Elections européennes : après le « coup de tonnerre », le « coup de poker » d’Emmanuel Macron, selon la presse



Au lendemain de l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale par le chef de l’Etat, l’ensemble de la presse nationale met en avant une décision « périlleuse » qui « plonge la France dans une incertitude inédite ».

Après le « coup de tonnerre » provoqué par la victoire historique de l’extrême droite aux élections européennes, la dissolution de l’Assemblée nationale annoncée par le président de la République, Emmanuel Macron, constitue « un coup de poker », souligne de façon unanime la presse française, lundi 10 juin.



Législatives anticipées : «Puisque la démission de Macron n’est pas sur la table, la seule possibilité était la dissolution de l’Assemblée»


Alors que les élections législatives anticipées arrivent à vitesse grand V, certains s’interrogent sur le délai court décidé par Emmanuel Macron. Le constitutionnaliste Jean-Philippe Derosier revient sur les contours de cette annonce du point de vue du droit.

Un véritable casse-tête. Au lendemain de l’annonce par le président Emmanuel Macron, dimanche 9 juin, de la dissolution de l’Assemblée nationale, deux dates s’imposent dans le calendrier : les 30 juin et 7 juillet, soit le premier et second tour de législatives anticipées. Un délai court, qui impose une campagne éclair, et qui pose question. D’une part, le code électoral prévoit que les déclarations de candidatures «doivent être déposées, en double exemplaire, à la préfecture au plus tard le quatrième vendredi précédant le jour du scrutin», ce qui repousserait la date du premier tour au 7 juillet, une semaine plus tard que prévu actuellement. D’autre part, la Constitution prévoit un délai de vingt à quarante pour organiser les élections lorsque la dissolution est prononcée, auquel cas la décision du gouvernement serait conforme.

Alors, dans les clous ou pas, ces élections législatives ? Pour démêler cet imbroglio, Jean-Philippe Derosier, professeur de droit public, titulaire de la chaire d’études parlementaires de l’université de Lille et spécialiste de la Constitution, revient auprès de Libération sur ces textes de droit. Il explique notamment que la loi fondamentale «écrase» le code électoral.


Élections européennes : les résultats pays par pays, et la composition du futur Parlement


À l’instar de la France, où les résultats du Rassemblement national ont poussé Emmanuel Macron à dissoudre l’Assemblée nationale, l’extrême droite a progressé dans de nombreux pays dimanche lors des élections européennes. Sans pour autant bouleverser les équilibres politiques au Parlement européen.

Les résultats des élections européennes dimanche soir sont marqués par une nette poussée de l’extrême droite dans de nombreux pays. En France, le score historique obtenu par le Rassemblement national (31,5%) a poussé Emmanuel Macron à dissoudre l’Assemblée nationale. Revers cuisant également pour le chancelier allemand Olaf Scholz, largement battu par les conservateurs.

Les premières estimations ont confirmé une nette progression des droites nationalistes et radicales. Mais la droite, les socialistes centristes réunis restent majoritaires selon les dernières estimations. Plus de 360 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes pour désigner 720 eurodéputés.

« Le racisme est une force d’attraction politique qui ne doit pas être prise à la légère »



Quelles sont les motivations de celles et ceux qui déposent un bulletin Rassemblement national ou Le Pen dans l’urne ? Le politologue Félicien Faury est allé à la rencontre de ces électeurs ordinaires de l’extrême-droite. Entretien.



Européennes : « Une surreprésentation de l’extrême droite » chez les forces de l’ordre, selon un sociologue


Le Rassemblement national a publié dimanche 2 juin une affiche montrant un gendarme accompagné d’un texte appelant à voter pour la liste de Jordan Bardella le 9 juin. « On pense qu’il y a une surreprésentation de l’extrême-droite dans la police et la gendarmerie », explique un sociologue.

France : que proposent les principaux candidats aux européennes en matière d’immigration ?



« Devoir de sauver », « double frontière », régularisation des travailleurs sans-papiers, externalisation des demandes d’asile, voies légales de migration, renforcement des effectifs de Frontex… À l’approche du vote pour élire les eurodéputés qui siègeront au Parlement européen, InfoMigrants revient sur les propositions des principaux candidats sur les questions migratoires.

Irruption d’Attal sur France Info : comme un parfum d’ORTF



Communiqué du SNJ-CGT Radio France.

Depuis quand un Premier ministre peut-il s’inviter à l’improviste dans une émission des médias de service public comme bon lui semble ? Qui à Radio France a cautionné, voire provoqué, cette irruption incongrue de Gabriel Attal lors d’une interview de Valérie Hayer sur France Info ce lundi, en présence de lycéens et d’étudiants ?

Ce happening n’était pas seulement un moment de mépris sexiste humiliant pour la candidate de Renaissance, rabaissée au rang de faire- valoir. Un bien mauvais exemple à donner aux jeunes présents dans la salle. C’était aussi une prise d’antenne très mal venue alors que le gouvernement veut imposer à l’audiovisuel public une réforme qui fait planer une menace sur son indépendance vis-à-vis du pouvoir politique.

Pour tenter de justifier cette réforme, Rachida Dati a évoqué la semaine dernière le bon vieux temps de l’ORTF. Il y a fort à craindre qu’il s’agisse surtout de la nostalgie d’une époque où des ministres pouvaient s’inviter à leur guise dans les journaux télé ou radio, voire en dicter le conducteur.

Les radios et télés publiques n’ont pas à être au service du gouvernement ou du pouvoir politique mais au service des citoyens. Cette indépendance, que nous défendons, est le gage de notre crédibilité. C’est y porter un bien mauvais coup, à un bien mauvais moment, que d’avoir laissé le Premier ministre faire cette intervention. C’est le parfait exemple de ce qui pourrait devenir plus facile et fréquent encore avec le regroupement de l’audiovisuel public que nous refusons.

Paris, le 4 juin 2024.

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Européennes: les jeunes (et les moins jeunes), allez voter mais pas n’importe comment !

Les régions les plus touchées par le vote eurosceptique



Plus de 40 organisations de jeunes appellent à aller voter le 9 juin


« Loin des représentations médiatiques d’une jeunesse qui ne s’exprimerait que par la violence ou qui brillerait par son désintérêt, un grand nombre d’entre nous se déplaceront aux urnes le 9 juin. » Parce que les politiques européennes impactent les vies quotidiennes et que cette échelle est essentielle pour lutter contre le réchauffement climatique, des organisations invitent à « faire entendre nos voix en faveur d’un avenir européen écologiste et solidaire. »



Et surtout pas pour eux !


Eric Zemmour renvoyé devant le tribunal correctionnel de Paris pour « provocation à la haine ou à la violence » et « injure publique » après des propos sur Cnews

Le président de Reconquête ! avait tenu des propos polémiques envers la communauté sénégalaise.

Eric Zemmour est renvoyé devant le tribunal correctionnel de Paris pour « provocation publique à la haine ou à la violence en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion » et pour « injure publique en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion », après des propos tenus sur CNews en 2021 et 2022 envers la communauté sénégalaise, a appris vendredi 31 mai franceinfo de source proche du dossier.

Le 13 mai 2021, Eric Zemmour avait dit sur CNews en direct dans l’émission « Face à l’info » : « Je n’ai pas dit que tous les Sénégalais sont des trafiquants. J’ai dit tous les trafiquants de cracks sont des Sénégalais »



Jordan Bardella et le RN au Parlement européen : absentéisme, contradictions et intérêts des lobbies



L’analyse du travail et des votes des eurodéputés du Rassemblement national au Parlement européen montre que les élus du parti d’extrême droite sont peu actifs, n’hésitent pas à voter en totale contradiction avec le discours officiel tenu à Paris et sont par ailleurs très perméables aux demandes des lobbies industriels.



Bardella, la glande et le patronat


Kot et Muh observent le travail Jordan et sa clique au Parlement européen. Constat pas si étonnant : ces cinq dernières années, Bardella n’y travaille pas beaucoup, derrière la xénophobie et le grand remplacement, il y a surtout l’argent des patrons. À partager !


LES CONTRADICTIONS DU PROGRAMME ÉCONOMIQUE DU RN


Depuis le lancement de la campagne pour les élections européennes, le Rassemblement national tente de se rapprocher du monde économique. Simon-Pierre Sengayrac, co-directeur de l’Observatoire de l’économie de la Fondation, André Gaiffier, membre de l’Observatoire de l’économie, et Louis-Samuel Pilcer, maître de conférences en économie à Sciences Po Paris, analysent les propositions du parti d’extrême droite dans ce domaine. Selon eux, elles s’avèrent impossibles à mettre en œuvre ou inefficaces, mais aussi et avant tout dangereuses pour l’économie française et européenne.



Petit rappel à l’attention de ceux qui croient que le RN n’est plus d’extrême-droite


Le Rassemblement national poursuit sa stratégie de dédiabolisation. Dernier avatar : sa rupture avec le parti allemand AfD. Il ne serait donc plus une formation d’extrême droite ? Les discours de Milei (le président argentin), Orban (Hongrie) ou Meloni (Italie) avec qui Marine Le Pen a partagé la scène le 19 mai à Madrid fournissent une tout autre réponse.



Comment les ultraconservateurs américains tentent d’influencer la politique française

ANTI-ÉCOLOGISTES, ANTI-FÉMINISTES ET CONTRE LES SERVICES PUBLICS

Depuis les années 80, le réseau libertarien et ultraconservateur américain Atlas soutient des think tanks ou des associations pour imposer ses idées en France. Un rapport montre l’étendue de leurs activités et leurs liens avec l’extrême-droite.

La prise en charge médicale des mineurs transgenres



La prise en charge de la transidentité chez les mineurs divise la sphère politique. Contre l’avis de la gauche, des associations et du gouvernement, des sénateurs LR souhaitent, via une proposition de loi discutée ce 28 mai au Sénat, limiter l’accès aux bloqueurs de puberté pour les adolescents.

Liz, 18 ans, visage juvénile derrière ses petites lunettes, reçoit chez ses parents. Assignée homme à la naissance, c’est-à-dire née dans un corps masculin, et consciente de sa transidentité depuis son plus jeune âge, c’est à la puberté, quand son physique a changé, que cette dissonance lui est devenue insupportable. « Je supportais de moins en moins mon corps, au point qu’à un moment, prendre une douche, je ne pouvais pas. Enfin, je pouvais le faire, mais du coup, je devais fermer les yeux, je me sentais extrêmement mal. Je repoussais vraiment ce moment-là. Le fait d’être face à mon corps, c’était quelque chose que je ne supportais pas », raconte la jeune fille.



Avis sur la proposition de loi « visant à encadrer les pratiques médicales mises en œuvre dans la prise en charge des mineurs en questionnement de genre »


Le 19 mars 2024, la proposition de loi n°435 « visant à encadrer les pratiques médicales mises en œuvre dans la prise en charge des mineurs en questionnement de genre » a été enregistrée au Sénat. Dans son avis au parlement publié le 6 mai 2024, la Défenseure des droits s’inquiète des effets de cette proposition de loi, de nature à porter atteinte aux droits et à l’intérêt supérieur de l’enfant.



Délinquance des mineurs : Gabriel Attal veut une loi « avant la fin de l’année » pour des comparutions immédiates dès 16 ans



Le Premier ministre se déplace à Valence, vendredi, pour un bilan d’étape de ses concertations sur la délinquance des mineurs.

Gabriel Attal a souhaité, vendredi 24 mai, qu’un projet de loi soit « voté avant la fin de l’année » pour mettre en place une forme de « comparution immédiate » des jeunes à partir de 16 ans. Le chef du gouvernement entend néanmoins « voir précisément comment on écrit cette mesure pour respecter les principes constitutionnels de la justice des mineurs », a-t-il détaillé auprès de l’AFP, à l’occasion d’un bilan d’étape de ses concertations sur la délinquance des mineurs.


Le virage sécuritaire des lois Perben de 2002/2003 est venu déconstruire l’esprit progressiste de l’Ordonnance du 2 février 1945 en mettant de nouveau en place des Centres Fermés, en créant de nouvelles prisons pour enfants (EPM) et en renforçant la dimension répressive au mépris de la primauté de l’éducatif. L’ordonnance de 1945 a été définitivement remplacée le 1er  octobre 2020, par le code de la justice pénale des mineurs, entré en vigueur le 30 septembre 2021 qui, bien qu’en en conservant les principes fondateurs, a mis en place des «  mesures adaptées » à l’âge et la personnalité de l’enfant qui pourraient être «  prononcées par une juridiction spécialisée ou selon des procédures appropriées ».

Aujourd’hui, le Premier ministre, pointant du doigt la violence de la jeunesse, souhaite sanctionner encore davantage les mineurs et leurs familles, quand l’Observatoire International des Prisons demande un plan d’envergure renforçant les moyens matériels et humains portés à la hauteur des besoins de l’ensemble des services publics de la jeunesse, de la protection de l’enfance et de la justice pénale des mineurs.

Gabriel Attal semble oublier qu’on ne gouverne pas à partir des interventions médiatiques multiples d’une droite de plus en plus décomplexée désirant « civiliser » une partie de la jeunesse « ensauvagée » et considérée par les travailleurs sociaux comme responsable des problèmes qu’elle dénonce.

RD


Nouvelle-Calédonie : «Il y a clairement une radicalisation de l’État français»



Depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, la France mène un « travail de sabotage du processus de décolonisation », affirme Mathieu Lopes, de l’association Survie.

Depuis plus d’une semaine, la Nouvelle-Calédonie est secouée par de violents affrontements. À l’origine de ces tensions, la volonté de l’État français de réformer la Constitution afin de « dégeler » le corps électoral néo-calédonien. Jusqu’à présent, seules les personnes possédant la citoyenneté calédonienne selon des critères spécifiques pouvaient participer aux élections provinciales et aux référendums. Objectif : garantir une représentation adéquate des Kanaks, qui représente 41 % de la population du territoire. Or l’État français prévoit de lever cette restriction en ouvrant le droit de vote aux résidents présents dans l’archipel depuis au moins dix ans.



KANAKY-NOUVELLE-CALÉDONIE : LES AUTORITÉS FRANÇAISES DOIVENT RESPECTER LES DROITS DU PEUPLE AUTOCHTONE KANAK



Depuis que le Parlement français a adopté un projet de loi modifiant les règles électorales dans le territoire, de violents troubles secouent le territoire non autonome français de Kanaky-Nouvelle-Calédonie. Dans ce contexte de violence, nous alertons sur l’importance de respecter les droits du peuple kanak.

L’Assemblée nationale française a adopté cette semaine un projet de loi qui étend le droit de vote aux habitants récents de Kanaky-Nouvelle-Calédonie, majoritairement des ressortissants français. Cette décision risque de priver encore davantage le peuple autochtone kanak de ses droits, notamment au niveau de la représentation politique locale et dans les futures discussions sur la décolonisation.



Le blocage de TikTok devant le Conseil d’Etat


Ce mardi à 11h30, la plus haute juridiction administrative examine plusieurs recours contre l’interdiction du réseau social dans l’archipel. Une mesure que le gouvernement justifie désormais par la théorie juridique des «circonstances exceptionnelles», qui lui permet de s’affranchir de la légalité ordinaire.

La mesure, inédite dans un pays européen, avait provoqué bien des interrogations – c’est un euphémisme – chez les spécialistes du droit public : sur quel fondement légal le gouvernement s’est-il appuyé pour annoncer, mercredi 15 mai au soir, la coupure de l’accès à TikTok en Nouvelle-Calédonie, secouée par de violentes émeutes ? Selon le site vie-publique.fr, édité par la Direction de l’information légale et administrative, rattachée à Matignon, c’est dans le cadre de l’état d’urgence, déclaré dans l’archipel par Emmanuel Macron, qu’a été décidé ce blocage. Or, si cet état d’exception permet au ministre de l’Intérieur d’interrompre un «service de communication au public en ligne», c’est uniquement en cas d’apologie d’actes de terrorisme ou de provocation à les commettre.

Nouvelle-Calédonie : les questions pour comprendre la crise



La situation dans l’archipel du Pacifique, tendue depuis des mois, a explosé depuis lundi 13 mai, faisant cinq morts et des dizaines de blessés. L’état d’urgence décrété par le gouvernement est désormais entré en vigueur. Alors que réapparaît le spectre d’une quasi-guerre civile, six questions pour comprendre les raisons complexes de ce nouvel embrasement.

En proie à des tensions depuis plusieurs mois, la Nouvelle-Calédonie est secouée depuis lundi 13 mai par des émeutes. Elles ont éclaté alors que l’Assemblée nationale allait se prononcer sur une révision constitutionnelle prévoyant une réforme du corps électoral vivement contestée par les indépendantistes de l’île.



Kanaky : milices coloniales, répression militaire


Contre Attaque



Ces vidéos montrent des colons tirer à balles réelles vers des habitants désarmés, des personnes touchées par des tirs, des milices blanches équipées de casques et de boucliers, des pick-ups qui patrouillent la nuit dans la ville et éclairent les rues à la recherche de Kanaks. Et l’envoi, pour épauler ces milices, de blindés, de centaines de policiers et de gendarmes par avion, et même d’escadrons de militaires qui viennent d’arriver sur place.


PAS DE VOS SALADES À LA FÊTE DES PLANTES !

Par Rémy Dufaut




Nous rééditons aujourd’hui cette publication (parue dans le corps de l’article consacré hier soir à la journée des plantes à Bergères) et qui reflète, de notre point de vue, plus objectivement la réalité. Il semble que notre chère presse locale ait recruté en la circonstance ses pigistes parmi les jeunes pousses du RN pour les laisser relater librement l’événement venu perturber hier la fête des amoureux des plantes, de la nature et de la vérité, en taclant non seulement la macronie mais, au point d’oser se livrer à du lèse-majesté, également François Baroin, ce qui n’est pas dans ses habitudes…

Les applaudissements ne furent pas aussi fournis qu’on veut bien le dire. Hormis les amateurs de selfies plutôt rares, les inévitables et très nombreux journalistes et les quelques jeunes nervis du RN venus faire la claque pour leur patronne, l’intérêt porté à la célèbre visiteuse ne fut pas aussi important qu’attendu. Les fidèles de la journée des plantes de Bergères semblaient bien plus intéressés par l’acquisition de la plante rare (orchidée ou plante vivace adepte du calcaire) dont ils rêvaient pour orner leur jardin, leur cour, leur grange ou leur rue, voire par les dégustations de champagne de Bergères proposées par les meilleurs producteurs du « vin des dieux » durant cette journée ensoleillée et à l’atmosphère bon enfant…

Ca bouchonne à Bergères


Les opposants, dont nous faisions partie, n’ont pas souhaité perturber la fête des amoureux des plantes et de la nature, aboutissement d’un long travail  de préparation par le comité des fêtes, les pompiers, avec l’aide de la commune et des habitants de Bergères. Mme le Maire craignait que l’image de l’événement ne soit marquée négativement par cette tentative de récupération politique dont est coutumier le RN et que pépiniéristes, horticulteurs, artisans, artistes et producteurs ne se soient déplacés que pour ça…

Nos tracteuses en action…


Il s’agissait plutôt de marquer notre indignation devant cette nouvelle mystification manifeste de celle qui annonçait une visite privée non sans avoir convoqué la presse nationale, après l’avoir fait annoncer dans tous les médias de France et de Navarre.

C’est ainsi que 16 d’entre nous, membres et amis du Collectif aubois de lutte contre les extrêmes-droites (CGT, MRAP, LDH, Collectif Louise-Michel, Greenpeace) rejoints par des camarades baralbins, avons opté pour une distribution de tracts sur les pare-brises des voitures stationnées sur les 4 parkings aménagés pour l’événement et le long des voies de circulation à l’approche de la commune dont les rues étaient réservées à l’usage exclusif des piétons. Nous avions prévu 2000 tracts imprimés dans l’urgence. Il en eût fallu 10000.



3 irréductibles du Collectif Louise-Michel ont réussi à développer une banderole significative face à Marine Le Pen, portant la mention bien sentie « Pas de vos salades à la fête des plantes ! » très remarquée par les journalistes des différents médias et arrachant quelques francs sourires à certains des nombreux membres des forces de l’ordre présents sur place. La seule tentative avortée d’un  très jeune activiste frontiste d’arracher la banderole des mains des 3 porteurs, aussitôt condamnée par ses propres comparses, a rappelé, si besoin  était, le souci permanent de normalisation de ceux qui espèrent convaincre les Français de leur respectabilité mais aussi, et surtout, que le naturel a beau vouloir être chassé, il revient au galop.



Une belle journée pour le Collectif aubois de lutte contre les extrêmes-droites, qui marque une fois de plus sa détermination à combattre le nationalisme, les atteintes aux libertés, l’ultralibéralisme, l’obscurantisme, l’homophobie, le racisme, la xénophobie, la haine, les inégalités qui font le miel du RN et qui sont en train de dangereusement se banaliser.

Une équipe de choc


Merci aux 16 courageux qui n’ont pas hésité à se lancer de bon matin en ce jour férié à l’assaut de l’imposture. Et merci en particulier à celles et ceux qui n’ont pas tergiversé à l’annonce de l’événement et se sont attelé(e)s sans tarder à la confection et l’impression des tracts.

Sur la route du retour, recouvrement des affiches du RN.


RD

Marine Le Pen s’invite à la journée des plantes

Davantage de journalistes que de partisans…


Le traditionnel marché aux plantes du village de Bergères (Aube) aura une saveur politique cette année. À un mois des élections européennes, la présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale est venue le visiter ce jeudi 9 mai. Mais sa venue n’a pas fait l’unanimité.

En pleine campagne pour les élections européennes, les visiteurs ne sont pas dupes « elle est venue chercher des voix » lâche l’un d’entre eux, qui est étonné de la voir ici mais qui n’y voit pas d’inconvénient.



Pas de vos salades à la fête des plantes !

Par Rémy Dufaut

Les applaudissements ne furent pas aussi fournis qu’on veut bien le dire. Hormis les amateurs de selfies plutôt rares, les inévitables et très nombreux journalistes et les quelques jeunes nervis du RN venus faire la claque pour leur patronne, l’intérêt porté à la célèbre visiteuse ne fut pas aussi important qu’attendu. Les fidèles de la journée des plantes de Bergères semblaient bien plus intéressés par l’acquisition de la plante rare (orchidée ou plante vivace adepte du calcaire) dont ils rêvaient pour orner leur jardin, leur cour, leur grange ou leur rue, voire par les dégustations de champagne de Bergères proposées par les meilleurs producteurs du « vin des dieux » durant cette journée ensoleillée et à l’atmosphère bon enfant…

Ca bouchonne à Bergères


Les opposants, dont nous faisions partie, n’ont pas souhaité perturber la fête des amoureux des plantes et de la nature, aboutissement d’un long travail  de préparation par le comité des fêtes, les pompiers, avec l’aide de la commune et des habitants de Bergères. Mme le Maire craignait que l’image de l’événement ne soit marquée négativement par cette tentative de récupération politique dont est coutumier le RN et que pépiniéristes, horticulteurs, artisans, artistes et producteurs ne se soient déplacés que pour ça…

Nos tracteuses en action…


Il s’agissait plutôt de marquer notre indignation devant cette nouvelle mystification manifeste de celle qui annonçait une visite privée non sans avoir convoqué la presse nationale, après l’avoir fait annoncer dans tous les médias de France et de Navarre.

 C’est ainsi que 16 d’entre nous, membres et amis du Collectif aubois de lutte contre les extrêmes-droites (CGT, MRAP, LDH, Collectif Louise-Michel, Greenpeace) rejoints par des camarades baralbins, avons opté pour une distribution de tracts sur les pare-brises des voitures stationnées sur les 4 parkings aménagés pour l’événement et le long des voies de circulation à l’approche de la commune dont les rues étaient réservées à l’usage exclusif des piétons. Nous avions prévu 2000 tracts imprimés dans l’urgence. Il en eût fallu 10000.



3 irréductibles du Collectif Louise-Michel ont réussi à développer une banderole significative face à Marine Le Pen, portant la mention bien sentie « Pas de vos salades à la fête des plantes ! » très remarquée par les journalistes des différents médias et arrachant quelques francs sourires à certains des nombreux membres des forces de l’ordre présents sur place. La seule tentative avortée d’un  très jeune activiste frontiste d’arracher la banderole des mains des 3 porteurs, aussitôt condamnée par ses propres comparses, a rappelé, si besoin  était, le souci permanent de normalisation de ceux qui espèrent convaincre les Français de leur respectabilité mais aussi, et surtout, que le naturel a beau vouloir être chassé, il revient au galop.



Une belle journée pour le Collectif aubois de lutte contre les extrêmes-droites, qui marque une fois de plus sa détermination à combattre le nationalisme, les atteintes aux libertés, l’ultralibéralisme, l’obscurantisme, l’homophobie, le racisme, la xénophobie, la haine, les inégalités qui font le miel du RN et qui sont en train de dangereusement se banaliser.

Une équipe de choc


Merci aux 16 courageux qui n’ont pas hésité à se lancer de bon matin en ce jour férié à l’assaut de l’imposture. Et merci en particulier à celles et ceux qui n’ont pas tergiversé à l’annonce de l’événement et se sont attelé(e)s sans tarder à la confection et l’impression des tracts.

Sur la route du retour, recouvrement des affiches du RN.


RD

Venue de Marine Le Pen à Bergères jeudi : la Journée des plantes « ne prendra jamais un caractère politique », avance l’organisation


L’annonce de la venue de Marine Le Pen à la Journée des plantes de Bergères, ce jeudi, à l’approche des élections européennes, n’a pas manqué de susciter des réactions et même des crispations. « On a reçu beaucoup de messages de gens qui nous disent ne pas vouloir venir, et même une exposante qui vient de se désister. (…) La Région, jusqu’à Strasbourg, m’appelle. Nous ne sommes pas responsables de la venue d’une personnalité politique, insiste Florence Petit, maire de Bergères, qui ne souhaite pas être associée aux couleurs du Rassemblement national. Je suis très contrariée de me dire que ça va gâcher notre fête ».



Visite de Marine Le Pen à Bergères

Dites-le avec des fleurs…

Un jeudi de convivialité et de détente à la campagne ou des politiques en campagne.

Marine Le Pen sera à la traditionnelle journée des plantes à Bergères le 9 mai.

Une visite qui serait officiellement déclarée à titre personnel alors qu’elle est organisée par le RN, comme l’a indiqué la presse locale.

Une visite qui sème le trouble parmi les organisateurs, des exposants fidèles qui ont exceptionnellement annulé leur participation et des visiteurs habituels qui ont informé de leur absence. Une visite qui perturbe la fête.

Personne ne tient à porter atteinte à la liberté de circulation, tout au moins pour les défenseurs des libertés.

En revanche, la journée des plantes n’est pas une tribune pour servir les discours et la propagande de certains. Dès lors qu’une visite d’un responsable politique est placée sous l’égide de son parti, elle ne peut pas être qualifiée de privée, sauf à vouloir entretenir la confusion au mépris des personnes et à cultiver non pas les plantes mais la duplicité sans complexe.

La journée des plantes n’est pas une opportunité, mais un rassemblement local des amoureux de la nature qui souhaitent vivre ensemble en paix, un moment qui mérite le respect de celles et ceux qui en assurent la promotion et qui y participent.

HB et RD

France : RSF proteste contre la venue de Xi Jinping, un des plus grands prédateurs de la liberté de la presse


Le président de la République française Emmanuel Macron reçoit ce 6 mai le président de la République populaire de Chine Xi Jinping. Plus de 100 journalistes sont emprisonnés dans les geôles du régime de Pékin, l’un des régimes les plus répressifs pour le journalisme. Reporters sans frontières (RSF), lors d’une opération spéciale dans les rues de Paris, a rappelé ses demandes : la liberté de la presse ne doit pas être la grande absente de cette visite d’État. 

Alors que Pékin considère les défenseurs de la liberté de la presse comme des ennemis de l’État, l’Élysée déroule le tapis rouge pour le principal prédateur de la liberté de la presse. Ce lundi 6 mai, alors que XI Jinping est en visite officielle auprès du président de la République française Emmanuel Macron, RSF a manifesté son inquiétude en faisant circuler dans Paris un camion marqué des noms de journalistes détenus dans les geôles du régime chinois. 


Xi Jinping à Paris : les enjeux pour la France et l’Europe

Le président chinois est en France pour le soixantième anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre Paris et Pékin. Peut-on le convaincre de prendre ses distances vis-à-vis de Vladimir Poutine ? Quels bénéfices espérer sur le plan bilatéral ?

François Chimits, conseiller scientifique du CEPII, livrait ses réflexions au microphone de France Culture le 29 avril dernier

Un retour du couvre-feu aux relents fort inquiétants


Instauré la semaine dernière à Pointe-à-Pitre par Gérald Darmanin, le couvre-feu pour les mineurs, réclamé par certains maires, revient dans le débat comme réponse à la délinquance juvénile, à l’heure où Gabriel Attal a engagé une réflexion de huit semaines, à la demande d’Emmanuel Macron, sur la violence des jeunes.

D’après un sondage CSA effectué pour les médias du groupe Bolloré, 67 % des Français, et 80 % des électeurs de droite, se diraient favorables à la généralisation d’un couvre-feu pour les mineurs à partir de 23 heures afin d’éloigner les jeunes de la délinquance.

Heureusement, tout le monde n’est pas de cet avis.

Et, n’en déplaise au JDD et à son propriétaire, les extrêmes-droites, malgré leurs faux airs de respectabilité, n’ont jamais défendu l’état de droit et la démocratie. Bien au contraire, elles n’ont jamais eu de cesse que de les mettre en péril. Et si, dans des démocraties bien établies comme en France, en Allemagne et en Belgique, les défis à l’État de droit sont encore occasionnels, la « véritable inquiétude survient lorsqu’il existe une possibilité qu’un parti extrémiste prenne le contrôle, et amplifie les entraves à l’État de droit de manière systémique« 

« Quand les bornes sont franchies, il n’y a plus de limite ». Pierre Dac

RD

Marche du 21 avril : le gouvernement poursuit sa dérive liberticide


Alors qu’elle était prévue depuis des mois, la marche contre le racisme du dimanche 21 avril vient d’être interdite par la préfecture de Paris. Le collectif Tsedek! dénonce cette nouvelle attaque contre la liberté d’expression et appelle à la solidarité avec les organisatrices de la marche.

Les déclarations de Gabriel Attal continuent de soulever des critiques



Les annonces de Gabriel Attal jugées inutiles voire « catastrophiques » par des avocats et des magistrats


Le plan d’action présenté jeudi par Premier ministre pour lutter contre les violences impliquant des mineurs est « parfaitement populiste », affirme une avocate en Seine-Saint-Denis.


Annonces de Gabriel Attal sur la violence des mineurs : beaucoup de « sanctions », peu d' »accompagnement »


Après le discours de Gabriel Attal évoquant des propositions pour lutter contre la violence des mineurs, le premier syndicat des chefs d’établissements regrette « beaucoup d’annonces autour de sanctions » mais peu « autour de l’accompagnement et de la prévention ».



Pour lutter contre la violence scolaire, la rhétorique autoritaire de Gabriel Attal


A nouveau, la rhétorique des discours tente de suppléer l’absence d’action et de moyens. A Viry-Châtillon, en annonçant son plan contre la violence scolaire, Gabriel Attal fait le choix de la répression pour masquer une incapacité profonde à améliorer la situation.

LAURENT WAUQUIEZ : “LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL INVENTE UN DROIT DES ÉTRANGERS À BÉNÉFICIER DE LA SOLIDARITÉ NATIONALE SANS LIMITATION POSSIBLE”

FAUX !


Le droit des étrangers de bénéficier des prestations sociales découle bien de la Constitution, mais il n’est pas sans limites, et peut être restreint pour des motifs d’ordre public. Ce qu’a sanctionné le Conseil constitutionnel, c’est le fait qu’au nom de l’ordre public, la proposition de référendum restreignait trop le principe de solidarité.

En l’occurrence, le Conseil a rejeté la proposition de RIP, jugeant les dispositions que les Républicains entendaient soumettre au référendum étaient inconstitutionnelles. Laurent Wauquiez, président LR de la région Auverge-Rhône-Alpes, a critiqué cette décision en la qualifiant de “coup d’État de droit.” Il a ajouté que le Conseil avait inventé “un droit des étrangers à bénéficier de la solidarité nationale sans limitation possible.” Ce qui, à la lecture de la décision, est faux.



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