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Depuis plusieurs jours, un scandale d’abus sexuels sur mineure choque et émeut la Turquie. Une jeune femme a porté plainte contre ses parents. Elle les accuse de l’avoir mariée de force à l’âge de 6 ans.
Depuis plusieurs jours, un scandale d’abus sexuels sur mineure choque et émeut la Turquie. Une jeune femme a porté plainte contre ses parents. Elle les accuse de l’avoir mariée de force à l’âge de 6 ans.
Les plaignants camerounais contre le groupe Bolloré dans l’affaire Socapalm s’exprimaient lors d’une conférence de presse à Kribi mercredi 14 décembre, deux semaines après leur succès judiciaire en France. La cour d’appel de Versailles a contraint l’entreprise à fournir les documents censés établir sa responsabilité dans les agissements de sa filiale camerounaise.
Par Nicole François
Créée en 2016 selon le modèle de l’amende contraventionnelle forfaitaire (premier prototype d’une pénalisation automatique), cette procédure donne le pouvoir aux forces de sécurité d’infliger immédiatement une amende en utilisant un procès-verbal électronique.
Selon ses promoteurs, elle permettrait de donner une réponse pénale, « plus systématique » rapide, simple et efficace en éludant le juge “dont l’intervention n’apparait pas possible” tout en préservant le droit au recours effectif ».
Que dissimule l’AFD ? : la privation du droit à un procès équitable et la brutalité d’une peine financière délictuelle automatique ciblant les plus humbles.
Ce sont principalement les jeunes, les gens du voyage , les pauvres, les migrants, c’est-à dire les populations les plus vulnérables, qui en sont les victimes.
Elle se traduit aussi par le renforcement des pouvoirs des agents verbalisateurs et la présomption d’innocence cède place à une présomption de culpabilité inédite, très difficile à contester (procédures complexe) !
En définitive l’AFD constitue une condamnation correctionnelle non individualisée, sans contact humain, sans recours effectif à un juge et sans accès aux droits de la défense.
Selon les propos du président de la République lui-même, il s’agit de toucher au portefeuille « là où ça fait vraiment mal ».
Cette AFD porte atteinte au principe fondamental d’égalité devant la justice et, de plus, contribue à la dénaturation du sens du métier de magistrat.
La Ligue des Droits de l’Homme, le Syndicat des avocats de France et le Syndicat de la magistrature s’opposent à l’extension de l’AFD car elle produira à terme une explosion statistique des condamnations donnant satisfaction aux « sécuritaires ».
Manque d’individualisation de la réponse pénale et multiplication des peines financières automatiques contribuent à nourrir le ressentiment face à une telle injustice et nuire à la paix sociale.
A l’occasion de l’anniversaire de la Marche pour l’égalité de 1983, deux militantes écologistes lancent ce samedi l’Observatoire du racisme en politique. L’idée étant de s’attaquer au «racisme ordinaire» et d’inciter les formations à s’emparer du sujet.
Ces violences conjugales économiques sont souvent difficiles à détecter. L’association SOLIDARITE FEMMES donne des clés pour les définir et les voir, repérer les partenaires qui exercent un contrôle permanent sur les dépenses de leurs conjoint·es. Cela peut prendre plusieurs formes, en commençant par des critiques négatives sur la façon dont le ou la partenaire dépense ses ressources personnelles ou encore le contrôle exclusif des comptes communs du couple.
Les violences économiques font partie intégrante des violences conjugales.
Selon les appels au 3919, numéro national de référence pour les femmes victimes de violences, 20% de femmes appelantes dénoncent la violence économique au sein de leur couple.
Un contrôle financier au quotidien qui peut aller jusqu’à la dépossession totale des moyens d’autonomie de la femme.
Le Parisien a publié ce vendredi son palmarès des villes où la vie est moins chère.
La section LDH de l’Aube tiendra son Assemblée Générale annuelle
au Grand Salon de Musique, 1 rue Lamoricière à Sainte-Savine.
Tous les sympathisants et amis sont cordialement invités à se joindre aux adhérents et partenaires pour participer à ce moment clé dans la vie de la section.
Les écoles et collèges privés sous contrat sélectionnent surtout des enfants venant de milieu social aisé, d’après les nouvelles données finalement communiquées par le ministère de l’Éducation.
Des Iraniens basés à l’étranger et leurs partisans se sont rassemblés samedi dans des villes du monde entier en solidarité avec les manifestations déclenchées par la mort de Mahsa Amini sous la garde de la célèbre police des mœurs du pays.
A Téhéran, une équipe d' »Envoyé spécial » a suivi des femmes révoltées par la mort de Mahsa Amini, arrêtée pour une tenue qui ne respectait pas le code vestimentaire de la République islamique. Dans cet extrait, une militante témoigne de la répression violente des manifestations par les forces de l’ordre.
Depuis la mort le 16 septembre de Masha Amini après son arrestation, les protestataires iraniens ne cessent de descendre dans la rue crier leur colère. Des manifestations de soutien se sont multipliées ce week-end dans le monde, des Amériques à l’Europe en passant par l’Irak, voisin de l’Iran.
Depuis la mort troublante le vendredi 16 septembre de Mahsa Amini, jeune Iranienne de 22 ans arrêtée par la police des mœurs, le peuple d’Iran bat le pavé pour se soulever contre son système islamique. Des manifestations d’une grande ampleur ont éclaté dans tout le pays pour lutter contre la répression que subit toute la société. Un élan de colère grandissant qui se heurte pourtant à de nombreux obstacles pour espérer déstabiliser le pouvoir en place.
Face aux récentes affaires de violences sexistes et sexuelles qui secouent le monde politique français, 500 militantes féministes signent une tribune dans le quotidien Libération. Élues, écrivaines, chercheuses, citoyennes engagées, toutes dénoncent « une solidarité masculine qui protège les agresseurs ». Une situation qui « n’est plus tenable », estime l’historienne Mathilde Larrere, l’une des signataires du texte.
Lors de la publication, l’an passé, des titres et de groupes de presse ayant bénéficié, de 2016 à 2019, des aides directes et indirectes à la presse, nous faisions le constat suivant : « Les aides à la presse alimentent les caisses des principaux groupes de presse. Elles subventionnent la distribution sur tout le territoire d’une poignée de quotidiens détenus par quelques milliardaires. Elles renforcent ainsi leur emprise sur la presse française, au lieu de soutenir le pluralisme et la diversité. » La situation n’a (hélas) pas changé.