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Macron assume la loi immigration (et soutient Depardieu « qui rend fière la France »)
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Dans la nuit du lundi 18 au mardi 19 décembre, sept professeurs ont dormi dans le froid devant le collège Lezay Marnesia à Strasbourg. Un acte fort pour alerter sur la situation de deux enfants de 12 et 14 ans, contraints de dormir dehors depuis trois semaines.
Depuis plus de deux ans, l’association Utopia 56 loue une maison en Seine-Saint-Denis pour héberger des migrantes dont la minorité n’a pas été reconnue par l’Etat. Elles y trouvent un accompagnement juridique et social et peuvent y rester jusqu’à leur majorité.
Au lendemain du rejet du texte à l’Assemblée nationale, les députés se retrouvent, mardi, pour la séance des questions au gouvernement.
Rassemblement à 14 heures avec la CIMADE, le MRAP et la LDH place Vernier, devant l’église Urbain IV
pour lire une déclaration contre l’immigration jetable et pour une politique migratoire basée sur l’accueil, le respect et l’égalité des droits à l’occasion de la journée internationale des migrants.
Ensuite nous constituerons deux groupes et nous nous rendrons à l’angle de la rue Emile-Zola et du Général-Saussier, devant le Monoprix, et sur l’esplanade de la Médiathèque pour distribuer au public des cartes postales avec les slogans de la mobilisation et lui proposer de signer cette pétition:
CONTRE L’IMMIGRATION JETABLE
POUR UNE POLITIQUE BASEE SUR L’ACCUEIL, LE RESPECT ET L’EGALITE DES DROITS
Madame la Préfète de l’Aube,
Nous alertons solennellement la Représentation Nationale et le Gouvernement sur les conséquences dramatiques du projet de loi asile et immigration.
Le projet initial, qui n’apportait aucune solution pour répondre à la situation des migrants, a été rejeté par l’Assemblée Nationale. Toutefois les intentions du Gouvernement restent les mêmes : elles visent à précariser les migrants, à les réprimer, à les assimiler à des délinquants, à les marginaliser, à les exclure et à les expulser. Elles portent atteinte aux droits fondamentaux. Elles remettent en cause l’accès aux soins et la cohésion nationale.
L’Etat veut réduire de façon drastique l’accueil et le séjour en France des migrants qui fuient la guerre, les persécutions, la misère et les conséquences du dérèglement climatique.
Nous affirmons qu’une autre politiqueest possible pour accueillir les migrants et leur permettre de vivre dignement sur notre territoire.
Face au manque de moyens et à la politique du chiffre, les agents de l’Office français de protection des réfugiés (Ofpra) sont à bout, et essaient de se faire entendre alors que le Parlement s’apprête à adopter une nouvelle loi sur l’immigration.
Le compromis instaure la possibilité pour le préfet de s’opposer à la délivrance du titre de séjour en cas de menace à l’ordre public, de non-respect des valeurs de la République ou encore de polygamie.
Les agents de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) et ceux de la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) sont en grève ce mercredi. Les officiers de ces deux institutions dénoncent une politique du chiffre incompatible avec leur mission et une charge de travail trop importante.
Après une dangereuse traversée de la Méditerranée, et parfois des mois voire des années difficiles en Libye ou en Tunisie, c’est le début d’une nouvelle vie pour les migrants débarqués en Italie. Que se passe-t-il pour ces exilés ? InfoMigrants fait le point.
Le projet de loi sur l’immigration voté par le Sénat rassemble toutes les obsessions anti-immigrés de la droite et de l’extrême droite. Jusqu’où ira cette surenchère ? Débat dans « À l’air libre », l’émission en accès libre de Mediapart.
Lors de sa visite en Suisse la semaine dernière, Emmanuel Macron a déploré le fait que les personnes demandant l’asile ne venaient pas toujours d’un pays en guerre. Mais la protection internationale ne concerne pas uniquement les personnes qui fuient un conflit. Au contraire.
La Cour suprême britannique a confirmé, mercredi 15 novembre, l’illégalité du projet hautement controversé du gouvernement d’expulser vers le Rwanda les demandeurs d’asile, d’où qu’ils viennent, arrivés illégalement sur le sol britannique.
Les sénateurs se sont positionnés pour l’instauration de quotas migratoires déterminés annuellement par le Parlement, une vieille antienne de la droite.
Les agents de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), chargés de statuer sur le dossier des demandeurs d’asile, sont en grève ce jeudi. Ils dénoncent la pression de la direction, qui les pousse à rendre toujours plus vite une décision d’asile. Une politique du chiffre qui vise à raccourcir les délais de traitement des demandes, mais qui forcent les agents à traiter les dossiers dans l’urgence.
Jean-Marie Argoud, juge de la Cour nationale du droit d’asile, a été destitué de ses fonctions mardi en raison de ses prises de position islamophobes et homophobes sur les réseaux sociaux. Depuis plusieurs semaines, des avocats avaient déposé des demandes de récusation du magistrat administratif, mettant en cause son « impartialité ».
Un étranger, s’il est prouvé qu’il représente une menace grave pour la sécurité de l’État, en étant proche de terroristes ou en préparant un attentat, peut déjà être expulsé sous le droit actuel. Mais le terroriste d’Arras n’était en effet pas expulsable.
Une juge du tribunal de Catane a libéré six migrants tunisiens dimanche, enfermés en vertu d’un nouveau décret italien qui prévoit la rétention des exilés déboutés du droit d’asile n’étant pas en mesure de verser une caution de 5 000 euros. La magistrate estime que ce texte est contraire au droit européen. Quelques jours plus tôt, une autre juge avait rendu le même jugement à l’encontre d’un exilé tunisien.
« En passant du rire aux larmes, cette comédie engagée rend la parole aux migrants recouvrant avec pudeur leur quotidien tragique d’un masque de clown. La dérision n’est cependant pas leur seul moyen de faire passer un message. Et c’est avec nostalgie, le regard hagard, qu’ils évoquent leurs souvenirs et leurs racines. Difficile de n’y voir qu’un jeu d’acteurs tant le vécu est palpable.
Une pièce qui donne à voir l’exil de l’intérieur »
30€ tarif plein, 25€ adhérents (plus que quelques places)
Nour, Muhammad, Fabiola ou Ermina n’ont pas plus de dix ans. Leurs enseignants et des parents d’élèves les hébergent avec leur famille dans leur école, à Lyon. Un îlot de stabilité dans la vie de ces enfants à la rue.