7 ans de prison dont 5 ferme pour Ihsane El Kadi en Algérie : une “condamnation surréaliste”


L’injustice persiste et la liberté de la presse recule encore un peu plus en Algérie. Le directeur de Radio M et de Maghreb Émergent est condamné, en appel, à sept ans de prison dont cinq ferme et deux avec sursis, pour avoir prétendument reçu des financements de l’étranger. Cette peine, injuste et choquante, qui est l’une des plus lourdes jamais prononcées contre un journaliste algérien, couronne une procédure policière et judiciaire kafkaïenne et un acharnement contre Ihsane El Kadi. Reporters sans frontières (RSF) dénonce cette condamnation et appelle à sa libération. 

Lire ICI

D’ici et d’ailleurs


Birmanie: des dizaines de morts dans une attaque aérienne attribuée à la junte


Un graphiste turc arrêté puis relâché, symbole des inquiétudes du pouvoir avant les élections


Tunisie : L’ancien Premier ministre arbitrairement emprisonné doit être libéré


Le gouvernement américain fait appel pour bloquer la suspension de la pilule abortive

D’ici et d’ailleurs


« Cash Investigation » enquête sur le suicide d’une salariée Lidl


Autoroutes : Des superprofits illégaux


Les médias « trop de gauche » ? Quand les éditocrates prennent leurs cauchemars pour des réalités


Ils coiffent gratuitement les sans-abri et les plus démunis


Violences policières dans les sous-sols du tribunal de Paris


Turquie : RSF dénonce de nouvelles entraves à la couverture de la gestion post-séisme


Bhoutan : Libérer les prisonniers politiques purgeant de longues peines

Les Iraniens, champions du contournement de la censure sur les réseaux sociaux


En Iran, malgré la censure et les restrictions drastiques imposées sur internet, des dizaines de millions de personnes utilisent toujours les réseaux sociaux et notamment Instagram. C’est ce qu’affirmait jeudi le groupe américain Meta, la maison mère du réseau social.

Lire ICI

Autres questions de fond


Extrême-droite

Le Planning familial de Bordeaux visé par un groupuscule d’extrême droite

Le Planning familial de la Gironde ciblé par un groupuscule d’extrême droite pour la deuxième fois en deux semaines


Racisme

Je suis noire et mon voisin est raciste


Médias

« C ce soir » et « l’affaire » Thomas Portes : ambiance feutrée pour rappels à l’ordre

France Info : naufrage Total

C8 sanctionnée par l’Arcom : les droites contre le droit


Inégalités

Les inégalités sociales, de l’école primaire à la fin du collège

Aissé, 13 ans, morte à cause du mal-logement


Crime environnemental

Infiltration au cœur du trafic illégal de bois entre la France et la Chine

Trafic de bois : l’Etat ferme les yeux sur le pillage des forêts publiques françaises

« Paris Match » : une journaliste fait jouer sa clause de conscience et dénonce l’influence de Vincent Bolloré


Vivendi, le groupe de Vincent Bolloré, n’a toujours pas officiellement eu l’aval pour racheter le groupe Lagardère dont l’hebdomadaire « Paris Match » fait partie. Pour autant, une journaliste, qui a fait jouer sa clause de conscience, dénonce aujourd’hui l’influence du milliardaire au sein du magazine.

Lire ICI

Deux ans de dictature militaire en Birmanie : la terreur contre les journalistes s’est durcie sur tous les plans


Deux ans après la prise de contrôle du pouvoir par la Tatmadaw, l’armée birmane, Reporters sans frontières (RSF) dresse un bilan chiffré accablant des atteintes contre la liberté de la presse commises par les militaires. Afin de cacher les massacres de civils et d’asseoir son autorité, la junte arrête, emprisonne, torture, voire élimine  les journalistes qui pourraient gêner son contrôle de l’information.

Lire ICI

La censure comme réponse à la presse ?

Quand le patron d’Altice vous invite… – Copie d’écran

Ce mercredi, Reflets sera devant le tribunal de Versailles tandis que Mediapart sera fixé sur son sort. Dans les deux cas, une censure préalable appliquée par des juges à la demande du même avocat.

Lire ICI

Inédit en Chine

De mémoire d’observateurs, c’est du jamais-vu depuis l’occupation de la place Tiananmen en juin 1989. Ce week-end, dans plusieurs villes de Chine, des centaines de personnes sont descendues spontanément dans les rues et ont participé à des manifestations collectives, malgré les risques encourus

Malgré la censure, des dizaines de vidéos ont été postées montrant l’ampleur des mobilisations.

Des manifestants tiennent des feuilles de papier blanc en signe de protestation contre les restrictions liées au coronavirus, à Pékin, le 28 novembre 2022.
Des manifestants tiennent des feuilles de papier blanc en signe de protestation contre les restrictions liées au coronavirus, à Pékin, le 28 novembre 2022. THOMAS PETER / REUTERS

LIRE ICI

RSF et des dizaines d’organisations et de sociétés de journalistes condamnent la censure préalable d’une enquête de Mediapart

Gaël Perdriau, maire de Saint-Étienne


Avec au moins 13 autres organisations et associations de défense du droit à l’information et 29 sociétés de journalistes, Reporters sans frontières (RSF) dénonce une attaque flagrante contre la liberté de la presse après la censure préalable d’une enquête de Mediapart, prononcée par le tribunal judiciaire de Paris. Cette décision prise sans audience publique, ni débat contradictoire, est pour RSF un contournement dangereux de la loi du 29 juillet 1881.

Lire ICI

Presse : « un massacre en règle »


Censure, course aux clics et burn-out dans les magazines de Bolloré

Censure, course aux clics et burn-out dans les magazines de Bolloré

« LE JOURNALISME EST MORT »


Depuis le rachat du premier groupe de presse magazine de France, Prisma Media, par Bolloré, ses journaux télés font la pub d’Hanouna et des films de Canal+, Voici parle de la vie sentimentale de Zemmour et Capital ne fait plus d’enquête.

Lire ICI

À la dernière minute, Editis suspend la publication du calendrier érotique de Vincent Bolloré


Lire ICI

Dans l’actualité


Roundup : la Cour suprême des États-Unis condamne Monsanto


États-Unis : les anti-avortement concentrent leurs efforts à l’échelle locale


Deux portails d’information philippins censurés pour des accusations grotesques de “terrorisme communiste”

Être la voix des Russes qui n’accepteront jamais la guerre de Poutine : l’éditorial de « Novaïa Gazeta. Europe »


Le journal russe indépendant « Novaïa Gazeta » a tenu trente-deux jours après le déclenchement du conflit en Ukraine, malgré la censure de l’Etat russe. Mais une partie de la rédaction a dû quitter le pays et a lancé « Novaïa Gazeta. Europe », dont « Le Monde » soutient l’initiative.

Lire ICI

Ukraine : quelles armes face à la propagande russe ?

On va plus loin. © France 24


La journaliste Marina Ovsiannikova brave la censure en dénonçant la guerre en Ukraine en plein JT du soir en Russie. Jusqu’où s’étend la propagande du Kremlin ? Jusqu’en Afrique, où l’on n’hésite pas à remettre en cause la lecture occidentale du conflit ? On va plus loin avec Marie-Roger Biloa et Virginie Herz.

Guerre en Ukraine: en Russie, une opinion étouffée

Des policiers russes interpellent des protestataires lors d’une manifestation contre l’invasion de l’Ukraine, le 2 mars 2022 à Moscou. AFP – NATALIA KOLESNIKOVA


Au huitième jour d’offensive, la Russie est un pays fracturé et apeuré par une guerre que même ses élites n’ont pas vu venir. Il y a le soutien au pouvoir, le déni, et ceux qui avec leurs moyens tentent de protester avec les pires difficultés. Des enfants de 10 ans en Sibérie ont terminé au commissariat avec leurs pancartes : « Non à la guerre ». Malgré l’espace qui se restreint, quelques-uns tentent encore de faire entendre.

Lire ICI

Nantes Révoltée : un parfum de censure

Nous relayons un communiqué du SNJ relatif à l’annonce du ministre de l’Intérieur d’engager le processus de dissolution du média indépendant Nantes Révoltée [1]. (Acrimed)

Lire ICI

« Maus », la BD culte sur la Shoah, bannie d’une école du Tennessee pour une dizaine de gros mots et des « images de nu »

Art Spiegelman, auteur de « Maus », le 20 mars 2012, à Paris. BERTRAND LANGLOIS / AFP


L’ouvrage, monument de la bande dessinée reconnu pour son intérêt historique, a été interdit au motif qu’il contenait des éléments « inappropriés ». Dans la BD, des souris figurent les juifs, et des chats, les nazis.

Lire ICI