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Dans un rapport, l’ONG répertorie des « exécutions extrajudiciaires », des « tortures » et des « violences sexuelles » perpétrées par les forces de l’ordre et les séparatistes armés.
Dans un rapport, l’ONG répertorie des « exécutions extrajudiciaires », des « tortures » et des « violences sexuelles » perpétrées par les forces de l’ordre et les séparatistes armés.
Giorgia Meloni, la présidente du Conseil, a assuré ne pas vouloir toucher à la loi de 1978 qui dépénalise l’avortement. Mais, au niveau local, les régions gouvernées par la coalition de droite multiplient les obstacles à l’avortement. Et les discours le condamnent de plus en plus explicitement.
Dix Palestiniens tués et une centaine d’autres blessés à Jénine ; l’armée israélienne mène depuis plus de vingt-quatre heures, dans cette ville du nord de la Cisjordanie occupée, l’une des opérations militaires les plus importantes de ces dernières années. Officiellement, l’État hébreu parle de lutte « antiterroriste », terme utilisé pour qualifier les groupes armés palestiniens. Jénine et ses habitants sont bombardés, plongés dans l’enfer des combats.
Paris a procédé, mardi 4 juillet, au rapatriement de dix femmes et vingt-cinq enfants qui étaient détenus dans les camps de prisonniers jihadistes dans le nord-est de la Syrie, a annoncé le ministère français des Affaires étrangères. La quatrième opération collective en un an.
L’usage fait par la LDH de l’expression « violences policières » lui est reproché par des citoyens attentifs au respect de l’institution et du droit républicains. L’un d’entre eux nous interpelle en citant le Conseil de l’Europe qui parle d’ « usage excessif de la force », et non pas de « violences policières », expression au fond absurde en République.[…] la police, en tant qu’institution républicaine, ne peut pas être dite violente, c’est-à-dire injuste, contraire au droit institué républicain.
Nous faisons pour notre part référence au Conseil des droits de l’homme de l’ONU au sein duquel plusieurs pays ont notamment pointé le recours à la force jugé excessif ces derniers mois envers les manifestants opposés à la réforme des retraites et clairement évoqué récemment discriminations raciales et violences policières.
Nous ajouterons que les inquiétudes dépassent largement le cadre de la LDH puisque celles-ci sont également signalées par la Fédération Internationale des Droits Humains (FIDH) comme on peut le lire ICI.
Le débat mérite d’être poursuivi. Pour l’alimenter, on pourra relire, entre autres, Violences policières, généalogie d’une violence d’état de Michel Kokoreff ainsi que Violences policières. Le devoir de réagir de William Bourdon et Vincent Brengarth.
On peut par ailleurs se demander si le moment est bien choisi par la Ville de Troyes pour couper les vivres à l’Association Jeunesse pour Demain en se défaussant sur le département pour le financement des postes d’éducateurs de prévention auprès des jeunes des quartiers (voir ICI). Le choix de remplacer la proximité humaine par des caméras et des vigiles ne semble pas, à la lumière des événements qui ont marqué les dernières nuits troyennes, la meilleure solution…
Le projet de loi Justice, examiné à l’Assemblée le 3 juillet, risque de légaliser plusieurs techniques de surveillance électronique qui pourraient viser des militants écologistes.
Une femme sera jugée ce 4 juillet pour outrage envers Emmanuel Macron. Plusieurs personnes ont récemment été poursuives pour la même raison. Où est la limite entre liberté d’expression et injure ? Réponses avec Thomas Hochmann, professeur de droit.
Le naufrage, il y a plus de 15 jours, d’un navire transportant plusieurs centaines de migrants ramène à une triste réalité : la mer Méditerranée est devenue, ces dernières années, un cimetière à ciel ouvert pour les candidats à l’exil vers l’Europe. Plus de 27 000 d’entre eux sont portés disparus depuis 2014, après avoir tenté de traverser en bateau. Amara Makhoul, rédactrice en chef du site InfoMigrants, analyse les mécanismes de cette tragédie.
La Ligue de l’enseignement, réunie en Assemblée générale à Mont-de-Marsan le 24 juin 2023 s’inquiète de deux événements récents qui mettent à mal les fondements démocratiques de notre pays, et notamment le rôle de contrepouvoir légitime joué par la société civile et le monde associatif.
D’une part, la décision du gouvernement de dissoudre les Soulèvements de la terre et d’autre part, une décision judiciaire interdisant désormais à l’association Anticor, y compris de manière rétroactive, de pouvoir saisir la justice pour des dossiers de corruption.
Ces événements s’ajoutent à la mise en accusation de la Ligue des Droits de l’Homme et d’autres atteintes à la liberté associative comme le contrat d’engagement républicain au nom duquel des préfectures bloquent les subventions publiques en direction de certaines associations sous prétexte de prosélytisme contre l’État.Il faut mettre un terme à ces dérives liberticides et illibérales d’autant plus que la situation appelle à l’engagement de tous pour construire une réponse citoyenne qui soit à la hauteur des urgences sociales, écologiques et démocratiques.
Outre les nombreuses annulations en catastrophe des nombreuses kermesses et fêtes d’écoles, concerts et festivals en tous genres, nous regrettons celle de la Fête des Associations de La Chapelle St-Luc à laquelle nous devions participer.
Cela ne nous empêchera pas de nous associer à la peine de la maman et de la famille de Nahel, dont les obsèques étaient célébrées aujourd’hui dans l’intimité à Nanterre.
Le président américain Joe Biden s’est dit « très inquiet » du risque accru de discriminations contre les personnes LGBT+ après l’arrêt de la Cour suprême donnant raison à une créatrice de sites web refusant d’en faire pour des mariages gays.
Les années 2020 et 2021 montrent un pic des décès lors d’une arrestation ou en détention. Des données en contradiction totale avec le Code de sécurité intérieure qui stipule de préserver la vie, la santé et la dignité de toute personne appréhendée.
qu’on ne peut que souhaiter pacifique et nombreux
ce vendredi 30 juin à 20 h devant la préfecture
Alors qu’Abdel Fattah al-Sissi s’apprête à fêter ses 10 ans à la tête de l’État égyptien, Reporters sans frontières (RSF) dresse le bilan d’une répression implacable qui a refaçonné le paysage médiatique du pays et fait de l’Égypte l’un des plus répressifs au monde pour les journalistes.
Lors du sommet à Bruxelles jeudi, les Vingt-sept sont revenus sur le dossier brûlant de la migration. La Hongrie et la Pologne ont voulu remettre en cause l’accord obtenu le 8 juin qui faisait avancer le Pacte asile et migration, en panne depuis des années. Budapest et Varsovie ont bloqué les conclusions du Conseil jusque tard dans la nuit et les dirigeants se sont séparés sans qu’une solution ne soit trouvée.
La France fait partie des 69 Etats à avoir procédé à des arrestations et des détentions jugées « arbitraires », entre avril 2022 et mars 2023.
Un peu plus tôt, le procureur de la République avait annoncé l’ouverture d’une information judiciaire.