Après la mobilisation décrétée par Vladimir Poutine, des milliers de citoyens russes ont pris le chemin de l’exil dans des pays les acceptant sans visa. (ASTRID AMADIEU / FRANCEINFO)
L’aéroport de Saint-Pétersbourg, en Russie, le 16 mai 2020. (SERGEY NIKOLAEV / NURPHOTO / AFP)
Les billets pour des vols directs vers les destinations les plus proches de la Russie sont tous épuisés pour la journée de mercredi et tous les vols pour Istanbul « sont complets » jusqu’à samedi, selon le site Aviasales, populaire en Russie pour acheter ses billets.
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Le 1er septembre, l’homme d’affaires russe Ravil Maganov est décédé brutalement à Moscou. Avec lui s’allonge la liste des magnats disparus dans des conditions troublantes depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, en février 2022. La thèse officielle reste souvent celle du suicide.
Alors que la Russie poursuit sa guerre contre l’Ukraine, elle mène également une bataille sur le « front intérieur ». Les cibles : les étudiants, avocats, journalistes, artistes s’exprimant contre la guerre en Ukraine. Beaucoup sont aujourd’hui en prison. Analyse de l’arsenal législatif déployé par le Kremlin pour faire taire les voix critiques.
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Un soldat dans une rue de Severodonetsk, dans la région du Donbass, en avril 2022. (RONALDO SCHEMIDT / AFP)
La situation des civils en Ukraine est toujours aussi préoccupante. Selon une responsable du gouvernement ukrainien, cité « plus de 1,19 million de nos citoyens, y compris plus de 200.000 enfants, ont été déportés vers la Fédération de Russie ». Volodymyr, qui travaille dans l’humanitaire, a accepté de témoigner.
Le journal russe indépendant « Novaïa Gazeta » a tenu trente-deux jours après le déclenchement du conflit en Ukraine, malgré la censure de l’Etat russe. Mais une partie de la rédaction a dû quitter le pays et a lancé « Novaïa Gazeta. Europe », dont « Le Monde » soutient l’initiative.
Le logo Thalès au Forum international de la cybersécurité (FIC) à Lille, le 7 septembre 2021. (DENIS CHARLET / AFP)
Ces accusations suivent celles du média en ligne Disclose mi-mars, selon qui la France a livré des équipements militaires, dont des caméras thermiques, à la Russie entre 2015 et 2020, soit après les sanctions européennes ayant suivi l’annexion de la Crimée par Moscou.
Notre reporter Natacha Tatu raconte son reportage en Russie. Derrière, la façade de l’opéra de Voronej, en Russie, est recouvert du signe « Z », symbole de soutien à la guerre en Ukraine. (Montage l’Obs/Patrick Wack/Inland)
Six ans après un premier reportage à Voronej, en Russie, notre journaliste Natacha Tatu est retournée dans cette ville d’un million d’habitants marquée par un fort soutien à Vladimir Poutine. Elle raconte face caméra les coulisses de son voyage et les difficultés à interroger des Russes muselés par la peur et manipulés par la propagande.
Plusieurs groupes français, comme Danone, Decathlon ou Leroy Merlin, persistent à rester en Russie et sont accusés par l’Ukraine d’être des « sponsors de la guerre ». Présent sur le plateau du 19/20, jeudi 24 mars, le journaliste Viktor Frédéric apporte son éclairage.
Trois sommets, de l’Otan, du G7 et de l’Union européenne, se tiennent aujourd’hui pour exprimer l’unité face à la Russie et son agression de l’Ukraine, mais ce « retour d’Occident » est diversement apprécié dans le reste du monde.
Informer la population russe de la réalité de la guerre contre l’Ukraine est un enjeu majeur. Malgré la répression massive, les militants antiguerre multiplient les initiatives créatives pour lutter contre la propagande d’État.