Pour une fin des conflits et une paix durable

Les droits de l’homme, « meilleur antidote » pour prévenir les conflits, selon l’ONU

Les droits de l’homme constituent le « meilleur antidote » pour prévenir les conflits et l’instabilité, a déclaré mercredi le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, devant le Conseil de sécurité.

« Une action vigoureuse en faveur des droits humains nous éloignent du chaos et des conflits, permettent de faire progresser le développement et d’instaurer la confiance », a-t-il ajouté.

Les droits de l’homme sont essentiels à chaque étape du « continuum de la paix » couvrant la prévention, les conflits et la résolution, a-t-il déclaré, citant des exemples tels que les crises actuelles en Haïti et au Soudan.

Dans le même temps, la confiance – qui sous-tend à la fois les relations humaines et le contrat social entre les personnes et les institutions de l’État – est le fondement de la prévention des conflits et d’une paix durable.

« C’est la promotion globale de tous les droits humains qui renforce la confiance ».

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Le chef des droits de l’ONU a également souligné l’importance de la liberté de la presse et de la protection des journalistes.

Témoigner pour lutter contre l’arbitraire et la violence

Envers et contre l’évidence des témoignages, des corps et des vies brisés, des avenirs interrompus des mutilés, de la douleur partagée, le gouvernement persiste à taire et à faire taire l’expression de violences policières.

Une violence sémantique qui va jusqu’à étouffer les mots qui la décrivent, quitte à poursuivre devant la justice tous ceux qui la dénoncent.

Par Arié Alimi

Témoigner de ces violences policières devient alors un impératif.

Témoigner de ce que l’usage de la force et des armes, des interpellations et des gardes à vues, qui devraient répondre à une rationalité légale, sont désormais l’expression d’une politique illégale visant à dominer, soumettre, intimider, briser, quelque fois à mutiler ou à tuer. Les violences policières sont ces nouvelles armes qui nassent notre destin collectif, domestiquent nos consciences, brutalisent à vue, traumatisent à vie.

Témoigner d’un maintien de l’ordre qui ne maintient plus qu’un pouvoir.  

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LES DÉPLACEMENTS DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE NE JUSTIFIENT PAS DE PORTER ATTEINTE À LA LIBERTÉ DE MANIFESTER

Communiqué commun (Ligue des droits de l’Homme, Syndicat des Avocats de France , Syndicat de la Magistrature , Union syndicale Solidaires)

Les déplacements du président de la République s’accompagnent d’arrêtés préfectoraux, instaurant un périmètre de protection, fondé sur la législation antiterroriste. Interdiction de cortèges, défilés, rassemblements revendicatifs et dispositifs sonores.

Face à ce détournement des dispositifs antiterroristes, la Ligue des droits de l’Homme, le Syndicat des Avocats de France , soutenus par le Syndicat de la Magistrature et l’Union syndicale Solidaires, ont déposé un référé-liberté devant le tribunal administratif d’Orléans contre un tel arrêté pris par le préfet du Loir-et-Cher en prévision de la visite du président de la République à Vendôme.

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« Le 1er Mai est le rêve d’une autre humanité »


Le 1er Mai est un rêve d’émancipation qui résonne avec l’actuel mouvement contre la réforme des retraites, souligne l’historienne Danielle Tartakowsky.

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1er-Mai : des drones pour « sécuriser » les manifestations dans plusieurs villes, annoncent les préfectures

Nouvelle victoire pour le respect des libertés: la justice suspend l’interdiction du rassemblement syndical aux abords du Stade de France


Le tribunal administratif de Paris a suspendu le décret pris vendredi pour le préfet de police. Les syndicats entendent distribuer cartons rouges et sifflets avant la rencontre.

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Du 29 avril au 1er Mai

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1er Mai



Manifestations du 1er-Mai : les syndicats espèrent une mobilisation historique


Où et quand auront lieu les manifestations du 1er-Mai dans l’Aube


Réforme des retraites: un front syndical uni pour le 1er Mai à Troyes

La LDH sera présente toute la journée à Troyes aux côtés des organisations syndicales, politiques et associatives lors de cette Fête du 1er Mai symbolique, marquée cette année par la lutte contre la réforme des retraites et pour la démocratie, les libertés et les droits.

Manifestations et concerts de casseroles pour l’anniversaire de la réélection d’Emmanuel Macron


Des concerts de casseroles et des rassemblements ont été organisés lundi soir partout en France, pour protester contre Emmanuel Macron, réélu il y a tout juste un an. Des manifestants se sont également rendus à la gare de Lyon pour y huer le ministre de l’Éducation Pap Ndaye. 

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Communiqués de la LDH


Communiqués de la LDH

Chantage financier contre la LDH : la démocratie a besoin d’associations indépendantes


En reprenant à son compte les attaques contre la Ligue des droits de l’homme souvent brandies par l’extrême-droite, le ministre de l’Intérieur a franchi une dangereuse ligne rouge. Seuls les Etats illibéraux ou totalitaires exigent une société civile à leur botte.

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Les soutiens à la LDH se multiplient

Soutien à la LDH : « Nous continuerons »

DES RISQUES D’ATTEINTES AUX DROITS ET LIBERTÉS QUI FRAGILISENT LA DÉMOCRATIE

LDH : les passages dans la presse
Du 5 avril au 13 avril 2023

« Ambiguïtés avec l’islamisme radical » : ce que cachent les attaques d’Elisabeth Borne visant la LDH


Dans le sillage de Gérald Darmanin, la Première ministre a instruit un procès en dérive visant l’association centenaire.

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« La lutte ne fait que commencer » : vibrante soirée de soutien aux Soulèvements


Quatre médias indépendants, à l’initiative de Reporterre, ont organisé une soirée festive et engagée en soutien aux Soulèvements de la Terre. Tous les invités ont prôné la défense des terres, des libertés publiques et de la justice sociale. À revoir ICI en vidéo.

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Valérie Masson-Delmotte à la soirée de soutien aux Soulèvements de la Terre : « Quelle est la menace la plus grave ?»

La LDH préoccupée par les propos de Darmanin et de Borne


Elisabeth Borne « ne comprend plus » certaines positions de la Ligue des Droits de l’Homme


Signez la pétition

La LDH appelle au combat pour les libertés et la démocratie


La section de l’aube de la Ligue des Droits de l’ Homme a tenu dans ses locaux ce mardi 11 avril une conférence de presse en direction des médias locaux.

Le communiqué:

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Elisabeth Borne « ne comprend plus » certaines positions de la Ligue des Droits de l’Homme


Quelque 1 000 personnalités apportent leur soutien à la Ligue des droits de l’homme, après les propos de Gérald Darmanin

Signez la pétition

Dissolution des Soulèvements de la Terre : 33 associations interdites par Emmanuel Macron, un record sous la Ve République


Emmanuel Macron détient le record de dissolutions d’associations depuis le début de la Ve République mais il est le deuxième chef de l’Etat à avoir eu le plus recours à ce pouvoir depuis sa création en 1936, derrière le Général De Gaulle.

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« Vous n’éteindrez pas la colère »


«Nous ne nous laisserons pas intimider par cette mesure liberticide»

LA LIGUE DES DROITS DE L’HOMME APPELLE AU COMBAT POUR LES LIBERTÉS ET LA DÉMOCRATIE

Elles et ils nous soutiennent


FIDH : Attaquer la LDH, organisation membre de la FIDH, est une attaque contre les droits humains en France. La FIDH rappelle que la liberté d’association est essentielle à la démocratie. Les défenseur·es des droits humains doivent être défendu·es partout dans le monde.

Anticor: Le combat de la LDH pour les droits de l’Homme est fondamental. Nous avons besoin de ce contre-pouvoir citoyen pour documenter, informer et porter les potentielles dérives devant les juridictions. C’est ainsi qu’une démocratie saine fonctionne. Anticor lui apporte son soutien.

Greenpeace France : Tout notre soutien à la LDH qui fait un travail précieux depuis plus d’un siècle pour défendre les droits et libertés de toutes et tous. Les insinuations de Gérald Darmanin sont inacceptables.

SAF : Nous apportons notre entier soutien à la Ligue, qui est à nos côtés dans tous les combats que nous menons.  Le ministre instaure depuis de longues semaines un climat détestable et nauséabond. Dans quel but ? Quand cela cessera-t-il ?

Mrap : Il devrait être inconcevable que puisse être mise en cause la légitimité de la LDH à défendre les droits humains fondamentaux, notamment les droits d’expression, d’association et de manifestation. Le Mrap n’oublie pas que le premier combat de la LDH lors de sa création en 1898 fut la défense d’Alfred Dreyfus, victime d’une ignoble campagne antisémite.    

Attac France : Darmanin s’attaque aux financements de la LDH. La dernière fois que l’exécutif a proféré de telles menaces à la LDH, c’était sous le régime de Vichy. Face aux menaces répétées de Darmanin, nous apportons tout notre soutien à la LDH.

Oxfam France : Oxfam France apporte son soutien le plus ferme à la LDH. Les propos et les menaces voilées du Ministre de l’intérieur sont gravissimes. Tous les démocrates doivent se tenir aux côtés de la LDH et le ministre retirer ses propos.

Médecins du Monde : Que s’est-il passé Gérald Darmanin pour que vous en veniez à intimider une association de défense des droits humains et à instaurer ce climat délétère ? Chère LDH, vos combats sont justes. Nous les partageons et nous vous soutenons. 

ACAT-France : En interrogeant le rôle de la LDH devant le Sénat, Gérald Darmanin a menacé la liberté d’association. Agir librement est indispensable à la démocratie et aux droits humains. L’ACAT-France assure tout son soutien à la Ligue des droits de l’Homme.

Mais aussi : Amnesty, Citoyens et Justice, l’institut Mehdi Ben Barka, SOS racisme, Alternatiba, l’union étudiante, ADM, Memorial 98, Collectif des associations citoyennes, Forum civique européen, Anafé, CGT Educ action, l’Acort, les Soulèvements de la terre,, la Fédération des acteurs de la solidarité, Vox public, CGT, AFPS, Mémorial 98…  



REVUE DE PRESSE



Subventions à la LDH : « Inédit et consternant de la part d’un ministre d’un pays qui est encore qualifié de démocratie », selon le président de l’association
France Info, le 5 avril 2023 « Jamais la LDH n’a été remise en cause de cette manière« , a indiqué Patrick Baudouin, mercredi sur franceinfo. Le président de la LDH dénonce « les contre-vérités » de Gérald Darmanin, qui menace de remettre en cause les subventions publiques accordées à la LDH. Lire l’article  

LDH : « Le ministre de l’Intérieur est englouti par ses excès », estime Henri Leclerc
Public Sénat, le 6 avril 2023 Mercredi devant le Sénat, Gérald Darmanin a créé la polémique en s’en prenant à la LDH, notamment pour avoir documenté le dispositif de maintien de l’ordre lors de la manifestation de Sainte-Soline. « La question est de savoir si c’est la position de l’Etat ou un dérapage de plus du ministre« , veut savoir Henri Leclerc, avocat pénaliste et ancien président de la LDH (1995-2000). Entretien. Lire l’article

Ce qu’attaquer la LDH veut dire
Mediapart, le 6 avril 2023 La menace à peine voilée de Gérald Darmanin à l’encontre de la LDH s’inscrit dans une lignée d’attaques qui, à chaque fois depuis 1898, signalent la déraison politique de pouvoirs à bout de principes ou en bout de course. Concentré d’intelligence collective, l’association n’a cessé de défier les aventures antidémocratiques. (…) Le baromètre politique français ne se trompe jamais : quand l’exécutif s’en prend à la LDH, l’avis de tempête politique est là. Lire l’article

Propos de Darmanin sur la LDH : « Le soutien à la liberté de manifester est l’un des combats d’origine de l’association« 
Public Sénat, le 6 avril 2023 Entretien avec l’historien, Emmanuel Naquet, auteur de Pour l’humanité : la LDH, de l’affaire Dreyfus à la défaite de 1940 et de Etre dreyfusard, hier et aujourd’hui. Lire l’article


Attaquer la LDH, c’est basculer dans une dynamique illibérale

Dans une lettre ouverte, plusieurs centaines de personnalités du monde intellectuel demandent à Emmanuel Macron de condamner publiquement les propos de Gérald Darmanin. Lire l’article

Retour sur les propos de Gérald Darmanin au sujet de l’observation de la LDH à Sainte-Soline

Turquie: Justice pour Pinar Selek

PACTE PROGRESSISTE SUR LA FIN DE VIE

Le projet de loi immigration « fragilise les libertés des étrangers », selon la Défenseure des droits


Dans un avis publié jeudi, la Défenseure des droits critique le projet de loi immigration qui rendrait bien trop difficile l’accès à la régularisation pour les sans-papiers aux situations les plus fragiles.

Le projet de loi visant à « contrôler l’immigration » et « améliorer l’intégration », qui doit être examiné au Sénat à partir du 28 mars, « fragilise considérablement les droits et libertés fondamentaux des étrangers », s’est inquiétée la Défenseure des droits, dans un avis très critique rendu public jeudi. Le projet, porté par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, « intensifie la logique » qui prévoit de conditionner le droit au séjour à une intégration déjà réussie, ce qui « expose […] les étrangers à un pouvoir discrétionnaire croissant de l’administration », a commenté Claire Hédon.

Les plus fragiles exclus de la régularisation

La Défenseure des droits s’inquiète en particulier d’une mesure prévoyant de conditionner l’octroi d’un titre de séjour pluriannuel à un niveau minimal de connaissance du français, « et non pas seulement d’une assiduité à la formation ». Sur ce point, le gouvernement n’a prévu « aucune exception liée à l’âge, à l’état de santé, ou à la particulière vulnérabilité économique », qui pourraient empêcher les étrangers de « suivre les formations requises ou d’acquérir un niveau de français suffisant » : de ce fait, « les personnes les plus fragiles ne pourraient plus accéder à aucun titre de séjour pérenne », redoute Claire Hédon.

Le projet de loi prévoit par ailleurs de faciliter de manière « inquiétante », selon elle, l’expulsion des étrangers ayant fait l’objet d’une condamnation, en considérant non plus la peine qui leur a été réellement infligée, mais la peine théorique encourue. Or, observe la Défenseure : « dans les faits, les peines encourues sont très supérieures aux peines prononcées, si bien que la levée des protections contre l’expulsion concernera un champ très large de personnes pour lesquelles la gravité de la menace » à l’ordre public « sera loin d’être établie ».

Risque sur « l’impartialité de la justice »

Claire Hédon se dit également préoccupée par une mesure visant à « faire du juge unique le principe et non plus l’exception à la Cour nationale du droit d’asile » (CNDA), une disposition qui fait peser selon elle un « risque majeur » sur l’« impartialité de la justice ». Eu égard à la « trentaine de réformes législatives » sur l’immigration depuis les années 1970, qui ont été « fréquemment contre-productives », Claire Hédon dit par ailleurs douter que le projet soit efficace pour atteindre ses objectifs.

« Légiférer à brefs intervalles entraîne une complexification constante du droit applicable aux étrangers et alimente les difficultés des administrations » pour l’appliquer, observe la Défenseure, dont les services sont massivement saisis de réclamations relatives aux droits des étrangers – leur nombre a augmenté de 233 % entre 2019 et 2022.

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