Elections européennes : des partis d’extrême droite plus nombreux et plus puissants

En cinq ans, l’extrême droite européenne s’est reconfigurée et de nouveaux partis ont émergé, en lice pour les élections de juin.

Le scrutin se rapproche et les troupes candidates pour entrer au Parlement européen affûtent leurs armes. Selon les sondages, les partis affiliés aux groupes Conservateurs et réformistes européens (ECR) et Identité et démocratie (ID), dont fait partie le Rassemblement national, peuvent espérer devenir les troisième et quatrième forces politiques du Parlement européen.

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2024/04/19/elections-europeennes-des-partis-d-extreme-droite-plus-nombreux-et-plus-puissants_6228805_4355770.html

« La proximité entre la droite et l’extrême droite se traduit sur le plan institutionnel par un plus grand nombre de coalitions gouvernementales intégrant les formations les plus radicales », confirme Cas Mudde, professeur d’affaires internationales à l’université de Géorgie (Etats-Unis). Toutefois, selon ce spécialiste de l’extrême droite en Europe, « les résultats [de juin] montreront probablement une poursuite assez régulière de la montée de l’extrême droite plutôt qu’une augmentation énorme ».

https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/02/01/une-hybridation-de-la-droite-traditionnelle-et-de-l-extreme-droite-est-en-cours-dans-de-nombreux-pays

Critiquer la politique d’un Etat est un droit fondamental 

Cela ne saurait constituer une apologie du terrorisme 

Alors qu’Emmanuel Macron a remis le droit international au cœur de la question israélo-palestinienne, des citoyens sont poursuivis en justice lorsqu’ils s’y réfèrent dans des tracts, s’alarment, dans une tribune au « Monde », des personnalités dont le président de la Ligue des droits de l’homme, Patrick Baudouin, et le médecin Rony Brauman.

https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/04/27/critiquer-la-politique-d-un-etat-est-un-droit-fondamental-et-ne-saurait-constituer-une-apologie-du-terrorisme

Neuf ans jour pour jour après l’attentat contre « Charlie Hebdo »

« On ne guérit pas » : neuf ans après l’attentat contre « Charlie Hebdo », Riss souligne la nécessité de former chaque nouvelle génération à la laïcité.

« On s’aperçoit qu’il y a une méconnaissance chez la jeune génération, d’abord une méconnaissance de l’histoire de la laïcité. Ce ne serait pas inutile de rappeler d’où ça vient. On pense souvent qu’à l’étranger, les gens ne comprennent pas la laïcité à la française, mais ce n’est pas vrai. Vous pouvez rencontrer des Iraniens ou des Iraniennes qui comprennent très bien ce que signifie la séparation des Eglises et de l’Etat. Je pense même qu’il y a une demande de cette séparation dans de nombreux pays. Je pense qu’il y a peut-être un manque de pédagogie à ce sujet-là. »

https://www.francetvinfo.fr/societe/religion/religion-laicite/video-on-ne-guerit-pas-vraiment-neuf-ans-apres-l-attentat-contre-charlie-hebdo-riss-souligne-la-necessite-de-former-chaque-nouvelle-generation-a-la laicite

Bombes à retardement dans les profondeurs des océans

Des fûts de déchets radioactifs, témoins silencieux d’une pratique controversée, reposent au fond des océans. Cette gestion hasardeuse, longtemps privilégiée par les États nucléarisés, soulève aujourd’hui des inquiétudes majeures.

La gestion des déchets radioactifs est l’une des faces sombres du recours à l’énergie nucléaire.

Des déchets radioactifs tellement détériorés qu’on ne peut plus les déplacer.

Une mission scientifique est prévue en 2024 pour cartographier le fond des zones maritimes concernées, et estimer la dangerosité de ces dépôts. Il s’agira alors d’évaluer le comportement des radionucléides là où les fûts ont été détériorés.

L’incertitude actuelle porte sur leur mobilité et la possibilité qu’ils migrent, présentant un risque potentiel encore mal évalué.

https://www.wedemain.fr/dechiffrer/dechets-radioactifs-laisses-a-labandon-bombe-a-retardement-des-profondeurs-des-oceans/https://www.wedemain.fr/dechiffrer/dechets-radioactifs-laisses-a-labandon-bombe-a-retardement-des-profondeurs-des-oceans/

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L’effacement d’un peuple

Effroyable bilan au sein de la population civile dans l’enclave palestinienne assiégée : plus de 21 000 morts, deux millions de déplacés et des dégâts majeurs, partout. Une catastrophe humanitaire. Le gouvernement israélien pousse les Gazaouis à l’exode.

https://www.courrierinternational.com/article/a-la-une-de-l-hebdo-gaza-l-effacement-d-un-peuplehttps://www.courrierinternational.com/article/a-la-une-de-l-hebdo-gaza-l-effacement-d-un-peuple

Choisir non pas le meilleur mais le moins pire

Trump-Biden : une année cruciale pour la démocratie américaine et l’ordre mondial

À la fin de l’année, les Américains éliront leur « nouveau » président et l’ensemble de leurs députés. Jamais dans l’histoire électorale des États-Unis un scrutin n’aura paru à ce point décisif.

Par les enjeux internationaux qu’il soulève et la configuration atypique qu’il présente, ce rendez-vous pourrait marquer une mutation capitale pour la démocratie américaine elle-même.

Dans un contexte international inflammable, et avec l’implication des États-Unis en Ukraine ou au Proche-Orient, sur quels clivages le scrutin se jouera-t-il ?

https://theconversation.com/trump-biden-une-annee-cruciale-pour-la-democratie-americaine-et-lordre-mondial-220235?

Une dynamique de violences qui prend racine dans un système de domination très ancien

134 femmes ont été tuées en raison de leur genre en 2023, selon l’Inter Orga Féminicides.

Le féminicide est probablement le crime le plus ancien, hors la guerre, de l’histoire de notre espèce. Il est associé à un système de domination polymorphe, qui a, depuis le Néolithique au moins, constitué les femmes non en individus à part entière, mais en extension d’autre chose : du couple, de la famille, de la communauté (d’âge, de caste ou classe, de race…), de la nation, etc.

https://basta.media/le-feminicide-est-un-crime-de-proprietaire-qui-tue-parce-qu-il-perd-le-pouvoirhttps://basta.media/le-feminicide-est-un-crime-de-proprietaire-qui-tue-parce-qu-il-perd-le-pouvoir

A Nice, on chasse les pauvres

Ce lundi 4 janvier, des élu.e.s de l’opposition niçoise ont symboliquement remis les clefs de la ville à Christian Estrosi, maire de la ville -car il semblerait qu’il les ait égarées, enfreignant notamment la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain (SRU). A Nice, on chasse les pauvres, méthodiquement. Retour en images sur cette action et sur les problématiques d’une ville où le taux de pauvreté est supérieur à la moyenne nationale, mais où il est hors de question de donner aux gueux une place dans la carte postale. 

 

https://youtu.be/h22wgnGqosM

 

 

Répression et violence pour les militant·es anti-corruption en Afrique

 La répression que subissent les défenseur·e·s des droits humains qui combattent la corruption en Afrique de l’Ouest et du Centre est très préoccupante. Ces personnes jouent un rôle crucial dans la lutte contre la corruption et dans la défense des droits fondamentaux. Pourtant, elles sont la cible d’attaques, d’intimidation, de harcèlement et de persécution lorsqu’elles font éclater la vérité (mauvais traitements, torture et décès en détention).

Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International

La corruption est une question de droits humains. Elle interfère dans la jouissance effective des droits individuels et collectifs garantis par les traités internationaux et régionaux relatifs aux droits humains.

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LES FEMMES ET MINORITÉS DE GENRE , GRANDES OUBLIÉES DE LA SANTÉ ?

Aujourd’hui, en 2023, les équipes de Médecins du Monde en France et à l’international constatent quotidiennement combien être femme ou minorité de genre implique des difficultés à exercer ses droits et un accès limité ou complexifié à la prévention et aux soins.

Surexposées à différentes formes de stigmatisation, les femmes et minorités de genre font face à des obstacles variés solidement ancrés dans les sociétés : des barrières géographiques, économiques, socio-culturelles, mais aussi administratives et institutionnelles.

« Face aux conservatismes, à la stigmatisation sociale et morale, aux violences liées au genre, notre combat aux côtés des associations féministes, humanitaires et de santé, reste primordial pour défendre la liberté de toute personne à disposer de son corps, à décider de sa sexualité et de sa santé. » Plan Stratégique de Médecins du Monde.

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Un texte de loi « Stop Féminicide » adopté en Belgique

Le 29 juin 2023, le Parlement belge a adopté un texte de loi baptisé « Stop Féminicide ».

C’est une première en Europe.

Secrétaire d’Etat à l’Egalité des genres en Belgique pendant trois ans, Sarah Schlitz a impulsé la création d’une loi sur les féminicides. Les Belges, qui ont officiellement compté 24 féminicides en 2022 (la France en compte, elle, 147), ont donc désormais une loi spécifique à ce sujet. Elle s’appliquera d’ici les prochaines semaines.

Cette loi est le fruit d’un travail commun avec les associations de terrain. Cette donnée est fondamentale pour moi, parce que c’est typiquement un projet qui permet de remettre la société civile au cœur du politique et, à tout le monde, de se sentir concerné.


L’OBS, publié le 14 juillet 2023

Enfants morts en Méditerranée

Près de 300 enfants sont morts en essayant de traverser la Méditerranée en 2023, alerte l’ONU

Ce chiffre est deux fois plus important que celui des six premiers mois de l’année 2022. Et le nombre de morts est probablement plus élevé, selon l’Unicef, car tous les naufrages en Méditerranée centrale ne sont pas enregistrés.

« Ces enfants meurent sous nos yeux »

Au cours des trois premiers mois de 2023, 3 300 enfants effectuant la traversée n’étaient pas accompagnés ou avaient été séparés de leurs familles. En chemin, ces enfants peuvent être exposés à des privations, à la torture, à l’exploitation et au viol, les filles étant particulièrement vulnérables.

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Solidarité avec les équipes de SOS Méditerranée

La LDH exprime sa solidarité avec SOS MEDITERRANEE France, dont une équipe a encore été mise en danger par une agression des garde côtes libyens dans le cadre de la gestion des migrations en Méditerranée.

Le sauvetage est un droit, et un devoir.

Lors d’une opération de secours de migrants, menée au large de la Libye par les équipes de l’Ocean Viking, des coups de feu ont été tirés depuis un patrouilleur libyen, « mettant en danger la vie de l’équipage et des survivants », dénonce l’association SOS Méditerranée.

 Un patrouilleur libyen s’est approché à grande vitesse et a tiré plusieurs coups de feu à moins de 100 mètres.

Ce n’est pas la première fois que les sauveteurs de SOS Méditerranée sont menacés par les gardes-côtes libyens.

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Partenariat avec l’Inde

Alors que l’Inde devient un exemple notoire du recul de la démocratie et des droits, ce 14 juillet les autorités françaises ont fait le choix de célébrer un partenariat « stratégique » et commercial, axé sur le nucléaire civil et l’armement.

« Le premier ministre indien Narendra Modi est un personnage qui nourrit une violence d’Etat depuis des décennies ».

Alice Mogwe, présidente de la Fédération internationale pour les droits humains, et Patrick Baudouin, président de la Ligue des droits de l’Homme, estiment dans une tribune au « Monde » que la présence en tant qu’invité d’honneur du premier ministre indien Narendra Modi au défilé du 14 juillet n’est en rien une occasion de célébrer les droits humains, au vu du triste bilan de ce dirigeant.

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Conditions de travail sur les chantiers JO 2024

Amara Dioumassy est décédé sur un chantier JO 2024 où les normes de sécurité n’étaient pas respectées. De telles atteintes aux droits des travailleurs sont un véritable scandale : les normes doivent impérativement être respectées afin d’éviter de nouveaux drames.

Mort dans l’indifférence générale !

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Émeutes : reflet de vies brutalisées

La brutalité reprochée aux populations insubordonnées, régulièrement discréditées par celles et ceux qui représentent nos institutions – qu’il s’agisse de la fin de non-recevoir opposée aux gilets jaunes, ou aux « émeutiers » de début juillet –, interroge la façon dont les accusations de violence peuvent apparaître à sens unique dans le discours public.

De quelle violence parle-t-on ? De celle commise à l’encontre de Nahel M., jusqu’au tir fatal, en tant que violence originelle, ou de la violence des émeutiers, qualifiée d’inacceptable et d’injustifiable ?

Interroger la colère et ses manifestations pourrait amener à les voir autrement : sous l’angle de vies « brutalisées », de « violences-reflets » dont nous ne percevons que trop souvent les effets sans identifier leurs causes.

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Traitements inhumains et dégradants envers les africain⋅es noir⋅es en Tunisie

Le discours raciste et haineux, véritable « pousse-au-crime », prononcé par le Président tunisien n’a fait qu’encourager et accorder un blanc-seing aux graves violences exercées à l’encontre des personnes exilées. C’est bien l’attitude des autorités locales et nationales qui est en cause, laissant libre court aux fausses informations qui pullulent sur les réseaux sociaux, mais également aux violences, en toute impunité.

Nombre de témoignages d’associations de la société civile en Tunisie mais aussi de médias étrangers, font état d’interpellations violentes et arbitraires, défenestrations, agressions à l’arme blanche…, une véritable « chasse aux migrant⋅es » et des rafles suivies du renvoi forcé d’un millier de personnes aux frontières avec la Libye ou l’Algérie. Les exilé⋅es originaires d’Afrique subsaharienne sont abandonnés sans assistance ni moyens de subsistance. Traitements inhumains et dégradants, violences physiques: des violations des droits commises par des forces publiques et/ou des milices privées largement documentées, mais qui restent à ce jour sans condamnation pour leurs auteurs de la part des tribunaux ou des autorités étatiques.

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Le 13 juillet 2023

Les organisations signataires ci-dessous dénoncent avec la plus grande vigueur les pressions exercées par l’UE sur la Tunisie dans le cadre d’une coopération inégale et marchandée en vue d’imposer à ce pays méditerranéen sa politique ultrasécuritaire en matière d’immigration et d’asile, au mépris du droit international et des droits des personnes exilées.

Associations :

  • Agir pour le changement et la démocratie en Algérie (ACDA)
  • Action jeunesse du FMAS – Maroc (AJM)
  • Association Femmes plurielles (FP)
  • Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (ACORT)
  • Association de défense des droits de l’homme au Maroc (ASDHOM)
  • Association des marocains en France (AMF)
  • Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF)
  • Association Khamsa Solidaire Ici et Ailleurs, Meurthe et Moselle, France
  • Association N’aoura, Bruxelles
  • Cedetim / IPAM
  • Coalition internationale des sans-papiers et migrants (CISPM)
  • Coalition marocaine pour la justice climatique (CMJC)
  • Collectif associatif pour m’observation des élections – Maroc
  • Collectif marocain pour la protection sociale (CMPS)
  • Comité de suivi du forum social maghrébin (FSMAGH)
  • Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT)
  • Coordination des sans-papiers 75 (CSP-75)
  • Droit ici et là-bas (Diel)
  • Droit au logement (DAL)
  • Droit devant
  • E-Joussour
  • Euro-Mediterraan Centrum Migratie & Ontwikkeling (EMCEMO)
  • Fédération des associations avec tous.te.s les immigré.e .s (FASTI)
  • Fédération des tunisiens citoyens des deux rives (FTCR)
  • Fondation Frantz Fanon (FFF)
  • Forum des alternatifs Maroc (FMAS)
  • Groupe d’information et de soutien aux travailleurs immigrés (GISTI)
  • Le réseau syndical de la migration au Maroc
  • Riposte internationale (RI)
  • Le Collectif Soumoud 
  • Le Pont de Genève – Suisse
  • Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH)
  • Ligue des droits de l’Homme (LDH)
  • Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP)
  • Observatoire marocain des libertés publiques (OMLP)
  • Portail Maghreb Machrek
  • Réseau euro Med France (REF)
  • SOS Migrants ASBL Belgique
  • Union des travailleurs immigrés tunisiens (UTIT)

Organisations internationales :

  • Avocats Sans Frontières (ASF)
  • Coordination maghrébine des droits de l’ Homme (CMODH)
  • Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH)
  • Euromed-Droit – Euromed-Right
  • Migreurop

Syndicats :

  • Confédération française démocratique du travail (CFDT)
  • Fédération syndicale unitaire (FSU)
  • Union syndicale solidaire

Partis :

  • Ensemble
  • Mouvement des progressistes (MDP)
  • Nouveau parti anticapitaliste (NPA)
  • Pour une Ecologie Populaire et Sociale (PEPS)

RÉVOLTES URBAINES : LA PROTECTION DES ENFANTS EST UNE RESPONSABILITÉ COLLECTIVE !

Communiqué du 12 juillet du COLLECTIF JUSTICE DES ENFANTS dont la LDH est membre

Face à la révolte des jeunes le pouvoir politique et la justice, en apportant une réponse exclusivement répressive, s’exposent au risque de creuser la fracture du pacte social fondée sur l’égalité républicaine. Loin de se questionner sur le message de la jeunesse le garde des Sceaux a appelé à une répression ferme des enfants et à la responsabilisation de leurs parents.

Or depuis des mois, voire des années, tous les acteurs et actrices de la prévention et de la protection de l’enfance alertent sur les dysfonctionnements majeurs des services publics de la jeunesse.

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et ICI

Rapport des observatoires des libertés publiques et des pratiques policières

SAINTE-SOLINE 24-26 mars 2023

EMPÊCHER L’ACCÈS À LA BASSINE QUEL QU’EN SOIT LE COÛT HUMAIN

Depuis la création de l’Observatoire des Pratiques Policières (OPP) de Toulouse en 2016, de
nombreux observatoires se sont créés partout sur le territoire: Bordeaux, Paris, Seine-Saint-Denis,
Rennes, Nantes, Lille, Strasbourg, Poitou-Charentes…

Les observatoires des libertés publiques et des pratiques policières sont des collectifs de
personnes physiques, agissant à titre bénévole, présent·e·s sur les lieux où s’exercent les pratiques policières, et dont l’objectif est de recueillir des informations et de produire des analyses et des rapports rendus publics afin d’alerter les citoyen·ne·s, les acteur·ice·s de la justice et les pouvoirs publics, d’alimenter le débat d’intérêt général sur les libertés et d’apporter une réponse collective aux dérives de ces pratiques policières.
Ce sont des collectifs créés localement à l’initiative de la Ligue des droits de l’Homme, souvent avec d’autres organisations selon les villes telles que la Fondation Copernic, le Mrap, le Syndicat des avocats de France, ou d’autres syndicats extérieurs au champ de la justice.

Lire le rapport ICI

 Algues vertes, un mensonge d’État ?

Depuis des années, les algues vertes empoisonnent la Bretagne. Depuis des années, Inès Léraud enquête sur les origines agro-industrielles de cette nuisance et mobilise tous les supports pour alerter : presse, BD et maintenant un film.

Les algues vertes sont un phénomène visible, qui peut être létal instantanément – là où les autres pollutions sont souvent invisibles et tuent plutôt de façon différée. De plus, c’est une chaîne de causalité qui est assez facile à démontrer, et étayée scientifiquement.

Responsabilité ?

Le système agro-industriel français, composé de grandes coopératives et de grandes entreprises de l’agroalimentaire, de différentes instances chapeautées par l’État et par la FNSEA, syndicat agricole majoritaire en France (plus qu’un syndicat ou une simple instance de lobbying, c’est un véritable partenaire de l’État, avec un vrai pouvoir décisionnaire).

A noter des violences importantes lors de manifestations de la FNSEA, avec des bâtiments publics entièrement saccagés, des fonctionnaires molestés, etc… Mais l’appréciation de la notion de violence est à géométrie variable !

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