Afghanistan : 350 personnalités lancent un appel pour repenser le système d’accueil des Afghanes en France


Les signataires demandent « aux autorités françaises de mettre en place un programme d’accueil humanitaire d’urgence » pour les femmes afghanes.

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« Nous ne voulons pas vivre comme des esclaves » : l’appel à l’aide de femmes afghanes réfugiées au Pakistan et empêchées de travailler


« Lentement mais surement, on assiste au retour du régime Taliban des années 90 »

Face aux menaces, la LDH soutenue

Interventions LDH dans la presse
Tournée générale avec Guillaume Meurice
Blast, le 19 avril
Avec Patrick Baudouin (à partir de 1h10), président de la LDH, Les Fatals Picards, Audrey Vernon, Arnaud Maillard, l’archéologue Rozenn Colleter, et en invitée politique Clémentine Autain avec Paloma Moritz.

Portrait de « La LDH » par l’historien Emmanuel Naquet
France Inter, le 16 avrilEcouter (6 min)

Quand Le Figaro s’en prend à l’antifascisme de la LDH, par Gilles Manceron
Mediapart, le 13 avril 
L’article du Figaro « Quand la LDH excusait les procès staliniens » prolonge l’offensive de Gérald Darmanin et de la Première ministre, Elisabeth Borne, contre la LDH. En cherchant cette fois dans son passé des raisons de la dénigrer, et sans tenir compte de sa préoccupation essentielle dans la période du Front populaire de rassembler toutes les forces contre le péril nazi. Lire l’article

Polémique autour de la LDH : « Son histoire est parcourue de moments de tension avec l’exécutif« 
L’Express, le 14 avril(…)
Interrogée au Sénat mercredi 12 avril lors des questions au gouvernement, Elisabeth Borne a indiqué qu’elle « ne comprend plus » des positions de la LDH. (…) Des relations qui ont rarement été aussi tendues dans l’histoire. Emmanuel Naquet, docteur en histoire de Sciences Po Paris, chercheur associé et auteur de Pour l’humanité : La LDH, de l’affaire Dreyfus à la défaite de 1940 (éd. Pur), en témoigne auprès de L’Express.
L’Express : Les relations entre la LDH et le gouvernement sont particulièrement mauvaises. Ont-elles déjà été aussi tendues par le passé ?
Emmanuel Naquet : L’histoire de l’association est parcourue de moments de tension avec l’exécutif. Elle naît en 1898 de l’affaire Dreyfus et dénonce un crime d’État – celui du pouvoir militaire – et cela lui coûte des poursuites politiques, sans effet, d’ailleurs. Son président-fondateur d’alors, l’ancien ministre de la Justice Ludovic Trarieux, pousse la jeune Ligue à aller au combat, non seulement par les pétitions, mais aussi par les réunions et les manifestations. Il s’agit alors, pour l’une de ses premières positions publiques de « porter aide et assistance à toute personne dont la liberté serait menacée ou dont le droit serait violé ».Mais il y a d’autres moments : elle s’oppose à la politique d’un ancien dreyfusard devenu ministre de la Guerre, l’ex-colonel Picquart – il avait participé à la révélation des faux produits par le renseignement –, en défendant la liberté de conscience d’officiers sanctionnés pour être allés à la messe en civil. Se forge ainsi progressivement un modèle d’engagement qui s’appuie sur les interventions juridiques et éthiques contre l’arbitraire de l’État et ce que j’appellerais la déraison de l’État. Lire l’article
Ils nous soutiennentLa LDH a reçu et continue de recevoir de nombreux soutiens, à la fois d’associations, d’organisations syndicales, de personnalités mais aussi de la presse. Vous en trouverez une liste non exhaustive ci-dessous. 

Ne touchez pas à la Ligue des droits de l’Homme !
Appel de l’Humanité pour soutenir la LDH, le 11 avril 2023
Après les menaces de Gérald Darmanin contre la LDH, après celles ce mercredi 12 avril de la part de la Première ministre Elisabeth Borne, l’Humanité a pris l’initiative d’un appel en soutien à l’association signé par 1 000 personnalités, puis par des milliers de citoyennes et citoyens.Devant les sénateurs, mercredi 5 avril, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a gravement mis en cause la vocation et l’indépendance de la Ligue des droits de l’Homme (LDH), coupable à ses yeux de défendre les libertés publiques contre les dérives de la politique du maintien de l’ordre, et l’a menacée en rétorsion de couper l’aide publique qui lui revient. « Je ne connais pas la subvention donnée par l’Etat, a-t-il affirmé, mais ça mérite d’être regardé dans le cadre des actions qui ont pu être menées. » Cette intimidation à peine voilée est d’une gravité extrême concernant une association centenaire, reconnue pour son action exemplaire dans la protection des libertés et le respect de l’Etat de droit. Fondée en 1898 pour combattre l’injustice antisémite faite au capitaine Dreyfus, la LDH a été de tous les grands combats de la République. Laïcité, lutte antifasciste et antiraciste, défense des droits des étrangers… Elle s’est depuis toujours mobilisée pour préserver et promouvoir les droits de chaque être humain – sa raison d’être – dans toutes les sphères de la vie publique.

Une défense exigeante de notre démocratie
Depuis plusieurs semaines, elle mène un travail d’observation des pratiques policières avec le souci d’œuvrer à la désescalade des violences, afin de garantir l’ordre républicain et le droit de manifester. C’est cette défense exigeante de notre démocratie qui est visée par le sous-entendu inacceptable de Gérald Darmanin. Les subventions sont indispensables pour garantir l’indépendance des associations et les préserver de l’arbitraire d’un pouvoir. Les remettre en cause pour des arrière-pensées politiques est une manière de faire taire les contrepouvoirs et d’éteindre le débat public. Cette pratique, habituelle des régimes autoritaires, doit alerter tous les défenseurs de notre système démocratique. Par cet appel, nous réaffirmons notre vigilance et exigeons que cessent ces menaces visant la LDH. Lire la suite




Résolution de la gouvernance internationale de la FIDH en soutien à la LDH
Le 7 avril Réuni à Paris le 7 avril 2023, le Bureau international (BI) de la FIDH déclare que les menaces portées par le ministre de l’Intérieur français contre la LDH, organisation membre de la FIDH, constituent une attaque sérieuse contre la démocratie.Pour avoir exercé le rôle d’observateur des pratiques policières lors des nombreuses manifestations liées à l’opposition d’une grande partie de la population à la politique du gouvernement, pour avoir critiqué le dispositif de maintien de l’ordre et dénoncé les nombreuses atteintes à la liberté de manifester, la LDH se voit menacée par le ministre de l’Intérieur d’une remise en cause des subventions publiques qui lui sont attribuées par le gouvernement ou par des collectivités locales.Créée en 1898 pour lutter contre l’arbitraire d’État dont était victime, parce que juif, le capitaine Dreyfus, la LDH a toujours défendu les libertés et le respect de l’état de droit. Ce n’est que lorsqu’elle a été dissoute par le régime de Vichy pendant la seconde guerre mondiale qu’elle a été empêchée d’exercer ce rôle.Attaquer aujourd’hui la LDH en menaçant son financement, c’est tenter d’affaiblir un contre-pouvoir. C’est s’attaquer à la liberté d’association, de manifestation, à la liberté d’expression. C’est s’attaquer au fonctionnement démocratique. Lire la suite



Toujours et encore, soutien total à la LDH
Le Conseil National du Mouvement contre la Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples réuni le samedi 15 avril 2023 apporte tout son soutien à la Ligue des Droits de l’Homme, attaquée par la Première Ministre et le Ministre de l’Intérieur.
À peine la loi immigration provisoirement remisée pour cause de crise politique et sociale, le gouvernement montre une fois de plus ces tendances autoritaires et illibérales !
Lors de rassemblements contre les méga-bassines à Sainte-Soline et lors des manifestations contre la réforme des retraites les forces de l’ordre ont agi contre l’ensemble des manifestants avec une violence rarement vue. Le discours du Ministre de l’Intérieur dénonçant le terrorisme, ses diatribes contre les opposants aux bassines (qui ne serviront finalement qu’à une poignée d’agriculteurs) rappellent les discours au lendemain des morts de Malik Oussekine et Abdel Benyahia. A Sainte-Soline, un manifestant est toujours entre la vie et la mort.
Au moment où toutes ces violences sont documentées par les observateurs, en particulier par les gilets blancs de la LDH, ce sont ces observateurs et la LDH que le ministre dénonce !
Quelques jours plus tard, après que le Président de la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme, choqué par les déclarations du ministre de l’Intérieur lui a adressé une lettre l’interpellant, la Première Ministre dénonçait les « ambiguïtés face à l’islamisme radical » de la LDH et le fait qu’elle a « attaqué un arrêté interdisant le transport d’armes par destination à Sainte-Soline ». Patrick Baudouin, le président de la LDH s’est justement insurgé : « Nous accuser d’ambiguïté avec l’islamisme radical, c’est pire que tout. ».
Les propos de la Première Ministre confirment les menaces inscrites dans la loi sur le « séparatisme » du 24 août 2021. Et d’autres lui ont emboîté le pas dans un zèle indécent : Manuel Valls et Bruno Retailleau, ce qui ne saurait surprendre, mais aussi la LICRA qui s’est distinguée en dénonçant le soutien du président de la CNCDH à la LDH.
Le ministre de l’Intérieur menace les financements publics de la LDH ! Le gouvernement veut-il réserver les subventions publiques (financées par l’impôt) aux associations qui font acte d’allégeance à la politique gouvernementale et en exclure les contre-pouvoirs indispensables à la démocratie, comme lorsqu’ils attaquent le financement d’Alternatiba ?
A ce jour, seul le régime de Vichy avait osé s’en prendre à la LDH ! Et aujourd’hui encore, la LDH est un ferme rempart face à l’extrême-droite et à la droite extrême.
Il est inconcevable que puisse être mise en cause la légitimité de la LDH à défendre les droits humains fondamentaux, notamment les droits d’expression, d’association et de manifestation. Dans la situation de tous les dangers que nous connaissons, la LDH est un acteur essentiel de la mobilisation pour un monde de justice, d’égalité et de droits.
Le MRAP se tient à ses côtés dans ces combats. Ensemble, nous continuerons d’agir contre toutes les formes de discriminations et de racisme et contre ceux et celles qui veulent s’en prendre à la démocratie et gouverner par la peur.


Attaquer la LDH, c’est basculer dans une dynamique illibérale
Lettre ouverte, le 6 avril 2023Plusieurs centaines de personnalités du monde intellectuel demandent à Emmanuel Macron de condamner publiquement les propos de Gérald Darmanin.Monsieur le Président de la République,Ce 5 avril 2023, devant la représentation nationale, votre ministre de l’Intérieur s’est publiquement interrogé sur la pérennité de subventions de l’Etat à laLDH. « Je ne connais pas la subvention donnée par l’Etat à la Ligue des droits de l’Homme. Mais ça mérite d’être regardé dans le cadre des actions qui ont pu être menées », a-t-il ainsi déclaré, dans un style faussement sibyllin qui masque mal une attaque frontale contre cette association, une remise en cause directe des activités de la LDH.Nous ne vous ferons pas l’affront de vous reprocher d’ignorer l’origine de cette association, tout entière dédiée à la défense du capitaine Dreyfus contre les mensonges de l’Action française. Nous ne vous ferons pas l’affront de vous rappeler tout ce que la République doit à cette association et à ceux qui lui ont consacré leur engagement. Nous ne vous ferons pas l’affront de vous reprocher d’ignorer que ces mêmes militants furent parmi les cibles prioritaires de la répression du régime de Vichy. S’attaquer ainsi à la Ligue des droits de l’homme, c’est s’attaquer à la démocratie et à la République. Tolérer cette attaque, c’est donner le signal d’une bascule de notre Nation dans une dynamique ouvertement illibérale.C’est pourquoi, Monsieur le Président, avec gravité et conscience, nous vous demandons de rappeler votre ministre à ses devoirs, et de condamner publiquement ses propos.Dans l’attente de votre réaction, nous vous prions, Monsieur le Président, de croire en nos sentiments les meilleurs.Retrouvez tous les signataires ici.



EDITORIAL – Chantage financier contre la LDH : la démocratie a besoin d’associations indépendantes
Le Monde, le 17 avrilEn reprenant à son compte les attaques contre la LDH souvent brandies par l’extrême droite, le ministre de l’Intérieur a franchi une dangereuse ligne rouge. Seuls les Etats illibéraux ou totalitaires exigent une société civile à leur botte.Liberté d’expression, d’association, droit de se réunir, de manifester, protection de la vie privée, droit à un procès équitable… Considérées comme acquises, chéries par tous, mais peu reconnues en tant que telles, les libertés publiques ont progressé en France au fil d’une histoire séculaire faite de conquêtes et de régressions, d’avancées et de répressions. Une histoire fragile qui se poursuit à une époque où elles sont menacées dans un contexte de tensions sociales et politiques, de danger terroriste, de radicalisation des esprits, appuyée par les réseaux sociaux, et de traitement massif des données personnelles par le biais de l’Internet et l’intelligence artificielle. Lire la suite

L’appel du monde associatif à soutenir la LDH : “Nous continuerons”
Communiqué collectif de soutien à la LDH, le 11 avril 2023
Auditionné par la commission des lois du Sénat sur les techniques de maintien de l’ordre à Sainte-Soline, en réponse à une intervention du sénateur Bonhomme invitant à cesser le financement des associations « qui n’ont rien à voir avec l’état de droit, quoi qu’elles en disent », le ministre de l’Intérieur a estimé que la subvention accordée à la Ligue des droits de l’Homme « méritait d’être regardée dans le cadre des actions qu’elle a pu mener ».Les dernières digues cèdent face au tournant autoritaire emprunté par le ministre de l’Intérieur.Il n’hésite plus à s’attaquer à tous les acteurs qui remettent en cause son action, jusqu’à s’en prendre à la LDH qui, depuis des décennies, combat pour la protection des droits et libertés et des valeurs démocratiques. Lire la suite et la liste des organisations signataires



Dessins : Allan Barte

Commerces fermés, caméras de surveillance : l’Iran durcit la répression contre les femmes non voilées


Les autorités iraniennes poursuivent leur politique de répression pour imposer aux femmes le port du voile dans les lieux publics. Depuis quelques semaines, les commerces sont obligés de refuser l’entrée aux femmes non voilées, sous peine d’une sanction pouvant aller jusqu’à la fermeture administrative. Une stratégie qui vise à monter les citoyens iraniens les uns contre les autres, dénoncent nos Observatrices.

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Mayotte : des droits particuliers pour les étrangers


Depuis 2018, l’État français mène une vaste politique de lutte contre l’immigration à Mayotte. Ainsi, de nombreuses mesures d’exceptions ont été mises en place depuis plusieurs années, faisant de l’île un territoire français avec un droit particulier pour les étrangers. Décryptage.

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Communiqués de la LDH

Foire du livre de Londres : un éditeur français arrêté pour sa participation à des manifestations en France


Chargé des droits étrangers de la maison d’édition la Fabrique, un représentant invité au salon littéraire a été arrêté par la police britannique lundi 17 avril. Deux rassemblements de soutien sont prévus simultanément ce mardi soir à Paris et à Londres.

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Chantage financier contre la LDH : la démocratie a besoin d’associations indépendantes


En reprenant à son compte les attaques contre la Ligue des droits de l’homme souvent brandies par l’extrême-droite, le ministre de l’Intérieur a franchi une dangereuse ligne rouge. Seuls les Etats illibéraux ou totalitaires exigent une société civile à leur botte.

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Les soutiens à la LDH se multiplient

Soutien à la LDH : « Nous continuerons »

DES RISQUES D’ATTEINTES AUX DROITS ET LIBERTÉS QUI FRAGILISENT LA DÉMOCRATIE

LDH : les passages dans la presse
Du 5 avril au 13 avril 2023

Droits des étrangers, petite enfance, services publics : les mises en garde de la Défenseure des droits dans son rapport annuel


L’autorité indépendante a reçu 9 % de plus de réclamations en 2022 que l’année précédente. « On a une augmentation [des atteintes aux droits] dans tous les domaines », a commenté Claire Hédon lundi, à la sortie du rapport annuel.

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Le rapport annuel 2022

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Réforme des retraites : la Défenseure des droits a été saisie 115 fois depuis le début du mouvement


« Le RN lance une association parlementaire transpartisane pour lutter contre le poison du wokisme, l’idéologie LGBT à l’école et la menace trans « .


Témoignage

« Le RN lance une association parlementaire transpartisane pour lutter contre le poison du wokisme, l’idéologie LGBT à l’école et la menace trans « .

Ok. Du coup, qu’est-ce qu’on fait ? On interdit à mon enfant de parler de ses deux mamans ? On le met au ban de la société, juste car il a eu le malheur de naître dans une famille LGBT ?

J’ai une mauvaise nouvelle pour tous les réacs : ce n’est pas en criant très fort que l’on va disparaître. Ce n’est pas en agitant l’épouvantail du wokisme que nous allons disparaître. Nous sommes là, et nous n’allons pas bouger. On s’est battu pour avoir nos droits et il est hors de question qu’on ne fasse rien pendant que l’extrême-droite instrumentalise nos vies à des fins politiques.

On va se battre. Je vais me battre. Et maintenant que je sais que la tranquillité et l’insouciance de mon bébé sont en jeu, je vais encore plus me battre. Il aura une enfance sereine et normale. Ma simple existence ne transformera pas la sienne en calvaire.

Touchez à mes droits, je serai en colère. Touchez à mon enfant, et je serai capable de retourner la Terre entière pour le protéger.

Je suis trans. Je suis une maman. Je ne suis pas une menace. Je veux juste que ma famille vive en paix.

FV

A Mayotte, une opération de déportation sans précédent


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Réforme des retraites validée par les «sages» : entre 300 et 350 personnes participent à une retraite aux flambeaux syndicale ce vendredi soir à Troyes

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« Ambiguïtés avec l’islamisme radical » : ce que cachent les attaques d’Elisabeth Borne visant la LDH


Dans le sillage de Gérald Darmanin, la Première ministre a instruit un procès en dérive visant l’association centenaire.

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Conservatisme aux États-Unis: la Floride interdit l’avortement après six semaines de grossesse


La Floride rejoint la liste des États qui interdisent totalement ou presque l’avortement après l’annulation de l’arrêt Ron v. Wade aux États-Unis sur l’avortement : les élus de Tallahassee ont voté l’interdiction des IVG après 6 semaines de grossesse, c’est-à-dire au moment où la plupart des femmes ne savent pas encore qu’elles sont enceintes. La loi se dirige maintenant sur le bureau du gouverneur Ron DeSantis.

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États-Unis : pourquoi les conservateurs se sont mués en censeurs de livres pour enfants

La LDH préoccupée par les propos de Darmanin et de Borne


Elisabeth Borne « ne comprend plus » certaines positions de la Ligue des Droits de l’Homme


Signez la pétition

La LDH appelle au combat pour les libertés et la démocratie


La section de l’aube de la Ligue des Droits de l’ Homme a tenu dans ses locaux ce mardi 11 avril une conférence de presse en direction des médias locaux.

Le communiqué:

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Elisabeth Borne « ne comprend plus » certaines positions de la Ligue des Droits de l’Homme


Quelque 1 000 personnalités apportent leur soutien à la Ligue des droits de l’homme, après les propos de Gérald Darmanin

Signez la pétition

D’ici et d’ailleurs


Chine : Annuler les condamnations de deux avocats défenseurs des droits humains


Pourquoi les Comores veulent empêcher des expulsions à Mayotte ?


« Pas d’enfant pour la vie » : le choix des Japonaises


Séparées ou divorcées, les Afghanes vivent dans la peur


Est de la RDC: après le départ des rebelles du M23 de Kishishe, des témoignages sur un massacre

La Ligue de l’enseignement et le droit au « blasphème »


Ce vendredi 7 avril 2023, la Ligue de l’enseignement réaffirme ses positions en faveur de la libre critique des religions lors du rassemblement devant la basilique du Sacré-Cœur et ré érection de la statue originale en hommage au Chevalier de La Barre.

La Ligue de l’enseignement s’associe ce soir à la Fédération Nationale de la Libre Pensée, à la Ligue des Droits de l’Homme et aux Amis de la Commune. Ensemble, autour la nouvelle statue du Chevalier de La Barre, nous affirmons de façon solennelle la nécessité de défendre et d’illustrer la liberté d’expression dans tous les domaines y compris dans la critique des religions.

La liberté d’expression est la condition impérative du fonctionnement démocratique, du progrès scientifique, de la création artistique. Elle garantit la clarté des décisions des citoyens élus. Elle est nécessaire aux échanges intellectuels entre chercheurs. Elle est essentielle dans le monde des arts et des lettres. La liberté d’expression est le fruit d’un combat multiséculaire, toujours recommencé.

Selon un rapport intitulé « Blasphème : l’information sacrifiée sur l’autel de la religion » remis par Reporters sans frontières en 2013, 94 pays sur 198 sont dotés d’une législation réprimant le « blasphème », l’ « apostasie » ou la « diffamation des religions ». La répression directe est parfois relayée par des tentatives plus sournoises. La critique rationnelle ou satirique des religions serait un manque de respect, voire un « discours de haine ». Ces imputations se développent dans une confusion générale marquée notamment par l’usage de notions mal définies telles que « judéophobie », « islamophobie », voire « christianophobie ».Dans une République laïque comme la nôtre, la liberté de conscience est assurée à toutes les citoyennes et citoyens. Qu’ils soient croyants, agnostiques ou athées. Chacune et chacun a le droit de l’exprimer comme il l’entend. Dans le texte du jugement du tribunal d’Abbeville rendu le 28 février 1766, on peut lire que le chevalier de La Barre était « atteint et convaincu d’avoir passé à vingt-cinq pas d’une procession sans ôter son chapeau qu’il avait sur sa tête, sans se mettre à genoux, d’avoir chanté une chanson impie, d’avoir rendu le respect à des livres infâmes au nombre desquels se trouvait le dictionnaire philosophique du sieur Voltaire. » 

Nous l’affirmons avec force et vigueur : nous refusons de nous mettre à genoux et nous continuerons à lire et à faire lire le Dictionnaire philosophique de Voltaire.

D’ici et d’ailleurs


Birmanie: des dizaines de morts dans une attaque aérienne attribuée à la junte


Un graphiste turc arrêté puis relâché, symbole des inquiétudes du pouvoir avant les élections


Tunisie : L’ancien Premier ministre arbitrairement emprisonné doit être libéré


Le gouvernement américain fait appel pour bloquer la suspension de la pilule abortive

Dissolution des Soulèvements de la Terre : 33 associations interdites par Emmanuel Macron, un record sous la Ve République


Emmanuel Macron détient le record de dissolutions d’associations depuis le début de la Ve République mais il est le deuxième chef de l’Etat à avoir eu le plus recours à ce pouvoir depuis sa création en 1936, derrière le Général De Gaulle.

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« Vous n’éteindrez pas la colère »


«Nous ne nous laisserons pas intimider par cette mesure liberticide»

Aux Etats-Unis, deux juges fédéraux ouvrent un nouveau front dans la guerre autour de l’avortement


Un juge du Texas a ordonné à l’agence du médicament américaine de retirer l’autorisation de mise sur le marché de la mifépristone, une pilule abortive. Au contraire, un juge de l’Etat de Washington a, lui, protégé le droit de recourir à ce médicament dans douze Etats pro-avortement.

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