La juge des référés du tribunal administratif de Poitiers a décidé de suspendre l’arrêté de la ville d’Angoulême qui interdit d’être allongé, assis et même debout dans certains endroits du centre lorsque ces positions entravent «la circulation des piétons».
Le mardi 18 juillet les 168 habitant·es de la résidence Baudemons, située dans les anciens locaux du Centre d’Action Social de la Ville de Paris au 30 Rue Baudemons, Thiais (94) ont été expulsé·es par la préfecture de région à la demande de la Ville de Paris. La juge des référés a confirmé l’expulsion demandée par la Ville, car celle-ci s’était engagée devant elle à reloger l’ensemble de ses occupant·es et non pas de simplement les mettre à l’abri temporairement.
La Cour européenne des droits de l’homme a condamné l’Etat belge après la plainte d’un demandeur d’asile guinéen. Celui-ci n’avait pas pu obtenir de place d’hébergement auprès des autorités, et a été contraint de dormir dehors pendant plus de quatre mois.
Angoulême : deux recours juridiques déposés contre l’arrêté municipal «anti-marginaux»
Depuis mardi dernier, il est interdit d’être allongé, assis et même debout dans certains endroits du centre-ville lorsque ces positions entravent «la circulation des piétons» et causent des «nuisances». Un référé suspension a été déposé par la Ligue des droits de l’homme et sera audiencé le 1er août.
La municipalité veut lutter contre des « groupes d’individus, souvent en état d’imprégnation alcoolique », qui « s’approprient les espaces et les aménagements publics tels que les trottoirs et les bancs » et bloquent la circulation des piétons dans la ville.
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CHLOÉ HÉBERGE CHAKA, UN JEUNE EXILÉ SUR SON CANAPÉ
Il y a quatre ans, Chloé a offert un toit, une nouvelle famille et un avenir professionnel à Chaka, un mineur ivoirien sans-abri. Insolite mais réussie, cette cohabitation extirpe la juriste d’une longue dépression.
Le gouvernement a décidé d’ouvrir 3 600 places d’hébergement temporaire en régions pour y transférer des sans-abris parisiens, dont beaucoup de migrants, sur la base du volontariat. Cette décision vise à soulager le dispositif d’hébergement d’urgence d’Île-de-France au bord de l’implosion, mais hérisse certains élus locaux.
En dépit des conditions extrêmement précaires et de l’emprise des réseaux de passeurs, des milliers de migrants continuent de tout tenter pour rejoindre l’Angleterre.
En 2022, environ 46 000 personnes ont traversé la Manche à bord de petites embarcations.
Les forces de l’ordre ont commencé jeudi matin 4 mai à évacuer un camp de migrants à Mardyck, dans le Nord, qui a accueilli ces dernières semaines quelques centaines de personnes, dont deux cents étaient encore sur place mercredi.
En seulement deux ans, le campement a été déplacé sur trois communes, passant de Grande-Synthe à Loon-Plage, et enfin Mardyck.
Ces évacuations ajoutent « à leur précarité », sans rien régler.
Les dispositifs d’hébergement d’urgence sont saturés, les difficultés d’accès au logement s’accentuent, et la rue continue de tuer. Au 14 avril, le collectif Les morts de la rue a déjà recensé les décès de 117 personnes depuis le début de l’année.
35 personnes en situation de rue, 11 personnes hébergées, en centre d’hébergement, chez un proche, à l’hôtel, dans un squat, et 71 personnes probablement sans chez soi , sont mortes depuis le début de 2023
Les bureaux du cœur proposent à des personnes majeures et en grande précarité, un accueil temporaire, la nuit et les week-end au sein de bureaux d’entreprise. Un donnant-donnant très encadré qui se développe particulièrement dans le Nord, terre d’accueil historique.
3 015 personnes sans solution d’hébergement ont été recensées à Paris dans la nuit du 26 au 27 janvier. Une hausse par rapport à la précédente édition 2022 de la Nuit de la Solidarité.
L’Hébergement social dans l’Aube: un besoin en forte croissance
Malgré une augmentation régulière du nombre de place en Hébergement social (plus de 100 000 places en France), ce nombre se révèle toujours insuffisant pour faire face, dans l’Aube comme presque partout en France, aux besoins sans cesse croissants.
L’Hébergement social est considéré comme une solution temporaire permettant, dans l’Aube, aux personnes précarisées par des difficultés sociales ou contraintes de quitter le logement familiale (femmes victimes de violence par exemple), de trouver un lieu de vie le temps de se reconstruire
A qui s’adresser dans l’Aube pour bénéficier d’un Hébergement social
L’admission à l’aide sociale et à ce titre, à l’Hébergement social, relève du Conseil Général. Dans l’ Aube, la demande de prise en charge peut être déposée auprès du CCAS le plus proche.
On distingue, en fonction des besoins immédiats, dans l’ Aube (10), 3 grandes catégories d’Hébergement social : – Les Centres d’hébergement et de réinsertion Sociale (CHRS) – Les Centres de stabilisation (CHS) – Les Centres d’hébergement d’urgence
Les grands acteurs de l’Hébergement socialdans l’ Aube
Le nombre toujours plus important de personnes en situation de précarité a nécessité de la part de l’Etat, une mise en réseau du dispositif d’accueil. Chaque département a vu la mise en place d’un SIAO (service intégré d’accueil et d’orientation) qui assure la régulation de l’orientation et de l’accès à l’Hébergement social
Le SIAO veille dans l’Aube, à la continuité de la prise en charge et coordonne les acteurs de l’Hébergement social.
Les élus jugent que le ministre chargé du logement n’a pas tenu l’engagement qu’il avait pris en septembre. Olivier Klein avait alors exprimé sa « volonté » de ne pas voir d’« enfants à la rue » cet hiver.
Pour les deux associations, il y a urgence à ouvrir les lits vacants dans le centre d’accueil des Ukrainiens, particulièrement en cette période de grand froid. (Image d’illustration) AP – Graham Hughes
Alors que des personnes en situation de grande précarité dorment dans les rues, des dizaines de lits restent vides dans un centre d’hébergement d’urgence parisien destiné à l’accueil de réfugiés ukrainiens. Pour pouvoir y loger des sans-abri, peu importe leur nationalité, les associations Médecins du monde et Utopia 56 ont donc saisi la justice afin qu’elle ordonne à l’État d’ouvrir ces lits vacants à des personnes et des familles sans solution de logement.
Des bénévoles en maraude pour venir en aide aux sans abri alors que la neige est tombée surParis, en février 2021 (photo d’illustration). (SADAK SOUICI / LE PICTORIUM / MAXPPP)
Le plan grand froid a été lancé dans plusieurs départements lundi, Météo-France prévoyant des températures minimales négatives en Ile-de-France, dans les Hauts-de-France et le Grand Est notamment, après plusieurs jours de températures inférieures aux normales saisonnières.
Une opération de mise à l’abri, à Paris, en avril 2020. Crédit : France Terre d’Asile
La France a été condamnée, jeudi, par la Cour européenne des droits de l’Homme à verser 5 000 euros à trois familles de demandeurs d’asile, dont la mise à l’abri n’avait pas été respectée en 2018.
Environ 300 jeunes vivaient depuis vendredi 2 décembre 2022 dans des tentes devant le Conseil d’Etat. Crédit : InfoMigrants
Le campement de jeunes migrants installé devant le Conseil d’État depuis vendredi a été évacué mercredi matin. Environ 300 jeunes sans solution d’hébergement, car en attente d’un recours en justice sur leur minorité, ont pu être mis à l’abri dans un gymnase et des centres d’hébergement. Certains vivaient à la rue, sous un pont d’Ivry-sur-Seine, depuis six mois.