Une loi injuste


Immigration : « Des mesures du Rassemblement national sont désormais inscrites dans la loi »


Loi immigration: l’inquiétude des travailleurs sans-papiers


Les étudiants étrangers coûtent-ils ou rapportent-ils de l’argent à la France ?


« Une manière pour la France de dire aux Africains de rester chez eux » : au Sénégal, l’inquiétude monte sur la caution pour les étudiants étrangers


la chercheuse Claire Mathieu démissionne du conseil présidentiel de la science


Des enseignants passent la nuit dehors devant un collège pour soutenir des enfants SDF : « Il fait -2°, c’est insupportable »


Dans la nuit du lundi 18 au mardi 19 décembre, sept professeurs ont dormi dans le froid devant le collège Lezay Marnesia à Strasbourg. Un acte fort pour alerter sur la situation de deux enfants de 12 et 14 ans, contraints de dormir dehors depuis trois semaines.

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Un collège des Yvelines sous tension à cause d’un tableau de la Renaissance avec des femmes dénudées


L’équipe pédagogique du collège Jacques-Cartier à Issou, dans les Yvelines, a décidé d’exercer son droit de retrait depuis vendredi dernier. C’est une manière de soutenir une de leur collègue, accusée de racisme et d’islamophobie.

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Troyes: mois de la laïcité avec la Ligue de l’Enseignement

Extrêmes-droites


Loin des plateaux télés, les nervis néofascistes se déchaînent


Alerte sur les agissements des « Parents Vigilants » de Reconquête

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Ukraine : Dur impact de la guerre sur les écoles et l’avenir des enfants


L’utilisation d’écoles à des fins militaires, les bombardements et les pillages causent d’énormes dégâts.

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Ces parents qui « portent l’école publique » et ne cèdent pas aux sirènes du privé


Alors que les gouvernements successifs rendent l’école publique de plus en plus exsangue, les établissements privés semblent gagner du terrain. Une minorité de parents pro-public ne désarment pas. Qui sont-ils et pourquoi bataillent-ils ?

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Les accompagnants des élèves en situation de handicap sont en lutte


La journée d’action du 3 octobre est passée presque sous silence : ce sont les accompagnants et surtout les accompagnantes d’élèves en situation de handicap (AESH) qui se sont mobilisé·es à l’appel de la CGT, FO, FSU et Sud Education. Cette profession est féminisée à plus de 92 %, et comme dans tout le secteur des soins et du lien aux autres, elle est dévalorisée.

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USAGE DE L’ÉCRITURE INCLUSIVE : QUE DIT LA LOI ?


Ce lundi 30 octobre, le Sénat a adopté en première lecture une proposition de loi pour interdire l’écriture inclusive dans « tous les cas où un document en français est exigé ». La jurisprudence l’a pourtant déjà considérée comme appartenant à la langue française.

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10 ans et 3 heures face aux gendarmes


Dans un climat de surenchère entre les ministres de l’Intérieur et de l’Éducation, qui se disputent le régalien et une posture de fermeté face à la menace terroriste, un écolier de 10 ans s’est retrouvé pendant près de trois heures face à des gendarmes ! Répondant à la circulaire du garde des Sceaux demandant « une réponse pénale ferme et rapide » aux actes antisémites et à l’apologie du terrorisme, le parquet de Perpignan a cru bon faire entendre cet élève de CM2 d’une école de Canet-en-Roussillon (Pyrénées-Orientales). Tout est parti d’une question posée en classe par un môme qui s’est peut-être mal exprimé, ou a pu être mal compris. L’école l’a signalé et les autorités en ont fait l’un des plus jeunes suspects jamais entendu pour « apologie du terrorisme ».

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France : atteintes à la laïcité, les professeurs en première ligne


Quelques jours après l’assassinat à Arras du professeur de Lettres Dominique Bernard par un ancien étudiant radicalisé, de nombreux enseignants s’inquiètent des atteintes à la laïcité, en hausse dans les établissements scolaires français. Entre inquiétude, autocensure et menaces, enseigner devient pour certains une source d’anxiété. Nos confrères de France 2, Sophie Broyet et Elouën Martin, ont recueilli des témoignages.

Afghanistan : Les talibans commettent des crimes contre l’humanité liés au genre



Les femmes et les filles sont ciblées par ces actes ; la CPI est mandatée pour engager des poursuites dans les affaires de persécution liée au genre.

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Hausse alarmante des attaques contre l’éducation dans le monde



La guerre en Ukraine et d’autres conflits majeurs ont causé une grande partie de cette augmentation.

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RENTRÉE SCOLAIRE ET ACCÈS À L’ÉDUCATION : LES 5 POINTS DE VIGILANCE DE LA DÉFENSEURE DES DROITS



A la veille de la rentrée scolaire, la Défenseure des droits, Claire Hédon, et son adjoint Défenseur des enfants, Eric Delemar, s’inquiètent des entraves au droit à l’éducation des enfants. En effet, de nombreux enfants rencontrent des difficultés pour avoir accès à l’école.

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A l’école, un siècle de lutte contre les signes religieux : crucifix, voile, abaya..



Depuis l’introduction de l’école laïque, plusieurs lois et circulaires ont été émises pour faire face à la multiplication des symboles religieux, chrétiens hier, musulmans aujourd’hui.

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LE MINISTRE DE L’EDUCATION NATIONALE GABRIEL ATTAL SOUHAITE INTERDIRE L’ABAYA À L’ÉCOLE : QU’EN DIRA LE JUGE ?



L’interdiction de l’abaya dans les écoles n’est conforme à la loi que s’il s’agit réellement d’un vêtement religieux. Si tel n’est pas le cas, le fait de le porter en signe d’appartenance religieux peut aussi justifier l’interdiction. Mais attention à ne pas créer de principe trop rigide et trop général.

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Rentrée scolaire : au moins 1 990 enfants sont sans solution d’hébergement, un nombre en hausse de 20% sur un an, selon l’Unicef



L’Unicef et la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), qui publient un rapport mercredi, appellent le gouvernement « à mettre en œuvre une politique de la rue au logement » sur les temps « de l’urgence » et « du long terme ».

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Lycée militaire du Prytanée : quand l’ultradroite déclenche une mutinerie





Au Prytanée national militaire de La Flèche, dans la Sarthe, un petit groupe de lycéens a vandalisé les locaux de l’établissement et blessé plusieurs personnels encadrants. Ils ont été traduits en justice en mai dernier. Quelques articles ont paru dans la presse, mais les faits rapportés ont été plutôt édulcorés. Selon nos infos, il s’agissait d’un petit groupe d’extrême droite qui voulait défier l’autorité
militaire.

Le Prytanée est un monde à part. C’est l’un des six ­lycées de la défense français, qui accueille notam­ment des enfants de militaires au sein de son internat, dont beaucoup embrasseront une carrière dans la grande muette. L’établissement est à la fois sous la direction de l’armée de terre et de l’Éducation nationale. Un monde à part, car, pour l’aborder, il faut apprendre tout un jargon propre à l’établissement, comme « marab », qui désigne l’aumônier militaire, qui, dit-on, a le pouvoir de faire et défaire les réputations de profs ou d’élèves. Autre exemple, le « bordel quartier ». Comprenez : un moment de chahut autorisé par le Prytanée, qui fait partie des « activités de tradition ». La hiérarchie militaire le tolère, tant que cela reste dans un cadre à peu près festif, à base de chants militaires, de déguisements, d’épreuves sportives, de plongée dans des fontaines d’eau froide… Mais cette fois-là, le 24 mars 2022, c’est autre chose qui se passe.En pleine nuit, plusieurs dizaines d’élèves de première et de terminale, masqués et encapuchonnés, ont entrepris de saccager l’établissement. Ils s’en sont pris aux locaux, mais aussi au personnel surveillant l’internat ce soir-là. Bilan : une surveillante a été blessée au poignet et au cou, une autre a reçu un coup au visage, une autre a été bousculée. Des cadres militaires ont été plaqués au sol, roués de coups, certains ont eu plusieurs jours d’arrêt de travail. Côté matériel : 10 vitres ont été brisées, 12 extincteurs endommagés, une fenêtre et trois portes cassées. Étonnamment, certains encadrants auraient eu vent que quelque chose de violent se préparait. On avait alors dit aux élèves de seconde de rester à l’intérieur de leurs quartiers de l’internat et de se barricader, mais les plus grands auraient défoncé les portes. Les élèves se sont alors réfugiés dans le gymnase, des sous-­officiers se sont interposés pour les protéger. C’est à ce moment que plusieurs d’entre eux auraient été frappés. « Ils cherchaient à taper des sous-officiers », précise un proche d’une personne qui travaille au Prytanée. Au lendemain de cette soirée d’émeutes, signe de l’importance de ce qui s’est passé, le général de division Philippe César ­Baldi, commandant la formation de l’armée de terre, s’est rendu sur place pour présenter les excuses de l’armée de terre aux cadres de l’établissement qui avaient été blessés.

Des émeutiers d’ultradroite

À lire les articles sur le sujet dans la presse locale, les mobiles de ce chahut seraient « les 100 jours avant le bac », ou encore la protestation contre une hiérarchie trop dure envers des secondes. Sauf qu’il y a un élément jusque-là passé sous silence dans les médias : les « émeutiers » s’apparenteraient à un petit groupe d’extrême droite. Ces violences se sont déroulées d’ailleurs dans un contexte de campagne présidentielle. « Plusieurs des émeutiers sont proches de Reconquête !, on a vu certains d’entre eux s’investir dans la campagne de Zemmour et coller des affiches », témoigne un enseignant en poste au moment des faits. Stanislas Rigault, porte-parole des jeunes avec Zemmour, n’est pas impliqué lui-même dans ces mutineries, mais il est un ancien du Prytanée, ce qui fait dire à plusieurs enseignants que des liens ont pu être conservés.Plus largement, cette « sédition » est révélatrice d’un problème de fond au Prytanée. « L’établissement est devenu un refuge de lycéens engagés à l’extrême droite, il y en a beaucoup plus qu’avant », témoigne l’enseignant. Ils restent minoritaires, mais « ils ont un pouvoir disproportionné par rapport à leur effectif », m’explique-t-on. La source qui travaille sur place ­affirme avoir vu dans les locaux, outre des affiches pro-Zemmour, des drapeaux sudistes, royalistes, des auto­collants L’Action française, et même une croix gammée. Un autre professeur évoque la présence de « mouvements néofascistes ».

Un colonel « sous le choc »

Nous avons contacté l’armée de terre pour obtenir sa réaction. Le commandant en charge de la communication minimise : il souligne que la qualification d’émeutes est « inappropriée », et assure également qu’il s’agit « avant tout d’un chahut lancé à l’occasion du père Cent [tradition qui veut qu’à 100 jours du baccalauréat les élèves se déguisent, ndlr], traditionnellement bon enfant et qui en l’occurrence, sous l’impulsion de quelques élèves qui se sont mal conduits, a dégénéré ».Pourtant, le chef de corps de l’établissement d’alors, le colonel Emmanuel Dosseur, dénonce lui-même, via un mail envoyé en interne, une action « préparée avec la ferme volonté de défier l’autorité ». Il pointe lui aussi la présence de certains groupes d’élèves : « Il appartiendra au commandement supérieur […] de s’interroger sur le recru­tement de certaines familles d’ultra­conservateurs défiant toute forme d’autorité légitime par principe […] Il y a là un enjeu majeur de la restauration de l’autorité « objective » de la hiérarchie militaire, de l’autorité du professeur, du rôle de l’adulte, etc. » Il se dit « sous le choc », estime avoir été « trahi par une population, heureusement extrêmement réduite, dont nous n’imaginions pas la capacité à se transformer en « black blocs » ». 

Face à cette situation, l’équipe enseignante s’est fracturée. Une partie a demandé un droit de retrait le lendemain, quand d’autres estimaient qu’il n’y avait pas matière à s’inquiéter. Depuis cet événement, plusieurs enseignants ont demandé leur mutation. Pour l’un d’entre eux, ces émeutes étaient un « point de non-retour ». Un autre estime que cette crise était prévisible, que les équipes éducatives ont accepté des « hiérarchies parallèles », certains élèves étant eux-mêmes nommés par exemple « préfets de police ». « C’était une erreur stratégique du commandement de s’allier avec ces groupes-là », dénonce-t-il. Il semblerait aussi, selon le témoignage de plusieurs enseignants, que des élèves se sentent d’autant plus autorisés à agir de la sorte que leurs parents sont des hauts gradés de l’armée. Au-delà de ces violences, certains élèves n’hésitent pas à contester l’enseignement qui leur est dispensé : en cours d’histoire, certains, dans la lignée de Zemmour, affirmeraient que Pétain a sauvé des Juifs. On apprend aussi en discutant avec un enseignant que des élèves ont crevé les pneus d’un prof. « Du vandalisme qu’on imaginerait pas dans un lycée tel que le Prytanée », glisse-t-il.


Des peines faiblardes

Après ces violences, 22 élèves sont passés devant le conseil de discipline. « Ces événements ont été condamnés et sanctionnés fermement par le commandement », nous assure l’armée. Mais quelques-uns auraient été retirés du lycée par leurs parents, avant une éventuelle sanction, pour éviter toute trace dans le dossier scolaire. La direction a par ailleurs porté plainte, et plusieurs élèves ont été poursuivis en justice. Là encore, des parents gradés seraient intervenus auprès des gendarmes en charge de l’enquête pour exercer une certaine pression.En mai dernier, trois anciens élèves, Tugdual, Victor et Margaux, âgés de 19 et 20 ans, ont comparu devant le tribunal du Mans pour « outrage, rébellion et violences ». France Bleu, qui a suivi le procès, rapporte le mea culpa de ces jeunes, qui rêvent toujours d’une carrière militaire. Les peines sont plutôt faibles : soixante-dix heures de travaux d’intérêt général (TIG). On ne peut s’empêcher de comparer ce verdict aux peines beaucoup plus sévères à l’encontre des émeutiers issus des « quartiers populaires », parfois condamnés à de la prison ferme. La procureure d’ailleurs avait requis trois mois de prison avec sursis en plus des soixante-dix heures de TIG. Elle avait mis en avant le profil de « ces jeunes gens de bonne famille qui n’avaient jamais eu affaire à la justice auparavant », comme le rapporte France Bleu. Pauvres petits choux.En septembre prochain, cinq leaders seront jugés devant le tribunal pour enfants, étant mineurs au moment des faits. Une chose est sûre, les généraux « putschistes » qui avaient signé une tribune dans Valeurs actuelles ont trouvé leurs rejetons.  

Laure Daussy

  👉 Du même auteur : Violences policières : un rapport contre le racisme enterré ?

Un article offert par Charlie

Pap Ndiaye, un pari raté à la tête de l’Education nationale


Invité surprise du gouvernement Borne en 2022, Pap Ndiaye, premier ministre noir de l’Education nationale, universitaire reconnu mais sans expérience politique, n’aura jamais réussi à dépasser le statut de symbole dans l’ombre d’un président omniprésent sur l’école.

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« L’extrême droite a obtenu le départ de Pap Ndiaye du gouvernement »

Les jeunes adultes peu diplômés, marqués par le travail précaire


22 % des jeunes diplômés du supérieur qui travaillent sont en CDD ou en intérim, contre 47 % des jeunes sortis de l’école sans diplôme. La précarité de l’emploi des jeunes adultes dépend fortement de leur niveau de diplôme.

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