Bombardements israéliens à Gaza, la guerre entre dans son neuvième mois



Des frappes israéliennes ont touché un camp de réfugiés dans la bande de Gaza après une attaque meurtrière contre une école gérée par l’ONU. La guerre déclenchée par Israël après l’attaque du Hamas le 7 octobre est entrée dans son neuvième mois.

Le conflit a fait des dizaines de milliers de morts, ravagé une grande partie de la bande de Gaza et déraciné la plupart de ses 2,4 millions d’habitants confrontés à un risque de famine.



«Il y a une violation massive du droit international mis en place après la Seconde Guerre mondiale»


Alors que le président américain Joe Biden est en France pour participer aux commémorations du Débarquement en Normandie aux côtés du président Emmanuel Macron, Amnesty International France et États-Unis appellent dans un communiqué les deux présidents à respecter les normes internationales mises en place au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et à stopper les ventes d’armes vers Israël. Entretien avec Jean-Claude Samouiller, président d’Amnesty International France.




Ce que l’on sait du centre de détention de Sde Teiman, décrit comme « pire que Guantanamo »





Située dans le désert du Néguev, cette base militaire israélienne a été transformée après l’attaque du 7 octobre en un camp d’internement pour les Palestiniens capturés par Tsahal.

« Personne ne peut entrer. Et personne n’a d’informations sur ce qui se passe au quotidien là-bas », affirme Naji Abbas, chargé de mission de l’ONG israélienne Physicians for Human Rights, à franceinfo. Dans le désert du Néguev, plusieurs Palestiniens arrêtés dans la bande de Gaza sont détenus dans le camp militaire israélien de Sde Teiman. Une enquête publiée par la chaîne américaine CNN en mai a confirmé des conditions de détention s’apparentant à de la torture. Prisonniers menottés pendant des heures, d’autres attachés sur des lits médicalisés… Plusieurs associations de défense des droits de l’homme ont depuis réclamé la fermeture de ce centre de détention secret devant la Cour suprême d’IsraëlOn vous résume ce que l’on sait de ce camp décrit comme « pire que Guantanamo », selon Naji Abbas.

Homophobie, xénophobie, populisme, démagogie, politique de la peur, complicité de crimes contre l’humanité… Il faut barrer la route aux extrêmes-droites


Homophobie : l’ex-footballeur Yoann Lemaire contraint d’interrompre une intervention dans un lycée après avoir reçu des insultes

Yoann Lemaire, président de l’association Foot Ensemble, intervient régulièrement dans des établissement scolaires sur la question de l’homophobie. Pour la première fois, il a décidé d’arrêter sa prise de parole, mi-avril, dans un lycée de l’Aube, après avoir entendu des insultes « terribles et inacceptables ».




Pourquoi les habitants de ce quartier de Strasbourg ne veulent pas d’un centre d’hébergement pour sans-abris


Habitants et associations du quartier de la Montagne verte à Strasbourg ont lancé une pétition contre un projet d’hébergement d’urgence souhaité par la ville. Les riverains dénoncent l’absence de concertation et le sabotage organisé d’un espace de vie à l’équilibre social déjà « fragile ».

« Nous organisons une fête de Noël, un nettoyage de printemps, des rencontres autour d’activités. Ici, c’est un petit village avec une identité très précise. « 

« Ce nouveau projet risque de faire baisser les prix de l’immobilier et la valeur des appartements. »

« Mes clients n’auront pas le choix, ils devront passer devant le centre, l’image du quartier va forcément s’en ressentir. »

 » Et les personnes hébergées ne vont pas être cantonnées à l’intérieur. Elles vont sortir et c’est bien logique. Des gens en situation de détresse et de précarité, cela va créer des problèmes. »

En cause, un projet de construction d’hébergement d’urgence d’une soixantaine de places à destination de sans-abris, de réfugiés ou de personnes précaires, prévu pour l’hiver 2024-2025





A Béziers, une marche « contre les idées d’extrême droite » dans la ville de Robert Ménard


Plusieurs centaines de personnes ont défilé « contre les idées d’extrême droite » ce mardi 23 avril à Béziers (Hérault), dont le maire proche de l’extrême droite Robert Ménard vient d’annoncer l’instauration d’un couvre-feu pour les mineurs de moins de 13 ans.

Si de tels rassemblements « donnent du courage », les manifestants sont nombreux à chercher d’autres idées pour barrer la route à l’extrême-droite.


Guerre d’Algérie: des ONG demandent à l’État de reconnaître le recours institutionnalisé à la torture


La France doit reconnaître sa responsabilité dans la torture pendant la guerre d’Algérie (1954-1962), ont demandé lundi 4 mars une vingtaine d’associations. Fin 2022, l’Élysée avait reconnu qu’« il en est qui, mandatés par le gouvernement, se sont placés hors de la République. Cette minorité de combattants a répandu la terreur, perpétré la torture ». Un acte « important, courageux » mais « incomplet », plaident ces associations, qui souhaitent que soient explorées les chaînes de responsabilité qui ont permis d’institutionnaliser la torture.

Lire ICI

Etats-Unis : un condamné à mort a été exécuté par inhalation d’azote, une première mondiale dénoncée par l’ONU


« Ce soir, l’Alabama a fait faire un pas en arrière à l’humanité », a déclaré Kenneth Eugene Smith avant son exécution.

Lire ICI


l’Alabama procède à la première exécution à l’azote au monde

«Les Afghans sont abandonnés par les Occidentaux»


Le journaliste indépendant franco-afghan Mortaza Behboudi a passé 284 jours en détention en Afghanistan, après son arrestation devant l’université de Kaboul alors qu’il couvrait une manifestation étudiante. Tout juste trois mois après avoir retrouvé la liberté, il publie la première d’une série de vidéos pour raconter cette détention. Entretien.

Chine: un article censuré rapporte des faits de torture dans un centre de détention au Xinjiang


L’article aura tenu quelques heures en ligne. « La mort du suspect Sun Renze » publié le 14 janvier par le magazine Caixin, est aujourd’hui introuvable sur l’internet chinois. Ce récit rare rapporte la face sombre de certains commissariats en Chine et des tortures pratiquées pendant les interrogatoires. Six ans après le décès de la victime, huit policiers ont été reconnus coupables de coups et blessures ayant entraîné la mort.

Lire ICI

En Egypte, un recours à la torture «systématique» selon une coalition d’ONG



Six ONG ont soumis ce lundi 2 octobre un rapport à l’ONU dans lequel elles dénoncent les violences visant tant l’opposition que la société civile.

Lire ICI

Irak : Les survivants de tortures par les forces américaines en attente de réparations et de justice


Les Irakiens ayant subi des abus en détention de la part des forces américaines ne savent toujours pas exactement comment obtenir compensation.

Lire ICI

Centre Primo Levi : La « Loi immigration », un nouveau danger pour nos patients ?



Le projet de loi « Pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration » est le 29e projet relatif au droit d’asile depuis quarante ans. Présenté comme un texte d’« équilibre », il reste pourtant profondément imprégné d’un esprit de méfiance envers les personnes exilées. Pour nos patients, au vu de leur parcours et de leur situation sociale, ce dernier projet représente un potentiel danger.

Lire ICI

Aveux sous la torture non retenus à Guantanamo: une quinzaine de détenus pourraient être concernés



C’est une première dans l’histoire judiciaire de Guantanamo. Vendredi 18 août, un magistrat militaire de la prison américaine bâtie sur l’île de Cuba a décrété que les aveux de l’un des détenus, Abd al-Rahim al-Nashiri, avaient été obtenus sous la torture. Ce Saoudien de 58 ans est soupçonné d’avoir commandité un attentat contre des soldats américains au Yémen en 2000. Pour la justice, ces déclarations ne peuvent pas être retenues comme charges contre l’accusé.

Lire ICI

En Tunisie, des centaines de migrants ont été mis à l’abri, d’autres restent abandonnés dans le désert


Ces migrants subsahariens avaient été conduits vers des zones frontalières inhospitalières et laissés sur place à la suite des violences survenues à Sfax.

Lire ICI

Cameroun : Amnesty dénonce les « atrocités » commises par chaque camp dans les régions anglophones


Dans un rapport, l’ONG répertorie des « exécutions extrajudiciaires », des « tortures » et des « violences sexuelles » perpétrées par les forces de l’ordre et les séparatistes armés.

Lire ICI

Iran: Human Rights Watch rapporte des cas de torture sur des enfants


Lors de la répression, les forces de sécurité iraniennes ont « « tué, torturé, agressé sexuellement et fait disparaître des adolescents et des enfants de manière illégale », affirme Human Rights Watch dans un rapport publié le 25 avril. L’ONG a étudié le cas de onze mineurs entre septembre 2022 et février 2023, et recueilli de nouveaux éléments sur deux cas précédemment signalés. « C’est comme si ces enfants étaient des ennemis », dénonce Bill Van Esveld, directeur associé des droits de l’enfant à Human Rights Watch. Entretien.

Lire ICI

Iran: des mineurs emprisonnés victimes d’actes de torture, selon Amnesty International


Six mois jour pour jour après la mort de Mahsa Amini, le cycle manifestation-répression se poursuit en Iran. Avec son lot de révélations plus sordides les unes que les autres. Selon Amnesty International, de nombreux mineurs sont victimes des pires violences durant leur détention.

Lire ICI

Iran : «Nous, prisonnières politiques, vivons dans une prison où plane l’ombre des peines de mort»


Sept femmes détenues dans la prison d’Evin à Téhéran, dont la célèbre avocate Nargess Mohammadi, qui a publié cette lettre en persan sur son compte Instagram, racontent les tortures psychologiques et interpellent l’opinion publique internationale sur les exécutions.

Lire ICI

D’ici et d’ailleurs



« C’est pire qu’au moment du confinement » : avec l’inflation, la précarité étudiante progresse et les associations n’arrivent plus à suivre la demande


Les soulèvements de la Terre : Darmanin peut-il dissoudre l’écologie ?


L’anniversaire du traité de l’Elysée entre Berlin et Paris aurait pu être propice à un geste fort en faveur de l’Ukraine


La France condamnée par le Comité contre la torture de l’ONU pour son refus de rapatrier des familles de Syrie


Tchad : Exigence de justice pour la répression d’octobre


Cameroun : mort d’un journaliste dans des circonstances troubles, accusations d’« assassinat » 

D’ici et d’ailleurs


Ultra-droite : les services de renseignements inquiets de la résurgence de la violence des groupuscules


Coupe du monde 2022 : comment l’extrême droite tente de récupérer la balle sur le terrain politique


775 personnes qui vivaient sur le camp de La Chapelle ont été mises à l’abri


Enfants placés : le gouvernement lance un audit des foyers d’accueil après la fermeture d’une structure privASEée non agréée


De la nécessité de respecter la parole du patient en général, et en matière de fin de vie en particulier


Ukraine: des salles de torture pour enfants auraient été découvertes dans la région de Kherson


Qatar : La Coupe du monde de la FIFA s’achèvera sans indemnisation pour les travailleurs migrants


Législatives en Tunisie, un scrutin boycotté par l’opposition

Rapport de la FIDH: accélération des violations des droits humains au Mali en 2022

La Fédération internationale des droits humains (FIDH) présente une enquête intitulée « dans le centre du Mali, bourreaux et victimes vivent ensemble », sur les violations et les crimes commis contre populations civiles entre juin 2018 et juin 2022.

OMCT | International Federation for Human Rights

L’ONG parle d’une « accélération des violations graves des droits humains contre les civils depuis le début de l’année, notamment des violations sexuelles ».

 La FIDH a recueilli des témoignages accablants qui visent toutes les parties au conflit: groupes jihadistes, groupes d’autodéfense, les Forces armées maliennes (Fama), forces de défense et de sécurité et leurs partenaires paramilitaires russes.

Exécutions sommaires, viols, arrestations arbitraires, pillages, ou encore mise en place d’un « centre de torture dirigé par le groupe Wagner » à Diabaly. Les populations civiles du centre du Mali « vivent un enfer ».

Droits de l’Homme au Mali: plus de 800 nouvelles violations et atteintes en 3 mois, selon la Minusma

LIRE ICI

et LIRE ICI