Chantage financier contre la LDH : la démocratie a besoin d’associations indépendantes


En reprenant à son compte les attaques contre la Ligue des droits de l’homme souvent brandies par l’extrême-droite, le ministre de l’Intérieur a franchi une dangereuse ligne rouge. Seuls les Etats illibéraux ou totalitaires exigent une société civile à leur botte.

Lire ICI



Les soutiens à la LDH se multiplient

Soutien à la LDH : « Nous continuerons »

DES RISQUES D’ATTEINTES AUX DROITS ET LIBERTÉS QUI FRAGILISENT LA DÉMOCRATIE

LDH : les passages dans la presse
Du 5 avril au 13 avril 2023

Russie: l’opposant Vladimir Kara-Mourza condamné à 25 ans de prison


Un tribunal de Moscou a condamné lundi l’opposant Vladimir Kara-Mourza à 25 ans de prison à l’issue d’un procès emblématique de la répression tous azimuts en Russie contre ceux qui s’opposent à l’offensive du Kremlin en Ukraine.

Lire ICI

Scandale « Windrush » au Royaume-Uni : des compensations insuffisantes selon Human Rights Watch


Le dispositif mis en place par le gouvernement britannique pour indemniser les migrants caribéens de la « génération Windrush » n’est « pas adapté » et nécessite « une réforme urgente« , selon un rapport très sévère de l’organisation Human Rights Watch (HRW) publié lundi.

Lire ICI

Droits des étrangers, petite enfance, services publics : les mises en garde de la Défenseure des droits dans son rapport annuel


L’autorité indépendante a reçu 9 % de plus de réclamations en 2022 que l’année précédente. « On a une augmentation [des atteintes aux droits] dans tous les domaines », a commenté Claire Hédon lundi, à la sortie du rapport annuel.

Lire ICI


Le rapport annuel 2022

Loader Loading…
EAD Logo Taking too long?

Reload Reload document
| Open Open in new tab


Réforme des retraites : la Défenseure des droits a été saisie 115 fois depuis le début du mouvement


Le Conseil de l’Europe accuse la France de violer les droits des personnes en situation de handicap


Dans une décision publiée ce lundi, le Conseil de l’Europe dénonce une violation des droits des personnes en situation de handicap et de leurs familles par l’État français, a appris France Inter.

Lire ICI et ICI

Sainte-Savine : le RN veut sucrer la subvention de la Ligue des droits de l’Homme


Nicolas Croquet, conseiller d’opposition RN, a demandé à la majorité d’annuler la subvention de 300 euros versée à la Ligue des droits de l’Homme locale : « Vous avez entendu les accusations de Gérald Darmanin. La LDH a attaqué au tribunal l’interdiction de transports d’armes dans le cadre de la manifestation de Sainte-Soline (en réalité, la LDH n’a pas contesté l’interdiction de port d’armes mais la notion d’arme par destination, ce qui peut concerner tout objet, NDLR). Une association qui soutient le transport d’armes dans une manifestation interdite ne mérite aucune subvention. Surtout vu les conséquences envers les forces de l’ordre. »

Le maire Arnaud Magloire a rappelé qu’il s’agissait d’une aide à la déclinaison locale de cette association nationale : « Qu’il puisse y avoir des problématiques à un endroit ne justifie pas de pénaliser l’ensemble de la structure et ses déclinaisons territoriales porteuses de sens et qui apportent un vrai plus sur notre territoire. Il faut faire le distingo. »

Il a été rejoint par son adjoint Gérald Huard : « Sur ce sujet, il faut se garder de toute intervention rapide et il faut une analyse plus perspicace que cette prise de position. La Ligue des droits de l’Homme est une association reconnue pour ses actions humanistes. »

Libération Champagne 15/04/2023

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est cropped-LOGO-LDH10-court-charte-graphique.jpg.


Patrick Baudouin, président de la LDH : « Les libertés publiques en France sont en péril »

Patrick Baudouin, le président de la Ligue des droits de l’homme en France, à Marseille, le 6 juin 2022. VALERIE VREL / PHOTOPQR/LA PROVENCE/MAXPPP


En pleine polémique avec le gouvernement, le président de la Ligue des droits de l’homme répond, dans un entretien au « Monde », aux accusations de Gérald Darmanin et d’Elisabeth Borne.

Propos recueillis par Franck Johannès


La première ministre, Elisabeth Borne, après le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a mis en cause, mercredi 12 avril, la Ligue des droits de l’homme (LDH), qui s’est élevée contre les violences policières, notamment lors de la manifestation de Sainte-Soline (Deux-Sèvres). Mᵉ Patrick Baudouin, son président, répond point par point aux accusations du gouvernement.

Elisabeth Borne a indiqué devant le Sénat « ne plus comprendre certaines prises de position » de la Ligue des droits de l’homme. La LDH a-t-elle changé ?

Absolument pas et je suis à la fois blessé et révolté. Ses propos sont très graves, parce qu’elle est Première ministre. Après les déclarations de Gérald Darmanin, on a senti un flottement chez plusieurs ministres, ou pour le moins une gêne : on espérait qu’Elisabeth Borne recadrerait son ministre dans un sens plus républicain, et plus respectueux de la liberté associative.

Aujourd’hui, j’ai quelque peu honte pour notre pays, qui glisse progressivement vers les régimes illibéraux. Quelles sont les prises de position qu’elle ne comprend plus ? Les deux seules précisions qu’elle apporte, c’est « que cette incompréhension s’est fait jour dans ses ambiguïtés face à l’islamisme radical » et en ce que « la LDH a récemment attaqué un arrêté interdisant le transport d’armes par destination à Sainte-Soline ».

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Elisabeth Borne s’en prend à son tour à la Ligue des droits de l’homme

Le second point, d’abord. C’est un reproche récurrent. Bien évidemment, la LDH est contre le port d’armes par des manifestants. Il y a dans le code pénal un article qui interdit le port d’armes, c’est un délit, donc il n’y a pas besoin d’un arrêté de la préfecture. Ensuite, l’arrêté n’interdisait pas seulement le port d’armes, mais aussi le port d’objets pouvant constituer « une arme par destination », c’est-à-dire n’importe quel objet susceptible d’être lancé sur les forces de l’ordre, un casque, une bouteille de bière… Or, le Conseil constitutionnel, le 18 janvier 1995, a considéré qu’on ne pouvait pas interdire le port ou le transport d’objets pouvant être utilisés comme projectiles, et qu’il s’agissait d’« une formulation générale et imprécise qui entraîne des atteintes excessives à la liberté individuelle ». On ne fait que s’appuyer sur une décision du Conseil constitutionnel.

Le juge des référés a rejeté le recours,mais ça s’est fait dans une grande précipitation et on entend continuer à contester ce type d’arrêté. On nous accuse souvent d’exercer des recours abusifs contre l’Etat ; or les trois quarts de nos actions sont des succès judiciaires. Je citerais simplement une des actions récentes contre des arrêtés du préfet de police de Paris pris à 17 h 30, affichés à 18 heures pour interdire les manifestations à 19 heures, sans possibilité réelle de les contester, et qui privait les manifestants de l’exercice du droit de recours.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés La gestion du maintien de l’ordre se durcit face à la multiplication des manifestations spontanées

Mme Borne dénonce aussi vos « ambiguïtés face à l’islamisme radical »…

Les valeurs défendues par la LDH, la liberté, l’égalité, la dignité de la personne, la fraternité vont totalement à l’encontre de ce que véhicule l’islamisme radical. Alors, venir nous dire qu’il y aurait une ambiguïté face à l’islamisme radical est une contre-vérité absolue, qui est inacceptable.

« Nous défendons tous les droits, même les droits des terroristes à être jugés équitablement, et non par des justices d’exception »

Il y a, derrière ce propos, en réalité, autre chose. Ce n’est pas la première fois qu’on nous fait ce procès. Nous défendons tous les droits, même les droits des terroristes à être jugés équitablement, et non par des justices d’exception. Nous défendons également les droits des personnes accusées d’islamisme radical, tout en condamnant absolument les actes eux-mêmes, nous défendons le droit des djihadistes à un procès équitable.

Il y a, à l’évidence, une montée de l’islamophobie. Or, bien sûr, nous combattons cela et nous avons été amenés à prendre des positions qui nous ont été reprochées, par exemple sur le port du voile : nous sommes là aussi pour la liberté, et pas pour les interdictions. Et on se sent très proches des femmes iraniennes qui refusent de porter le voile et qui, pour autant, admettent que d’autres femmes puissent le porter.

Vous avez aussi défendu un imam radical du Nord…

L’imam radical Hassan Iquioussen, qui a défrayé la chronique l’été dernier, vivait en France depuis sa naissance et n’avait jamais fait l’objet de la moindre condamnation pénale. Le ministre de l’Intérieur, à un moment où il était dans l’agitation politique pour occuper le terrain, a pris, en juillet 2022, un arrêté d’expulsion : l’avocate de l’imam l’a contesté, et la Ligue est intervenue pour soutenir cette contestation. L’imam a d’ailleurs gagné devant le tribunal administratif et perdu devant le Conseil d’Etat.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Devant le Conseil d’Etat, le ministère de l’intérieur dénonce à nouveau le « double discours » de l’imam Iquioussen

Mais pourquoi sommes-nous intervenus, alors que nous avons été très critiqués ? Parce qu’il vivait en France, avait une famille et donc le droit au respect de sa vie familiale, c’est d’ailleurs ce qu’avait retenu le tribunal administratif. En revanche, il lui était reproché des propos antisémites absolument abjects, que nous avons condamnés absolument, mais qui remontaient à 2014. Il n’y avait pas eu de poursuites pénales, ce qui aurait dû être le cas. Et puis, il a eu des propos tout à fait contraires à l’égalité hommes-femmes, et tout aussi inadmissibles.

Mais nous souhaitons que les poursuites se fassent dans le respect du droit. Cela remonte à l’histoire de la Ligue, une lutte de cent vingt-cinq ans contre l’injustice et l’arbitraire. Notre combat est toujours le même, pour le respect du droit à un procès équitable. Nous sommes intervenus après la première guerre mondiale sur les fusillés pour l’exemple, et on nous a accusés d’être des traîtres à la patrie.

A la Libération, alors que la Ligue avait été une des victimes de Vichy et du nazisme, nous avons contesté les modalités de l’épuration. Au moment de la guerre d’Algérie, nous avons combattu la torture. Pour les sans-papiers de l’église Saint-Bernard [à Paris, en 1996], on nous a fait ce reproche d’être pour les étrangers, pour les immigrés. Tout ce que nous faisons, c’est défendre leurs droits.

Nous assumons le fait d’être un contre-pouvoir, parce que tout pouvoir comporte sa part d’ombre en ce qui concerne le respect des droits et libertés. Mais hormis la période de l’Occupation, nous n’avons jamais été attaqués aussi frontalement par un gouvernement.

M. Darmanin a dit que la subvention que l’Etat vous accordait méritait « d’être regardée dans le cadre des actions qui ont pu être menées »…

Cela mérite d’être regardé, oui. Dans la mesure où la Ligue des droits de l’homme reçoit des subventions publiques, elle est l’objet de contrôles, en particulier de la Cour des comptes. Et nos finances sont transparentes. Il suffit d’aller sur le site de la LDH pour voir que nous avons un budget d’un peu plus de 2 millions d’euros, que les subventions en représentent à peu près le tiers. Le reste, ce sont les cotisations de nos adhérents, les dons et les legs, tout cela est parfaitement transparent.

Ce qui est plus inquiétant dans le propos du ministre, c’est la menace voilée qui suit, « dans le cadre des actions qui ont pu être menées ». Cela veut dire, semble-t-il, que l’octroi de subventions se trouvera apprécié par le regard que l’Etat portera sur nos actions. Où va-t-on ? C’est exactement ce que font Viktor Orban, Benyamin Nétanyahou ou Vladimir Poutine. Cela voudrait dire qu’on va vous accorder des subventions si votre comportement va dans le sens du pouvoir. Cette menace est-elle susceptible d’être mise à exécution ? Mme Borne semble dire le contraire dans son intervention.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Gérald Darmanin menace de remettre en question les subventions publiques accordées à la Ligue des droits de l’homme

Au-delà de la seule LDH, c’est la liberté associative qui est en jeu. C’est ce que nous dénonçons avec d’autres depuis plusieurs mois, en particulier depuis le vote de la « loi séparatisme » d’août 2021 et le décret du 31 décembre 2021 sur le contrat d’engagement républicain. Ce contrat, qui n’en est pas un puisqu’il est imposé par l’Etat, fait obligation aux associations qui reçoivent des subventions de respecter sept engagements, dont l’un consiste à ne pas engager des actions de caractère politique, syndical, associatif, religieux qui pourraient constituer un trouble à l’ordre public. Chacun sait à quel point cette notion est large, et peut donner lieu à de multiples interprétations, surtout si venait au pouvoir un gouvernement d’extrême droite.

La LDH, à Sainte-Soline, a été accusée de diffuser de fausses nouvelles, en assurant que les secours n’avaient pas eu l’autorisation de secourir des blessés…

J’estime que la LDH a visé très juste avec Sainte-Soline.Deux éléments se conjuguent. Il s’agit d’abord de ce qu’on a pu contester lors des manifestations qui ont suivi le 16 mars, après le vote à marche forcée de la loi retraite. On a largement constaté,documenté et contesté le recours à des méthodes de répression policière violente, un retour à des violences disproportionnées comme au moment des « gilets jaunes ». Ça a été le premier poil à gratter qui a irrité M. Darmanin.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Quand une équipe des BRAV-M dérape au cours d’une interpellation : « Je peux te dire qu’on en a cassé, des coudes et des gueules »

Il y a eu ensuite Saint-Soline. Nous avions des observateurs, une équipe de vingt-deux personnes. Il se trouve qu’il y a eu d’abord des violences inouïes, c’est vrai, de la part des black blocs contre les gendarmes : c’est pleinement condamnable, c’est de la délinquance. Puis, il y a eu l’utilisation par les forces de l’ordre d’une violence tout aussi inouïe à l’encontre des manifestants ; les gendarmes ont utilisé ces grenades très dangereuses que sont les GM2L, qui sont non seulement assourdissantes, qui aveuglent, mais qui en plus dégagent des éclats qui peuvent blesser plus ou moins gravement. Il y a donc eu des blessés, et en particulier deux personnes entre la vie et la mort.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Sainte-Soline : retour sur un affrontement et ses zones d’ombre

« Ce qui gêne le pouvoir, ce n’est pas la LDH, c’est le regard sur la France à l’étranger »

Il se trouve qu’il y avait des observateurs qui ont pu constater l’état extrêmement grave de Serge, l’une de celles-ci, et se sont préoccupés, en lien avec un médecin qui était dans une sorte de QG de notre équipe, d’essayer d’intervenir pour qu’il puisse être évacué et secouru. L’enregistrement qu’a publié Le Monde est quand même très révélateur : les observateurs disent au SAMU que la zone est parfaitement accessible depuis au moins une demi-heure et qu’il y a un trajet qui permet aux secours d’y accéder sans difficultés. Le SAMU répond qu’il n’a pas pour le moment l’autorisation d’accéder aux blessés. Il leur a été interdit d’y aller, c’est ce qui est dit par le représentant du SAMU dans l’enregistrement.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Sainte-Soline : l’enregistrement qui prouve que le SAMU n’a pas eu le droit d’intervenir

M. Darmanin a présenté la Ligue comme émettant des contre-vérités. Il en a en réalitépris ombrage, parce qu’il y a une véritable inquiétude du pouvoir. Cette affaire n’est pas terminée, il y a une instruction, la justice a été saisie par les familles. Ce qui gêne le pouvoir, ce n’est pas la LDH, c’est le regard sur la France à l’étranger. Tout cela l’inquiète, et il a fallu trouver une sorte de bouc émissaire, qu’on cloue au pilori.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Le maintien de l’ordre à la française, une agressivité à rebours des voisins européens

Où en sont les libertés fondamentales dans notre pays ?

Les libertés publiques en France sont en péril. Vraiment. Depuis les attentats de New York en 2001, tous les pays, y compris démocratiques, ont adopté progressivement des législations de plus en plus répressives, des législations d’exception au nom de la lutte antiterroriste. On a rogné insidieusement les libertés, d’état d’urgence en état d’urgence. Je crois qu’il n’y a pas suffisamment de prise de conscience de ce glissement vers des pertes de libertés essentielles. Quant à nous, nous continuerons nos actions. La chaîne CNews affichait récemment : « La Ligue des droits de l’homme, ennemi de l’Etat ? » Non, la Ligue des droits de l’homme est une amie de l’Etat de droit.

Source


La LDH fait face à une « stigmatisation inquiétante », estime la Défenseure des droits

« Le RN lance une association parlementaire transpartisane pour lutter contre le poison du wokisme, l’idéologie LGBT à l’école et la menace trans « .


Témoignage

« Le RN lance une association parlementaire transpartisane pour lutter contre le poison du wokisme, l’idéologie LGBT à l’école et la menace trans « .

Ok. Du coup, qu’est-ce qu’on fait ? On interdit à mon enfant de parler de ses deux mamans ? On le met au ban de la société, juste car il a eu le malheur de naître dans une famille LGBT ?

J’ai une mauvaise nouvelle pour tous les réacs : ce n’est pas en criant très fort que l’on va disparaître. Ce n’est pas en agitant l’épouvantail du wokisme que nous allons disparaître. Nous sommes là, et nous n’allons pas bouger. On s’est battu pour avoir nos droits et il est hors de question qu’on ne fasse rien pendant que l’extrême-droite instrumentalise nos vies à des fins politiques.

On va se battre. Je vais me battre. Et maintenant que je sais que la tranquillité et l’insouciance de mon bébé sont en jeu, je vais encore plus me battre. Il aura une enfance sereine et normale. Ma simple existence ne transformera pas la sienne en calvaire.

Touchez à mes droits, je serai en colère. Touchez à mon enfant, et je serai capable de retourner la Terre entière pour le protéger.

Je suis trans. Je suis une maman. Je ne suis pas une menace. Je veux juste que ma famille vive en paix.

FV

A Mayotte, une opération de déportation sans précédent


Lire ICI et ICI

Le Conseil constitutionnel valide l’essentiel de la réforme et rejette le projet de référendum d’initiative partagée


Les neuf juges ont censuré six dispositions du projet de loi du gouvernement portant de 62 à 64 ans l’âge légal de départ à la retraite. Une seconde demande de référendum d’initiative partagée, déposée ultérieurement, doit faire l’objet d’une nouvelle décision le 3 mai.

Lire ICI

« Ambiguïtés avec l’islamisme radical » : ce que cachent les attaques d’Elisabeth Borne visant la LDH


Dans le sillage de Gérald Darmanin, la Première ministre a instruit un procès en dérive visant l’association centenaire.

Lire ICI

Conservatisme aux États-Unis: la Floride interdit l’avortement après six semaines de grossesse


La Floride rejoint la liste des États qui interdisent totalement ou presque l’avortement après l’annulation de l’arrêt Ron v. Wade aux États-Unis sur l’avortement : les élus de Tallahassee ont voté l’interdiction des IVG après 6 semaines de grossesse, c’est-à-dire au moment où la plupart des femmes ne savent pas encore qu’elles sont enceintes. La loi se dirige maintenant sur le bureau du gouverneur Ron DeSantis.

Lire ICI


États-Unis : pourquoi les conservateurs se sont mués en censeurs de livres pour enfants

« La lutte ne fait que commencer » : vibrante soirée de soutien aux Soulèvements


Quatre médias indépendants, à l’initiative de Reporterre, ont organisé une soirée festive et engagée en soutien aux Soulèvements de la Terre. Tous les invités ont prôné la défense des terres, des libertés publiques et de la justice sociale. À revoir ICI en vidéo.

Lire ICI


Valérie Masson-Delmotte à la soirée de soutien aux Soulèvements de la Terre : « Quelle est la menace la plus grave ?»

Traversée de migrants en Méditerranée: le premier trimestre de 2023 est le plus meurtrier depuis 2017


Le premier trimestre 2023 a été le plus meurtrier pour les migrants traversant la Méditerranée depuis 2017 avec 441 vies perdues en tentant d’atteindre l’Europe, a indiqué mercredi l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Lire ICI

Mobilisation contre la réforme des retraites

Acte XII à Troyes

HB
HB
Interview de Hubert par Radio Latitude, diffusée demain vendredi 14/04 à partir de 7 h


DIRECT. Réforme des retraites : 180 personnes à Romilly-sur-Seine, 1500 à Troyes et 115 à Bar-sur-Aube

La LDH préoccupée par les propos de Darmanin et de Borne


Elisabeth Borne « ne comprend plus » certaines positions de la Ligue des Droits de l’Homme


Signez la pétition

« Infirmière scolaire », un documentaire au plus près de collégiens de l’Aube pour mettre en lumière « ce métier vraiment crucial »


France 2 diffuse mercredi, dans le cadre de l’émission « Infrarouge », une immersion dans le quotidien d’une infirmière scolaire. Ce documentaire porte un éclairage édifiant sur le rôle clef de ces soignants auprès d’élèves en pleine mutation. Interview avec la réalisatrice, Delphine Dhilly.

Lire ICI

Ce soir à 23h sur France 2 et france.tv.

La LDH appelle au combat pour les libertés et la démocratie


La section de l’aube de la Ligue des Droits de l’ Homme a tenu dans ses locaux ce mardi 11 avril une conférence de presse en direction des médias locaux.

Le communiqué:

Loader Loading…
EAD Logo Taking too long?

Reload Reload document
| Open Open in new tab


Elisabeth Borne « ne comprend plus » certaines positions de la Ligue des Droits de l’Homme


Quelque 1 000 personnalités apportent leur soutien à la Ligue des droits de l’homme, après les propos de Gérald Darmanin

Signez la pétition

Sainte-Soline : les tirs de LBD en quad conformes à la « légitime défense », selon l’IGGN


Pour l’inspection générale de la gendarmerie nationale, ces tirs, normalement proscrits, sont intervenus dans une « situation de péril avéré » pour les gendarmes. « Aucune faute » ne peut donc être relevée à leur encontre.

Lire ICI

La réaction de la LDH

« Les conclusions, peut-être un peu rapides, de l’IGGN risquent de contribuer au discrédit qui pèse souvent sur les corps d’inspection, que ce soit l’IGGN ou l’IGPN »craint Patrick Baudouin président de la Ligue des droits de l’Homme

Cancers et malformations : en Ardèche, des ouvriers dénoncent un scandale sanitaire


En Ardèche, des dizaines d’anciens salariés de l’entreprise Tetra Médical disent avoir inhalé un gaz toxique pendant des années, sans le savoir et sans protection adaptée. Plusieurs ont déclaré des cancers et certains sont décédés.

Lire ICI