Inégaux face à la canicule

Que ce soit pour le logement, pour la santé ou même pour les violences, plusieurs études montrent que la chaleur fait ressortir les inégalités dans la société française.

 « Il faut bien avoir en tête que le revenu est le premier facteur d’inégalité face à la chaleur », souligne Amandine Richaud-Crambes, ingénieure urbaniste au service Organisations urbaines de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). 

« Le niveau de vie est un élément déterminant pour son confort au sein du logement », poursuit-elle, appelant à prendre un compte le phénomène de bouilloires thermiques. Les chiffres de l’Ademe montrent que 37 % des foyers modestes souffrent de la chaleur, contre 18 % des plus favorisés.

« On est vraiment sur quelque chose qui tue, on n’est pas seulement sur de l’inconfort », assène l’épidémiologiste Kévin Jean, professeur junior en Santé et Changement Globaux à l’ENS-PS, rappelant qu’une première vague de chaleur, fin juin, début juillet, a provoqué un excès de 500 décès sur une dizaine de jours, selon Santé publique France.

L’épidémiologiste note également une augmentation des violences lorsque le mercure grimpe. « On sait qu’avec chaque degré de température, les troubles de santé mentale augmentent, les troubles de l’humeur, des troubles anxieux, même la schizophrénie augmente avec la chaleur ».

Pour l’architecte Éric Daniel-Lacombe, « la grande question, c’est celle du refroidissement et finalement l’inégalité dépend de votre accès au refroidissement ». Il estime que l’eau est la grande oubliée: « Si vous regardez les forces puissantes, les forces riches, sont toujours à capter l’eau alors que les personnes modestes n’y ont pas accès directement ».

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-du-mardi-12-aout-2025-7960832?at_medium=newsletter&at_campaign=inter_quoti_edito&at_chaine=france_inter&at_date=2025-08-12&at_position=1

Plus de 7 000 appels de sans-abri, dont 2 000 enfants, sont restés sans réponse en mai faute de places d’hébergement



Le Collectif des associations pour le logement tire la sonnette d’alarme face à l’augmentation des demandes non satisfaites pour les personnes sans abri, dont de nombreux enfants.

Plus de 7 000 demandes de personnes sans abri ayant appelé le 115 étaient non pourvues fin mai. Elles concernaient notamment plus de 2 000 enfants, a indiqué mercredi le Collectif des associations pour le logement (CAL), exhortant une nouvelle fois l’État à agir.



Logement : la crise d’aggrave, les associations dénoncent une situation « catastrophique »


Hausse du nombre d’enfants et de femmes à la rue, record des expulsions locatives, baisse de construction de logements sociaux, le Collectif des Associations pour le logement alerte, dans son dernier rapport, sur « l’aggravation » de la crise du logement en France.

7 239. C’est le nombre de personnes ayant appelé le 115 qui sont restées sans solution d’hébergement en 2025 faute de places disponibles, dont 4 172 familles. Parmi elles, 2 214 enfants de moins de 18 ans, dont 563 enfants de moins de trois ans, ont été recensées. « Ces chiffres sont en augmentation par rapport à 2024 », alerte le Collectif des Associations pour le Logement (CAL), dans son dernier rapport sur le mal-logement publié ce mercredi 2 juillet. Avec la période estivale, et ses épisodes de fortes chaleurs, le besoin d’hébergement et de protection s’affirme comme une urgence. Cette dernière ne semble pas être perçue comme telle par le gouvernement.



Logements vacants : la Cour des comptes pointe des politiques publiques insuffisantes


Le parc de logements privés compte trois millions de logements vacants en 2022 et parmi eux 1,1 million de logements dont la vacance est structurelle. Pour la Cour des comptes, les politiques publiques destinées à lutter contre ce phénomène aux causes et réalités multiples s’avèrent insuffisantes.

Nous sommes des citoyens, personnels éducatifs, parents d’élèves, travailleurs sociaux, mobilisés pour soutenir les mamans et leurs enfants mineurs, qui dorment à la rue. 

Suite à la fermeture le 31 mars dernier des chambres réservées au Plan Grand Froid, plus d’une dizaine d’enfants, parfois très jeunes, ne sont pas orientés par le Service Intégré d’Accueil et d’Orientation et dorment à la rue, dans des parcs ou dans des halls d’immeubles avec tous les risques que cela comporte (agressions, violence, problèmes de santé, aléas climatiques, absentéisme scolaire, harcèlement, troubles psychologiques…) et sont de plus en plus exposés à des chaleurs caniculaires et des orages violents. 

Cette situation nous est insupportable !
Nous ne pouvons accepter les silences ou les « on ne peut rien faire » des pouvoirs publiques qui se renvoient la balle !
Nous ne pouvons accepter la résignation ! 
Des solutions existent et doivent être mises places de toute urgence !

Nous demandons la réouverture des chambre fermées le 31 mars ainsi que la mise à disposition d’un bâtiment réservé aux familles avec enfants en partenariat avec des associations locales telles que Un Digne Toit.

Un toit c’est un droit, à Troyes comme ailleurs ! 

                    Le collectif Aucune Famille A la Rue – 10

Signez la pétition !

Canicule



Nous sommes au pied du mur et il va nous tomber dessus


En pleine cuisson sous un dôme de chaleur, nous continuons d’alimenter la chaudière avec opiniâtreté. Alors que les émissions de gaz à effet de serre continuent de battre des records, la transition énergétique apparaît impossible à réaliser dans les délais impartis par le climat, c’est un « tueur de conneries » qui nous le dit. La solution existe, mais on ne veut pas en entendre parler.



Fait chaud, merde, épisode 2. Lettre à ceux qui nous tuent


En 2022, j’avais subtilement écrit un billet titré « Fait chaud, merde », pour « hurler ma haine contre ces tarés qui ont fait qu’on en arrive là ». Trois ans plus tard, voici la suite. Il fait encore plus chaud. Les tarés écocidaires sont toujours là. Il faut les stopper avant qu’il soit trop tard. Faisons révolution contre la fin du monde.



Nommons les canicules du nom de leurs responsables, en débutant par TotalEnergies


Nommer les phénomènes climatiques extrêmes qui nous frappent, c’est refuser de céder au fatalisme : ces vagues de chaleur ne nous « tombent pas dessus » par accident. Ils deviennent la norme. Les nommer c’est en faire des objets du débat public pour débattre à la fois des politiques d’adaptation nécessaires pour y faire face mais aussi des politiques publiques pour en tarir la source.



Logement : des inégalités face à la chaleur et au froid


Trop froid ou trop chaud dans son habitation ? Selon son niveau de vie, on peut plus ou moins contrôler la température de son logement. Les personnes modestes souffrent deux fois plus de la chaleur que les personnes aisées. C’est quatre fois plus en ce qui concerne le froid.



Prison : quand la canicule rend les conditions de détention particulièrement indignes


L’annonce d’une canicule au niveau national inquiète l’administration pénitentiaire et tous les professionnels qui travaillent à leurs côtés. Entre la vétusté des bâtiments et la surpopulation carcérale, les fortes chaleurs viennent aggraver significativement des conditions de détention déjà jugées plusieurs fois indignes par la Cour européenne des droits de l’homme. Explications.



« Les personnes sans-abri n’ont que très peu d’espaces où s’abriter de la chaleur »


En période caniculaire, les sans-abri font partie des personnes les plus vulnérables. Elles sont particulièrement exposées au risque de déshydratation et aux « coups de chaud ». Des associations alertent ce mardi 1er juillet les pouvoirs publics et s’organisent pour multiplier les maraudes.



Le (seul) réacteur en activité de la centrale nucléaire de Golfech mis à l’arrêt


Les fortes chaleurs de ce début de semaine ont un impact sur la production électrique française : EDF a décidé d’arrêter le réacteur en activité de la centrale nucléaire de Golfech (Tarn-et-Garonne) en raison de la hausse de la température dans la Garonne voisine.



L’Etat attaqué en justice par des citoyens pour son manque d’adaptation au changement climatique


Deux mois après avoir demandé au gouvernement de revoir son plan national d’adaptation, 14 sinistrés ont déposé ce mercredi 25 juin un recours en excès de pouvoir au Conseil d’Etat. Une première dans l’Union européenne.



Réponses aux climatosceptiques



Certaines contre-vérités sur les changements climatiques sèment la confusion. Voici quelques réponses aux climatosceptiques.



Palais de la découverte : la culture scientifique dans la ligne de mire du gouvernement


L’emblématique musée scientifique parisien est au cœur d’une crise, après le report de sa réouverture, initialement prévue pour le 11 juin 2025. Les attaques contre le secteur culturel se multiplient, sans épargner la culture scientifique.

Plus de 850 personnes sans domicile fixe morts en 2024, selon le Collectif Les Morts de la Rue



Le chiffre est en hausse par rapport à 2023.

En 2024, 855 personnes sans domicile fixe sont décédées en France, un chiffre plus élevé qu’en 2023, indique, lundi 19 mai, le décompte du Collectif Les Morts de la Rue communiqué à France Inter. Ce collectif, qui mène ce recensement depuis 2012, a décompté 855 personnes mortes, ayant vécu « durant les trois derniers mois avec leur décès » dans des lieux « non faits pour l’habitation » ou en « hébergement d’urgence ou temporaire ». En 2023, 735 personnes étaient décédées dans la rue.

350 000 personnes sans domicile : l’État français attaqué pour son inaction pour l’hébergement et le logement



Le 13 février 2025, 40 associations, dont France terre d’asile, ont attaqué l’État en justice pour non-assistance à personnes mal logées. Une procédure qui intervient alors que l’État vient déjà d’être condamné par la Cour administrative de Bordeaux pour « carence » dans l’hébergement d’urgence des personnes exilées et que les recours en justice déposés par les villes contre son inaction augmentent.  

« On ne nous donne ni eau, ni nourriture ! » : à Mayotte, dans le bidonville de Majikavu, des sinistrés laissés à l’abandon depuis le cyclone



Ni eau, ni nourriture, des conditions d’hygiène déplorables… C’est désormais le quotidien des habitants des bidonvilles à Mayotte depuis que le cyclone Chido a ravagé l’archipel. franceinfo s’est rendu dans le bidonville de Majikavu, à la rencontre de sinistrés qui oscillent entre colère et désespoir.



À Mayotte, les bidonvilles et habitations précaires déjà en reconstruction : « On n’a rien »

Emmanuel Macron a promis de mettre fin aux bidonvilles de Mayotte, après que l’île a été dévastée par le cyclone Chido. Mais beaucoup d’habitants ont déjà commencé à reconstruire leurs habitations de fortune.



« On a toujours vu personne » : à Mayotte, les habitants des bidonvilles attendent toujours de l’eau et de la nourriture


Les bidonvilles, qui représentent près d’un tiers des habitations de Mayotte et abritent une grande partie de personnes en situation irrégulière, ont été les endroits les plus dévastés par Chido. Cinq jours après le passage du cyclone, les habitants attendent toujours les premières distributions de nourriture qui tardent à se mettre en place. Ils sont livrés à eux-mêmes et leurs stocks de vivres s’amenuisent.



Mayotte : « Dans les ‘bangas’, les gens ont peur mais ils ne vont pas rester cachés, ils vont mourir de faim sinon »


Six jours après le passage du cyclone Chido, Desire (prénom d’emprunt), une mère de famille burundaise de 42 ans sans-papiers, raconte que la soif et la faim l’ont poussée à sortir de son appartement du quartier de Cavani, à Mamouzou, dévasté, pour aller chercher de l’eau. La peur d’être arrêtée et expulsée, l’avait conduite, les premiers jours, à rester cachée. Témoignage.



« C’est pas moi, le cyclone ! » : à Mayotte, Emmanuel Macron confronté à la colère des Mahorais


Emmanuel Macron a quitté vendredi midi Mayotte, archipel français de l’océan Indien dévasté le week-end dernier par le cyclone Chido. Il a été confronté, comme la veille, à la profonde détresse d’habitants à la fois exaspérés et accablés par les dégâts.



« Vous êtes contents d’être en France » : les oppositions s’indignent de propos d’Emmanuel Macron à Mayotte, après le cyclone Chido


Le chef de l’Etat, visé par des appels à la démission, s’est lancé, jeudi, dans un appel à l’unité en affirmant que les sinistrés seraient « 10 000 fois plus dans la merde » si Mayotte n’était pas un département français.

C’est un face-à-face qui n’est pas passé inaperçu. Des propos tenus par Emmanuel Macron à Mayotte devant des habitants ont été vivement dénoncés par l’opposition, vendredi 20 décembre, six jours après le passage du cyclone Chido dans l’archipel.



«Si c’était pas la France, vous seriez 10 000 fois plus dans la merde !» : les propos de Macron à Mayotte ne passent pas


Les déclarations présidentielles à Mayotte, jeudi 19 décembre, face à la colère des habitants démunis après le passage du cyclone Chido, ont été vivement dénoncées de toutes parts.

François Bayrou avait déjà été sous le feu des critiques, lundi 16 décembre, pour s’être rendu à Pau afin d’assister au conseil municipal de la ville dont il est maire plutôt que de rester à Paris pour assister physiquement à la réunion interministérielle de crise consacrée à Mayotte. C’est maintenant à Emmanuel Macron de susciter la polémique pour son attitude vis-à-vis du département français. Le chef de l’Etat y est en visite depuis jeudi et jusqu’à ce vendredi, une petite semaine après le passage de Chido. Sur place, Emmanuel Macron a fait face à la défiance des habitants en colère. Pris à partie et hué jeudi soir par une foule de personnes criant «Macron démission !» au terme de sa première journée dans l’archipel français dévasté, le président de la République s’est emporté.



Mayotte : un deuxième cyclone appelé Macron


Le passage du cyclone Chido a laissé Mayotte en ruines, ravageant les maisons, les familles, et les espoirs d’une population déjà éprouvée par les crises incessantes. Dans ces moments où tout semble s’effondrer, on aurait pu espérer que le président de la République vienne avec des paroles de réconfort, d’amour et de compassion. Mais à la place, c’est un tout autre spectacle qui s’est joué. Une scène digne du temps des colonies. Par Haidari Nassurdine et Soilihi Chahidati.



À Mayotte, le mépris colonial ordinaire d’Emmanuel Macron


Pour Rokhaya Diallo, c’est parce que son histoire s’inscrit dans celle de la domination coloniale qu’Emmanuel Macron croit que les Mahorais.es devraient se satisfaire de leur situation et exprimer une gratitude éternelle envers la France.

Dérapage d’un badaud éméché nostalgique de la colonisation ? Non, ces propos sont ceux prononcés en conscience par Emmanuel Macron. Le président de la République en déplacement après la catastrophe naturelle n’a pu s’empêcher d’afficher le mépris colonial propre au rapport de la France à ses anciennes colonies désormais départementalisées.



Et si l’on appliquait les seuils de pauvreté mondiaux aux pays riches ?



Qui vit avec moins de deux dollars par jour en France ou en Roumanie ? Si on appliquait à l’Europe et aux États-Unis les mêmes seuils de pauvreté qu’au monde en développement, on révèlerait l’ampleur de l’extrême pauvreté dans les pays riches. Une analyse du sociologue Julien Damon.



Plus de 2,6 millions de ménages dans l’attente d’un logement social, un chiffre en hausse en 2024


Dans le détail, 1,8 million de ménages sont en attente d’un premier logement social et 870 000, déjà logés dans le parc existant, en attendent un nouveau, a annoncé mercredi Emmanuelle Cosse, présidente de l’Union sociale pour l’habitat.

« Une centrifugeuse sociale » : en Seine-Saint-Denis, les Jeux olympiques accélèrent la gentrification



La Seine-Saint-Denis, département le plus pauvre de France, monte en gamme au fil des projets de rénovations urbaines. Un phénomène qui s’accélère encore plus avec l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques dans le 93.

Survol éclectique de l’actualité du 11 avril


 

Pacte asile et migration


Après plusieurs années de négociations, les eurodéputés ont voté en faveur du Pacte asile et migration, qui réforme l’accueil des demandeurs d’asile dans l’UE. L’ensemble du texte ne satisfait en revanche pas tous les partis. Et plusieurs points, dont le « filtrage » des exilés aux frontières européennes, ont été lourdement critiqués par l’extrême-droite, la gauche et de nombreuses ONG. (Infomigrants)

Amnesty International France dénonce « une dégradation de plus de la protection des personnes persécutées chez elles ».

Selon France24, si c’est pour les uns un « jour historique », c’est pour d’autres un « clou dans le cercueil de l’UE »


Ukraine


Les frappes russes se poursuivent en particulier en direction d’installations électriques essentielles. Les dégâts sont nombreux dans plusieurs régions, à Kiev, Odessa, Lviv, Zaporijjia, mais surtout dans le Nord-Est, à Kharkiv. (RFI). Les troupes russes sont sept à dix fois plus nombreuses que les troupes ukrainiennes dans l’est du pays, selon un général ukrainien (Le Monde)


Contrôles au faciès


Cinq associations et ONG déposent, ce jeudi 11 avril, une plainte auprès du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale des Nations unies, afin de dénoncer la pratique, en France, de ce qu’elles qualifient de « contrôles au faciès ». (France Inter)

Bien qu’en France, le Conseil d’Etat ait reconnu en octobre 2023 que les contrôles au faciès ne se limitent pas à des « cas isolés », l’État  n’a pris aucune mesure pour faire face au problème. (HRW)

Les associations appuient leur requête sur les travaux du Défenseur des droits et de plusieurs sociologues qui ont démontré la réalité des contrôles policiers discriminatoires, dénoncés depuis de nombreuses années dans les quartiers populaires. (Libération)


MNA Paris


Depuis samedi 6 avril, plus de 200 jeunes exilés se sont installés dans la Maison des Métallos, dans le 11e (Paris). Épaulés par des soutiens, ils demandent un accueil digne pour tous. Le collectif, qui s’organise depuis septembre 2023, ne se contente pas de lutter pour le logement, mais voit plus loin et prône la convergence des luttes. (Bondy Blog)

Avant-hier, nous évoquions dans ces pages l’expulsion en vue des JO de ces 244 mineurs isolés.


Fin de vie


Le pasteur François Clavairoly livre courageusement sa pensée de membre de l’église protestante contre les déclarations des évêques catholiques faisant front contre l’euthanasie en ce termes : « Les prises de position qui s’expriment sur la fin de vie témoignent de l’importance du moment que traverse la société française. L’étrange front des religions opposé à la proposition de loi qui sera présentée en mai prochain effraie plus qu’il ne rassure. La décision de faire appel à l’aide médicale à mourir appartient bien à celui qui la prend en tant que citoyen adulte. »(Le club de Médiapart)


Cinéma


On annonce une édition cette année du festival de Cannes encore plus grandiose qu’en 2023.

Pendant ce temps les accusations de « comportements inappropriés » de la part des réalisateurs se multiplient (Philippe Lioret, Jacques Doillon…) envers les femmes.

Si le discours de Judith Godrèche a marqué la 49e cérémonie des Césars, il n’a pas, pour autant, suscité de nombreuses réactions parmi les figures masculines du cinéma français. Qu’ont à dire ceux qui ont applaudi des années durant les « monstres sacrés » ?

Les enfants sont également exposés à de la maltraitance au prétexte de la création artistique.

Ailleurs, des acteurs, des réalisateurs et d’autres artistes juifs font campagne contre le génocide à Gaza et en défense du cinéaste Jonathan Glazer devenu la cible d’une violente campagne de diffamation en raison de commentaires qu’il a tenus, remettant en question le récit officiel pro-israélien à Hollywood, lors de la cérémonie des Oscars le 10 mars.


Gaza


Plus de six mois de guerre à Gaza. Toujours plus de destructions et de morts. Près de 33 500 personnes ont été tuées, selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas. Les bombardements israéliens se poursuivent. L’enclave palestinienne, dont plus de la moitié de la population a moins de 18 ans, est dévastée. Selon l’Unicef, 625 000 enfants en âge d’aller à l’école n’ont pas eu une heure de cours depuis le début de la guerre.

L’État hébreu continue de pointer du doigt l’UNRWA comme complice du mouvement islamiste palestinien, accusant à nouveau l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens d’être noyautée par le Hamas. Ce que dément l’agence des Nations unies,

Plusieurs associations et organisations non gouvernementales (ONG), considérant que ces armes « pourraient servir à commettre un génocide, des crimes contre l’humanité, des crimes de guerre », ont engagé devant le Tribunal administratif de Paris trois procédures d’urgence exigeant que le gouvernement français renonce enfin à ce commerce mortifère.

L’embrasement de toute la région est évoqué de plus en plus ouvertement, avec la crainte d’ « attaques massives » contre Israël par l’iran.


Les aubois se mobiliseront une nouvelle fois à Troyes pour

UN CESSEZ-LE-FEU IMMEDIAT ET PERMANENT !

STOP AU GENOCIDE DU PEUPLE PALESTINIEN!   

POUR UNE PAIX JUSTE ET DURABLE!

Samedi 13  avril à 10h30 place Jean-Jaurès.

A l’appel du collectif aubois pour la paix.


Quand les extrêmes-droites s’en mêlent…


Marion Maréchal affiche son soutien à l’État hébreu et juge « légitime » qu’Israël « puisse se défendre ». Le « terrible » bilan humain est, selon elle, à mettre sur le compte du Hamas qui se sert des populations civiles comme « bouclier ».


…et poursuivent leur « politique spectacle » dans les médias…


Mediapart a rassemblé des dizaines de témoignages et des milliers de documents internes pour dévoiler les rouages de la machine CNews. Enquête sur une chaîne d’opinion, qui ignore sciemment les faits pour mieux servir ses obsessions sécuritaires et identitaires.


…comme dans les hémicycles…

« Violeurs étrangers dehors ». Voici les pancartes brandies par des élus du Rassemblement national, après une prise de parole de Julien Odoul, lors de l’assemblée plénière du conseil régional, qui a lieu ce 11 avril à Dijon. 


… en se plantant allègrement sur toute la ligne…

La préférence nationale, que Marion Maréchal souhaite imposer aux marchés publics est contraire au droit européen et au principe d’égalité. Toutefois, il est possible de donner la priorité au local dans les marchés publics pour des raisons sociales ou environnementales.

Et en accusant la présidente de la Commission européenne d’avoir agi sur la scène internationale sans y être autorisée par les traités européens. Or Ursula von der Leyen a bien le droit d’agir, mais seulement dans les limites de ses attributions.


Racisme en ligne


« Une horreur trop familière » : plus de 800 artistes signent une lettre de soutien à l’actrice Francesca Amewudah-Rivers, victime de racisme en ligne.


Migrants: l’hécatombe continue en Méditerranée

Méditerranée: neuf morts, dont un bébé, et 15 disparus après le naufrage d’un bateau de migrants (garde-côtes italiens)


Mali: nouvelles menaces sur la démocratie

La junte suspend les activités des partis et associations politiques


Vaccination des enfants


Les 10 chiffres clés de la vaccination des enfants dans le monde


Presse et médias 

Acrimed s’interroge sur le sérieux de Libération

Expulsions en vue des JO : 244 mineurs isolés occupent un lieu parisien


Près de 240 personnes occupent un lieu culturel à Paris pour dénoncer les expulsions de personnes exilées en vue des Jeux Olympiques.

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Crise du logement : à trois mois des JO, des locataires mis à la porte


Dans un centre d’hébergement parisien pour des familles et un public fragile, un futur accueil pour consommateur de crack pose question

Urgence logement


On dénombre 624 sans-abris décédés à la rue, 17 500 expulsions locatives, 330 000 sans abris, 2.4 millions de ménages en attente d’un logement social, 4.1 millions de mal logés. Le droit au logement est un droit fondamental.

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Remaniement : « une déclaration de guerre aux locataires », la nomination de Guillaume Kasbarian au Logement passe mal auprès des associations


Guillaume Kasbarian, député d’Eure-et-Loir a été nommé ministre du logement par le Premier ministre Gabriel Attal, jeudi 8 février. Une annonce qui passe mal auprès des associations de lutte contre la précarité.

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Assouplissement de la loi sur le logement social : « Une attaque symbolique contre l’une des plus grandes lois de la République »


Gabriel Attal veut désormais comptabiliser les logements dits intermédiaires dans le calcul du quota de logements sociaux que les communes doivent respecter. Une « falsification » de la loi selon Emmanuelle Cosse, présidente de l’Union sociale pour l’habitat et ex-ministre du Logement.

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Soixante-dix ans après l’appel de l’abbé Pierre, « il reste encore énormément de travail à accomplir » pour aider les sans-abri, juge le président d’Emmaüs France


Dans un appel resté célèbre, le 1er février 1954, le fondateur d’Emmaüs appelait aux dons pour créer des hébergements d’urgence. Aujourd’hui, en pleine crise du logement, son combat est toujours d’actualité.

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Parc HLM saturé, record d’expulsions, enfants à la rue… « La bombe sociale du logement a explosé », alerte la Fondation Abbé-Pierre


Mal-logement : « bombe sociale », logement indigne… Ce que contient le rapport de la Fondation Abbé-Pierre

Abdel, 13 ans, sans abri : « mon rêve, c’est d’avoir mes papiers et d’être au chaud avec ma famille »


À Limoges, comme partout en France, des familles vivent dans la rue. Voici l’histoire de l’une d’elle, à travers le témoignage d’un adolescent que nous prénommerons Abdel.

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Trois sans abris retrouvés morts à Paris et dans le Val-de-Marne


Trois sans-domicile fixe sont décédés dans la même journée mardi à Paris et dans le Val-de-Marne selon la police. Leurs corps ont été découverts dans des rues.

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Médecins du Monde s’alarme d’une « dégradation nette » de la situation des sans-abri en France


Plus de sans-abris dans les rues : l’objectif jamais atteint de Jospin à Macron

Mal-logés : l’épuisement des associations, un podcast « coup de poing »


Dans un podcast en forme de coup de poing, l’artiste Catherine Perrocheau donne à entendre l’immense lassitude de ceux qui au quotidien accompagnent les sans-abris, confrontés à leur impuissance grandissante face à l’abandon des pouvoirs publics.

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« Ça ne devrait pas exister, des gens qui vivent dans la rue » : on a suivi une maraude auprès des sans-abris


Premières victimes du froid, les personnes sans-abri sont 330.000 en France, d’après le dernier rapport de la Fondation Abbé Pierre. Avec leur association « Réchauffons nos SDF », Sarah et Salima leur viennent en aide.

Voir ci-dessus et lire ICI

A Nice, on chasse les pauvres

Ce lundi 4 janvier, des élu.e.s de l’opposition niçoise ont symboliquement remis les clefs de la ville à Christian Estrosi, maire de la ville -car il semblerait qu’il les ait égarées, enfreignant notamment la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain (SRU). A Nice, on chasse les pauvres, méthodiquement. Retour en images sur cette action et sur les problématiques d’une ville où le taux de pauvreté est supérieur à la moyenne nationale, mais où il est hors de question de donner aux gueux une place dans la carte postale. 

 

https://youtu.be/h22wgnGqosM

 

 

Près de 300 000 personnes sans logement


Les centres d’hébergement accueillent près de 200 000 personnes. Il faut y ajouter les personnes hébergées à l’hôtel social et celles qui dorment à la rue faute de solution. Au total, on peut estimer à 300 000 le nombre de personnes sans logement.

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