Les embûches d’un service minimum dans les transports publics



Alors qu’une nouvelle grève de la SNCF est attendue cette semaine, Valérie Pécresse a plaidé pour « un service garanti – ou plein – aux heures de pointe ». Plus facile à dire qu’à faire… Pourquoi ?

Existe-t-il un véritable service minimum obligatoire à la SNCF ou à la RATP ? Sur le plan juridique, qu’est-il possible de faire ? Une réquisition est-elle impossible ?



Grève des cheminots : comment la SNCF contourne la mobilisation pour assurer 90 % des TGV lors du pont du 8 mai


Alors que les syndicats estiment à 75 % le taux de contrôleurs en grève sur les grandes lignes, la SNCF prévoit des circulations quasi normales des TGV et Intercité vendredi 9, samedi 10, et dimanche 11 mai. Pour ce faire, le groupe prévoit de remplacer les grévistes par des agents encadrants. Une situation imposée à ces personnels, selon la CGT.

Pour les femmes migrantes tout juste arrivées en Europe, le « piège » de la prostitution est bien réel



Blessing et Sarah, originaires du Nigeria et de Côte d’Ivoire, pensaient construire leur nouvelle vie en Europe. Mais comme des milliers d’exilées chaque année, les deux jeunes femmes ont été flouées par leurs passeurs, qui à leur arrivée leur ont réclamé des dizaines de milliers d’euros. La prostitution est alors l’unique moyen proposé par les trafiquants pour rembourser la dette.

Les 80 ans du 8 mai 1945 : la France et le monde vont-ils oublier les leçons de la Seconde Guerre mondiale ?





L’autre 8 mai 1945




Nous sommes en 2025, soit 80 ans après le 8 mai 1945, les âmes des victimes appellent à nous souvenir de cette date où eut lieu un crime d’Etat. Malika Fecih, autrice.

Les Etats doivent agir pour éviter l’« annihilation » des Palestiniens, alertent des experts de l’ONU



Les Etats doivent agir « maintenant » pour ne pas assister à l’ « annihilation » des Palestiniens dans la bande de Gaza, ont alerté mercredi plus de trente experts indépendants des Nations unies. « Les États doivent agir rapidement pour mettre fin au génocide en cours, démanteler l’apartheid et assurer un avenir dans lequel Palestiniens et Israéliens coexisteront dans la liberté et la dignité », ont-ils demandé dans un communiqué.



Impunité d’Israël : encore plus loin dans le génocide et l’effacement des Palestiniens


L’heure est aux sanctions contre les criminels et pas contre celles et ceux qui dénoncent ce génocide en cours et ont l’impression de hurler dans le désert depuis plus de 19 mois.  C’est notre humanité à toutes et tous qui est en jeu : soit nous réagissons, soit nous sombrons. Par Anne Tuaillon, Présidente de l’Association France Palestine Solidarité. 

Pour qui roule l’IFOP ?



Phillipe, Attal, Glucksmann, Ruffin, Retailleau… qui est en mesure de faire barrage à Bardella ? La grande enquête présidentielle IFOP/Hexagone



Encore un sondage pour conditionner l’opinion à une victoire du RN


Pour la présidentielle de 2027, selon un sondage, Jordan Bardella serait en tête dans tous les scénarios, et la gauche systématiquement éliminée dès le 1er tour. Cette «information» est reprise en chœur par quasiment tous les médias le 5 mai. Les élections présidentielles seraient jouées d’avance, le RN aurait déjà gagné. Ainsi, la France Insoumise, premier parti de gauche, se serait effondrée, passant de 22% en 2022 à 10%. Le RN lui, aurait bondi de 12 points depuis la dernière présidentielle.



Les questionnaires auto-administrés en ligne


Si Contre-Attaque dénonce ci-dessus une « manipulation délibérée et systématique des chiffres », on peut à juste titre s’interroger sur la validité d’un sondage commandé par l' » observatoire  » dénommé  » Hexagone« , créé il y a quelques mois par le milliardaire Pierre-Édouard Stérin, qui ne cache pas qu’il a décidé de se consacrer à la victoire du RN en 2027, et sur la validité de la méthode des « questionnaires auto-administrés en ligne » dont la fiabilité est clairement mise en cause par nombre d’analystes et de cabinets d’étude tels que la société Callson* qui leur reproche :

  • une « absence d’accompagnement humain » car ne permettant ni de s’assurer que les questions sont bien formulées et comprises ni d’apporter des explications complémentaires,
  • « la difficulté des questions ouvertes », ne permettant pas de quantifier une affirmation ou d’étayer une intuition grâce à des chiffres et demandant de l’implication de la part du répondant,
  • « des résultats basés uniquement sur du déclaratif », faisant l’impasse sur les indices non-verbaux ou para-verbaux exprimés inconsciemment par le répondant, qu’un enquêteur pourrait observer en face-à-face : silences, hésitations, gêne, modulations de la voix, grimaces, etc et ne pouvant se baser que sur les déclarations des répondants,
  • « le biais d’échantillonnage », car même si Internet est rentré dans la majorité des foyers français, il demeure des populations ou des classes d’âges moins à l’aise avec les outils numériques ou qui ne les utilisent tout simplement pas,
  • « le biais de sélection », car la plupart des enquêtes en ligne sont diffusées auprès de panels de personnes qui ont accepté au préalable de participer à ces études et qui touchent une rémunération ( souvent symbolique ), leur implication est donc bien plus forte qu’une personne sélectionnée au hasard et leur comportement peut s’avérer différent du reste de la population sur certains sujets d’enquête. Pour les enquêtes sur emailing aléatoire ou sur participation via pop up sur sites internet , les répondants seront ceux les plus motivés à répondre, très peu d’actions efficaces permettent de convaincre les réticents à s’exprimer.

Il est donc fort probable que les sondés aient en l’occurrence été soigneusement triés sur le volet… Ça n’est pas nouveau que l’institut de sondage IFOP soit contesté pour ses orientations droitières et pour s’asseoir sur la méthodologie en travaillant pour des organes peu sensibles à la déontologie.

RD

* La société Callson opère dans le secteur Études de marché et sondages et fournit aux instituts d’études ses meilleures solutions en matière de recueil et de traitement de données.

Pour la Haute Autorité de santé, l’aide à mourir ne doit pas se baser sur un pronostic vital engagé «à moyen terme» ou une «phase terminale»



L’avis publié ce mardi 6 mai par l’autorité indépendante estime que tout médecin doit savoir apprécier «la subjectivité» de la personne souffrante, «seule légitime pour dire ce qui relève pour elle de l’insupportable».

Quelques jours avant la reprise des débats dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale sur l’évolution de la législation sur la fin de vie, la remise de cet avis était particulièrement scrutée. Dans un texte publié ce mardi, la Haute Autorité de santé (HAS) juge «impossible», faute de consensus médical, de déterminer qui pourrait bénéficier d’une aide à mourir en se basant sur un pronostic vital engagé «à moyen terme» ou sur une «phase terminale» de maladie. L’autorité indépendante, sollicitée par le ministère de la Santé sur cette question, suggère plutôt de prendre en compte «la qualité du reste à vivre» de la personne.

Lutter contre les discriminations dans l’accès aux soins : les recommandations de la Défenseure des droits



Les discriminations dans les parcours de soins peinent à être identifiées, reconnues et sanctionnées. C’est la raison pour laquelle la Défenseure des droits rend public un rapport « Prévenir les discriminations dans les parcours de soins : un enjeu d’égalité ».



Sommes-nous tous égaux face aux soins ? Pas vraiment, selon la Défenseure des droits


Selon un rapport de la Défenseure des droits publié mardi, les femmes, les personnes d’origine étrangère ou en situation de handicap font face à des discriminations dans l’accès aux soins et leur parcours médical, notamment à travers des douleurs minimisées, un refus de prise en charge ou des actes non consentis.

Sexisme ordinaire au travail : pour trois femmes sur quatre, les attitudes sexistes au travail sont toujours une réalité


Des blagues déplacées, des stratégies d’évitement : l’Association française des managers de la diversité publie un baromètre concernant le sexisme au travail. Si l’objectif de plus d’égalité est partagé par les hommes et les femmes, le constat et les moyens pour y parvenir ne font pas consensus.



Les femmes devancent les hommes dans l’enseignement supérieur, mais pas dans les filières les plus valorisées


56 % des étudiants sont des étudiantes. Les femmes forment 84 % des effectifs des formations paramédicales et sociales, mais représentent seulement 30 % des élèves ingénieurs.

La féminisation de l’enseignement supérieur n’est pas récente. Déjà en 1960 – donnée la plus ancienne disponible (il s’agit de générations nées vers 1940-1942) –, les filles représentaient 43 % des effectifs des facultés. Aujourd’hui, 60 % des étudiants à l’université sont des étudiantes, selon le ministère de l’Enseignement supérieur. La parité a été atteinte dans les années 1980 et continue de progresser très lentement depuis 20 ans. Dans l’ensemble de l’enseignement supérieur, les femmes représentent 56 % des étudiants, une proportion stable ces deux dernières décennies.

« Gaza sera totalement détruite », dit le ministre des Finances israélien



Le ministre des Finances d’extrême droite, Bezalel Smotrich, a affirmé ce mardi 6 mai que la bande de Gaza serait « totalement détruite » après la guerre en cours entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas.

Bezalel Smotrich a également affirmé que la population gazaouie, après avoir été déplacée vers le sud, commencerait à « partir en grand nombre vers des pays tiers ».



«Ils ont vidé les maisons»: en Cisjordanie, l’armée israélienne détruit le village du film «No Other Land»


Les habitants de Masafer Yatta en Cisjordanie occupée sont désolés. Un des villages de cette localité palestinienne a été détruit, lundi 5 mai, par l’armée israélienne. C’est là-bas que le documentaire oscarisé en mars dernier No Other Land sur le quotidien de Palestiniens luttant contre l’occupation israélienne avait été tourné en grande partie. 



Bruno Retailleau restreint l’accès à la nationalité dans une nouvelle circulaire



Maîtrise de la langue française à l’écrit et à l’oral, examen civique, « exemplarité du parcours » du demandeur, « insertion professionnelle » sur cinq ans… Le ministre français de l’Intérieur a envoyé aux préfets une nouvelle circulaire qui vise à restreindre l’accès à la nationalité française pour les étrangers. « J’assume de durcir les critères (…) et j’assume de dire que c’est une circulaire d’assimilation », a déclaré Bruno Retailleau.



Bruno Retailleau demande aux préfets de suivre une politique de naturalisation « très très exigeante »


Le ministre de l’intérieur a estimé lundi que « devenir Français devait se mériter », notamment par un renforcement du niveau de maîtrise requis en langue française.

Bruno Retailleau a présenté, lundi 5 mai, une nouvelle circulaire consacrée aux naturalisations des étrangers qui, dans la forme, insiste davantage sur les dispositions susceptibles de restreindre l’accès à la nationalité française, sans grandes modifications sur le fond. Le document avait été révélé dimanche par Le Figaro et consulté par l’Agence France-Presse (AFP).

« On arrive à un régime qui va être plus dur que pour les majeurs », la loi Attal dans le viseur des professionnels de l’enfance



La proposition de loi de Gabriel Attal sur la justice des mineurs inquiète certains acteurs de la profession. La proposition de loi, modifiée par le Sénat, « visant à aménager le code de la justice pénale des mineurs et certains dispositifs relatifs à la responsabilité parentale » , sera examinée ce mardi par la Commission Mixte Paritaire .

Ce lundi 5 mai 2025, une mobilisation nationale s’est tenue à 12h30 devant les tribunaux judiciaires et pour enfants à travers la France. Cette action, initiée par le Syndicat des avocats de France (SAF) et soutenue par de nombreuses organisations professionnelles et syndicales a pour but de protester contre une proposition de loi en cours d’examen au Parlement. Le texte « visant à aménager le code de la justice pénale des mineurs et certains dispositifs relatifs à la responsabilité parentale« , sera examiné en commission mixte paritaire le 6 mai 2025. Il suscite une vive inquiétude parmi les professionnels de la justice et de la protection de l’enfance, qui estiment qu’il remet en cause les principes fondamentaux de la justice des mineurs.


Syrie. Une absence d’aide qui accroît le chaos



Avec les bombardements presque quotidiens d’Israël, le délabrement intérieur, les ingérences de la Turquie, sans parler de son propre fractionnement, le nouveau pouvoir syrien fait face à de terribles défis, dont le moindre n’est pas les relations entre les différentes communautés que Tel-Aviv essaie d’aviver au nom de la défense des Druzes. Dans ce contexte, le maintien des sanctions contribue à la déstabilisation.

L’arme de la faim pour la « conquête de la bande de Gaza »



À Gaza, cela fait maintenant plus de deux mois que l’aide internationale est bloquée par les israéliens… Rita Baroud, journaliste indépendante, qui vit sur place, témoigne dans les colonnes de La Repubblica à Rome : « À Gaza, rien ne ressemble à la vie, affirme-t-elle. Ici, la faim n’est pas une sensation temporaire, mais un état permanent. La soif n’est pas un inconfort passager, mais une douleur enracinée dans la gorge et dans l’âme. Une soif réelle et profonde qui vide le corps et consume l’esprit. (…) Gaza aujourd’hui n’est pas seulement une ville assiégée, poursuit la journaliste gazaouie : c’est ce qui reste d’une ville sous les cendres, respirant difficilement, sous un ciel contaminé par la mort. Plus de deux millions de personnes sont entassées sur une petite bande de terre sans nourriture, sans eau, sans carburant, sans médicaments et sans aucun sentiment de sécurité. (…) Ce qui se passe actuellement n’est pas seulement une catastrophe humanitaire, mais aussi une tache sur la conscience de l’humanité », s’exclame encore Rita BaroudEt « le silence international tue plus que les bombes. Gaza survit… elle ne mange pas, elle ne boit pas, mais elle ne meurt pas. Aujourd’hui, Gaza n’est pas seulement sans nourriture ni eau, mais sans espoir. Elle meurt lentement sous les yeux d’un monde qui la regarde… et qui se tait ».



 Les opérations humanitaires « au bord de l’effondrement total », alerte la Croix-Rouge


Depuis le 2 mars, aucune aide humanitaire n’est autorisée à entrer dans le territoire palestinien, où vivent 2,4 millions de personnes.

Après deux mois de blocus total de toute entrée d’aide par Israël, les opérations humanitaires dans la bande de Gaza sont « au bord de l’effondrement total », a mis en garde le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), vendredi 2 mai. « Si l’acheminement des secours ne reprend pas immédiatement, le CICR ne disposera pas des vivres, médicaments et produits de première nécessité dont il a besoin pour poursuivre bon nombre des programmes qu’il mène à Gaza », souligne l’organisation dans un communiqué. 



« Il nous reste des médicaments pour très peu de temps donc on est obligés de trier les patients, ce qui est absolument terrible », souligne Médecins sans frontières


Selon les Nations unies, 3 000 camions chargés d’aide humanitaire sont bloqués aux portes de Gaza.

« On n’en est pas encore à mourir de la famine mais on voit que les gens commencent à maigrir », indique, vendredi 2 mai, sur franceinfo Amande Bazerolle, coordinatrice de Médecins sans frontières à Gaza alors que cela fait désormais deux mois qu’Israël refuse de laisser entrer toute aide humanitaire dans l’enclave. Selon les Nations unies, 3 000 camions chargés d’aide humanitaire sont bloqués aux portes de Gaza.



Israël approuve un plan prévoyant la « conquête de la bande de Gaza »


Le Premier ministre israélien a par ailleurs affirmé qu’il « continuait à promouvoir le plan Trump visant à permettre le départ volontaire des habitants de Gaza », selon une source officielle israélienne citée les médias du pays.

Israël valide l’expansion de son offensive. Le cabinet politico-sécuritaire a approuvé un plan prévoyant notamment « la conquête de la bande de Gaza et le contrôle de territoires », selon une source officielle israélienne citée lundi 5 mai par l’AFP et les médias du pays. Il entend ainsi vaincre le Hamas et assurer le « retour des otages » israéliens après plus de dix-neuf mois de guerre. 

Marche en hommage à Aboubakar Cissé

1er Mai ensoleillé et réconfortant aujourd’hui à Troyes

400 personnes se sont rassemblées ce 1er Mai à Troyes pour célébrer la  Journée internationale de lutte pour les droits des travailleuses et travailleurs. Après un défilé en ville sonore mais serein, tout le monde s’est retrouvé place Jean-Jaurès où la fête a battu son plein la journée entière.


L’équipe de choc de la LDH







Quatre syndicats appellent à la manifestation le 1er Mai, place Jean-Jaurès à Troyes



Une manifestation revendicative et festive

Le rendez-vous est donné à 10 h, ce jeudi 1er mai, place Jean-Jaurès devant la Bourse du travail à Troyes. Le cortège traversera les grandes artères de la ville comme le boulevard Carnot, le boulevard Gambetta, la rue de la République et la rue Émile-Zola. Un service de restauration est proposé sur place.

L’après-midi jusqu’à 17 h, des concerts et de la danse animeront la place. Les stands de plusieurs associations citoyennes seront également présents comme le Cemoa (Collectif d’études du mouvement ouvrier), le Collectif Louise-Michel, la LDH (Ligue des droits de l’Homme), le MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples), Nous toutes 10 et l’OST (Organisation de Solidarité Trans).

Des panneaux consacrés aux 80 ans de la Sécurité sociale seront disposés sur la place. 

Lire ICI

NB: Le collectif Louis-Michel et la LDH sont bien 2 organisations partenaires mais distinctes, contrairement à ce que laisse supposer l’article de l’Est-Eclair.



Zéro femme à un ministère régalien, une seule cheffe d’un parti politique… Cinq chiffres alarmants sur « l’insuffisante » féminisation du pouvoir en France



 A l’occasion des 80 ans du premier vote des Françaises, l’ONG Oxfam dévoile un index de la féminisation du pouvoir en France. Et révèle que les pouvoirs exécutifs, législatifs ou locaux sont détenus à seulement 28 % par des femmes.



« Il y a un retour en force du masculinisme, on est retournés 30 ans en arrière »


L’évolution générationnelle des rapports aux questions LGBTQIA+ et féministes est complexe, notamment en ces heures de « backlash » et de trumpisme triomphant. Nous en avons parlé en octobre dernier à Montréal avec Francis Dupuis-Déri, chercheur politiste franco-canadien et professeur à l’université du Québec, spécialiste des mouvements sociaux, de l’antiféminisme et de l’anarchisme.



Il y a 80 ans, pour la première fois, un conseil municipal 100% féminin sortait des urnes d’un village de Côte-d’Or


Il y a 80 ans, les Françaises votaient pour la première fois. C’était pour élire leurs maires, lors des élections du 29 avril 1945. À Échigey, petit village d’une centaine d’habitants en Côte-d’Or, une maire et un conseil municipal 100 % féminin sortiront des urnes.


« La financiarisation de l’économie est un moteur des inégalités »

« Monopoly des inégalités » une expérience immersive pour sensibiliser aux inégalités.



La place prise par la finance et les actionnaires dans la vie économique contribue à l’augmentation des inégalités. Pour réduire les écarts, il faut transformer l’exercice du pouvoir dans les entreprises. Nous reproduisons un entretien avec l’économiste Michel Aglietta, décédé le 24 avril dernier.

Situation des droits humains dans le monde 

2025, au bord du précipice



L’intensification de la répression, des pratiques autoritaires, des conflits et le piétinement du droit international par les pays les plus puissants menacent l’idéal des droits humains pour toutes et tous. Alors que le monde se trouve à un tournant historique, notre dernier rapport annuel pointe également des raisons d’espérer et des appels à l’action et à la résistance. (Amnesty International)

40 ans d’utilisation de la rétention administrative : entre durcissement du cadre légal et violations des droits fondamentaux des personnes étrangères



À l’heure où les parlementaires étudient plusieurs propositions de loi visant à durcir le caractère répressif de la rétention administrative et à restreindre l’accès des personnes étrangères retenues à leurs droits, les associations intervenant dans les centres de rétention administrative (CRA) – Forum réfugiés, France terre d’asile, Groupe SOS Solidarités – Assfam, La Cimade et Solidarité Mayotte – publient collectivement leur rapport annuel. 40 ans après la création du premier CRA, elles y dressent le constat accablant d’une utilisation de plus en plus massive et disproportionnée de l’enfermement administratif, de situations individuelles dramatiques et de violations fréquentes des droits fondamentaux des personnes retenues.



Migrants : enfermement prolongé, droits bafoués, traitements inhumains… Les abus se multiplient dans les centres de rétention, dénoncent cinq associations


« Les cinq associations œuvrant au sein des centres de rétention administrative (CRA) ont rendu, mardi 29 avril, un rapport annuel alarmant sur la situation des exilés retenus. Elles appellent « nos gouvernements au respect des droits fondamentaux des personnes étrangères ».




Droit d’asile : en quoi consiste la liste de « pays sûrs » établie par la Commission européenne ?


La Commission européenne a publié, le 16 avril, une liste de sept pays considérés comme sûrs, applicable à tous les États membres – une fois qu’elle sera approuvée par le Parlement et le Conseil de l’UE. Concrètement, qu’est-ce que cela signifie ? Comment cette liste a-t-elle été élaborée ? Quelles conséquences pour les demandeurs d’asile originaires de ces pays ? Entretien avec un porte-parole de la Commission européenne.



Les militants et les migrants font face à une hausse des criminalisations, selon un rapport


Dans un rapport publié mardi, l’ONG belge PICUM documente l’augmentation constante de la criminalisation des migrants et des personnes venant en aide aux exilés en Europe. Dans un contexte de durcissement de la législation européenne, les migrants sont désormais poursuivis pour l’acte même de migrer illégalement mais aussi de plus en plus pour des accusations de trafic d’êtres humains.