à la famine (accès à l’eau potable et aux aides alimentaires réduit à néant) amènent des organisations internationales, telles que la Cour Internationale de justice des Nations Unis, à reconnaître un « risque génocidaire » à Gaza.

Le 11 juin, lors d’un sommet international pour l’aide humanitaire aux Palestiniens, Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, a estimé qu’il était « grand temps d’instaurer un cessez-le-feu et de libérer les otages sans conditions». Il a déclaré que« L’horreur doit cesser », alors que les Nations Unis s’inquiètent des risques de famine dans le territoire assiégé.

Le procureur général de la Cour pénale internationale – une juridiction distincte également basée à La Haye – a déposé le 20 mai une demande de mandats d’arrêt à l’encontre du 1er ministre israélien M. Netanyahu et du ministre de la défenseYoav Gallant, ainsi que contre trois dirigeants du Hamas.Cette décision du procureur de la CPI envoie un message important à toutes les parties au conflit à Gaza et ailleurs : elles auront à rendre des comptes pour la dévastation infligée aux populations de Gaza et d’Israël. Quelle que soit la cause défendue, nul ne peut être responsable de massacre et de crime contre l’humanité.

La demande de mandats d’arrêt formulée par le procureur de la CPI dans la situation dans l’État de Palestine est aussi l’occasion qui n’a que trop tardé de mettre un terme au cycle d’impunité qui dure depuis des décennies en Israël et dans les territoires palestiniens occupés et de rétablir la crédibilité du système de justice internationale dans son ensemble.

Les soutiens en France du gouvernement d’extrême droite et criminel israélien ont permis à Netanyahou d’avoir une tribune télévisuelle le 24 mai dernier.

Son exercice d’autojustification du massacre à Gaza ne convainc personne. C’est devant la cour pénale internationale qu’il devra rendre des comptes.

Tous les États doivent respecter la légitimité de la Cour et s’abstenir de toute tentative visant à intimider ou faire pression sur celle-ci, afin de permettre aux juges de faire leur travail en toute indépendance et impartialité.

Aux neuf pays de l’Union qui ont déjà reconnu la Palestine, s’ajoutent donc aujourd’hui quatre nouveaux pays (l’Espagne, la Norvège et l’Irlande, et récemment, le 4 juin, la Slovénie). Il est dommage que la France n’ait pas été à la tête de ce mouvement, alors même qu’Emmanuel Macron a dit à de nombreuses reprises défendre « les deux États », et que les deux chambres ont adopté des résolutions le demandant.

Des millions de personnes à travers le monde, se rejoignent pour exiger un Cessez-le-feu immédiat !  Nous saluons particulièrement les mouvements de la jeunesse en général et estudiantine en particulier qui se dressent à travers le monde pour que cessent les massacres en cours du peuple palestinien. La jeunesse a raison !

Nous nous opposons et condamnons toutes les intimidations en cours orchestrées par notre gouvernement contre toutes celles et ceux qui cherchent à imposer le cessez le feu immédiat en Palestine. Cela indique que La France, à travers son gouvernement, continue de soutenir les massacres en cours en Palestine.

Le peuple palestinien a le droit de vivre en paix sur sa terre ! 

Une paix juste durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance de tous les droits du peuple palestinien, notamment de son droit à l’autodétermination et de son droit au retour. Cela implique le démantèlement des colonies, la fin de l’occupation israélienne ainsi que le respect de toutes les résolutions des Nations unies.

Ensemble continuons à nous mobiliser pour exiger :

– que la France etl’Union européenne s’associent à la démarche de l’Afrique du Sud afin de contraindre Israël à respecter l’ordonnance de la CIJ. 

– un cessez-le-feu immédiat, total et permanent pour la bande de Gaza

–  l’arrêt des bombardements et des déplacements forcés des populations.

–  l’entrée sans restriction de l’aide humanitaire et la levée du blocus de Gaza. 

– la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens. C’est aussi dans le cadre d’un cessez-le-feu que les otages civils israéliens et binationaux pourront être libérés. 

– que la France et l’Union européenne arrêtent toute coopération militaire et sécuritaire avec Israël et imposent des sanctions politiques, économiques et commerciales contre Israël.

 – la reconnaissance d’un état palestinien.

Les organisations Mrap, Ldh, Greenpeace, Agui, La Libre Pensée, Le Collectif Louise Michel, Lfi, Poi, Pcf, Génération.s, Cgt, Solidaires et laFsuà une nouvelle manifestation le 15 juin prochain à Troyes place Jean Jaurès.

Israël accusé de crimes contre l’humanité pour « extermination » par une commission onusienne



Selon les enquêteurs onusiens, les autorités israéliennes et « la branche militaire du Hamas et six autres groupes armés palestiniens » sont « responsables » de « crimes de guerre ».

Israël est responsable dans la bande de Gaza de crimes contre l’humanité, notamment pour « extermination », a estimé ce mercredi 12 juin une commission d’enquête de l’ONU, accusant aussi les autorités israéliennes et les groupes armés palestiniens de crimes de guerre depuis le 7 octobre.


3000 enfants risquent de « mourir sous les yeux de leurs familles »


Les déplacements, les attaques contre les services de santé et les difficultés d’accès à l’aide humanitaire aggravent la situation nutritionnelle déjà désespérée des enfants de Gaza.

Près de 3 000 enfants sont privés de traitement contre la malnutrition aiguë, modérée et sévère dans le sud de la bande de Gaza, ce qui les expose à un danger de mort, tandis que la violence et les déplacements continuent de nuire à l’accès des familles désespérées aux établissements de soins et aux services de santé.

Ce chiffre, basé sur les rapports des partenaires de l’UNICEF dans le domaine de la nutrition, équivaut à environ trois quarts des 3 800 enfants qui, selon les estimations, recevaient des soins vitaux dans le sud avant l’escalade du conflit à Rafah. 


Plus de la moitié des bâtiments ont été endommagés ou détruits dans la bande de Gaza, selon l’ONU


Malgré les protestations de la communauté internationale, l’armée israélienne poursuit son offensive à Rafah, lundi.

Environ 55% des bâtiments de la bande de Gaza, pour la plupart des logements, ont été endommagés ou détruits depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, le 7 octobre 2023, a annoncé lundi 3 juin l’ONU. Elle estime, grâce à des images satellite, que 137 297 structures ont ainsi été touchées. « D’après notre analyse, nous avons identifié 36 591 structures détruites, 16 513 structures gravement endommagées, 47 368 modérément endommagées et 36 825 structures potentiellement endommagées », a estimé le centre satellitaire de l’ONU. 



«Nus», «attachés à leur lit»: un médecin alerte sur les conditions de détention de Palestiniens dans une prison israélienne




Depuis le début de la guerre à Gaza, ces images reviennent sans cesse : des Gazaouis arrêtés par l’armée israélienne, dénudés, les yeux bandés, agenouillés et les mains liées dans le dos. Accusés d’appartenance au Hamas, ils sont notamment emprisonnés à Sdé Teiman, une base de l’armée israélienne dans le désert. Un médecin israélien, un lanceur d’alerte qui y a travaillé, dénonce des traitements inhumains infligés aux détenus gazaouis.



Des soldats israéliens mettent en scène leurs exactions à Gaza dans des vidéos-chocs qui prolifèrent sur les réseaux sociaux


Depuis le 7 octobre, des militaires israéliens publient sur Instagram ou TikTok des photos et vidéos de destructions, de provocations ou d’humiliations dans l’enclave palestinienne. L’armée israélienne assure qu’il s’agit d' »incidents exceptionnels » et que « le problème est traité en conséquence ».

Un soldat israélien ouvre un livre devant une étagère en feu de la bibliothèque de l’université Al-Aqsa à Gaza. Un autre jette un Coran au milieu des flammes dans une mosquée de Rafah. Un militaire de Tsahal se filme dans un immeuble en ruines en disant aux habitants de l’enclave palestinienne : « Vous allez souffrir à chaque seconde pour ce que vous nous avez fait… Vous allez mourir. »



Derrière le drame du camp de réfugiés de Rafah, la communication confuse de Tsahal sur les contours de la «zone humanitaire»




L’armée met en avant le fait que les campements frappés le 26 mai se situaient à 1,7 kilomètre de la zone humanitaire. Mais selon des documents diffusés par Israël, l’installation se trouvait encore au début du mois dans le périmètre, qui a évolué au gré de communications confuses.



Un juriste décrypte les images de Rafah bombardée


Pascal Turlan, juriste et ex-conseiller à la Cour pénale internationale, réagit aux bombardements de l’armée israélienne sur des camps de réfugiés à Rafah, survenus dans la nuit du dimanche 26 au lundi 27 mai et mardi 28 mai.



Plan de cessez-le-feu à Gaza : des ministres d’extrême-droite menacent de quitter le gouvernement, des milliers d’Israéliens dans la rue




Les médiateurs qataris, américain et égyptien ont appelé samedi Israël et le Hamas palestinien à «finaliser» l’accord de cessez-le-feu présenté par Joe Biden alors que Benyamin Nétanyahou est sous pression dans son pays.

Surtout ne pas laisser échapper un espoir de paix. «En tant que médiateurs dans les discussions pour obtenir un cessez-le-feu à Gaza et la libération des otages et des détenus, le Qatar, les Etats-Unis et l’Egypte appellent conjointement le Hamas et Israël à finaliser l’accord sur la base des principes énoncés par le président Joe Biden», selon un communiqué commun publié au Caire et à Doha. Le Qatar, les Etats-Unis et l’Egypte sont engagés depuis des mois dans des pourparlers visant à obtenir un accord de trêve dans la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza. Mais les négociations ont été interrompues début mai lorsque Israël a lancé des opérations terrestres à Rafah, dans le sud du territoire.



Choqués par les images de la guerre à Gaza, ils manifestent pour la première fois à Paris




Depuis plusieurs mois, les manifestations en soutien à la Palestine se multiplient partout en France. Chaque samedi, ils sont des milliers à Paris. Dans le cortège, il y a les habitués, mobilisés depuis des années, ceux qui manifestent depuis la riposte israélienne après le 7 octobre, et ceux qui viennent la première fois, à force de voir les horreurs de la guerre sur les réseaux sociaux.



A Troyes également, la mobilisation ne faiblit pas.




250 personnes vendredi 31 mai devant la préfecture de l’Aube.

La pétition approche les 2600 signatures. Elle sera remise à la préfecture le jeudi 6 juin ; un rassemblement y est prévu à cette occasion. Elle est toujours en ligne.

Un tournoi de foot est organisé au profit de l’association de soutien au peuple gazaoui IFCR samedi 8 juin au stade Lucien-Pinet à La Chapelle Saint-Luc.

Les tee-shirts sont toujours en vente.

D’autres actions sont prévues dans les semaines à venir.