Des frappes israéliennes ont touché un camp de réfugiés dans la bande de Gaza après une attaque meurtrière contre une école gérée par l’ONU. La guerre déclenchée par Israël après l’attaque du Hamas le 7 octobre est entrée dans son neuvième mois.
«Il y a une violation massive du droit international mis en place après la Seconde Guerre mondiale»
Alors que le président américain Joe Biden est en France pour participer aux commémorations du Débarquement en Normandie aux côtés du président Emmanuel Macron, Amnesty International France et États-Unis appellent dans un communiqué les deux présidents à respecter les normes internationales mises en place au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et à stopper les ventes d’armes vers Israël. Entretien avec Jean-Claude Samouiller, président d’Amnesty International France.
Ce que l’on sait du centre de détention de Sde Teiman, décrit comme « pire que Guantanamo »
Située dans le désert du Néguev, cette base militaire israélienne a été transformée après l’attaque du 7 octobre en un camp d’internement pour les Palestiniens capturés par Tsahal.
« Personne ne peut entrer. Et personne n’a d’informations sur ce qui se passe au quotidien là-bas », affirme Naji Abbas, chargé de mission de l’ONG israélienne Physicians for Human Rights, à franceinfo. Dans le désert du Néguev, plusieurs Palestiniens arrêtés dans la bande de Gaza sont détenus dans le camp militaire israélien de Sde Teiman. Une enquête publiée par la chaîne américaine CNN en mai a confirmé des conditions de détention s’apparentant à de la torture. Prisonniers menottés pendant des heures, d’autres attachés sur des lits médicalisés… Plusieurs associations de défense des droits de l’homme ont depuis réclamé la fermeture de ce centre de détention secret devant la Cour suprême d’Israël. On vous résume ce que l’on sait de ce camp décrit comme « pire que Guantanamo », selon Naji Abbas.
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L’armée israélienne a annoncé ce jeudi 6 juin au matin avoir pris pour cible un établissement de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens qui servait selon elle de «base» au mouvement islamiste.
L’armée israélienne a revendiqué tôt ce jeudi 6 juin une frappe aérienne contre une école de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) dans la bande de Gaza, abritant selon elle «une base du Hamas». L’attaque a fait au moins 37 morts, selon un hôpital gazaoui. L’armée israélienne, elle, a fait état de «plusieurs terroristes tués». «Des avions de combat de l’armée […] ont mené une frappe précise sur une base du Hamas placée à l’intérieur d’une école de l’Unrwa dans la région de Nousseirat», a-t-elle précisé dans un communiqué.
Une marche nationaliste israélienne ravive les tensions à Jérusalem
Des dizaines de milliers de juifs israéliens se sont rassemblés mercredi soir devant le mur des Lamentations à l’issue d’une marche nationaliste dans la partie occupée et annexée de Jérusalem, sur fond de tensions exacerbées par la guerre à Gaza.
Les organisations, membre du Collectif Aubois pour la Paix, condamnent toutes les atteintes à la liberté d’expression des ces derniers mois qui ont utilisé le faux prétexte de l’antisémitisme ou de l’apologie du terrorisme pour justifier des interdictions de manifestation voire de réunions, mais également pour engager des poursuites judiciaires, des convocations voire des condamnations.
Ces mesures répressives visent à intimider les militants pour les museler.
Dans la continuité des déclarations du Président de la Ligue des Droits de l’Homme, les organisations du Collectif Aubois pour la Paix exigent :
– Le plein rétablissement du droit de manifester et de se réunir,
– L’abandon de toutes les procédures policières voire judiciaires en cours.
Les organisations membres du Collectif Aubois pour la Paix demandent l’abandon de toutes les procédures à l’encontre de tous les militants associatifs, politique et syndicaux.
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Des bombardements aériens et des tirs d’artillerie ont visé mardi la bande de Gaza du nord au sud, où Israël poursuit sans répit son offensive contre le Hamas après l’annonce de la mort de quatre otages tués dans le territoire palestinien.
Malgré les appels au cessez-le-feu venus du monde entier, les exigences contradictoires des deux camps semblent vouer à l’échec un plan présenté vendredi par le président américain, Joe Biden, après bientôt huit mois de guerre.
Près d’un mois après le début d’une offensive terrestre sur Rafah, une ville frontalière avec l’Egypte dans le sud du territoire, présentée par Israël comme l’étape finale de sa guerre contre le Hamas, les combats ont repris à travers la bande de Gaza.
La trêve à Gaza au Conseil de sécurité de l’ONU, incendies en Israël… L’actu du conflit au Proche-Orient
Les Etats-Unis ont annoncé lundi soir un projet de résolution du Conseil de sécurité des Nations unies pour soutenir l’accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza présenté par le président Joe Biden le 31 mai. «De nombreux dirigeants et gouvernements, y compris dans la région, ont appuyé ce plan et nous appelons le Conseil de sécurité à se joindre à eux pour appeler à [sa] mise en œuvre sans délai et sans nouvelles conditions», a déclaré l’ambassadrice américaine à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield. Le projet de texte note qu’une application «rapide» de l’accord permettrait «un cessez-le-feu, le retrait des forces israéliennes des zones peuplées de Gaza, la libération des otages, une augmentation de l’aide humanitaire, le rétablissement des services de base et le retour des civils palestiniens dans le nord de Gaza». Il soutient aussi la solution à deux Etats. Lundi, les pays du G7 ont par ailleurs annoncé soutenir ce plan de cessez-le-feu, et demandé au Hamas de l’accepter.
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Selon un communiqué publié mercredi 1er mai dans la soirée par le département d’Etat américain, équivalent du ministère des Affaires étrangères, «L’utilisation de ces produits chimiques (la chloropicrine, produit chimique qui a été utilisé comme agent de guerre et comme pesticide et qui, en cas d’inhalation, présente un risque pour la santé.) n’est pas un incident isolé et est probablement motivée par le désir des forces russes de déloger les forces ukrainiennes de positions fortifiées et de réaliser des avancées tactiques sur le champ de bataille», écrit le département d’Etat.
« Le mépris permanent de la Russie pour ses obligations s’inscrit dans la même logique que les opérations d’empoisonnement d’Alexeï Navalny et de Sergueï et Ioulia Skripal avec des agents neurotoxiques de type Novichok. »
Mais le Kremlin réfute toute utilisation d’armes chimiques: le porte-parole de la présidence, Dmitri Peskov, s’est adressé à la presse, rapporte l’AFP. Il a démenti les accusations portées par Washington. « Comme toujours, ces accusations semblent totalement infondées », a-t-il déclaré.
Au moins quatorze personnes ont été tuées dans une triple frappe russe, mercredi 17 avril à Tchernihiv, grande ville du nord de l’Ukraine.
L’attaque a fait « quatorze morts et plus de soixante blessés à ce stade », a indiqué le ministre de l’Intérieur ukrainien, Igor Klimenko. À Tchernihiv, « trois explosions se sont produites » à 9h03 locales (7h03 TU), avait indiqué le maire Oleksandr Lomako un peu plus tôt dans la journée à la télévision.C’était une « frappe directe sur un immeuble d’infrastructure sociale ».
La Russie perd près de 1 000 soldats par jour, depuis le début de l’année
L’Intelligence artificielle commence à proliférer dans le secteur de la défense. Plus aucune armée ne peut se permettre de s’en passer. Si l’Ukraine est un champ de bataille expérimental pour drones dopés à l’IA, l’ONU tente d’en réglementer l’usage.
Où en est aujourd’hui le développement des armes autonomes ? Doit-on s’inquiéter de la prolifération de l’intelligence artificielle ? Deepfakes, désinformation, ingérences électorales, fraude aux examens, les risques sont bien réels. Mais s’il y a bien un domaine ou l’IA suscite la peur, c’est dans l’armement. Presque toutes les grandes armées utilisent déjà ou investissent a minima dans l’intelligence artificielle et la guerre en Ukraine est devenue un laboratoire à ciel ouvert pour l’IA, non sans inquiéter l’ONU.
La guerre au Soudan a éclaté le 15 avril 2023 entre les forces loyales au chef de l’armée Abdel Fattah al-Burhan et celles de Mohamed Hamdane Dogolo « Hemedti », son ancien adjoint et commandant des forces paramilitaires de soutien rapide. Les Soudanais ont dû apprendre à composer avec cette nouvelle tragédie, après 12 mois de violents combats, des crimes de guerre, des milliers de victimes et des millions de déplacés.
«Je n’aurais jamais cru être encore vivante après un an de guerre»
« Tout le monde est un peu déprimé. Les gens ont le visage blafard, triste. Personne ne pensait que cette guerre allait durer toute une année. Les gens ont perdu leur maison, leurs biens, des proches. Si cette guerre pouvait juste s’arrêter quelques mois, qu’on puisse reprendre nos esprits, recommencer à vivre, retrouver du travail… Une année entière s’est écoulée et rien n’a changé ! C’est un vrai gâchis ! J’ai deux frères. L’un venait de finir ses études et l’autre commençait à peine, quand la guerre a éclaté. Leur vie s’est arrêtée. Aujourd’hui ils ne font rien. Ils regardent dans le vide. » Témoignages
«Une plus grande couverture médiatique occidentale pourrait contribuer à réduire les souffrances humanitaires»
Un an après le début de la guerre, une conférence à Paris pour remobiliser sur le Soudan
Paris accueille ce lundi une conférence internationale pour le Soudan et les pays voisins, un an jour pour jour après le début du conflit. Elle vise à récolter plus d’un milliard d’euros de dons et à coordonner les médiations pour mettre fin à cette guerre qui a fait des milliers de morts et provoqué le déplacement de plus de 8,5 millions de personnes, selon l’ONU.
L’armée israélienne poursuit ce lundi ses opérations dans la bande de Gaza, affirmant que l’attaque iranienne sans précédent du weekend ne la fera pas dévier de ses objectifs.
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Après plusieurs années de négociations, les eurodéputés ont voté en faveur du Pacte asile et migration, qui réforme l’accueil des demandeurs d’asile dans l’UE. L’ensemble du texte ne satisfait en revanche pas tous les partis. Et plusieurs points, dont le « filtrage » des exilés aux frontières européennes, ont été lourdement critiqués par l’extrême-droite, la gauche et de nombreuses ONG. (Infomigrants)
Amnesty International France dénonce « une dégradation de plus de la protection des personnes persécutées chez elles ».
Selon France24, si c’est pour les uns un « jour historique », c’est pour d’autres un « clou dans le cercueil de l’UE »
Ukraine
Les frappes russes se poursuivent en particulier en direction d’installations électriques essentielles. Les dégâts sont nombreux dans plusieurs régions, à Kiev, Odessa, Lviv, Zaporijjia, mais surtout dans le Nord-Est, à Kharkiv. (RFI). Les troupes russes sont sept à dix fois plus nombreuses que les troupes ukrainiennes dans l’est du pays, selon un général ukrainien (Le Monde)
Contrôles au faciès
Cinq associations et ONG déposent, ce jeudi 11 avril, une plainte auprès du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale des Nations unies, afin de dénoncer la pratique, en France, de ce qu’elles qualifient de « contrôles au faciès ». (France Inter)
Bien qu’en France, le Conseil d’Etat ait reconnu en octobre 2023 que les contrôles au faciès ne se limitent pas à des « cas isolés », l’État n’a pris aucune mesure pour faire face au problème. (HRW)
Les associations appuient leur requête sur les travaux du Défenseur des droits et de plusieurs sociologues qui ont démontré la réalité des contrôles policiers discriminatoires, dénoncés depuis de nombreuses années dans les quartiers populaires. (Libération)
MNA Paris
Depuis samedi 6 avril, plus de 200 jeunes exilés se sont installés dans la Maison des Métallos, dans le 11e (Paris). Épaulés par des soutiens, ils demandent un accueil digne pour tous. Le collectif, qui s’organise depuis septembre 2023, ne se contente pas de lutter pour le logement, mais voit plus loin et prône la convergence des luttes. (Bondy Blog)
Avant-hier, nous évoquions dans ces pages l’expulsion en vue des JO de ces 244 mineurs isolés.
Fin de vie
Le pasteur François Clavairoly livre courageusement sa pensée de membre de l’église protestante contre les déclarations des évêques catholiques faisant front contre l’euthanasie en ce termes : « Les prises de position qui s’expriment sur la fin de vie témoignent de l’importance du moment que traverse la société française. L’étrange front des religions opposé à la proposition de loi qui sera présentée en mai prochain effraie plus qu’il ne rassure. La décision de faire appel à l’aide médicale à mourir appartient bien à celui qui la prend en tant que citoyen adulte. »(Le club de Médiapart)
Cinéma
On annonce une édition cette année du festival de Cannes encore plus grandiose qu’en 2023.
Pendant ce temps les accusations de « comportements inappropriés » de la part des réalisateurs se multiplient (Philippe Lioret, Jacques Doillon…)envers les femmes.
Si le discours de Judith Godrèche a marqué la 49e cérémonie des Césars, il n’a pas, pour autant, suscité de nombreuses réactions parmi les figures masculines du cinéma français. Qu’ont à dire ceux qui ont applaudi des années durant les « monstres sacrés » ?
Ailleurs, des acteurs, des réalisateurs et d’autres artistes juifs font campagne contre le génocide à Gaza et en défense du cinéaste Jonathan Glazerdevenu la cible d’une violente campagne de diffamation en raison de commentaires qu’il a tenus, remettant en question le récit officiel pro-israélien à Hollywood, lors de la cérémonie des Oscars le 10 mars.
Gaza
Plus de six mois de guerre à Gaza. Toujours plus de destructions et de morts. Près de 33 500 personnes ont été tuées, selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas. Les bombardements israéliens se poursuivent. L’enclave palestinienne, dont plus de la moitié de la population a moins de 18 ans, est dévastée. Selon l’Unicef, 625 000 enfants en âge d’aller à l’école n’ont pas eu une heure de cours depuis le début de la guerre.
L’État hébreu continue de pointer du doigt l’UNRWA comme complice du mouvement islamiste palestinien, accusant à nouveau l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens d’être noyautée par le Hamas. Ce que dément l’agence des Nations unies,
Plusieurs associations et organisations non gouvernementales (ONG), considérant que ces armes « pourraient servir à commettre un génocide, des crimes contre l’humanité, des crimes de guerre », ont engagé devant le Tribunal administratif de Paris trois procédures d’urgence exigeant que le gouvernement français renonce enfin à ce commerce mortifère.
Les aubois se mobiliseront une nouvelle fois à Troyes pour
UN CESSEZ-LE-FEU IMMEDIAT ET PERMANENT !
STOP AU GENOCIDE DU PEUPLE PALESTINIEN!
POUR UNE PAIX JUSTE ET DURABLE!
Samedi 13 avril à 10h30 place Jean-Jaurès.
A l’appel du collectif aubois pour la paix.
Quand les extrêmes-droites s’en mêlent…
Marion Maréchal affiche son soutien à l’État hébreuet juge « légitime » qu’Israël « puisse se défendre ». Le « terrible » bilan humain est, selon elle, à mettre sur le compte du Hamas qui se sert des populations civiles comme « bouclier ».
…et poursuivent leur « politique spectacle » dans les médias…
« Violeurs étrangers dehors ». Voici les pancartes brandies par des élus du Rassemblement national, après une prise de parole de Julien Odoul, lors de l’assemblée plénière du conseil régional, qui a lieu ce 11 avril à Dijon.
Et en accusant la présidente de la Commission européenned’avoir agi sur la scène internationale sans y être autorisée par les traités européens. Or Ursula von der Leyen a bien le droit d’agir, mais seulement dans les limites de ses attributions.
Depuis plusieurs jours, les combats qui opposent l’armée israélienne au Hamas dans l’enclave palestinienne se cristallisent autour des complexes hospitaliers. Notamment ceux des villes de Gaza et de Khan Younès. Il faut dire que l’intensité des affrontements n’a pas baissé, malgré le vote, lundi, d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à un « cessez-le-feu immédiat ». Et l’état du système de santé de Gaza est aujourd’hui proche du néant. Dans le nord de l’enclave, RFI a pu joindre par téléphone un médecin. Il raconte comment, même pour soigner des patients, il ne lui reste que le système D.
Arrêt de la guerre contre le peuple palestinien ! Levée durable du blocus de Gaza !
Protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie !
Arrêt des livraisons d’armes à Israël, de toute coopération militaire et sécuritaire ! Sanctions contre Israël !
Reconnaissance d’un Etat Palestinien !
Manifestation le 30 mars à 10h30 place Jean-Jaurès à l’appel du collectif aubois pour la paix (MRAP, LDH, GREENPEACE, AGUI, LIBRE PENSEE, COLLECTIF LOUISE MICHEL, LFI, POI, PCF, GENERATION.S, CGT, SOLIDAIRES, FSU)
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Au moins deux personnes sont mortes en Ukraine après que la Russie a lancé quelque 90 missiles et 60 drones explosifs contre les infrastructures énergétiques du pays lors d’une attaque massive dans la nuit du jeudi 21 au vendredi 22 mars 2024. Moscou est « en état de guerre » en Ukraine, reconnaît désormais le Kremlin.
Alors que le Conseil de sécurité de l’ONU devait se prononcer sur une résolution des Etats-Unis sur un « cessez-le-feu immédiat » à Gaza, les 27 pays de l’Union européenne ont eux aussi exhorté jeudi Israël à ne pas lancer d’opération sur Rafah et appelé à une « pause humanitaire immédiate ». Explications de la correspondante de France 24, Alix Le Bourdon.
Pancarte avec écrit « Désolé pour l’Ukraine », publication d’un post sur les réseaux sociaux dénonçant la guerre, création d’une radio contestataire… pour ces actions, c’est direction la prison en Russie. Portraits d’artistes, journalistes, commerçants, militants russes qui sont emprisonnés pour avoir dit non à la guerre.
Le Parlement européen a voté ce jeudi 14 mars en faveur d’une résolution sur la situation à Gaza et le fait qu’il existe un risque immédiat de famine généralisée. Le Parlement, considérant qu’Israël a renforcé le blocus de Gaza et empêche le bon déroulement des opérations humanitaires, tout en poursuivant la colonisation, appelle donc pour la première fois à un cessez-le-feu immédiat.
Au moins 20 personnes sont mortes de malnutrition et de déshydratation à Gaza, a affirmé, mercredi, le Hamas. Depuis plusieurs mois, ONG et organisations internationales alertent sur les ravages de la malnutrition sur une population palestinienne privée d’accès aux soins. Jean-Raphaël Poitou, responsable Moyen-Orient à Action contre la Faim, s’inquiète d’une forte augmentation du nombre de décès si aucun accord de cessez-le-feu n’est rapidement trouvé entre Israël et le mouvement islamiste.
Depuis le 7 octobre, le gouvernement israélien a cessé de délivrer des visas pour le personnel étranger des ONG qui travaillent en Cisjordanie occupée. En presque cinq mois, deux tiers des travailleurs humanitaires étrangers n’ont déjà plus de visas et pour les autres, leurs visas sont sur le point d’expirer. Une situation extrêmement compliquée au moment où le soutien humanitaire est plus que jamais nécessaire dans la région avec la guerre.
Alors que les civils de la bande de Gaza font face à un risque d’épidémie et à la famine, les forces israéliennes bloquent les convois d’aide humanitaire, tirent sur les véhicules et arrêtent les employés.
TROYES: LE COLLECTIF AUBOIS POUR LA PAIX APPELLE À MARCHER POUR L’UKRAINE À PARIS CE SAMEDI 24 FÉVRIER
Le collectif aubois composé de la CGT, la CFDT, la FSU, Solidaires et les associations Greenpeace Troyes, LDH de l’Aube et AGUI invite les Aubois à exprimer leur soutien au peuple ukrainien après deux ans de guerre.
N’organisant aucune manifestation au niveau local, le collectif invite celles et ceux qui le peuvent à se joindre à la marche pour l’Ukraine organisée samedi à Paris et qui s’élancera à 14 h de la place de la République: il s’agira surtout de marquer cette date symbolique de l’invasion de l’Ukraine et de montrer que nous restons solidaires avec le peuple ukrainien, les travailleuses et travailleurs et leurs familles qui subissent cette guerre meurtrière.
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La conférence sur la sécurité a réuni durant les trois derniers jours de nombreux membres de gouvernement et experts du monde entier. Les deux crises les plus aigües du moment figuraient au centre de la rencontre, à savoir la guerre en Ukraine et la situation à Gaza et, au-delà, les perspectives pour le Moyen-Orient. Malgré de nombreuses rencontres et discussions, les perspectives restent après cette conférence tout aussi sombres.
Une centaine de médecins venus des quatre coins du globe, États-Unis, Australie, sultanat d’Oman ou Royaume-Unis, ont été invités en Jordanie pour réfléchir à des solutions sur la question sanitaire dans la bande de Gaza assiégée. Tous se sont rassemblés dans le cadre d’une conférence internationale à Amman pour exprimer leur solidarité envers leurs collègues actuellement présents dans l’enclave et réfléchir à l’après.
Guerre Ukraine-Russie : le Comité international de la Croix-Rouge enquête sur le sort d’au moins 23 000 disparus
Il ne s’agit sans doute que de « la partie émergée de l’iceberg », car l’institution humanitaire a reçu plus de 115 000 demandes de recherches de la part de familles.