Une migrante originaire d’Afrique de l’Ouest ayant témoigné de sa mutilation sexuelle auprès d’InfoMigrants. Crédit : DR (Archive)
D’après les professionnels du Centre Primo Levi, les services sociaux ne sont pas assurés à l’arrivée en France des migrantes victimes de violences sexuelles durant la route de l’exil. Ce défaut de prise en charge aggrave leurs traumatismes. Parallèlement, le système d’asile français peine à prendre en compte ce qu’elles ont subi durant leur parcours migratoire.
La moitié des féminicides a lieu en milieu rural, où l’on ne compte pourtant que 30 % de la population. Dans le Tarn, une association se mobilise pour briser la loi du silence.
Selon l’OMS, près d’une femme sur trois dans le monde a été exposée, au cours de sa vie, à de la violence physique ou sexuelle. Getty Images – coldsnowstorm
À l’occasion de la Journée mondiale de violences faites aux femmes, nous parlons des violences conjugales. Selon l’OMS, près d’une femme sur trois dans le monde a été exposée, au cours de sa vie, à de la violence physique ou sexuelle. Le plus souvent, il s’agit de violence au sein même du couple.
Les associations organisatrices ont fait preuve d’un sens de l’organisation sans faille au rassemblement d’environ 200 personnes aujourd’hui à Troyes.
Le LDH était également présente à la projection du documentaire « Riposte Féminine » au cinéma CGR ce jeudi 17 novembre.
La mobilisation eût mérité pour l’une comme pour l’autre une présence plus massive car nous sommes réellement tou(te)s concerné(e)s, par ce fléau des violences faites aux femmes.
En 2021, 32 des 122 femmes tuées avaient déjà été victimes de violences alors que 74 % d’entre elles l’avaient signalé auparavant aux forces de l’ordre, toujours selon les données publiées par la place Beauvau. (Source)
En 2022 (à ce jour et a minima), on dénombre 100 féminicides par (ex)compagnons (+15 tiers dont 9 enfants), dont 84 femmes tuées à leur domicile…(Source)
RD
Partager la publication "Journée contre les violences faites aux femmes à Troyes"
Le 5 août à Noisy-le-Sec, en Seine-Saint-Denis. (Cyril Zannettacci/Vu pour Libération)
La psychiatre Marie-France Hirigoyen revient sur les ressorts de la violence conjugale et la difficile prise en compte de l’emprise psychologique au sein du couple.
Le gouvernement fédéral a adopté vendredi un projet de loi cadre visant à doter la Belgique d’un ensemble d’instruments de protection des victimes de féminicides et de mesure de ces crimes, a annoncé samedi la secrétaire d’État à l’Égalité des genres, Sarah Schlitz.
La future législation définit la notion de féminicide officiellement, permet de collecter des données statistiques, améliore les droits et la protection des victimes et prévoit de former la police et les magistrats, selon un communiqué de la mandataire Ecolo.
Les Nations unies ont vérifié plus d’une centaine de cas de viols et agressions sexuelles depuis le début de la guerre en Ukraine. Un chiffre dérisoire, bien en dessous de la réalité. « Les cas signalés ne sont que le sommet de l’iceberg », prévient Pramila Patten, la représentante spéciale de l’ONU chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit. Le président ukrainien dénonce lui des viols systématiques perpétrés par les forces russes.
Discours de Laurence Rossignol à l’occasion de la Journée internationale des Femmes, le 8 mars 2017. (ZIHNIOGLU KAMIL/SIPA / SIPA)
Le rejet d’un amendement de la sénatrice PS, qui proposait d’offrir une protection aux victimes de violences conjugales dès la présence de menaces, a suscité sa colère dans l’ambiance feutrée du palais du Luxembourg.
L’équipe nationale des Etats-Unis, emmenée notamment par Alex Morgan et Megan Rapinoe avant la rencontre de Coupe du monde contre la France, au Parc des Princes, à Paris, le 28 juin 2019. LIONEL BONAVENTURE / AFP
Une enquête avait été diligentée il y a un an par la fédération (USSF), dans le sillage, d’accusations d’agressions sexuelles contre l’entraîneur anglais Paul Riley, licencié par le North Carolina Courage. Le rapport évoque des « abus enracinés » dans le football féminin.
A Téhéran, une équipe d' »Envoyé spécial » a suivi des femmes révoltées par la mort de Mahsa Amini, arrêtée pour une tenue qui ne respectait pas le code vestimentaire de la République islamique. Dans cet extrait, une militante témoigne de la répression violente des manifestations par les forces de l’ordre.
Partager la publication "« On a quatre, cinq droits, en tout et pour tout » : à Téhéran, une Iranienne brave les interdits pour raconter la répression que subissent les femmes"
Face aux récentes affaires de violences sexistes et sexuelles qui secouent le monde politique français, 500 militantes féministes signent une tribune dans le quotidien Libération. Élues, écrivaines, chercheuses, citoyennes engagées, toutes dénoncent « une solidarité masculine qui protège les agresseurs ». Une situation qui « n’est plus tenable », estime l’historienne Mathilde Larrere, l’une des signataires du texte.
Giorgia Meloni la cheffe de file du parti d’extrême droite ratelli d’Italia lors d’un meeting à Ancône le 23 août 2022. AP – Domenico Stinellis
Alors que le parti post-fasciste italien Fratelli d’Italia est donné en tête aux législatives de dimanche prochain en Italie, l’inquiétude grandit, notamment au sujet quant à la vision de l’extrême droite sur la place des femmes dans la société. Reportage à Bologne.
Le nombre de plaintes pour violences sexuelles déposées à Paris a progressé de 30% par rapport à 2021 afp.com – JOEL SAGET
Le nombre de plaintes pour violences sexuelles déposées à Paris a progressé de 30% par rapport à 2021, a annoncé jeudi la procureure de la République de Paris Laure Beccuau sur franceinfo.