Violence
Marseille, sanglante éphéméride
Autour des dizaines morts qui s’amoncèlent chaque année dans la 2e ville de France, se rejouent les mêmes scènes politiques et médiatiques depuis plus d’une décennie. Une comédie dénoncée par une cinquantaine d’habitants des quartiers populaires, qui ont assigné l’Etat pour son inaction devant le tribunal administratif. En vain. Blast publie leurs requêtes, implacables réquisitoires contre les politiques menées jusqu’alors. Chronique d’un désastre sans cesse annoncé.
Lire ICI
Service national universel : dans un centre de Haute-Savoie, deux cadres mis à pied après des punitions physiques « humiliantes »
Deux encadrants ont imposé une séance de pompes sur les poings, dans les graviers, à des participants, qui ont protesté. Une punition en principe prohibée et un conflit qui illustre deux visions opposées du SNU.
Lire ICI
Incidents après France – Maroc. La procédure à l’encontre de sept proches de l’ultradroite annulée
Ce vendredi devait se dérouler le jugement de sept hommes affiliés à l’ultradroite et soupçonnés de s’être réunis en marge du match de la Coupe du monde de football France – Maroc avec l’intention de commettre des violences. La procédure a finalement été annulée pour irrégularités.
Lire ICI
France-Maroc : des erreurs policières… et un procès contre l’ultradroite annulé à la surprise générale
Milicien proche d’Al-Assad reçu à Paris : « Il a ordonné de jeter des étudiantes par la fenêtre »
Omar al-Aroub, l’actuel numéro deux d’une milice prorégime dont les responsables sont accusés de crimes de guerre, a été reçu à Paris fin août 2023 en tant que chef du Comité national paralympique syrien. Des images le montrant armé et en uniforme, arborant parfois le logo des Brigades du Baas, ont été authentifiées par notre rédaction. Un ancien proche d’Al-Aroub confirme son rôle dans la répression des manifestations antirégime à Alep en 2011.
Lire ICI
MALGRÉ L’ACCORD DE PAIX, LES CRIMES DE GUERRE ONT CONTINUÉ EN ÉTHIOPIE
Notre nouvelle enquête révèle que les Forces de défense érythréennes (FDE) ont commis des crimes de guerre et de potentiels crimes contre l’humanité dans la région du Tigré, immédiatement avant et après la signature d’un accord de cessation des hostilités entre le gouvernement fédéral éthiopien et le Front populaire de libération du Tigré (FPLT) en novembre 2022.
Lire ICI
Cisjordanie : Hausse du nombre d’enfants palestiniens tués par les forces israéliennes
Vague de chaleur, de détentions abusives et de violence policière sur la Côte D’Azur
En août dans les Alpes-Maritimes, les violences contre les personnes en situation d’exil se sont multipliées de façon alarmante. Le collectif Progetto 20K dénonce ces attaques, l’opacité des conditions de détention des mineur·e·s non-accompagné·e·s, et le silence complice qui fait de la frontière une zone de non droit, de déshumanisation et de violence impunie. Communiqué.
Lire ICI
Irak : Retirer le projet de loi anti-LGBT
Niger : plus de 2 millions d’enfants ont besoin d’une aide humanitaire selon l’Unicef
Plus de deux millions d’enfants ont « besoin d’une aide humanitaire » au Niger, pays déstabilisé par un récent coup d’État et miné par des violences jihadistes, a affirmé lundi le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef).
Lire ICI
Arabie saoudite : Massacres de migrants à la frontière du Yémen
Haïti : Augmentation des abus violents
Réchauffement climatique : sur les réseaux sociaux, les scientifiques victimes du « déferlement de haine » des climatosceptiques
Insultes, caricatures, montages… Sur les réseaux sociaux, les climatosceptiques ne prennent pas de vacances. Ils ciblent scientifiques et vulgarisateurs, qui se demandent comment faire face.
Lire ICI
Quelle place pour l’enfant dans le monde et nos sociétés ?
Une journée consacrée à la non-violence éducative est célébrée en France, depuis 2004. Une journée qui s’est d’abord appelée journée contre la fessée. Une manifestation américaine à l’origine. Cette année est la 20è édition de la journée de la non-violence en France qui s’inscrit, bien sûr, dans un contexte plus large de mobilisation mondiale autour de la place de l’enfant dans nos sociétés. Une question fondamentale aux répercussions géopolitiques importantes.
Ecouter ICI
AU SOUDAN, LA POPULATION CONFRONTÉE À DES HORREURS INIMAGINABLES
Depuis le 15 avril 2023, le Soudan est en proie à un violent conflit opposant les deux principales forces armées du pays. Attaques délibérées et aveugles, pillages systématiques, violences sexuelles… Nous publions un nouveau rapport pour dénoncer l’ampleur des violations et des crimes de guerre commis à travers le pays.
Lire ICI
Mali: Human Rights Watch dénonce «de nouvelles atrocités commises par des soldats et des hommes présumés de Wagner»
Dix jours après avoir publié un rapport sur les violences commises par les groupes jihadistes au Mali, l’organisation de défense des droits humains documente cette fois de nouveaux cas d’exactions commises par l’armée malienne et par ses supplétifs russes. Human Rights Watch interpelle l’Union africaine et la Cédéao.
Lire ICI
Vague de répression contre les migrants en Turquie : « J’envisage de retourner au Sénégal »
Des vidéos amateurs envoyées à la rédaction des Observateurs de France 24 montrent des migrants africains arrêtés par la police turque dans le cadre d’une campagne de répression de l’immigration clandestine. Sur ces images, envoyées par des migrants du Sénégal, du Cameroun, de Guinée et d’Angola, des officiers hurlent sur les exilés et, dans certains cas, les violentent physiquement. Nos Observateurs, dont l’une des victimes visible dans une vidéo, racontent.
Lire ICI
À la frontière tchadienne, les témoignages glaçants de rescapés soudanais des massacres au Darfour
À Adré, ville tchadienne située à la frontière avec un Soudan en guerre depuis le 15 avril, des rescapés livrent des témoignages glaçants des massacres commis au Darfour. Reportage.
Lire ou écouter ICI
Répression et violence pour les militant·es anti-corruption en Afrique
La répression que subissent les défenseur·e·s des droits humains qui combattent la corruption en Afrique de l’Ouest et du Centre est très préoccupante. Ces personnes jouent un rôle crucial dans la lutte contre la corruption et dans la défense des droits fondamentaux. Pourtant, elles sont la cible d’attaques, d’intimidation, de harcèlement et de persécution lorsqu’elles font éclater la vérité (mauvais traitements, torture et décès en détention).
Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International
La corruption est une question de droits humains. Elle interfère dans la jouissance effective des droits individuels et collectifs garantis par les traités internationaux et régionaux relatifs aux droits humains.
LIRE ICI
Émeutes : reflet de vies brutalisées
La brutalité reprochée aux populations insubordonnées, régulièrement discréditées par celles et ceux qui représentent nos institutions – qu’il s’agisse de la fin de non-recevoir opposée aux gilets jaunes, ou aux « émeutiers » de début juillet –, interroge la façon dont les accusations de violence peuvent apparaître à sens unique dans le discours public.
De quelle violence parle-t-on ? De celle commise à l’encontre de Nahel M., jusqu’au tir fatal, en tant que violence originelle, ou de la violence des émeutiers, qualifiée d’inacceptable et d’injustifiable ?
Interroger la colère et ses manifestations pourrait amener à les voir autrement : sous l’angle de vies « brutalisées », de « violences-reflets » dont nous ne percevons que trop souvent les effets sans identifier leurs causes.