Alors que les civils de la bande de Gaza font face à un risque d’épidémie et à la famine, les forces israéliennes bloquent les convois d’aide humanitaire, tirent sur les véhicules et arrêtent les employés.
Depuis une semaine, des manifestants israéliens, issus pour beaucoup des milieux de l’extrême droite, sont réunis à Kerem Shalom. C’est par ce point de passage entre Israël et Gaza, qu’entre l’aide humanitaire dans l’enclave palestinienne. Ces militants tentent de bloquer le passage des camions chargés de denrées alimentaires. Des affrontements avec la police israélienne éclatent régulièrement.
Dans un podcast en forme de coup de poing, l’artiste Catherine Perrocheau donne à entendre l’immense lassitude de ceux qui au quotidien accompagnent les sans-abris, confrontés à leur impuissance grandissante face à l’abandon des pouvoirs publics.
Les cas de diarrhée chez les enfants ont augmenté de 50 % en une semaine seulement, et 90 % des enfants de moins de deux ans sont désormais en situation de « pauvreté alimentaire sévère ».
La situation des femmes palestiniennes à Gaza est désastreuse. Leurs droits les plus fondamentaux sont bafoués. Gaza est un petit territoire qui fait partie des endroits les plus peuplés au monde avec 6 090 habitants par km2 contre 450 en Israël.
Depuis le 7 octobre, les conditions des femmes se sont détériorées. Les rares hôpitaux encore ouverts n’arrivent plus à fonctionner dignement… quand on sait qu’il ne reste que 2 médecins et 1 lit d’hôpital pour 1000 habitants. Les opérations comme les accouchements se font sous le flash d’un téléphone, sans anesthésie, sans sage-femme, sans anti-douleurs…
Selon l’ONU, plus de 70% des victimes de cette guerre sont des femmes et des enfants palestiniens. Il y a une recrudescence de maladies respiratoires, de mortinaissances, de pathologies infectieuses, etc. Le fait qu’il n’y ait qu’une toilette pour 160 personnes et une douche pour 700 personnes, fait aussi partie de cette aggravation de l’état sanitaire actuel à Gaza. Les femmes indisposées n’ont pas accès aux protections hygiéniques et les femmes atteintes d’endométriose ne peuvent recevoir les soins nécessaires… S’ajoutent à cela toutes les pathologies psychologiques liées aux traumatismes de guerre.
Source LE MEDIA
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« Tant de dignité, de chagrin, de désespoir et de résignation ». C’est le portrait que dresse Karine, cheffe du service communication à l’UNICEF France lors de sa visite en Somalie. Ces mots résument à eux seuls le drame que vivent des millions de familles.
La guerre s’intensifie à Gaza où Israël multiplie les frappes et a débuté les combats au sol vendredi. Pour les civils gazaouis dont l’accès à l’aide humanitaire est limité, la situation se dégrade, au grand dam de l’ONU.
Parmi les victimes du récent séisme en Afghanistan affichant des blessures graves, deux tiers sont des femmes et des enfants, a déclaré lundi le chef de l’intervention d’urgence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans le pays.
Israël a poursuivi mercredi 11 octobre son pilonnage de la bande de Gaza, au cinquième jour de la guerre qui l’oppose au Hamas après l’offensive meurtrière lancée par le mouvement islamiste palestinien. Dans les hôpitaux de la bande de Gaza, la situation est catastrophique et les habitants ainsi que les équipes humanitaires manquent de tout : eau, électricité, gaz… Jean-François Corty, Vice-président de Médecins du Monde, était sur France 24 pour évoquer la situation.
Entre 2016 et 2021, inondations, tempêtes, sécheresse et incendies, des catastrophes liées au changement climatique, ont entraîné 43,1 millions de déplacements d’enfants à l’intérieur de 44 pays, selon un rapport de l’Unicef publié jeudi. L’organisation appelle les chefs d’État à se pencher sur cette question lors de la COP28.
En Lybie : «L’assistance humanitaire n’est jamais suffisante dans des désastres pareils»
L’urgence humanitaire en Libye, une semaine après les inondations catastrophiques qui ont frappé l’est du pays, en particulier la ville de Derna… Quelle est la situation sur place, de quoi souffrent les survivants, les sinistrés ? Entretien avec Elie Abou Aoun, directeur Libye de l’ONG International Rescue Committee (IRC).
Depuis mardi, les images de Lampedusa montrant des files de canots attendant au port de l’île et une foule de migrants dans le centre d’accueil affluent sur les réseaux sociaux. Mais au fur et à mesure que la pression retombe, d’autres images, plus positives, fleurissent sur Internet : notamment celle d’un militaire italien tenant dans ses bras une fillette ou encore de migrants dansant sur du Bob Marley lors d’un concert dans les rues de Lampedusa. InfoMigrants revient sur ses scènes vécues sur l’île italienne ces derniers jours.
Maroc: le difficile accès à Moulay Brahim, dans les montagnes, les zones les plus touchées
Au Maroc, le dernier bilan officiel, toujours provisoire, du séisme qui a ravagé, le soir du vendredi 8 septembre, le sud du pays, fait état d’au moins 2 122 morts et d’au moins 2 421 personnes blessées. Le cabinet royal a décrété, samedi, trois jours de deuil national. L’épicentre a été enregistré dans la province d’Al-Haouz, à une cinquantaine de kilomètres de Marrakech. Reportage à Moulay Brahim.
Inondations en Libye : la Croix-Rouge compte 10.000 disparus et s’attend à un nombre « énorme » de morts
Les pluies torrentielles et les inondations en Libye ont fait un nombre « énorme » de morts, a indiqué mardi un responsable de la Croix-Rouge, évoquant 10.000 disparus. D’après le gouvernement de Tripoli, il y a déjà au moins 2.300 morts.
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