Médias
Ukraine : une guerre de propagande
« Ne croyez pas la propagande » : la protestation antiguerre d’une journaliste russe
Marina Ovsiannikova, journaliste sur la chaîne Pervy Kanal, a été arrêtée le 14 mars. Elle venait de protester, en direct, contre la guerre en Ukraine et la propagande du Kremlin.
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Macron candidat : journalisme de révérence à la Une
Le gratin des commentateurs politiques la scrutait depuis longtemps : l’officialisation de la candidature d’Emmanuel Macron est intervenue au soir du 3 mars, à travers l’annonce d’une « lettre aux Français » publiée le lendemain dans la presse quotidienne régionale (PQR). Qu’elle ait été ou non mise à la Une, qu’elle ait été ou non publiée in extenso ne change rien au problème central : la porosité – pour ne pas dire plus – entre journalisme et communication, qui aboutit à la co-fabrication d’un « événement » devenant dès lors indissociablement politique et… médiatique. Les rédactions parlent d’un texte tout en « sobriété » ? Elles en ont fait un cirque.
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Guerre en Ukraine: en Russie, une opinion étouffée
Au huitième jour d’offensive, la Russie est un pays fracturé et apeuré par une guerre que même ses élites n’ont pas vu venir. Il y a le soutien au pouvoir, le déni, et ceux qui avec leurs moyens tentent de protester avec les pires difficultés. Des enfants de 10 ans en Sibérie ont terminé au commissariat avec leurs pancartes : « Non à la guerre ». Malgré l’espace qui se restreint, quelques-uns tentent encore de faire entendre.
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Russie : censure des médias
Russie: l’étau se resserre encore sur les médias et la liberté d’expression
Au 6ème jour de la guerre, Moscou rassemble ses troupes et la bataille pour Kiev se profile. En Russie, l’étau sur une liberté d’expression déjà minimale se resserre. Haro sur les « traîtres » qui critiquent la guerre et les dispositions légales de plus en plus étouffantes.
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Guerre en Ukraine : le régulateur russe des médias censure les journalistes, sommés de suivre la ligne du Kremlin
Une chape de plomb s’abat sur les journalistes et médias indépendants en Russie. La guerre menée par les autorités sur le territoire ukrainien rend leur travail, auparavant déjà entravé, de plus en plus difficile. Reporters sans frontières (RSF) soutient leurs efforts pour relayer une information fiable dans ce contexte dramatique.
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Ukraine-Médias
La chaîne RT France, ce miroir déformant de la guerre en Ukraine
Par Natacha Tatu, L’Obs
La chaîne créée par Moscou se fait largement l’écho de la rhétorique du Kremlin. Mais pas seulement. Elle laisse aussi entendre des voix discordantes. Une propagande habile.
Faut-il interdire la diffusion de RT France, ce bras médiatique du Kremlin ? Depuis le début de la crise ukrainienne, de nombreuses voix s’élèvent pour réclamer la fermeture de la chaîne, considérée comme une pièce maîtresse du « soft power » russe. Au moins sa suspension.
Dans ce contexte de guerre, où l’information est évidemment stratégique, la question est brûlante. Le présentateur Frédéric Taddeï, qui avait rejoint la chaîne en 2018, vient d’ailleurs de décider d’arrêter son talk-show quotidien « Interdit d’interdire ». « Par loyauté envers la France, je ne peux pas continuer une émission de débat contradictoire à partir du moment où mon pays se retrouve en conflit ouvert avec la Russie », a-t-il expliqué dans l’émission « Buzz TV » sur le site du « Figaro ».
Guerre en Ukraine : notre dossier spécial
De son côté, Laurent Lafon, sénateur (UDI) du Val-de-Marne et président de la commission de la Culture, de l’Education et de la Communication de la chambre haute du Parlement, écrivait jeudi 24 février au matin, alors que le Kremlin venait de déclencher son offensive contre l’Ukraine, à l’Autorité de Régulation de la Communication audiovisuelle et numérique (Arcom, ex-CSA) en lui demandant de suspendre « sans délai » l’autorisation d’émettre accordée à RT France, qualifiée d’« organisme officiel en France de propagande de régime russe ». L’Arcom a réagi dans la journée, indiquant veiller « avec une particulière vigilance au respect par la chaîne RT France de ses obligations légales et conventionnelles » et ne pas exclure, en cas de manquements, « à demander la suspension de sa diffusion ».
La France n’est pas la seule à s’inquiéter de l’influence de ce média, financé par Moscou et lancé en 2005 sous le nom de Russia Today, qui s’est développé un peu partout dans le monde, avec des sites en anglais, français, espagnol, allemand et arabe. En Grande-Bretagne, le Parlement a aussi saisi le régulateur. L’Allemagne, elle, a interdit la diffusion de RT-DE dès le 2 février, sur fond de tension entre les Occidentaux et Moscou. Officiellement pour d’obscures raisons juridiques.
Distorsion subtile de la réalité
En France, RT, accessible sur le câble, le satellite et le bouquet Free, est sous la loupe du régulateur de l’audiovisuel quasiment depuis qu’elle a obtenu l’autorisation de diffusion, en décembre 2017. En 2018, la chaîne a ainsi été mise en cause par le CSA pour des « manquements à l’honnêteté, à la rigueur de l’information et à la diversité des points de vue » pour son traitement de la guerre en Syrie, et notamment pour une traduction qui déformait les propos d’un témoin. En février, l’Arcom a lancé une enquête après la plainte d’une association, Médias Démocraties Europe, qui rassemble des citoyens inquiets « de l’honnêteté et de l’indépendance de l’information et des programmes de RT ». Sur Twitter, la chaîne est désormais affublée du bandeau « média affilié à un Etat ». « RT France n’a jamais été sanctionnée en quatre ans d’existence, a souligné un porte-parole de la chaîne. RT continue de couvrir l’actualité, notamment la Russie, de manière professionnelle et équilibrée. »
Vraiment ? Ce jeudi 24 février, quelques heures après la déclaration de guerre de Vladimir Poutine, « l’Obs » s’est plongé dans le traitement de l’offensive de Moscou sur la chaîne. Le résultat ? Ambigu. RT France accorde, c’est vrai, une place prépondérante au point de vue russe dans cette crise. Sur le plateau ou en duplex, des « experts » répètent en boucle les éléments de langage du Kremlin : « Tout est de la faute de l’Ukraine », « seules des cibles militaires ont été frappées, jamais les villes ni les populations civiles », « ce n’est pas une agression, la Russie n’a fait que se défendre », « les sanctions internationales ne changeront rien », « les militaires russes seront accueillis avec des colliers de fleurs ».
Parmi eux, Xavier Moreau, créateur du site d’information Stratpol.com, un ancien officier parachutiste reconverti dans le conseil en sûreté des affaires, proche de l’extrême droite et des milieux traditionalistes, selon le site Conspiracy Watch. Ou encore Morgan Palmer, un journaliste « consultant en intelligence stratégique », qui a touché à la politique au Cameroun et qui explique que « si les chars russes sont entrés en Ukraine, c’est à la demande des populations russophones du Donbass ». On a aussi droit à un micro-trottoir réalisé à Moscou qui donne sans réserve raison au maître du Kremlin.
Mais d’autres voix se font aussi entendre. Cet après-midi-là, Pierre Guerlain, professeur émérite d’études américaines, défend l’Ukraine et les positions du président américain Joe Biden. Gérard Vespierre, conférencier en géopolitique, dénonce sans ambages une agression inacceptable « vis-à-vis de l’ensemble de l’Ukraine par la Russie, dont les dirigeants n’ont pas compris que le monde de 2022 n’est pas celui des années 1930 ou 1940 ».
L’entretien avec le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, qui expose les positions françaises sur TF1, est largement rediffusé, tout comme l’intervention d’Emmanuel Macron. Sur le terrain, des journalistes donnent la parole à des Ukrainiens, qui protestent contre les manœuvres de Poutine et jurent qu’ils n’accepteront jamais de devenir russes. Mieux, la journaliste à Moscou évoque, brièvement c’est vrai, les manifestants qui se sont rassemblés dans la capitale russe pour protester contre l’invasion de l’Ukraine et leur dispersion par la police.
« RT France continue de couvrir l’actualité, les actualités internationales, notamment sur la Russie, de manière professionnelle et équilibrée et où tous les points de vue peuvent s’exprimer », a affirmé la direction de la chaîne dans un communiqué. Ce n’est pas totalement faux non plus. Dans ce un miroir légèrement biseauté, c’est une distorsion subtile, pas si évidente à démontrer, de la réalité.
Au service d’une « vérité alternative »
On est en tout cas loin de la propagande grossière de chaînes nationales russes comme « Pervii Kanal ». Pour cette « première chaîne » la plus regardée par les Russes, Kiev est carrément aux mains des fascistes. Le régime serait responsable d’un « génocide », des exactions insensées, jamais prouvées, sont évoquées, ainsi que des « purifications ethniques ». On y évoque des frappes chirurgicales, des combats dans le Donbass. Bref, un tissu de désinformations et de « fake news », répondant à une vieille vision fantasmatique russe, qui sont balancées sans preuves ni remise en question, dans une vision paranoïaque du monde.
Rien de tel sur RT. D’ailleurs, pour les dirigeants de la chaîne, oui, Moscou finance RT, tout comme Londres finance la BBC et Paris subventionne France 24. « Est-ce qu’on dit que France 24 est la voix de l’Elysée ? »,demandait ingénument Xenia Fedorova, qui dirige RT France, dans une interview au « Parisien » en 2019. La rhétorique est connue, elle est mise en avant par les dirigeants à chaque fois que la ligne éditoriale de la chaîne est questionnée.
Sur le papier, cela peut se défendre ; dans les faits, beaucoup moins. C’est vrai, France 24 a été conçue par Jacques Chirac pour « porter les valeurs de la France » dans le monde, contre la concurrence américaine… Mais sa ligne est beaucoup moins dans l’« éditorialisation » que celle de RT, délibérément créée comme un outil au service d’une « vérité alternative ». « Osez questionner » est le mot d’ordre de la chaîne. Convaincue que les « médias mainstream » ne prennent pas suffisamment en compte le point de vue russe, incompris et méconnu, RT France veut imposer une « autre vision du monde ». Hautement politique.
« Le coût d’une interdiction supérieur aux bénéfices »
Faut-il pour autant bloquer la chaîne ? L’efficacité d’une telle mesure reste à prouver. En Allemagne, RT a rétorqué qu’elle n’avait que faire de la décision de la suspension par les autorités, facilement contournable grâce à une licence serbe. En revanche, les représailles de Moscou n’ont pas tardé. La Russie a immédiatement fermé Deutsche Welle, la radio-télévision internationale allemande, qui diffuse des émissions de radio par ondes courtes, internet et satellite en trente langues ainsi que des programmes de télévision en quatre langues.
« Le coût d’une interdiction me parait à ce stade supérieur aux bénéfices à court et moyen terme », résume Maxime Audinet, un des meilleurs connaisseurs du sujet, auteur de « Russia Today, (RT), un média d’influence au service de l’Etat russe » (INA, 2021). Pour le chercheur, « c’est sans doute donner trop d’importance à la chaîne que de la présenter comme une menace pour notre système démocratique, notamment au regard de ses faibles audiences ».
Fermer RT, en revanche, c’est priver, à coup sûr, les Russes de ces voix alternatives que sont RFI, qui diffuse des programmes en langue russe, et France 24. Et risquer de voir se développer un canal d’information direct depuis Moscou, soumis, cette fois, à aucune régulation et nettement plus débridé… Pas sûr que la démocratie y trouve son compte.
Invasion de l’Ukraine par la Russie, le rôle crucial de la désinformation russe
Alors que l’invasion russe se poursuit en Ukraine, la désinformation joue un rôle majeur dans le conflit. Moscou a utilisé cette arme de guerre hybride en amont de son offensive militaire. Une stratégie informationnelle mise en place par Vladimir Poutine pour appuyer son narratif et justifier cette entrée en guerre.
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Invasion de l’Ukraine par la Russie : les journalistes ne sont pas des cibles
Alors que les chars russes sont entrés sur le territoire ukrainien, les journalistes, premiers témoins, risquent d’être pris pour cibles. Reporters sans frontières (RSF) appelle les belligérants et les organisations internationales à assurer la protection des journalistes.
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États-Unis : l’exemple de Truth Social démontre la nécessité d’imposer aux réseaux sociaux une neutralité politique et idéologique
L’ancien président des États-Unis Donald Trump a lancé “Truth Social”, une plateforme qui affiche sa volonté de fédérer autour des valeurs chères à son fondateur. S’il est parfaitement légitime que les médias soient orientés, les plateformes numériques et les réseaux sociaux, qui structurent l’espace civique, doivent être astreints à une neutralité politique, idéologique et religieuse.
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Alain Soral, parrain des complotistes anti-vaccins
IL FAIT DES MILLIONS DE VUES ET SES FIDÈLES NOYAUTENT LE MOUVEMENT
Banni de YouTube, Soral avait perdu de son influence. En surfant sur le Covid, il s’est replacé au centre du jeu : ses fidèles noyautent le mouvement antivax, son site cartonne et, discrètement, il a lancé un autre média conspi. Enquête.
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Pour la liberté de la presse et la démocratie, stoppons Bolloré
Le collectif StopBolloré, dont fait partie Reflets.info, appelle à se mobiliser pour le droit à l’information. L’empire médiatique du milliardaire et l’idéologie réactionnaire qu’il diffuse sont une menace sur la liberté de la presse et la démocratie.
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Journée contre la banalisation médiatique de l’extrême droite : le combat continue !
Le 12 février, Acrimed et VISA organisaient une grande journée publique d’information et de débats autour des liaisons dangereuses entre médias et extrême droite.
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Les Guignols, revenez pour la présidentielle de 2022 !
Pour ne pas se sentir « marionnettes », pour résister à l’ennui d’une campagne interminable, quoi de mieux que l’humour grinçant et hilarant des Guignols de Canal+ ? Imaginons leur retour, sollicité par une primaire populaire aux allures de raz-de-marée. Totale fiction ? Et pourtant…
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Médias et extrême droite, la grande banalisation
Afghanistan : les journalistes sous la pression croissante des Renseignements et du ministère pour la Promotion de la vertu et de la Répression du vice
Depuis deux mois, les menaces, les convocations et les interpellations arbitraires contre les médias et les journalistes se multiplient en Afghanistan. Reporters sans frontières (RSF) dénoncent ces pressions qui impliquent directement les Renseignements (Istikhbarat) et le ministère pour la Promotion de la vertu et de la Répression du vice et qui vont à l’encontre de la loi de la presse.
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Nantes Révoltée : un parfum de censure
Extrême-droite
Dans la presse d’extrême droite, on est toujours nostalgique de la collaboration
Rivarol explique que la loi Veil sur l’avortement est responsable de la pédophilie. Breizh Info assure que les noirs ont un plus petit cerveau et Papacito se touche le sexe. Bref, StreetPress a lu la presse d’extrême droite de janvier.
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Enquête sur l’écofascisme : comment l’extrême-droite veut récupérer l’écologie
«Tuer les envahisseurs» pour «sauver l’environnement», «sauvez les abeilles pas les migrants»… L’extrême droite se réapproprie les fondements de l’écologie pour légitimer ses discours de haine. L’écofascisme se propage en France, et le péril est imminent.
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Ibiza : podium des pires avocats (médiatiques) de Jean-Michel Blanquer
ACRIMED
Dimanche 2 janvier, à la veille de la rentrée scolaire, le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer annonçait le « protocole sanitaire » pour les écoles, en en donnant l’exclusivité… au Parisien. Cerise sur le gâteau du mépris, ces annonces ont dégradé plus encore les conditions de travail pour le personnel de l’éducation, et l’épisode ne fut pas tout à fait innocent dans l’appel d’une journée de grève historique dans l’Éducation nationale, le 13 janvier. Moins d’une semaine plus tard, Mediapart révèle que « Blanquer a annoncé le nouveau protocole dans les écoles depuis Ibiza ». « Ibiza est autant un non-sujet que de pauvres homards » avait tenté Xavier Gorce sur Twitter… mais l’information se retrouve vite à l’agenda d’autres médias. Et le ministre s’est trouvé d’ardents défenseurs, pour le meilleur et (surtout) pour le pire. Notre podium.
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Candidats mentionnés dans les médias : à droite toute !
Ce n’est pas un scoop : dès septembre, les médias ont propulsé Éric Zemmour sur le devant de la scène. Le chercheur en informatique Nicolas Hervé [1] complète le constat à travers la publication des premiers résultats d’une enquête en cours sur « la médiatisation des candidat.e.s à l’élection présidentielle 2022 dans l’audiovisuel » (voir aussi son fil Twitter).
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Les dix crises humanitaires oubliées des médias
Sécheresse, inondations, famine… les crises humanitaires et climatiques ont largement été absentes dans les médias en 2021. La Zambie, l’Ukraine et le Malawi sont les trois pays à avoir suscité le moins d’articles, détaille l’ONG Care dans ce rapport.
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Médias français : qui possède quoi ?
Nous publions une carte du paysage médiatique français, qui permet de démêler l’écheveau des concentrations dans la propriété des grands médias. Cette carte est le fruit d’un partenariat entre Acrimed et Le Monde diplomatique [1]. Vous pouvez la commander, au format A3, sur notre boutique en ligne. Retrouvez aussi le numéro 32 de notre revue Médiacritique(s) dédié aux concentrations dans les médias, épuisé au format papier mais en accès libre en pdf !